Publié par Michel Garroté le 28 juillet 2011

Le masque est-il tombé ?

Les prestations médiatiques de Nafissatou Diallo dans l'hebdomadaire Newsweek et sur la chaîne ABC ont apparemment réduit en poussière les dernières chances, pour la femme de chambre, de conquérir l’opinion publique. En fait, on assiste à un véritable massacre de celle qui – dans un premier temps – a failli devenir la Victime mondiale N°1 de l’Année 2011, et, qui, maintenant, se fait traiter  de mauvaise comédienne, et, le comble, de mocheté.

Ainsi, lematin.ch, écrit, dans un document intitulé « Les revirements de Nafissatou Diallo », document sur les mensonges de Nafissatou :

SUR LES PROPOS DE DSK :

Sa version à l’hôpital : Nafissatou Diallo a expliqué que DSK n’avait rien dit durant l’incident, selon un rapport de l’hôpital où elle a été reçue.

Sa version à « Newsweek » : Lors d’une interview parue lundi, elle explique que DSK lui aurait dit : « Tu es belle » (ndmg – ça n’a plus l’air depuis peu) et « Tu ne vas pas perdre ton job » (ndmg – pas convaincant à posteriori).

SUR SA FUITE :

Sa version au grand jury : La femme de chambre aurait affirmé qu’après la prétendue agression de DSK elle s’était enfuie dans le couloir de l’hôtel puis s’était recroquevillée, apeurée, jusqu’à ce qu’elle le voie monter dans l’ascenseur. Nafissatou Diallo aurait ensuite immédiatement contacté ses supérieurs.

Sa version au procureur : Selon le bureau du procureur, elle a donné un faux compte rendu dans sa première version. Après avoir quitté la chambre de DSK, elle a en fait nettoyé une suite voisine, au 28e étage, puis est retournée faire le ménage dans la chambre de DSK avant d’alerter un supérieur.

Sa version à « Newsweek » : Dans l’interview, Nafissatou Diallo déclare qu’elle a quitté la chambre de DSK, qu’elle s’est rendue dans une autre chambre récupérer son matériel et qu’elle est retournée dans la chambre de DSK après qu’il est parti pour tenter de la nettoyer, mais dit qu’elle était dans un état second : « Je suis allée dans la chambre que je devais nettoyer, j’étais tellement, tellement, tellement… je ne savais pas quoi faire », raconte-t-elle.

SUR SA DEMANDE D’ASILE :

Sa version aux autorités américaines : La femme de chambre a raconté qu’elle avait été frappée et violée par un groupe de soldats dans son pays d’origine, la Guinée, en représailles aux opinions politiques de sa famille. Elle s’est ensuite ravisée face au procureur en disant que cette histoire était une invention.

Sa version à « Newsweek » : La plaignante a raconté avoir été violée par deux soldats qui l’avaient arrêtée pour n’avoir pas respecté un couvre-feu à Conakry, capitale guinéenne.

SUR SES ENFANTS :

Sa version au fisc : Elle a déclaré pendant deux ans aux impôts qu’elle avait deux enfants à charge, obtenant ainsi deux déductions.

La version officielle : Le bureau du procureur a découvert qu’elle n‘a en fait qu’une fille, âgée de 15 ans.

SUR SON REVENU :

Sa version aux autorités : Elle a affirmé qu’elle gagnait un revenu suffisamment bas pour maintenir son droit à un logement subventionné.

Sa version au procureur : Elle a « admis avoir menti sur ses revenus afin de pouvoir rester dans son logement actuel », peut-on lire dans une lettre du bureau du procureur de Manhattan envoyée aux avocats de DSK.

Il n'y a pas que des hommes qui sortent la tronçonneuse

De son côté, la journaliste Marie Amélie Putallaz, sur lexpress.fr, écrit : « La femme de chambre qui accuse DSK de viol a fait deux apparitions médiatiques. Ses explications face aux caméras n'ont pas convaincu les internautes de LEXPRESS.fr, qui se montrent très durs envers elle dans les commentaires. "Nous attendions une victime traumatisée et nous regardons une comédienne sans pudeur, mimant avec force gestes l'agression, pleurant de fausses larmes !", dénonceShemtov avec virulence. Les récentes apparitions médiatiques de Nafissatou Diallo, d'abord dans l'hebdomadaire Newsweek puis sur la chaîne ABC, ont fait sensation. Elles ont suscité de nombreux commentaires journalistiques.

Ont-elles fait réfléchir le procureur Cyrus Vance ? Ce dernier a demandé un report de l'audience de DSK, puis a reçu la femme de chambre dans son bureau. Les déclarations de la jeune femme diffèrent pourtant peu du récit qu'elle avait déjà fait aux enquêteurs. Mais sa voix, son visage, sa gestuelle sont désormais connus du public (ndmg – tu parles et comment…). Un atout pour sa crédibilité ? (mdr).

Pas vraiment, si l'on en croit les internautes de LEXPRESS.fr. "On dirait une jeune actrice entrée en scène, tant les gestes sont récités, l'expression scénique pas naturelle. Ils auraient pu la faire travailler encore !", commente Claire. D'autres changent radicalement d'avis : "Autant je croyais à son agression, autant ses mensonges et surtout sa communication avec un taulard à qui elle explique que 'ce type est plein de pognon' me font pencher vers une grosse mise en scène…", explique Logicus. De plus, de nombreux internautes se montrent même violents dans leurs commentaires (hors charte !) et s'en prennent au physique de la jeune femme (ndmg – j’ai moi aussi eu un choc en la voyant). Ce qui motive cette femme et ses conseillers, c'est l'appât du gain !

Alors pourquoi tout ce battage médiatique ? "Avec l'action au civil déclenchée avant même que l'action au pénal soit décidée par le proc', il ne fait plus guère de doute que ce qui motive cette femme et ses conseillers est l'appât du gain.", tranche Olinouane. "Pour combien de milliers de dollars cette personne a accepté les rencontres avec la presse et la télé ?", s'interroge d'ailleurs Vengeur. Du côté d'ABC, on dément fermement : pas un centime n'a été versé à Nafissatou Diallo pour l'émission. "Les deux camps utilisent les médias", tempère Charles. "Je trouve toute cette médiatisation répugnante", approuve Yiayia_girl. "Et pourquoi ne serait-elle pas celle qui dit la vérité ?

Tous les défenseurs de DSK sont vent debout parce qu'elle s'exprime maintenant, mais n'a-t-elle pas droit à la parole elle aussi?", protestepauvrebanlieusard. L'un des buts des interviews données par Nafissatou Diallo est toutefois plus simple : forcer le procureur à aller jusqu'au procès. "D'accord, que le procès ait lieu et on verra bien si le mauvais 'cinéma' de Nafissatou Diallo tiendra la route devant un jury d'assises…", grince Catinu.

Et 'reicir' de regretter : "Quel que soit le verdict du procureur sur la poursuite ou non du procès DSK, le doute subsistera sur le fait que ce magistrat aura préféré penser à sa carrière plutôt qu'à son éthique" », conclut l’analyse de la journaliste Marie Amélie Putallaz sur lexpress.fr.

Serait-ce le massacre à la tronçonneuse de Nafissatou Diallo ?

Michel Garroté

Reproduction autorisée avec les mentions ci-dessous :

©  Michel Garroté 2011 http://dreuz.info/

http://www.lematin.ch/actu/monde/incoherences-en-serie

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/interview-de-diallo-on-dirait-une-jeune-actrice_1015892.html

Nafissatou tu dois devenir chrétienne là

 

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