Tandis que les chars syriens encerclaient la ville de Hama, à 200 km de Damas, et écrasaient dans le sang les rebelles, dimanche dernier, en plein été, une grande manifestation s’est tenue à Paris, entre la place de la Nation et la place de la République.
Plus de 200 000 personnes ont répondu à l’appel des associations de la communauté arabe de France, des institutions religieuses musulmanes et du MRAP.
En tête de cortège, on pouvait apercevoir les leaders de plusieurs partis politiques de gauche, revenus de vacances pour l’occasion : Myriam Martin et Christine Poupin du NPA, et même Olivier Besancenot. Marie Georges Buffet et les leaders du parti communiste, Noël Mamère, Eva Joly et les verts, Nathalie Artaud de Lutte ouvrière, Jean-Luc Mélanchon du Parti de gauche et quelques élus socialistes, tous étaient présents.
Les manifestants s’en sont violemment pris au pouvoir syrien de Bachar el-Assad et à la Syrie dans leurs slogans : « Syrie assassin », « Hafez, Bachar, même combat » ou encore « Bachar, les Arabes auront ta peau ». Ils ont également rappelé le massacre de 50.000 personnes dans la même ville de Hama, en 1982, contre lequel toute la communauté musulmane de France s’était mobilisée.
Portés par les manifestants, on pouvait voir des pancartes représentant le dirigeant syrien en dictateur sanguinaire et en Hitler, mêlant le drapeau syrien et le drapeau nazi, le symbole du parti Baas avec la croix gammée.
Quelques échauffourées ont éclaté en marge du cortège lorsque celui-ci a croisé le centre culturel alaouite de Paris. Le dirigeant de la communauté arabe syrienne de Paris, Mohammed al S. a condamné ces débordements et a déclaré à l'AFP qu’il fallait « combattre par tous les moyens l’occupation alaouite de la Syrie, minorité qui a pris le pouvoir, qui pille le peuple et qui massacre les Arabes. » Il a ajouté : « Il faut que la communauté internationale mette tous les moyens en œuvre pour arrêter ce génocide. »
Dans la soirée, le directeur du centre culturel alaouite, et représentant de la communauté en France, Elie M. a fait part de sa « désolation devant tant de violence gratuite ». Il a appelé à la paix entre Alaouites et Arabes, tout en soulignant que « les Alaouites sont les vrais Syriens, les Arabes n’étant que des occupants ». Le président pour l’amitié arabo-alaouite, Michel D. a fait part de son « incompréhension ». Selon lui les Alaouites ont été reconnus comme musulmans par les grandes autorités de l’islam, nous sommes aussi des Arabes musulmans », a-t-il indiqué.
Les organisateurs de la manifestation ont également créé un collectif et appelé au boycott des rares produits syriens importés en Europe.
Non, rien de tout cela n’est arrivé.
Aucune manifestation d'envergure n’a eu lieu dans les rues de Paris, ni ailleurs. La question du conflit entre alaouites et arabes n’intéresse personne, et personne n’a hurlé « Syrie assassin ».
Ces qualificatifs et manifestations sont réservés à Israël, condamné et haï mille fois plus, sans jamais commettre aucun massacre.
Syriens, Chinois, Libyens, Tunisiens, Nigérians, peuvent massacrer impunément qui ils veulent, on en parle mollement dans les média, mais personne ne descend dans les rues.
Israël, en revanche, a droit au traitement de faveur. On ne lui accorde même pas le droit se défendre. Vous avez dit antisémitisme ?
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© Misha Uzan pour Dreuz.info et mishauzan.com
Oui, l’anti-sémitisme semble être le mot d’ordre. Et après les nazis, ce sont les Arabes Musulmans qui on pris la relève pour le faire revivre.
Il s’agit d’une Conspiration Haineuse contre Israél et le Peuple Juif de part le monde, et les promoteurs de cette conspiration sont les États Islamiques, et maintenant la Turquie devenue à son tour aussi terre d’islam.
Le plus Navrant est de voir que les Européens se rallient lâchement à cette conspiration.
La bêtise humaine n’a pas ni fond ni limite.
exact.
une observation toutefois:ce n’est plus la peine de parler de la politique d’Israël pour palper un antisémitisme bien français dans la vie quotidienne.