Les Chrétiens ont besoin des Juifs. Et vice-versa.
Michel Garroté
Benoît XVI a – une nouvelle fois – reçu le B'nai B'rith. Et Benoît XVI a salué – à cette occasion renouvelée – la participation active, du B'nai B'rith, au Comité International de Liaison entre Juifs et Catholiques. Comité qui s’était réuni, en février dernier, à Paris, pour le Quarantième Anniversaire (1971-2011) des nouvelles relations entre les deux religions (le B'nai B'rith est une organisation juive de volontariat ; et non pas, comme l’allèguent les milieux d’extrême-gauche et d’extrême-droite, une soi-disant ‘secte occulte’, ‘maçonnique’, ‘mondialiste’ ou autres délires conspirationistes du même genre).
Benoît XVI a rappelé que les acquis de cette période de quarante ans « sont un grand don de Dieu, ainsi qu'une raison de gratitude envers qui guide leurs pas avec une infinie et éternelle sagesse. La réunion parisienne a confirmé la volonté des Juifs et des Catholiques de faire face ensemble aux immenses défis qui se présentent à nos communautés dans un monde en rapide et radicale évolution » (Note de Michel Garroté – L’on retrouve ici, à la fois, le don de Dieu et la sagesse de Dieu, dans la volonté, commune aux Juifs et aux Catholiques, de faire face, ensemble, à d’immenses défis. Le message est assez clair…).
Benoît XVI a ajouté : « Notre devoir religieux commun est de combattre la pauvreté, l'injustice, la discrimination et la violation des droits humains universels. Parmi les choses les plus importantes à réaliser ensemble, figure un témoignage commun de notre profonde certitude que l'homme et la femme sont dotés d'une dignité inviolable, car créés à l'image de Dieu. Cette conviction est une base solide de nos efforts de défense et de développement des droits inaliénables de la personne humaine » (Note de Michel Garroté – Autrement dit, la femme, elle aussi, est dotée d'une dignité inviolable, car créée, elle aussi, à l'image de Dieu. Benoît XVI rappelle ici clairement une réalité anthropologique que les Juifs et les Chrétiens ont aujourd’hui en commun et qu’ils défendent ensemble. Si Benoît XVI le souligne ici, ce n’est certainement pas par hasard. Et l’on est donc en droit de se demander, quelles sont les religions et les idéologies qui, au 21e siècle, n’ont pas cette vision anthropologique de la femme…).
Evoquant la récente rencontre entre le Grand Rabbinat d'Israël et la Commission pour les Rapports Religieux avec les Juifs, Benoît XVI a rappelé la nécessité de « diffuser une bonne compréhension du rôle de la religion dans la vie sociale, qui corrige la vision strictement horizontale et faussée de la personne et de la coexistence. Par leur vie et leurs oeuvres, tous les croyants doivent sans cesse témoigner de la transcendance, indiquer les réalités invisibles qui se trouvent en nous, incarner la conviction de ce que la providence (l’action du Créateur sur la Création et sur les Créatures) compassionnelle de Dieu guide l'histoire, malgré les difficultés et les menaces qui parsèment le chemin » (Note de Michel Garroté – Les mots utilisés ici sont ceux de l’anthropologie judéo-chrétienne : la providence compassionnelle ; et donc, l’action pleine de compassion du Créateur sur la Création et sur les Créatures ; la transcendance qui permet d’aller au-delà des difficultés ; et qui, en même temps, indique les réalités invisibles ; tout cela a été révélé, en premier, par les Psaumes du Roi David et par les Prophètes d’Israël).
Les Chrétiens ont besoin des Juifs.
Et vice-versa.
Michel Garroté
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Michel Garroté, Copyright 2011 http://dreuz.info/
http://www.asianews.it/news-en/Punjab:-Christian-student-nurse-forced-to-convert-to-marry-Muslim-man-21546.html
» 05/12/2011 17:21 PAKISTAN Pendjab : Une élève Infirmière chrétienne convertie et mariée de force à un homme musulman par Jibran Khan
Farah Hatim, 24 ans, a été enlevée et convertie de force à l’islam. Bien que sa famille ait porté plainte pour enlèvement, la police locale et les politiciens protègent les coupables. L’avocate de la victime et un activiste de droits de l’homme pointent du doigt les failles légales dans le rapport de la conversion supposée de la jeune femme présentée devant le tribunal. Pour un prêtre catholique, l’augmentation d’incidents antichrétiens est « alarmant ».
Lahore (AsiaNews) -une jeune femme de 24 ans originaire du Pendjab méridional a été enlevé par un homme musulman qui, après l’avoir forcée à se convertir à l’Islam, l’a également forcée à l’épouser. Bien que sa famille ait porté plainte pour kidnapping, la police n’a pas agi immédiatement, pour mettre fin à l’enlèvement ou pour arrêter les coupables. De même, sa famille est allé devant la justice pour obtenir sa libération, en vain ; la jeune élève infirmière reste entre les mains de ses kidnappeurs. Ceci, selon un prêtre local, fait partie d’une tendance « effrayante » dans l’augmentation de la violence antichrétienne. Il est, c’est un euphémisme, « déçu par le comportement des autorités locales ». Un activiste des droits de l’homme confirme que la région du Pakistan où cette jeune femme a été enlevée est « un asile sûr pour les fondamentalistes » qui commettent des abus et des kidnappings « avec une impunité totale ». Farah Hatim, 24 ans, de Rahim Yar Khan, une ville du Pendjab méridional, étudiait pour devenir infirmière au cheik Zaid Medical College, travaillant en service orthopédique. Dimanche dernier, elle a été enlevée pendant qu’elle traversait le parc de Jinnah, qui est situé près de l’université où elle travaillait. Son kidnappeur est Zeehan Iliyas, un jeune homme musulman employé de banque dans une branche locale de la United Bank Ltd.. Avec l’aide de ses frères Imram et Gulfam, il a enlevé la jeune femme, la forçant à se convertir à l’Islam et à l’épouser. « Cette famille [musulmane] a un passé de kidnappings de jeunes femmes chrétiennes qu’ils forcent à se convertir, » a dit Bilquees Marriam, la mère de Farah, ajoutant qu’ils agissent avec impunité parce qu’ils sont soutenus par un membre local de l’Assemblée nationale, qui appartient au parti majoritaire. La mère et ses six autres enfants sont allés à la police pour porter plainte pour enlèvement, mais l’officier de police de service à refusé d’enregistrer la plainte. Le lendemain du kidnapping, la communauté chrétienne locale s’est rassemblée autour de la famille de la jeune femme enlevée et a commencé à protester contre les violences dont est victime la jeune femme et la complicité de la police locale. Au début, la police a essayé de disperser la foule mais après l’intervention du commandant de la police, un dépôt de plainte a été accepté et une recherche a été lancée. Cependant, le retard dans la procédure a permis aux kidnappeurs de Farah Hatim d’emmener la jeune femme devant un tribunal d’arrondissement sous la menace, faisant en sorte qu’elle déclare s’être convertie à l’Islam et avoir épousé Zeehan Iliyas. Le juge, qui n’a pas interrogé la femme, individuellement quant aux blessures sur son corps, a simplement accepté sa déclaration comme « valide ». Zahid Hussain, l’avocat de la famille de Hatim, a dénoncé la violation brute des droits et les procédures légales défectueuses à l’encontre de Farah. Il a dit que quand « quelqu’un fait une déclaration devant une cour, le juge doit interroger le demandeur seul afin de déterminer si sa décision a été prise sous la contrainte ou par consentement. Dans ce cas-ci, le tribunal était bondé, y compris par ceux qui ont activement participé à son enlèvement et aux violences contre elle. Le juge a également ignoré ses blessures. […] Tout ceci prouve qu’elle a été forcée de signer la déclaration ». Mardi dernier, le famille de Farah a déposé une deuxième plainte, que la police jusqu’ici n’a pas pris en considération. « Le Pendjab méridional est un asile sûr pour les fondamentalistes, » a dit Rizwan Paul, directeur d’une organisation de défense des droits de l’homme ‘Life for All’. En effet, les autorités locales et la police sont plus intéressées par « la protection des criminels » que par la justice : « Nous avons observé plusieurs cas des conversions forcées et les avons portés à la connaissance des autorités, mais elles sont restées sourdes à nos plaintes, ». « C’est un triste événement » a dit le fra Sohail John, curé à Rahim Yar Khan. « Nous condamnons vigoureusement le kidnapping et la conversion forcée. Nous sommes totalement déçus de la réponse des autorités locales. Il est alarmant que […] le gouvernement du Pendjab ne protège pas les minorités » mais au lieu de cela « protège le coupable ».