Publié par Michel Garroté le 20 avril 2011

 

Au-delà de la différence entre l’athée et le croyant, je note – c’est cela qui m’intéresse ici – la totale méconnaissance de certaines coutumes chrétiennes. L’athéisme n’est pas synonyme d’inculture. A l’heure où nous sommes sollicités en permanence pour nous ouvrir à l’islam (ce qui ne m’intéresse pas), il me semble – c’est un minimum – que les cultures juive et chrétienne, elles aussi, au-delà de leurs divergences, doivent être portées à la connaissance du public, fut-il athée. Ainsi, au cours de l'audience générale de ce mercredi, 20 avril 2011, Place Saint-Pierre, à Rome, Benoît XVI a parlé du « Triduum pascal », les trois jours pendant lesquels les églises chrétiennes font le mémorial du temps de la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.

Benoît XVI a rappelé que demain jeudi 21 avril 2011 sera le jour où l'on commémorera l'institution de l'eucharistie, la messe, et du sacerdoce ministériel, la prêtrise. Demain jeudi, chaque communauté diocésaine catholique, réunie dans sa cathédrale, autour de l'évêque célèbre la messe chrismale. La messe chrismale reçoit cette appellation parce que c’est au cours de cette messe que le saint chrême est consacré, cette huile qui servira pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre, l’ordination des prêtres. C'est lors de la messe chrismale, aussi, qu'a lieu le renouvellement des promesses sacerdotales, soit celles des prêtres.

Le soir du jeudi saint commence réellement le Triduum pascal, avec la commémoration de la dernière Cène, le dernier repas, au cours duquel Jésus-Christ a institué le mémorial de sa Pâque en accomplissant le rite pascal juif. Jésus-Christ lave les pieds des apôtres et les invite à s'aimer les uns les autres comme il les a aimés, donnant leur vie pour eux. En refaisant ce geste dans la liturgie, les chrétiens sont appelés à être activement témoins de l'amour de leur Rédempteur. Le jeudi saint se termine avec l'adoration eucharistique, en souvenir de l'agonie de Jésus-Christ à Gethsémani, au Jardin des Oliviers, conscient de sa mort imminente. Evoquant la somnolence des apôtres qui accompagnèrent Jésus-Christ à Gethsémani, au Jardin des Oliviers, Benoît XVI a noté que « c'est l'insensibilité envers Dieu qui nous rend insensibles au mal". Par sa mort, Jésus-Christ "sent toute la souffrance de l'humanité ».

Sa volonté est subordonnée à la volonté du Père et transforme cette volonté naturelle en un oui à la volonté de Dieu. Entrer dans la volonté de Dieu, a ajouté Benoît XVI, « n'est pas un esclavage, mais c'est entrer dans la vérité, dans l'amour et dans le bien. C'est diriger notre volonté avec celle de Dieu ». Gethsémani, c'est Jésus-Christ, avec son angoisse, qui se charge du drame humain, de notre souffrance, de notre pauvreté et les fait devenir volonté de Dieu ouvrant ainsi la porte du Ciel. Evoquant ensuite le vendredi saint, Benoît XVI a expliqué que l'on commémore, ce jour-là, la passion et la mort du Seigneur. Les chrétiens vénèrent Jésus-Christ crucifié, en partageant ses souffrances par la prière et le jeûne. Enfin, dans la nuit du samedi saint, les chrétiens célèbrent la solennelle vigile pascale qui annonce la résurrection de Jésus-Christ, sa victoire définitive sur la mort, victoire qui appelle les chrétiens à être des hommes nouveaux en lui.

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