Comme je l’avais prévu, Obama ne se recentre pas. Il met la barre à gauche, voire à l’extrême-gauche.
Bien qu’il le dénie, son thème de campagne sera désormais la lutte des classes.
Après avoir proposé une loi de stimulation numéro deux sous le nom de loi pour l’emploi, et proposé près de cinq cent milliards de dollars de dépenses publiques supplémentaires, destinées essentiellement à créer des emplois de fonctionnaires, et à lancer des programmes de travaux publics, il a proposé, ce lundi, la façon de payer l’addition.
Comment ? En faisant payer les riches, comme disait Marie-Georges Buffet au temps où le Parti Communiste français n’était pas encore devenu un groupuscule. Prenant ceux à qui il parle pour des imbéciles, il explique que les riches ne paient pas une « part équitable ». Et il propose donc de taxer ces derniers bien plus lourdement. Pour l’heure, une majorité d’Américains ne sont pas des imbéciles et savent encore que dans une économie de marché, ceux qu’Obama appelle les riches sont ceux qui investissent, créent des entreprises et créent des emplois productifs. Et cette majorité d’Américains voit les chiffres du chômage et ceux de la croissance, tous deux extrêmement préoccupants. Cette majorité voit qu’Obama dit aux investisseurs : investissez aux Etats-Unis et je vais vous saigner à blanc.
Dès lors qu’en France, l’analphabétisme économique prévaut, une explication est nécessaire.
La tranche supérieure d’impôt fédéral sur le revenu, pour les personnes et les entreprises, aux Etats-Unis, est à 35%, ce à quoi s’ajoutent les impôts fonciers et les taxes d’Etat. Les revenus du capital investi sont taxés à 15%, mais dès lors que ce capital investi a déjà été taxé, avant investissement, au niveau de l’impôt fédéral sur le revenu, cela signifie que le capital investi est d’ores et déjà taxé à 50%.
Jusqu’où veut aller Obama ? S’il voulait dissuader l’investissement et faire fuir les capitaux, il ne s’y prendrait pas autrement. S’il voulait tenter de faire monter une animosité entre les riches et les pauvres, sur un mode qui rappelle l’opposition entre le capital et le travail telle que définie chez Marx, il ne s’y prendrait pas autrement.
Electoralement, ce n’est pas une attitude qui est à même de lui apporter un nombre de voix suffisant pour l’emporter l’année prochaine. Dès lors, on peut se demander quel objectif il poursuit.
Première hypothèse, il veut détruire un maximum l’économie américaine, quitte à ne faire qu’un seul mandat.
Deuxième hypothèse : il compte galvaniser la gauche et l’extrême-gauche, les pousser à des violences et à des intimidations qui lui permettraient, par des moyens douteux, de l’emporter quand même.
Troisième hypothèse : il veut tout à la fois galvaniser la gauche et l’extrême-gauche, détruire un maximum l’économie, et espère pouvoir compter sur les grands médias pour diaboliser ses opposants au point que les électeurs voteraient quand même pour lui.
J’ai du mal à me rallier à la troisième hypothèse : Barack Obama est en train de perdre l’électorat juif, comme l’a montré l’élection dans la neuvième circonscription de New York, et ce n’est pas l’impasse dans laquelle il s’est enfermé dans le dossier « palestinien » qui va arranger les choses. Il est en train de perdre l’électorat hispanique, comme le montrent les sondages. Il lui reste la technique de la destruction maximale et du conflit social. Je pense qu’Obama fera un seul mandat et qu’il l’a choisi. Je pense qu’il a décidé d’abandonner toute retenue. Le visage de l’Obama d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui du temps de la campagne de 2008. Les sourires sont rares. Les mimiques sont dures, autoritaires, arrogantes. C’était visible dans le discours prononcé devant le Congrès. C’était visible le 11 septembre : le contraste entre l’humilité et l’émotion de George W. Bush et la pose mussolinienne d’Obama était flagrant. Le psaume lu par Obama était énigmatique et pouvait laisser entendre que les attentats du World Trade Center étaient un châtiment divin.
Plus que jamais, les Républicains ne pourront perdre que s’ils s’y prennent très mal.
Je n’ai pas commenté le deuxième débat, organisé par CNN. Je l’ai regardé. J’éprouvais à la fin une forme de malaise. On pouvait avoir aisément l’impression que l’homme à abattre était non pas Obama, mais Rick Perry.
Mitt Romney a confirmé qu’il est un Républicain mou et tiède : mieux qu’Obama, mais pas du tout enthousiasmant. Hermann Cain a montré qu’il ferait un excellent conseiller économique et a été brillant. Ron Paul a achevé de se discréditer en disant, sous les huées du public, au lendemain du onze septembre, que les attentats survenus il y a dix ans avaient été commis par la faute de l’impérialisme américain. De petits candidats que je ne veux pas même citer ont montré leur petitesse. Michelle Bachmann a perdu l’intégralité de l’estime que je pouvais avoir pour elle en se livrant à des attaques très basses et très calomnieuses contre Perry, qu’elle a accusé d’abus de pouvoir, de corruption et de violence sur enfants. Elle a ensuite développé un discours délirant sur les vaccins. Elle s’est, à mes yeux, totalement discréditée. Pire : elle a fourni des munitions au camp Obama. Newt Gingricht a immédiatement compris et a souligné que l’adversaire était Obama. Rick Perry ayant passé son temps à répondre aux attaques n’a pu présenter ses arguments. J’espère que le prochain débat, qui aura lieu jeudi soir, sera de meilleure qualité et ne sera pas un jeu de massacre entre Républicains, mais un élément de la campagne pour qu’un Républicain remplace Obama en janvier 2013.
Obama a ravagé l’économie américaine et entend continuer. Il est impliqué dans deux affaires troubles dont on ne parlera pas en France, mais qui montrent ce qu’il est.
La première concerne une firme de fabrication de panneaux solaires appelée Solyndra, montée par un gros contributeur à la campagne d’Obama en 2008. Solyndra a englouti cinq cent millions de dollars d’argent public avant de déposer son bilan, après une année d’activité. Une enquête est en cours. Elle risque fort d’être étouffée.
La deuxième affaire est appelée Fast and Furious, aux Etats-Unis, et concerne la fourniture par des agents fédéraux de stocks d’armes à des trafiquants de drogue mexicains. L’objectif « officiel » était de tracer la circulation des armes pour démanteler des réseaux, mais dès lors que les armes sont passées au Mexique, et dès lors que la police américaine ne peut intervenir au Mexique, l’objectif « officiel » semble peu crédible. Les armes fournies par le gouvernement américain ont déjà servi et fait des morts, au Mexique. Des membres des patrouilles de frontière américaine ont aussi été abattus. Une enquête est en cours là aussi. Elle risque fort d’être étouffée là encore.
Vous n’en entendrez pas parler dans les médias français, non. Le rideau de fer est maintenu fermé, et certaines informations ne passent pas le rideau de fer.
Si je faisais un deuxième livre sur la présidence Obama, j’aurais beaucoup à dire. Peut-être le ferai-je. Je dois dire que j’hésite. Ce serait un livre étouffé comme les affaires judiciaires impliquant Obama aux Etats-Unis.
Nous vivons une triste époque. Et je n’ai pas parlé de ce qui va se passer cette semaine aux Nations Unies. J’aurai amplement l’occasion d’y revenir.
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Monsieur Milliere, ici encore je ne suis pas entièrement d’accord, mais enfin, les pauvres petits 8 % de ce que je réfuterais ne tiennent pas en comparaison des 92 % avec lesquels je suis tout à fait d’accord.
Tellement d’accord avec le ton général de votre article que je vais même plus loin ; par exemple, quand vous dites :
” Première hypothèse, il veut détruire un maximum l’économie américaine, quitte à ne faire qu’un seul mandat. ‘
je vois là une sorte de phénomène de voyance de votre part : oui, oui, cette hypothèse , je la fais mienne ; en vérité elle EST mienne depuis le premier jour où j’ai compris, en 2007, qu’Hillary ne passerait pas, ni aucun candidat républicain, car O était non seulement soutenu, mais encore commandité par … ( ??? ) et là, les gros points d’interrogation – et pour quelle besogne ? nous n’allions pas tarder à le savoir.
Parano à fond ? c’est possible, mais non ; car d’étranges faits se produisent depuis trois ans. Si nous enfourchons la théorie du complot ( et pourquoi pas ? ) nous pouvons dire qu’il a été porté au pouvoir afin de ” détruire un maximum de l’économie américaine ” et, – seconde partie de votre phrase – ” quitte à ne faire qu’un seul mandat … ”
Et là, c’est le mot “mandat” qui m’accroche : mais c’est bien sûr, aurait dit Bourrel ! Mandaté ! Il est MANDATE par quelqu’un.
Qui ? qui peut avoir sur lui assez d’influence pour le mandater, le manipuler, l’obliger à faire contre la nation américaine plus encore que les tours n’ont fait à Manhattan il y a 10 ans ? QUI veut la destruction totale de l’Amérique, sa mise à genoux et sa faillite ? QUI a juré sa perte ?
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Tout ceci n’est-il que littérature, comme on voudrait nous le faire croire ?
Oui Anonyme…vous avez bien capté.
Obama a été propulsé au Pouvoir par les Représentants des forces Islamiques.
Il est un des Promoteurs de l’islamisation Mondiale qui est en train de s’imposer à niveau international.
Pour accomplir ce but, il était nécessaire qu’il fasse tout en son pouvoir pour détruire la Nation la plus puissante de cette planète, les USA, simultanément avec l’Union Européenne.
Une fois soumises ces deux Puissances, le reste sera facile de conquérir.
Mais il n’a pas été forcé à le faire comme vous le croyez. Au contraire, il SAVAIT et a accepté d’accomplir SA Mission.
Il l’a fait systématiquement.
Mission accomplie.
Desole Kaleb, mais vous oubliez une chose importante. Meme si O a ete propulse pour detruire l’Amerique, meme si vous pensez que la mission est accomplie, meme si l’Europe est malade par par cette invasion islamique, le porte flambeau et le symbole de la liberte c’est l’Etat d’Israel, qui malgre toutes les calomnies, mensonges, deterioration de la verite, conspiration et autres adjectifs negatifs a l’encontre de ce petit pays, Israel reste fort et chef de file pour relever les bons qui tombent. Tous les vrais presidents americains ont eu d’etroites relations avec Israel car ils savaient que c’etait le chemin a suivre. Il n’y a qu’O qui est arrive avec l’idee de detruire et cela il le paiera un jour pour Haute Trahison a l’egard du peuple americain. Il se fait des illusions s’il pense echapper a son destin. Sa trahison le rattrappera et l’Histoire reglera ses comptes. Si vous avez ete fier d’ecrire ce post, a votre place j’aurai honte car les musulmans sont habitues a detruire au lieu de construire, egorgent au lieu de discuter.
Conclusion : si les musulmans envahissent la Terre comme ils souhaitent le faire, le royaume du diable sera plus clement.
Israël, les sionistes, c’est le dernier noyau de résistance.
Que fera Israël quand toute l’Europe, l’Amérique et tous les états Musulmans Arabes seront sous contrôle Islamique.
Tous les Arabes d’Israel qui aujourd’hui sont silencieux retourneront leur veste quand le moment sera venu. Ils n’auront pas le choix. Tous comme la soit disant majorité silencieuse de Musulmans dans l’Union Européenne et en Amérique le feront. Ils n’auront pas le choix.
D’ici 20 ans, les politiciens au Pouvoir en Israël seront Socialistes et seront porte-parole de l’Islamisation.
C’est le Destin de ce monde.
Ils n’auront pas le choix.
Takibi, sachez ceci:
Vos sombres prophéties n’aboutiront à RIEN. Elles sont nulles. Pourquoi?
Parce-que vous n’avez aucun pouvoir sur l’Avenir.
Si vous croyez que le Peuple Juif va se laisser assassiner, vous allez être déçu. Quant à l’Europe et l’Amérique, informez-vous ! Des mouvements de Droite nationaliste travaillent pour juguler l’invasion de leurs territoires. Avant de déblatérer vos sinistres rêves de suprématie, observez l’Histoire, et voyez comment a fini votre mentor adolf hitler…
Il y croyait, lui aussi, à son grand rêve dément.
Alors, ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Nous connaissons le passé et le présent, mais PAS le Futur.
ET….Au plaisir de ne jamais plus vous lire.
mr. milliere, je dois dire que votre analyse m’inquiète parce-qu’elle me semble conforme à la réalité..
pourvu que O ne rentre pas aux prochaines élections.
Pour ceux qui suivent les faits et gestes d’Obama, il est absolument vrai et certain qu’il est au pouvoir pour jouer au jeu de “massacre”. Le monde entier voyait en lui, lors de sa prise de fonctions, le sauveur de la planete au plan economico-financier, celui qui allait calmer le jeu au plan international, celui qui allait amener la bonne parole pour que tout le monde s’entende, celui qui devait redorrer le blason de l’Amerique, eh bien… QUE NENNI, il a ete a l’oppose de ce que tout le monde attendait. Il est entrain de ruiner l’Amerique, au plan international il accumule betise sur betise avec tous les problemes que nous connaissons (Iran, Israel, les Palestiniens, la Turquie,etc…). L’Amerique n’a jamais ete autant absente au plan international que depuis qu’Obama est la. En 5 ans il aura aneanti 50 ans de travail de ses predecesseurs. Grace a lui l’Amerique va bientot redevenir un pays en voie de developpement s’il ne degage pas de son poste a la prochaine echeance. Ce qui m’a completement effondre c’est son fameux discours du 09/11 ou il a recite un psaume que j’ai pris comme un coup de poignard dans le coeur. C’est evident qu’il fait l’eloge des attentats du World Trade Center comme si c’était un châtiment divin. Mr MILLIERE je suis absolument d’accord avec vous. Il en a fait part au monde entier et personne parmi les gouvernants ne l’ont releve. Nous courrons tout droit vers l’effondrement du systeme economique mondial, nos valeurs, nos points de reperes.
Erreur dogmatique des mauvais “penseurs ” actuels : en fait mentalité antidémocratique infantile. Pourquoi? Parce que la Démocratie c’est la gestion de la CONFLICTUALITÉ des intérêts divergents et opposés des différents groupes et classes sociaux. La lutte des Classes est le nom donné par Guizot et intelligemment repris par K. Marx (qui disait qu’il n’était PAS marxISTE !).
Donc il est temps de renvoyer les dogmatiques avec leur anticommunisme de bazar au passé décervelé.
Penser en démocrate c’est intégrer de première intention l’inévitable lutte de Classes et sa gestion, au contraire de l’infantilisme qui recherche l’Unité mystique de la société.
Ça implique donc une société politiquement …pluraliste ! (aïe pour le dogme du communisme léninien et son illusoire “Pravda”(=LA “vérité” !!)).
Au lieu de LA vérité, il y a la conflictualité dialectique des intérêts contraires à gérer selon le Cycle : antagonisme-confrontation-négociation-compromis.
La lutte des intérêts des groupes sociaux est un FAIT social en soi : soit on le nie et on pousse au pire à la guerre civile, soit on l’assume et on l’intègre à la dynamique des conflits sociétaux nécessaires à la Démocratie.
Remarque : la lutte de compétitivité fonctionne exactement sur le même modèle, et là ça ne choque pas nos pourfendeurs de la dite diabolique “lutte de classe”. Comprenne qui pourra (surtout selon l’intérêt bien compris de faire prendre des vessies pour des lanternes quand ça n’arrange plus !).