Le Parti démocrate, le Parti dit « du pauvre » est tellement désespéré, il en arrive à insulter ses adhérents pour les motiver. « Sortez de vos pantoufles et marchez… » a dit Barack Obama a un groupe du Black Caucus.
Rush Limbaugh s’exclame : « le régime d’Obama aime voir les choses suivant un degré d’intensité de pantoufles… Ils ont des pantoumfles, et nous, nous avons toujours porté des chaussures de marche ! »
Dans un climat ou « la race » est une haute préoccupation politique, les noirs se prennent aujourd’hui des coups de pied au derrière de tous les côtés. « Vous êtes endoctrinés », leur annonce Herman Cain – car seuls des leaders noirs peuvent se permettre de dire la vérité aux noirs. Et sa couleur de peau ne le met pas à l’abri des accusations de racisme.
Notre baromètre, aux Etats Unis, est situé plus à droite que le baromètre européen, et dans notre environnement américain, le socialisme est une tare, et le communisme est inconcevable. Je conçois que pour les européens, l’extrême gauche c’est le communisme. Mais sous le climat américain, l’extrême gauche c’est de plus en plus le parti démocrate.
C’est lui qui a glissé du centre gauche vers l’extrême gauche sans crier garde. Les américains commencent à s’en rendre compte, le maquillage coule.
La semaine dernière, le gouverneur Bev Perdue (démocrate de Caroline du Nord) annonça – sans rire et sans façon – lors d’un speech au Rotary Club de la ville de Cary « Nous devrions temporairement suspendre les élections (au congrès) pendant deux ans, et leur dire que nous ne leur en porteront pas ombrage. Laissons-les aider le pays à se rétablir (économiquement). J’espère sincèrement que quelqu’un sera d’accord avec moi ».
Au temps de JF Kennedy, c’était le parti démocrate qui regroupait sous sa tente une pléthore de groupes différents. C’était « le parti des pauvres », des catholiques, des hippies, des anti-guerres (Vietnam), du droit des femmes et des minorités, le parti des désavantagés et d’ACLU (Syndicat Américain des Droits Civiques), des syndicats et du SMIC.
Les partis et leurs affiliations ont changé, aujourd’hui c’est le parti républicain qui rassemble les plus grandes divergences de pensées. Et on lui accorde ce mérite alors même que l’on ne fait pas confiance au GOP (Great Old Party, surnom du Parti Républicain).
Le Tea-Party, cette alliance d’activistes populaires qui s’organisent en vrac autour d’une table de cuisine, et défilent avec poussettes et biberons, s’efforce, depuis 2009, d’obliger le GOP à retourner aux sources. On retrouve donc, sous la tente républicaine, les « Libertariens » (à gauche sur le plan des libertés individuelles, à droite sur le plan des libertés économiques), outrés par une présence militaire américaine dans plus de 130 pays. Les sociaux-démocrates et fiscal-conservative (Libertariens ou non) ont également rejoint la tente républicaine.
« Liberty » le cri de guerre du peuple américain, veut surtout dire, aux Etats Unis : Liberté contre un état qui s’incruste. Cette passion pour le moins d’état rassemble les anti-guerres, les sudistes (qui au cours des vingt dernières années ont changé de camp), les Protestants, les Mormons, un nombre grandissant de Juifs, les groupes « anti-droits pour les gays », les groupes « anti-sans-papiers », les groupes qui veulent enquêter sur la Banque Fédérale, ainsi que le peuple de classe moyenne que Nixon désignait comme « la majorité silencieuse ».
Les jeunes que l’homosexualité n’offense pas soutiennent Ron Paul pour ses valeurs pro-liberté, tandis que les sudistes pro-libertés se passionnent pour Herman Cain. On retrouve alors deux seuls candidats à la présidence (à part Bachman) qui professent l’obéissance à la Constitution et réclament un gouvernement restreint : Herman Cain et Ron Paul. Pour ces deux-là l’électorat se passionne, alors même que les médias les ignorent. Et le GOP est en manque d’un leader qui établira un code de principes unifiant tous ces groupes – code de principes qui se basent sur la Constitution.
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© Annika pour www.Dreuz.info depuis le Colorado
Note : La définition donnée sur Wiki pour « Libertariens » est inexacte sur de nombreux points.