Publié par Guy Millière le 27 juillet 2011

Je ne reviendrai pas en détail sur Nafissatou Diallo. Je me contenterai, au vu de l’offensive médiatique marquée par l’article publié dans Newsweek et l’entretien donné à la chaîne ABC, de dire que mes doutes ne font que croître et se multiplier.

Il semble en tout cas évident que Nafissatou est belle, très belle. Le style à se faire sauter dessus et à pousser les hommes à se pâmer. 
 
Il semble évident que Nafissatou est une faible femme chétive, trentenaire, d’un mètre quatre vingt, alors que DSK est une force de la nature, sexagénaire, d’un mètre soixante cinq. 
 
Il semble évident qu’une faible femme telle Nafissatou, si on lui glisse un pénis dans la bouche n’a rien à se mettre sous la dent. 
 
Il semble évident que Nafissatou pleure avec une touchante sincérité, exactement au moment voulu. 
 
Il semble logique et naturel que Nafissatou, qui a menti aux services de l’immigration après avoir appris un récit par cœur, menti aux services sociaux, ouvert cinq comptes en banque servant à recycler de l’argent venu de trafics de drogue divers, et pris autant d’abonnements à des compagnies téléphoniques, menti enfin devant un grand jury, est d’une sincérité absolue et d’une honnêteté impeccable. 
 
Il semble normal que Nafissatou ait pris d’emblée pour avocat un « trial lawyer » gagnant sa vie sur la base de chantages raciaux et de demandes exorbitantes de dommages et intérêts dans des procès civils, et non pas un avocat chargé de la représenter pour une plainte pénale, instruite avant un éventuel procès civil. Nafissatou a montré d’emblée qu’elle était désintéressée.
 
Il semble normal que Nafissatou, en un geste sans précédents, téléguidé par son avocat, ait choisi de faire pression médiatiquement sur le procureur.
 
Il semble très normal qu’il se soit écoulé moins de neuf minutes entre l’entrée de Nafissatou dans la suite de DSK et le coup de téléphone passé par celui-ci à sa fille pour confirmer qu’il déjeunait avec elle un quart d’heure plus tard. Après avoir consacré sept ou huit minutes à violer férocement Nafissatou, DSK s’est habillé, coiffé, a passé un appel, et est allé déjeuner tranquillement. Nafissatou, elle, attendait sans aucun doute, assise sur une chaise.
 
Il semble absolument normal que l’avocat français de Tristane Banon trouve Nafissatou sincère, absolument sincère. Tristane est sincère aussi, tout comme sa mère : je n’en doute pas.
 
Il y a tellement de gens sincères et intègres dans ce dossier que c’en est confondant.
 
J’ai d’ailleurs une affaire à proposer à ceux qui trouvent de la sincérité dans tout cela : je suis propriétaire de la tour Eiffel et j’envisage de la vendre. Si quelqu’un est intéressé, qu’il écrive à drzz, qui transmettra. 
 
Un avocat de DSK a publié un communiqué demandant que le cirque indécent s’arrête. Je ne peux lui donner tort.
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien vers cet article :
© Guy Millière pour Dreuz.info

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