Publié par Dreuz Info le 30 août 2011

Les Nations Unies et les soi-disant organisations des droits de l’homme « sont devenues des harceleurs et une parodie grotesque des principes qu’elles disent défendre.  Elles critiquent les nations libres et protègent les tyrans.  Elles dénoncent l’Amérique et Israël, qui sont des nations libres, et n’ont rien à redire des nations qui ne sont pas libres.  Leur hypocrisie est presque comique. Leur force morale ne vaut plus rien. »
 
Si ces paroles de vérité et de bon sens avaient été prononcées par Tzipi Livni, les médias israéliens auraient applaudi des deux mains.  Mais comme elles ont été prononcées par Glenn Beck lors de son événement « Restaurer le Courage », on nous explique qu’elles sont démentielles et qu’elles constituent un obstacle à la paix. 
 
L’organisation américaine « Media Matters for America, » dont le but officiel est de « lutter contre la désinformation de droite dans les médias américains » ne cesse de s’en prendre à Glenn Beck.  L’un des principaux donateurs de Media Matters est George Soros, qui finance aussi J-Street.  C’est entre autres à cause de Media Matters que le programme de Glenn Beck sur Fox News a été annulé.
 
Aux États-Unis, les médias tentent de faire taire Glenn Beck. En Israël, la plupart des journalistes essaient de le présenter comme un fou qu’il ne faut pas écouter.
 
Par exemple, Jonathan Lis du journal Haaretz a qualifié de « cirque » l’événement de Glenn Beck à Jérusalem, et a traité avec dérision le fait que Beck ait honoré Rami Lévy ainsi que le Maire d’Itamar. 
 
Rami Lévy a été honoré parce que son nouveau supermarché dans le Goush Etzion est un exemple de coexistence entre Juifs et Arabes, parce qu’il aide les orphelins de la famille Fogel, et qu’il donne de la nourriture gratuitement aux Arabes pendant le Ramadan. 
 
Le Maire d’Itamar, quant à lui, a été honoré parce que c’est dans son village que la famille Fogel a été sauvagement massacrée. Mais comme le modèle de générosité et de coexistence de Rami Lévy, et comme la tragédie de la famille Fogel se passent au-delà de la « ligne verte, » Haaretz se doit de les traiter avec dédain.
 
Quant à Tal Schneider du journal Globes, il a qualifié Beck d’ « extrémiste » parce que Beck s’oppose à la création d’un État palestinien et à la division de Jérusalem, et parce qu’il accuse l’Islam radical d’attiser les conflits dans le monde. La plupart des Israéliens sont contre la division de Jérusalem. Sont-ils également « extrémistes » ? Et Samuel Huntington fut-il extrémiste pour avoir écrit que « Les frontières de l’Islam sont sanguinaires » ?
 
Jonathan Lis et Tal Schneider ont utilisé plus ou moins les mêmes mots pour dénigrer Glenn Beck. 
 
Pour Lis, « un public israélien ne se reconnaîtrait pas dans le discours de Beck. » Quant à Schneider, il écrit que « Les Israéliens, même ceux d’entre eux qui sont de droite, n’aiment pas les messages extrémistes d’un Chrétien étranger. » Mais ce que Lis et Schneider entendent par « Israélien », c’est la minorité qu’ils représentent, à savoir une population de gauche, urbaine et laïque. Or beaucoup d’Israéliens se reconnaissent dans le discours de Glenn Beck. Quant à Tal Scheider, il n’a rien contre les messages extrémistes du Chrétien Jimmy Carter.
 
Beck a bien sûr plus d’autres ennemis en Israël. La liste inclut des gens aussi différents que le Rav Eliashiv (le leader reconnu du Judaïsme ultra-orthodoxe lithuanien) et Yariv Oppenheimer (le directeur de « Shalom Archav »).  Mais Beck a aussi des soutiens respectables, comme le Rav Shlomo Riskin qui a déclaré en substance, en ouvrant l’événement « Restaurer le Courage », que le Sionisme est la manifestation de la promesse de Dieu au peuple juif et que nous devons être reconnaissants à Glenn Beck pour proclamer cette vérité haut et fort parmi les nations.
 
Tant le Rav Eliashiv que Yariv Oppenheimer ne supportent pas Glenn Beck parce qu’ils ne croient pas, et parce qu’ils ne veulent pas entendre, que le Sionisme a une signification religieuse. Pour le Rav Eliashiv, le Sionisme est une révolte contre la volonté divine.  Pour Oppenheimer, le Sionisme n’est légitime que s’il est vidé de tout contenu religieux.
 
Car voici ce que Glenn Beck a déclaré lors de son événement à Jérusalem : « Mes amis israéliens, j’ai un message pour vous. Vous ne devez pas perdre espoir. Vous ne devez pas perdre confiance. Vous devez rester courageux. Et votre courage doit découler du fait que c’est Dieu qui vous a amenés dans ce pays. Israël n’existe pas grâce à Balfour ou à Truman. Israël existe parce que le Dieu d’Abraham tient ses promesses ».
 
Mise à part la référence à Balfour et à Truman, c’est ce que dit Rachi dans son commentaire du premier verset de la Torah : que lorsque les nations diront que les Juifs ont volé la Terre d’Israël, leur seule réponse valable est que Dieu a créé le monde et qu’il a décidé de donner la Terre d’Israël au Peuple d’Israël. C’est parce que Beck a dit cela que les gens qui rejettent la foi juive sont furieux contre lui.
 
« Condamnez-moi, attaquez-moi » a dit Beck dans son discours à Jérusalem. « Je soutiens Israël. » Il faut du courage pour prononcer ces mots, et Beck a payé un prix pour son courage. Et soutenir Beck, en Israël, a également un prix. C’est pourquoi tant de journalistes et universitaires israéliens ont publiquement pris leurs distances vis-à-vis de Glenn Beck, par souci pour leur réputation, pour leur vie sociale, et pour leur carrière. Je ne les juge pas, mais je veux que tout le monde le sache : Je soutiens Glenn Beck. 
 
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© Emmanuel Navon (navon.com) pour www.Dreuz.info

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