Abbé Alain René Arbez – Jésus n’a pas dit : cet enfant n’est pas comme les autres, c’est son destin ! Il est venu à sa rencontre pour lui manifester toute la tendresse de Dieu, il a illuminé son regard et a redonné des forces à ses parents pour qu’ils l’aident à mieux vivre.
–
Jésus n’a pas dit : ce garçon est trop petit pour son âge, cette fille n’a pas des réactions normales, ce jeune n’évoluera jamais ! Il a appelé la jeune fille à se relever, le garçon à grandir, et l’autre enfant à retrouver la joie de s’exprimer à sa manière.
–
Jésus n’a pas dit : il y a trop d’amertume chez ces parents en raison de l’état de leur enfant. Il a compris leur détresse, et il leur a donné l’espérance et le désir de voir leur fils ou leur fille évoluer à son rythme, en l’entourant de beaucoup de patience et d’amour.
–
Jésus n’a pas dit : il y a d’un côté ceux qui sont en pleine forme, et de l’autre les êtres fragiles qui souffrent d’un problème dans leur esprit ou dans leur corps. Il a montré son respect pour chaque être humain, et a rappelé qu’en chacune et chacun, il y a des manques : dans l’esprit, dans le corps, et surtout dans le cœur.
–
Jésus a dit : aimez-vous les uns les autres ! Laissez chacun trouver sa place en ce monde, portez sur les autres un regard d’amitié et croyez que ce qui vous paraît encore impossible est possible, car Dieu est à vos côtés. Transmettez la vie !
–
Copyright 2011 – Abbé Alain René Arbez – www.dreuz.info
Cinglant.
Et bravo car Dieu a dit “je vomis les tièdes”(Apocalypse 3,15-16)
Et encore : “Dites oui si c’est oui” Mt 053800
Donc je vous dis “oui c’est vraiment excellent, au sens propre, au sens figuré et au sens symbolique tout à la fois”.
Merci beaucoup
“Ce jeune n’évoluera jamais ! Il a appelé la jeune fille à se relever, le garçon à grandir, et l’autre enfant à retrouver la joie de s’exprimer à sa manière.”
Jésus n’a pas dit : il y a trop d’amertume chez ces parents en raison de l’état de leur enfant. Il a compris leur détresse, et il leur a donné l’espérance et le désir de voir leur fils ou leur fille évoluer à son rythme, en l’entourant de beaucoup de patience et d’amour.”
c’est beau ! mais alors qu’est-ce que Jésus préconise pour les enfants et adolescents des banlieues autre que le suicide islamiste
qui leur donne un autre destin ?? et entraîne avec eux le destin de l’occident
Soit vous n’avez pas lu ou voulu comprendre, soit vous le faites exprès.
Puisque vous évoquez les enfants de l’Islam (et non pas seulement des banlieues) , je vais vous raconter une anecdote.
Ici en Malaisie, pays musulman et ancienne colonie anglaise, ce sont les missionnaires français (petites soeurs, missionnaires) qui ont pris en charge, jusqu’à la décolonisation, gratuitement, la scolarité de tous les enfants, garçons ou filles, chrétiens ou non et ce dès le XIX siècle.
Ils avaient fixé comme règle qu’il n’y aurait pas de prosélytisme dans les salles de classe pour convaincre les parents musulmans de leur envoyer sans crainte, d’abord les garçons mais également leurs filles.
Les autorités coloniales étaient ravies : des catholiques français inoffensifs s’occupaient gratuitement de la scolarité et de la culture de cette masse et également , il faut le souligner, de leurs enfants,dans l’anglais le plus parfait.
Mais ,dans cette scolarité, s’il n’y avait pas de proslytisme actif, l’exemple des cours de catéchisme, de la messe, de toutes leurs activités, “fire camps” des scouts et autres, forcément intriguaient les enfants non chrétiens y compris musulmans : la porosité des cultures rendaient bien des services, les enfants eux mêmes demandant à leurs parents de participer aux activités chrétiennes si “drôles” et valoraisantes à leurs yeux.
Surtout, il y avait dans tout cela un message implicite, celui du christianisme : aux enfants on inculquait qu’ils étaient tous fils de Dieu, comme tels tous égaux dans la Dignité la plus haute quelque puisse être leur religion, leur sexe, leur nationalité, leur position sociale.
Ce message était donc inculqué de 7 à 17 ans avec les merveilleux résultats que l’on peut imaginer : à 17 ans et pour toute leur vie, il n’y aurait plus d’esclave ni de tortionnaire dans leurs rangs. C’était tout simplement devenu inimaginable.
Les parents musulmans remerciaient les pères missionnaires et les petites soeurs d’enseigner à leurs enfants qu’ils n’étaient pas que des colonisés ; les parents anglais remerciaient les mêmes d’enseigner à leurs enfants à ne pas être, demain, que des colonisateurs.
Les missionnaires , par cette méthode, ont vaincu l’archaisme de l’islam, en crééant de toute pièce un islam christiannisé, un “islam des cocotiers”, quand ils n’obtinrent pas en masse la conversion de leurs élèves, musulmans, indiens, bouddhistes, car l’Empire était une Babylone.
La colonisation anglaise leur doit la pacification des territoires, la paix civile, le respect mutuel quasi fraternel entre les différentes communautés.
Il n’y a pas eu de guerre d’indochine dans le Commonwealth à cause de la seule intelligence de ces missionnaires.
Et tout le secret de leur réussite est d’avoir pris le problème des l’âge de six ans, sans distinction aucune, gratuitement, selon très exactement la ligne pédagogique reprise dans l’article et que j’ai résumé par l’aphorisme ” Vous êtes tous également fils de Dieu, égaux en dignité dans la Dignité la plus haute”
Si vous avez un jour l’occasion d’aller à Singapore, allez à Schemes, ancien couvent-pensionnat-église des petites soeurs, aujourd’hui classé par les Singapouriens eux-mêmes “National Heritage” (…)
Arrêtez-vous sous le porche de l’église : à vos neuf heures, vous verrez une plaque commémorative listant les donateurs de Schemes ; la liste ne comprend pratiquement que des noms français !!!
Ce pourquoi je prends la peine de vous écrire pour attirer votre perspicace attention sur les dangers de vos raccourcis vous priant de remercier l’auteur de cet article autrement que par une pirouette de sortie, qu’il n’a pas méritée, et dont je suis certain qu’elle vous ressemble trop peu.
Profond respect.