RELATIONS JUDEO-CHRETIENNES
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QUEL DIALOGUE AVEC L’ISLAM ?
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Par l’Abbé Alain René Arbez
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Dans l’Eglise catholique romaine, les relations entre chrétiens et juifs font partie de la logique de l’œcuménisme. On peut même dire que sans cet enracinement biblique et ce retour aux sources communes, la réalisation de l’unité des chrétiens serait condamnée à l’échec. Mais l’identité chrétienne en a besoin également pour se hasarder dans les dédales du dialogue interreligieux, en particulier avec l’islam. Ce n’est pas un hasard si, au Vatican, c’est le même dicastère pour l’œcuménisme qui encadre les relations entre catholiques, protestants et orthodoxes (même religion chrétienne, traditions différentes) et les relations entre chrétiens et juifs (même référence à l’alliance, traditions religieuses différentes). Quand on sait que le terme oekumene dans le monde grec signifiait « l’assemblée universelle », on est donc bien orientés dans l’axe de critères fondamentaux semblables entre chrétiens et juifs, puisque la qehila en hébreu s’applique à « l’assemblée convoquée par le D.ieu d’Israël », puis à la primitive Eglise, branche dissidente « messianique » originellement composée de membres de culture hébraïque.
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Or, notre époque politiquement correcte, friande de concepts fourre-tout, a tendance à utiliser abusivement le même terme d’« œcuménisme » pour tout et n’importe quoi, au nom d’un multiculturalisme idéalisé ; et, précisément, c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit de manifestations ou de rencontres composées de chrétiens et de musulmans, ce qui laisse croire à une appartenance commune entre l’église et la mosquée totalement fictive. Ce contresens se nourrit de l’illusion encore bien répandue – et parfois entretenue – qu’au fond c’est du même Dieu qu’il s’agit de part et d’autre, comme si le coran n’était qu’une variante de la bible, comme si Jésus était le porte-parole d’Allah. Les médias nous parlent souvent des « trois monothéismes » pour faciliter l’amalgame ou encore des « religions abrahamiques » comme si l’on parlait du même Abraham, quand ce n’est pas des « religions du Livre », expression pourtant spécifiquement islamique.
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Or, la problématique des liens entre chrétiens et musulmans ne relève pas de l’œcuménisme – qui suppose un noyau dur identique – mais de l’interreligieux, concept self service, il est vrai, et à géométrie variable. D’où proviennent ces confusions entre œcuménisme et interreligieux, avec ces fausses symétries trahissant des complaisances objectivement suicidaires ? Pour en faire l’historique, remontons aux années 60, berceau des idéologies qui ont accompagné la période de la décolonisation, de la croissance, et d’une certaine modernité. L’Eglise n’échappait pas à cette pression des événements lorsque fut convoqué le concile Vatican II par le pape Jean XXIII. C’est dans ce climat conjoncturel, au nom d’une générosité « d’ouverture », et d’un souci volontariste d’aggiornamento, que le Concile voulait encourager les esprits à dépasser le traditionnel ecclésio-centrisme pour prendre en compte tout ce qui est vrai et bon chez les autres courants de pensée (cf Lumen Gentium, 1965).
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La rédaction de la déclaration Nostra Aetate fut laborieuse, en raison de protestations de patriarches moyen-orientaux allergiques à une réconciliation judéo-chrétienne. Centré au départ sur une relation judéo-chrétienne réactivée, le texte remanié se contentait au bout du compte, et de manière plus générale, d’inviter les catholiques à accueillir comme signe de l’Esprit l’expérience religieuse des autres croyants. S’il rouvrait en tout état de cause la voie longtemps bloquée des relations fraternelles entre chrétiens et juifs, le Concile laissait, par le style adopté, s’établir la possibilité d’une symétrie ambiguë inscrivant quasiment sur le même plan le dialogue avec les musulmans. Cette manière prudente, plus sociologique que théologique, de poser le problème allait engendrer des malentendus à n’en plus finir parmi les chrétiens, auxquels le Magistère ne fournissait pas l’ancrage spirituel indispensable ni les garde-fous précis pour se lancer dans une aventure aussi risquée. De plus, la théologie catholique du judaïsme encore balbutiante n’offrait pas de structures de pensée reflétant suffisamment l’histoire respective des deux courants issus du même tronc hébraïque.
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Heureusement, par la suite, sous le pontificat de Jean Paul II, des documents officiels viendraient combler en grande partie ces manques de clarté en ce qui concerne le lien vital et irréversible entre judaïsme et christianisme, mais l’élan initial de Nostra Aetate formulé de manière angélique avait quelque peu brouillé les cartes et laissé libre court à des perspectives équivoques dans la relation au monde musulman, lui-même en effervescence. Pour ce qui touche à la question de l’islam, dans le monde catholique, le danger était bel et bien de passer d’une attitude d’ouverture et de bienveillance à un comportement de complaisance et de compromission. Rappelons-nous la rencontre islamo-chrétienne de Tripoli (Lybie) en 1976, où Kadhafi profita des bonnes dispositions des participants chrétiens pour appeler tout le monde à se convertir à l’islam.
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Autre repère essentiel dans le débat, la rencontre d’Assise en 1986, à l’initiative du pape Jean Paul II. Là aussi les malentendus furent considérables et le message fut brouillé. Les quelque 100 dignitaires religieux de toutes appartenances avaient répondu présents à cet appel du pape à manifester une attitude commune de dialogue respectueux dans une sorte de concert pacifique des religions. Beaucoup en déduisirent que Jean Paul II avait prié avec les musulmans, et qu’ainsi une caution chrétienne était apportée à la validité spirituelle de l’islam, religion montante. Or, le pape avait prié à côté des musulmans, chacun selon sa foi, ce qui est sensiblement différent. Il ne se voulait pas plus proche des imams sunnites du Caire que des shamans indiens du Dakota.
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Sans doute le quiproquo est-il là encore fondé sur le fait que le Concile n’avait évoqué que des relations positives à établir entre catholiques et musulmans, et non pas une relation théologique entre christianisme et islam. Ce n’est pas parce que naturellement la dawa exige d’islamiser le monde et donc aussi le christianisme que les chrétiens doivent se fabriquer à tout prix une idée chrétienne de l’islam. De nombreux militants chrétiens s’imaginent en effet retrouver dans l’islam leurs propres valeurs, en toute sincérité mais en totale incompétence. Car les termes-clés en arabe de la religion de Mahomet ne peuvent pas trouver d’équivalent dans le registre judéo-chrétien, l’islam ne se situant pas sur le terrain biblique. Peu de chrétiens sont conscients du sens de l’expression « Allah ou akbar clamée lors de l’appel à la prière mais aussi lors d’assassinats ou d’attentats. Cette phrase répétitive ne signifie pas de manière bucolique « Ah ! Que Dieu est grand ! », mais de manière polémique : « Allah est le plus grand ! », ce qui est évidemment une revendication à placer l’islam comme supérieur à toutes les autres croyances. « Vous êtes la meilleure communauté au monde ! » dit le coran aux musulmans. C’est cette visée qui les incite à construire des minarets plus élevés que les clochers des églises ou à imposer leurs coutumes en terres anciennement chrétiennes.
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Peu de chrétiens savent que la profession de foi musulmane, la chahada, (ashadu an la ilaha illa I-illah) est une expression négative. « Il n’y a pas de dieu si ce n’est Allah ». Cette négation affirmative est en fait une profession de foi exclusiviste : elle implique le rejet du polythéisme mais aussi et surtout celui de la foi trinitaire des chrétiens. Dénonciation méprisante des infidèles et des impies, puisque le plus grand péché pour les musulmans est le shirk, le fait d’associer à Allah un être humain, en l’occurrence Jésus. N’oublions pas que pour les juifs et les chrétiens, la bible est un ensemble d’écrits humains inspirés par Dieu. On peut donc décortiquer, analyser les textes, sérier les messages, les interpréter selon leur contexte et leur symbolique. Pour les musulmans, en revanche, le coran n’est pas un écrit humain. C’est la parole même d’Allah incarnée dans un livre sacré. D’où l’impossibilité absolue de critiquer la moindre virgule, de remettre en question la sourate même la plus effrayante ; car on peut commenter mais pas interpréter, sous peine de blasphème. A partir de quoi est instaurée la fixité définitive de la parole coranique, et par conséquent l’impossibilité congénitale de toute évolution ultérieure.
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L’Ecriture Sainte des juifs et des chrétiens est considérée par les musulmans comme abrogée, dépassée. D’ailleurs les musulmans ne lisent ni la bible hébraïque, ni les évangiles. Car le coran est la vérité ultime, les juifs et les chrétiens étant accusés d’avoir falsifié les enseignements d’Allah dans leurs Ecritures. Le coran, qui loue le Miséricordieux mais ignore le mot « amour » s’ouvre par la Fatiha, une sourate considérée par la tradition islamique comme matricielle ; elle serait comme un résumé théologique. Or, selon une tradition millénaire, le verset 7 de cette sourate, après avoir dit tout le bien des vrais croyants, les musulmans, exècre deux catégories à bannir : les juifs « ceux qui sont l’objet de la colère d’Allah » (al-magdubi ‘alyhim) et les chrétiens « ceux qui se sont dévoyés loin de sa volonté » (ad-dalin).
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Les chrétiens qui se réjouissent un peu vite de retrouver Jésus et Marie dans la religion islamique devraient y regarder à deux fois. Car cette Myriam, même si elle est vierge, est la sœur de Moïse ; et ce Jésus appelé Issa n’est pas celui de la foi néo-testamentaire issue de la Bible : Issa ibn Myriam est un bon musulman, un prophète de l’islam dont les hadiths nous disent qu’il viendra à la fin des temps pour « briser les croix, tuer les porcs et instaurer la seule vraie religion, celle d’Allah » (Abou Dawoud). Il éliminera les juifs et les chrétiens pour purifier le monde de tout obstacle impur au règne d’Allah. Ce Issa n’est pas le Jésus des évangiles. Il n’est pas mort sur la croix, nous dit le coran. Il n’est en tout cas pas un Fils de Dieu, puisque Dieu n’est pas père, et comme il n’y a pas de péché, il n’y a pas de rédemption ni de salut. On peut constater à quel point l’islam est diamétralement opposé au cœur du message chrétien et des références bibliques qui le sous-tendent. Pas d’alliance, pas d’amour, pas de péché, pas de rédemption, pas de salut, mais une loi, la scharia, c'est-à-dire des règles à observer pour ne pas fâcher le souverain céleste, inconnu, lointain, implacable. L’islam demande d’obéir, le christianisme demande d’aimer.
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L’islamologue et islamophile Louis Massignon, référence des militants des relations islamo-chrétiennes, va même dans un moment de lucidité jusqu’à reconnaître que « la tendance générale de la théologie islamique va à affirmer Dieu plutôt par la destruction que par la construction des êtres » (L. Massignon, Passion). Alors, quel dialogue avec l’islam ? L’islam n’est pas demandeur de dialogue. Ce qui l’intéresse, c’est d’amener des chrétiens sur son terrain, et d’apparaître officiellement à leurs côtés comme une des grandes religions en Europe. Une chose est d’établir lorsque c’est possible des relations amicales et culturelles avec des personnes de confession musulmane, dans le respect mutuel des identités, une autre est de se fourvoyer avec des intentions louables sur des chemins de confusion où la taqqia est à l’affût.
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Il n’y a pas de convergence théologique et spirituelle entre christianisme et islam. Le traitement réservé aux chrétiens dans de nombreux pays islamiques aurait déjà dû ouvrir les yeux des amateurs idéologiques de rapprochement artificiel.
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Reproduction autorisée avec les mentions et le lien suivant :
© Abbé Alain René Arbez pour www.dreuz.info
Je suis tout à fait d’accord avec cette article. Le christianisme et l’islam sont seux religions très différentes. Nous ne croyons pas dans le même Dieu. Le Dieu chrétien est un dieu trinitaire et non pas uniforme comme dans l’Islam. Comme le dit si bien Jacques Ellul, le Christ est une pierre d’achoppement. C’est à partir de Jésus qu’on connait Dieu. L’Islam ne reconnait pas le Jésus chrétien. Le Jésus musulman n’est pas le Jésus chrétien. Un musulman ne connait pas Dieu et d’ailleurs ce n’est pas son intention de le connaitre car Allah ne se dévoile pas dans le Coran. Pour un musulman Dieu est trop grand pour être connu. Il faut juste lui être soumis.
Je pense que l’oecuménisme concerne les confessions chrétiennes reconnaissant le Christ comme unique Sauveur. Il est difficile, me semble-t-il, d’y adjoindre une religion qui, même si elle a des racines communes, ne reconnaît pas le Christ comme Sauveur et Médiateur.
Bravo pour cet article très clair et qui ose dire la vérité. Merci d’avoir rétabli la vérité sur l’expression “.. ou akbar …. le plus grand”. Plus grand que qui ??!
S’il fallait encore remonter plus loin en allant jusqu’aux racines de l’islam et la période pré-islamique on découvrirait qu’il y a encore de quoi “tomber de l’armoire”… Non seulement l’Islam n’a rien à voir avec la foi des juifs et des chrétiens, mais il est fondamentalement opposé aux juifs et aux chrétiens. L’Islam est en guerre ouverte, déclarée, inscrite dans ses “gênes” contre les juifs et les chrétiens. Le nier, c’est ne rien connaître au Coran, c’est nier l’histoire passée et refuser de prendre en considération la violente persécution des chrétiens, aujourd’hui – et la volonté scandée à tue-tête de détruire Israël et faire disparaître les juifs. L’Islam enferme ceux qui lui sont soumis, dans une logique guerrière, dans un bras de fer pour dominer, soumettre les autres… A l’opposé, aux antipodes, le coeur de l’Evangile est basé sur un sacrifice, celui du juif Jésus, qui ouvre le chemin du pardon, de la paix intérieure et d’une relation personnelle avec le Père céleste.
Magnifique différence !
Bien sûr ZÉKIR, bien dit. De là la nécessité URGENTE d’une Alliance politique Chrétienne-Juive.
Brillante Analyse Mr. l’Abbé !
Il n’y a rien à y ajouter.
Merci pour ce travail de conscientisation.
Considérant que l’objectivité et l’impartialité sont deux règles majeures à respecter dans l’analyse, surtout dans ce genre de débat, je constate que vous ne citez pas les références du Coran, comme vous le faites pour la Bible. Ce qui me prive d’une possibilité rapide de discernement et tendrait à vous classer parmi les “manipulateurs de conscience”. Mais je suis aussi conscient qu’il est plus aisé de prêcher pour sa paroisse que d’aller à la rencontre de l’autre.
En espérant que la quète de vérité nous interdise de “rapporter” des interprétations erronnées …
@ARA
Mr Arbez, peut-être êtes-vous du nombre de ces catholiques qui commencent à comprendre quels sont la nature et le caractère de l’Islam ; ce qu’il a toujours été, ce qu’il sera toujours ! et finissent par en mesurer les effets toxiques.
Il devrait être clair que le Christianisme et l’Islam ne peuvent être tous les deux vrais.
Soit Jésus était le plus grand des prophètes, soit c’était Mahomet.
Soit la Bible est la Parole de Dieu, soit c’est le Coran.
Soit en acceptant Jésus-Christ par la foi comme Sauveur personnel, soit en respectant les cinq piliers de l’islam.
Encore une fois, ces deux religions ne peuvent être vraies toutes les deux.
La Bible et le Coran ne peuvent être, tous ensemble, la Parole de Dieu.
Souvenez-vous, lors des rencontres d’Assise en 1986, des propos d’un évêque qui évoquait -non à tort- un « scandale incalculable dans les âmes des catholiques », qui « ébranle l’Église dans ses fondements » et qui accusait Jean-Paul II de « ruiner la foi catholique, publiquement », par cet « abominable Congrès des Religions ».
Lequel J.P. 2 soulignait, quant à lui, la nécessité de la prière avec tous ceux qui se réclamaient d’une quelconque religion « pour que le monde puisse enfin devenir un lieu de paix véritable et permanente ». Le monde a t-il trouvé la paix ? A cette rencontre « pacifique » succédera la marche silencieuse de St Étienne du Rouvray, suite à l’assassinat du prêtre Hamel.
Le résultat désastreux d’Assises fut que les catholiques assimilèrent progressivement l’Islam à une religion – différente – mais égale à la leur ; tandis que les musulmans comprirent que la chrétienté n’avait que peu de conviction dans ses fondements religieux.
Si ce pape avait possédé une Bible et qu’il l’avait lue, il aurait appris de l’apôtre Pierre : « Que la paix soit avec vous tous qui appartenez au Christ. « Nul besoin d’un autre !
Le pape suivant, J.R. , verra comme « l’expression d’un chemin, d’une recherche, du pèlerinage pour la paix qui ne l’est que si elle est unie à la justice . » Il verra dans ces rencontres un chemin de purification pour tous, chrétiens compris, dans lequel « nous ne devons pas craindre de perdre notre identité : c’est justement alors que nous la trouvons. »
Quel naufrage quant à la foi véritable… car « notre identité est en Christ » !
Un « pape » n’est pas Élie, serviteur de l’Éternel des armées, qui dénonça les associations profanes du peuple d’Israël ; lequel abandonna les commandements de l’Éternel et alla après les Baals. Alors le prophète Élie s’approcha de tout le peuple et dit :
« Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, ralliez-vous à lui ; si c’est Baal, ralliez-vous à lui ! Et le peuple ne put rien lui répondre.» (1 Rois 18:21)
C’est Jésus-Christ ou Mahomet ! Il faut choisir !
La foi chrétienne ne peut autoriser à unir le bien et le mal, ni la vérité et l’erreur, sous couvert d’« unité pour la paix » ou d’« unité de l’Esprit » ou de quelle qu’autre rêverie.
Or, que dit l’Écriture à ce sujet ? « N’allez pas vous placer sous le même joug que les incroyants, d’une manière absurde. Comment, en effet, ce qui est juste pourrait-il s’associer à ce qui est mauvais? Comment la lumière pourrait-elle s’unir à l’obscurité? » (2 Co.6:14)
Bgacel:
Oui je “commence” à comprendre….
depuis 35 ans
Mr Arbez,
“La foi trouve toujours le moyen de comprendre Dieu”! (W.Kelly)
Une foi qui ne mène pas d’actions est une foi morte…(St Jacques)