A des membres du Congrès américain, hier mercredi, Obama a raconté : « J’en suis arrivé au stade où je dois dire : 'ça suffit !' Est-ce que Ronald Reagan resterait assis ici ? J’ai atteint mes limites. Cela peut peut-être entraîner la fin de ma présidence, mais je ne céderai pas sur ce point ». La manœuvre présidentielle est doublement ridicule. D’abord Obama est à Reagan ce que Chamberlain était à Churchill. Ensuite, Obama est candidat à la prochaine présidentielle, en 2012, et, comme tous les médiocres au pouvoir, il compte bien y rester à tout prix.
La déclaration de Moody’s, qui a informé, hier mercredi, qu’elle envisagerait une dégradation de la note souveraine des USA, s’il n’y avait pas d’accord au Congrès américain, sur le relèvement du plafond de la dette, aurait déclenché une négociation agitée entre le Congrès et Obama. La déclaration a été faite peu avant la quatrième entrevue, en quatre jours, entre Obama et le Congrès.
Pourtant, n’en déplaise à Obama, la solution serait peut-être, pour commencer, d’effectuer – enfin – des coupes sérieuses dans les dépenses publiques abusives de l’appareil de l’Etat en échange d’un relèvement du plafond de la dette. John Boehner, président de la Chambre des représentants, a qualifié les réductions budgétaires proposées par Obama « d’astuces et de ruses comptables ». Obama a proposé un plan de réduction du déficit budgétaire impliquant une hausse des impôts. Evidemment…
Michel Garroté
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Michel Garroté 2011 http://dreuz.info/
Il n’en fera rien.
Dans le contexte mondial à la Prime à la Médiocrité, il est intéressant davoir une confortable couverture de dettes.
Nombreuses sont les raisons. Je me contenterai de dire qu’avec un $ faible les exportations resteront encore possibles.
Les médiocrates apprécieront; et les impôts multipliés comme autant de métastases cancéreuses seront attribuées à la Crise, ou à PADCHANCE.