A force de nier ce qui fait le quotidien des gens, des français, des norvégiens aussi apparemment ; de nier l'existence d'un islam hostile, de minimiser la violence des jeunes musulmans des banlieues, de ridiculiser ceux qui se plaignent du regard méprisant de bandes de jeunes arabes qui terrorisent, qui brulent des voitures, qui arrêtent les bus et font descendre les passagers (1), qui dressent des points de contrôle en plein Marseille encore le mois dernier (2). A force de nier ces réalités, les gens sont à bout, se sentent trahis, et l'un d'entre eux commet un crime atroce.
La lâcheté des politiques en charge de la sécurité publique qui tolèrent, parce qu'ils n'y vivent pas eux-même, ce qu'on appelle des zones de non-droits, et qui sont, en fait, des zones où règnent un autre droit, en France, en Belgique et aussi en Norvège ; où les docteurs, les infirmières, les pompiers et les policiers ne peuvent plus mettre les pieds, dresse les hommes les uns contre les autres, et l'un d'entre eux plus que les autres, au point de commettre un crime atroce.
Les gens réels, les gens de tous les jours, n'ont plus confiance dans les grands médias, ni dans les hommes politique. Ce n'est pas nouveau, tous les instituts de sondage le constatent. Je pose la question : avez-vous vu les hommes politiques, les médias, entamer le moindre changement dans leur comportement et dans leur propos ? Ils ne font même pas semblant. Pourquoi ? Parce qu'ils pètent plus haut que leurs culs et dédaignent le peuple.
Et les français subissent ce matraquage, au nom de cette logique infâme, la juste punition méritée par les ex-colonialistes qui devraient maintenant payer la note.
Les gens réels, les gens de tous les jours n'ont rien à payer du tout. Que ceux qui se réclament du gaullisme payent. Et si les français doivent payer, alors que tout le monde paye : les musulmans de France, tous sans exception, qu'ils payent pour les massacres des chrétiens d'orient. Ou alors basta cosi.
Les gens sont excédés de se voir imposer tolérance vis à vis d'une culture qui leur crache au visage.
Ils sont excédés qu'on leur demande de faire de la place à une tradition qui brille par l'échec de tout ce qu'elle entreprend.
Les gens sont humiliés d'entendre que des loosers sont transformés en chance pour la France et pour l'Europe dès qu'ils franchissent la frontière.
Chez eux, dans le monde musulman, c'est la misère, la ruine, la dictature, la violence, la sous éducation, la police de la pensée – la liste est longue je reprends mon souffle – la faillite économique, sociale et culturelle, la discrimination religieuse, et l'emprisonnement des femmes dans un statut subalterne. Le monde arabe et musulman fabrique de la poussière, du rien, même avec son pétrole, et on veut nous faire gober que le multicuturalisme est une bonne chose ?
Les gens sont excédés qu'on ne leur demande jamais s'ils sont d'accord. Avant, on appelait ça la démocratie. Vous vous souvenez ?
Alors un psychopathe est né du refus des élites de voir l'exaspération des populations de souche. Et le psychopathe a frappé de son horrible folie meurtrière. D'autres psychopathes vont suivre et c'est affreux.
Que font les élites ? Comme d'hab : elles continuent de plus belle d'exaspérer et d'accuser ceux qui souffrent et se plaignent. Elles les humilie. Elle les traite de xénophobes, de racistes, d'extrême droite et de populistes.
Les élites, laissez-moi rire. Elles étaient mes voisins de banc à la fac de droit. Pauvres mecs. Savaient pas réfléchir. Z'ont pas changé. Anders Behring Breivik, dans sa folie meurtrière, déteste l'islam plus que tout, pourtant ce sont des norvégiens multiculturalistes qu'il a massacré. Il a trouvé en lui une haine encore plus forte que celle des musulmans, parce que, selon lui, l'invasion de l'Europe par l'islam n'aurait pu se faire sans la gauche. Les élites ont le cerveau à l'envers. ils n'ont pas compris ce qui se passe. Ils n'ont pas compris un fait aussi simple.
Les flics de la pensée ne peuvent pas mettre en prison ceux qui résistent, alors ils les empêchent d'exprimer leurs plaintes.
Et l'un d'entre eux commet l'atroce tuerie d'Oslo.
Les dictateurs de la pensée dirigent l'Europe, les médias leurs prêtent la main, mais ils sont incapable d'assumer la moindre responsabilité des malheurs qu'ils engendrent. Ils ont raison, ce sont des élites. Ils savent mieux que le peuple ce qui est bon pour lui.
Et envoyez encore 200.000 immigrants par an, les français ne savent pas à quel point c'est bon pour eux.
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© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info
J’approuve totalement votre analyse!!
bien vu !
Merci Jean-Patrick, j’aurais aimé mettre mon nom à la fin de chaque ligne tant je puis agréer, tant je puis hocher verticalement du chef en lisant tant de bon sens. Malheureusement, je ne vois pas de ciel bleu dans la réaction de nos élites élues, où qu’elles se trouvent en Europe, ou bien peu. Gare à l’homme politique qui osera parler clair, il deviendra un affreux populiste. Nous aurions aimer transmettre à nos enfants et petits enfants une autre Europe.