Cette information vient de nous parvenir. Je publie, pour les lecteurs de Dreuz.info, la déclaration originale du leader du Hamas, Mahmoud al-Zaharainsi, ainsi que mes commentaires. Ce dernier a donc declaré hier soir mercredi 27 avril, au Caire, que le nouveau gouvernement d'unité entre le Fatah et le Hamas ne signifie pas que le Hamas reconnaîtra Israël.
"Nos plans n'incluent ni la négociation avec Israël, ni sa reconnaissance", a précisé al-Zahar, et a ajouté qu'il "sera impossible pour un gouvernement de transition (note de JPG : transition entre le chaos actuel résultant de la haine des deux factions rivales, et la création de l'Etat palestinien fin septembre 2011) de prendre part dans un processus de paix avec Israël".
Autrement dit, bien que la totalité des médias affichent un silence total sur cette déclaration – qu'ils ont lue, et que les diplomates et hommes politiques européens feignent de l'ignorer alors qu'ils en ont tous reçu une copie sur leur bureau, nous pouvons affirmer, ou devrais-je dire confirmer, que le 28 avril 2011, les Etats Européens, l'ONU et l'Union européenne pourraient bien soutenir, dans quatre mois, la création d'un Etat palestinien qui refuse par avance toute reconnaissance de l'existence de l'Etat d'Israël et toute négociation de paix.
Autrement dit, les Etats Européens, l'ONU et l'Union européenne vont peut être aider à la création d'un Etat qui rejette leur décision prise voici soixante ans, de rendre officiellement aux Juifs leurs terre et leur propre Etat.
Encore autrement dit, les Etats Européens, l'ONU et l'Union européenne vont reconnaître un Etat dont l'une des composantes du gouvernement, le Hamas, est inscrit à leur propre liste des organisations terroristes mondiale.
Selon moi, les Etats Européens, l'ONU et l'Union européenne devraient entamer le processus de reconnaissance d'al Qaida en tant que mouvement modéré. Ainsi, les derniers terroristes auront disparu de la planète, et les attentats terroristes ne seront plus que des actes isolés de dérangés mentaux.
Suite à la déclaration de la réconciliation possible entre les deux factions, de nombreux membres du Congrès américain ont immédiatement menacé de couper toute aide financière à l'OLP si une telle alliance entre le Fatah et le Hamas était effective. Le Hamas est également sur la liste des Etats Unis des organisation terroristes les plus dangereuses au monde, et les Etats Unis, semblent ne pas avoir oublié l'existence de cette liste.
De son coté, l'administration Obama a déclaré jeudi que le Hamas ne remplit pas les critères requis pour engager des négociations avec les Etats Unis tant qu'il ne reconnaît pas à l'Etat Juif le droit d'exister, et tant qu'il soutiendra le terrorisme.
Jean-Patrick Grumberg
mais quel houztpah ! Ilsn’ont même pas la reconnaissance du ventre et d’ailleurs. QUI leur fournira tout ce dont ils ont besoins?C’est INDECENT!
Exclusivité JSSNews : un câble prouve le double langage de Sarkozy sur Israël
Rédigé par JSS le Apr 24th, 2011 and filed under Scoop JSS. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article
En Exclusivité, JSSNews a réussi à obtenir un câble diplomatique envoyé par l’Ambassade des Etats-Unis à Paris vers Washington. Ce “leak”, daté de juin 2009 et jamais publié ailleurs, revient sur le “double langage” de Nicolas Sarkozy en ce qui concerne le Proche-Orient en général et Israël en particulier.
Dans ce câble, c’est Boris Boillon qui est surtout cité. Boillon, surnommé “mon petit arabe” par Sarkozy, est le diplomate chouchou du Président. Après avoir été nommé à Bagdad, il a été envoyé en Tunisie où il a suscité l’indignation à peine arrivé pendant la révolution. Ce conseiller diplomatique, qui aime le Caire et Damas pour y avoir vécu et étudié, a également été en poste en Algérie et au Consulat de Jérusalem (qui sert davantage d’ambassade pour les Palestiniens que de consulat pour les Français de la capitale de l’État Juif). Quoi qu’il en soit, c’est ce Boillon qui rapporte les faits aux Américains…
Morceaux choisis :
1 Sommaire :
Selon le Conseiller du Président Sarkozy pour Moyen-Orient, Boillon Boris, Sarkozy a dit au Premier Ministre israélien Netanyahu, le 24 juin à Paris, que le gouvernement de la France soutient la création d’un État palestinien, veut un “gel total” sur les activités de construction des habitations juives dans les Territoires, se tient avec Israël contre la menace posée par l’Iran, se réfère publiquement à Israël et à la Palestine comme “2 nations pour 2 peuples”, mais reconnaît en privé Israël comme un État juif et d’envisager l’avenir d’un Etat palestinien qui est “calme et apaisé” et donc pas une menace pour Israël.
(…)
Netanyahu aurait également rejeté la demande de Nicolas Sarkozy de renouer le dialogue avec la Syrie. Pour sa part, Sarkozy a accepté d’aider à persuader les États du Golfe à ouvrir des sections d’intérêts en Israël et a exprimé son ferme soutien aux efforts pour libérer le soldat israélien capturé, Gilad Shalit.
Bien qu’ayant transmis ses sentiments “d’amitié personnelle” à Netanyahou, Sarkozy a néanmoins délibérément ignoré deux appels directs de Netanyahu pour une rencontre en tête-à-tête, de peur qu’«après un tête-à-tête, chaque côté dise ce il veut sur ce qu’il a ressenti pendant la réunion ».
(…) 3: “Etat Palestinien: non négociable”
« Afin de garantir votre propre sécurité », a dit Sarkozy à Netanyahu, « vous devez faire la paix avec vos voisins ». «Les Palestiniens doivent avoir un état à eux. Ce n’est pas négociable. » En réponse, M. Netanyahu a fait référence à son discours du 14 Juin à l’université Bar Ilan, au cours duquel il a déclaré son soutien à la création d’un État palestinien démilitarisé. Il a également dit à Sarkozy qu’Israël garantira toujours les droits des minorités et que les Arabes ne seront pas expulsés. Sarkozy a répondu, selon Boillon, que le discours de Netanyahou était «bon, mais pas suffisant ». Sarkozy a souligné qu’Israël n’a pas de temps à perdre : « le temps joue contre nous ».
5:” Gel total des constructions juives “
Ludovic Pouille (ndlr: un autre diplomate français) a dit que Sarkozy a été extrêmement ferme sur la question des implantations juives. « Il n’y a aucune justification à cela », « vous n’avez rien à gagner avec cela », « Cela ne vous donne pas la sécurité », « Et vous devez lever les points de contrôle en Judée-Samarie ».
Sarkozy a fait valoir que les implantations constituent un « problème de l’occupation » selon Boillon. (…) Pouille a dit que Netanyahu est apparu «offensé» par ce qu’a dit Sarkozy sur les implantations et la bande de Gaza (« vous devez mettre fin au blocus et les laisser commencer la reconstruction»), mais il a réagi calmement. Il a très peu parlé. En réponse à la longue dissertation de Sarkozy sur le sujet, Netanyahu a répondu que « nous allons geler la terre, mais nous ne gèleront pas la vie » dans les implantations. Il était très « modéré et vague ».
(…) 7: Nucléaire iranien :
Sarkozy a insisté sur le fait que la France se tiendra aux côtés d’Israël contre la menace posée par l’Iran. « Israël n’est pas seul et Israël ne sera pas oublié », a-t-il déclaré, selon Boillon. Sarkozy a délibérément longuement parlé de l’Iran, selon Pouille, pour empêcher que Netanyahu parle de lui-même de ce sujet et cherche à retarder ou à ralentir le processus de paix. Ainsi, Sarkozy a refusé l’invitation de Netanyahou d’échanger des idées sur l’Iran et a préféré donner une leçon sur le sujet.
(…) Sarkozy a également informé Netanyahu au sujet de sa « très mauvaise » rencontre le 3 juin à Paris, avec le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, a déclaré Boillon. Mottaki est venu avec absolument rien à offrir et a semblé vouloir utiliser cette rencontre pour renforcer le pouvoir du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a expliqué Pouille.
(…) 9: Deux Nations pour Deux peuples :
Lors de la réunion, Sarkozy a accepté en privé, en principe, d’appuyer l’idée d’Israël en tant qu’État juif, mais en public, Sarkozy n’ira pas plus loin que de parler de « deux nations pour deux peuple ». Il a peur que mentionner la nature juive de l’État d’Israël soit une « insulte » pour les Palestiniens, a déclaré Boillon, qui pourraient interpréter une telle déclaration « comme un signe que nous ne soutenons pas le droit au retour ». « Sarkozy croit en une nation juive pour le peuple juif, il pense que c’est la raison pour laquelle Israël a été créé », explique Boillon.
(…) 10: État démilitarisé ou état calme et pacifique ?
Plutôt que d’accepter de parler d’un État palestinien démilitarisé comme le veut Netanyahu, nous avons inversé la question et axé la conversation sur la “sécurité d’Israël”. Sans dire le monde “démilitarisé” Sarkozy a choisi de décrire un futur État palestinien comme “calme et apaisé.”
En résumé de ce câble diplomatique, on retiendra que :
– Nicolas Sarkozy refuse de tenir le même discours en privé qu’en public (sur l’État Juif par exemple).
– Nicolas Sarkozy a peur des Palestiniens.
– Nicolas Sarkozy soutient l’idée du Droit au Retour, annihilant ainsi l’existence même de l’État d’Israël.
– Benjamin Netanyahu est venu pour écouter et faire semblant. Rien n’est sorti de sa bouche tant son interlocuteur semble s’intéresser surtout à ce qu’il dit plutôt qu’à ce qu’il peut entendre.
– S’il n’y avait pas l’Iran comme problème commun, la France et Israël aurait-il seulement un point de convergence ?
http://jssnews.com/2011/04/24/scoop-jssnews-leaks-sarkozy/
Jonathan-Simon Sellem – JSSNews