Quand l’alter-juif Attali nie son existence, ses petits camarades se frottent les mains.
Les journalistes, joyeux complices ou lâches, refusent de dénoncer la nouvelle haine des juifs, à l’extrême-gauche et chez les verts, rhabillée en anti-sionisme. Les médias sont pareillement aveugles à celle des jeunes musulmans des banlieues qui hurlent « mort aux juifs » dans les manifs, et relancent le vieux démon antisémite ancré à l’extrême-droite.
Jean-Michel Larqué, John Galliano, Lars Von Tries rejoignent les Jean Marie le Pen, Mbala Mbala Dieudonné, François Cluzet et Mikis Theodorakis dans la liste des personnalités qui n’hésitent pas à franchir publiquement le cap des propos antisémites : soixante dix ans après l’extermination de six millions de juifs d’Europe, un nouveau verrou a sauté.
Et le nombre d’actes antisémites explose un peu partout.
Aussi est-il essentiel de rappeler que la judéophobie n’est pas née et morte avec la Shoah. Et qu’elle n’a jamais été extirpée des âmes de ces familles qui ont transmis leur détestation du juif à leurs rejetons de mai 68, qui aujourd’hui gouvernent la France.
Un de ces rejetons, un petit ministre de la France, déclarait récemment qu’il a un problème avec la notion d’Etat Juif. Cette semaine, il interdisait formellement au personnel de l’Ambassade de France en Israël de participer à l’inauguration du Tramway de Jérusalem (construit par la France).
La haine du juif n’a pas diminué, une nouvelle extermination s’élabore au Moyen Orient dans l’indifférence des Nations, occupées à condamner Israël et à ignorer les promesses explicites de génocide juif.
Mais cela ne me fait pas oublier les Achard, Allard, Arnoux, Espanet, Evrard, Mauger, ou encore les Thomas, Lamotte, Jaccard, et Jouvencel, ces dizaines de milliers de français, ces justes parmi les nations, qui ont menti pour protéger, cacher et sauver, des enfants, des familles, juives, de la déportation et des chambres de la mort que la France lâche avait sacrifié au maître nazi.
Cette minorité de français ont bravé la peur, risqué leur vie, et ont permis de "limiter" le nombre de déportés juifs de France à 90.000. Beaucoup, aujourd’hui, leur en veulent toujours.
Vous pouvez consulter les noms de ces 3341 justes parmi les Nations ici :
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
L’usage de ce titre quasiment auto-décerné de “juste”, le choix en particulier de ce mot, est particulièrement malheureux. Qui n’est pas “juste”, ne dispose pas ce titre, est donc un injuste ? un tortionnaire ? un exterminateur ? un nazi ? Au nom de quoi un groupe d’hommes peut décider de qui est “juste” et qui ne l’est pas ? Il y avait pourtant pléthore d’autres mots à choisir sans cette connotation moraliste.
User de ce genre de sémantique n’aide pas Israël, car, à mon sens, cela contribue à nourrir, voire à renouveler l’animosité à son égard (qui se transforme bien facilement en antisémitisme)
Cher Olaf,
Le terme de juste entre les nations n’a rien à voir avec Israël. Le terme de juste entre les nations n’est pas non plus là par opposition à injuste. Il n’a pas de contraire. C’est un remerciement d’un peuple à d’autres. Le terme de juste entre les nations vous semble trop grandiloquent, il me semble le titre le beau au monde; il me semble aussi le moindre aussi face à l’humanité à toute épreuve dont ces justes ont fait justement preuve, en risquant leur vie pour en sauver d’autres. Bref, le terme de juste entre les nations n’est pas là pour les petits commentaires qui rappellent malhabillement le sketch de Mr. Mbala mbala dieudonné sur la notion de peuple élu…
Merci Monsieur GRUMBERG, pour ce rappel que la France n’a pas que des salops, des collabos, des poules mouillées. Merci surtout de rendre hommage à ces milliers de Français qui ont risqués leur vie pour sauver “des Juifs”.
Une question : combien sommes-nous aujourd’hui, prêts à prendre des risques pour sauver des Juifs et Israël ?