Publié par Michel Garroté le 31 octobre 2011

Michel Garroté – Une pièce de théâtre de Romeo Castellucci, intitulée « Sur le concept du visage du fils de Dieu », est jouée au Théâtre de la Ville, à Paris. Jusqu’à présent, je me suis abstenu de commenter cette pseudo-pièce, pièce christianophobe à outrance, et, surtout, pièce complètement débile, comme en témoignent les extraits diffusés à la télévision. Je note que des chrétiens ont fait connaîte leur indignation – et oui, ce sont des Indignées, eux aussi, figurez-vous ! Et je note que malgré les soutiens dont ils bénéficient, ces chrétiens ont été immédiatement et sont encore taxés « d’intégristes », de « fanatiques » et, gag suprême, « d’intolérants ». Je suppose qu’une pièce de théâtre dans laquelle les artistes jettent des morceaux de caca sur le visage du Christ exposé sur la scène doit – obligatoirement – inciter à la « tolérance ». Et je suppose que si demain, des artistes de merde jettent des morceaux de caque fumante sur la gueule de Mahomet exposé sur la scène, les musulmans de France qui mettrons le pays à feu et à sang ne seront pas taxés « d’intégristes », de « fanatiques » et « d’intolérants ».

Mgr Centène a adressé un courrier de soutien aux catholiques qui manifestent contre la pièce de théâtre en question (extraits) : « Les manifestations (la pièce de théâtre en question et autres « œuvres » de même nature fécale) soi-disant culturelles et artistiques attaquant le Christ et son Eglise sont en hausse constante. A l’heure où, en de nombreux pays, les chrétiens subissent, au seul motif de leur foi, de multiples vexations quand leur vie n’est pas tout simplement mise en péril, il me semble effectivement nécessaire de réagir avec fermeté. C’est la raison pour laquelle nous avons organisé, le 19 février dernier, une marche silencieuse en hommage et soutien aux chrétiens du Proche et Moyen-Orient qui subissent, dans l’indifférence quasi-générale, la haine contre Notre Seigneur Jésus Christ et ceux qui cherchent, jour après jour, à mettre leurs pas dans les Siens. C’est aussi pour cela que s’est tenu, le 15 octobre dernier, un colloque mis en place avec l’aide de plusieurs associations présentes sur le diocèse, sur la persécution des chrétiens et le sens du martyre. Alors que nos frères, en de nombreux endroits, font face avec courage et détermination pour maintenir le trésor de la foi malgré le danger, je ne peux que soutenir toute action visant à défendre, avec charité et fermeté, l’honneur du Christ et de l’Eglise. Je félicite et j’encourage tous ceux qui, en cohérence avec leur foi, n’hésitent pas à agir publiquement, et qui, bien que n’usant pas de violence, aussi bien verbale que physique, sont emmenés par les forces de police et placés en garde à vue, alors qu’ils manifestent, en toute justice, leur désapprobation face à des spectacles dont l’ignominie dépasse l’entendement même ».

Catholiques en Campagne (CEC : un mouvement très modéré, généralement considéré proche de l’aile gauche de l’UMP ou de Christine Boutin), de leur côté, ont publié le texte d’encouragement que voici : « Le comportement des centaines de jeunes catholiques qui s’indignent de la représentation d’une pièce de l’italien Roméo Castelluci « Sur le concept du visage du fils de Dieu » est la conséquence normale d’une conscience catholique blessée par l’abjection d’une certaine culture – peut-on d’ailleurs lui donner ce nom ? – essentiellement antichrétienne. Sous le fallacieux prétexte de la liberté d’expression dans l’art, certains auteurs, contestataires en quête de provocations faciles, s’exercent à détruire, en peinture, en musique, en littérature et au théâtre les fondements de deux millénaires de Foi et de civilisation chrétienne. Savent-ils d’ailleurs ce qu’ils font ? On peut le penser, telle est grande leur volonté persistante de salir de manière systématique le visage du Christ et de son Eglise. Après l’urine du Piss Christ d’Avignon au printemps dernier, ce sont aujourd’hui les excréments qui sont utilisés pour le blasphème. Et demain la série continuera avec le Golgotha picnic de Rodrigo Garcia. A croire qu’à défaut d’arguments ces messieurs utilisent ce qu’ils ont à leur portée. Les philosophes et esprits forts des siècles passés, et pas seulement les catholiques, doivent se retourner dans leur tombe en voyant le niveau de culture de ces soi-disant artistes. Faute d’intelligence, ils utilisent ce qui est le plus facile, la provocation et l’ignominie antireligieuse. Mais, à ce stade la dimension religieuse est dépassée et l’affaire, ou plutôt les affaires deviennent politiques. Il est en effet du devoir de l’Etat de mettre la paix sociale à l’abri des trublions. Que serait un Etat qui favoriserait l’exploitation d’une partie de ses ressortissants contre l’autre, qui permettrait à certains provocateurs de baver impunément sur les valeurs sacrées qui constituent pour une majorité, qu’on le veuille ou non, le socle de la civilisation. Le désordre dans la rue n’est imputable qu’à ceux-là même par qui le scandale arrive. D’où viennent la haine et la violence, sinon de leur action ? ».

Catholiques en Campagne : « Le gouvernement en est réduit à mobiliser des centaines de policiers qui seraient mieux à leur place dans la lutte contre la délinquance. Par ailleurs, les garde-à-vue massives entreprises contre les manifestants ne feront que consolider leur esprit de résistance. Honneur à ceux qui ont décidé par leurs prières et leurs actions de relever l’honneur du Christ. Nul doute qu’ils en seront récompensés à l’heure dernière. L’expression antichrétienne en Europe ne serait-elle pas le pendant en apparence douce des persécutions subies dans beaucoup d’Etats de la planète par les chrétiens ? Je détruis ta pensée avant de détruire ton corps, tel pourrait être le Credo de ces agitateurs. Nul doute que ces agresseurs feraient montre de moins d’audace à l’endroit de certaines autres religions … Ce monopole de persécution contre le catholicisme ne serait-ce pas, en quelque sorte, la reconnaissance du vice à la vertu, de l’erreur à la vérité ? Mais là où le bât blesse pour ces messieurs, ce qu’ils n’avaient peut-être pas prévu, c’est la réaction des Catholiques excédés par leurs débordements scatologiques. Il est intéressant de souligner plusieurs faits nouveaux : La mobilisation d’une jeunesse catholique que l’on pensait tranquillement installée devant ses écrans ou dans ses soirées. Eh bien, non, les Cathos sont dans la rue, prélude à l’émergence de nouvelles forces politiques chrétiennes. L’étendue de la réaction, qui touche les diverses sensibilités catholiques. Une nouvelle unité est en train de naître, unité de résistance. La réaction croissante des évêques et des prêtres catholiques. L’opposition marquée par plusieurs hommes politiques, notamment des parlementaires. Le caractère non-violent de la réaction qui est seulement armée du chapelet pour mettre en déroute les blasphémateurs. Hier, la non-violence était assimilée à Gandhi, Luther King et Mandela ; demain, le sera-t-elle aux Catholiques ? En tout cas, elle devrait couper l’herbe sous le pied des désinformateurs prompts à rapprocher ce type de manifestants des extrémistes politiques. Le collectif « Catholiques en Campagne » ne peut exprimer que sa totale opposition à toute forme de christianophobie. Il appelle avec vigueur le monde catholique et tous les hommes de bonne volonté à manifester contre ces spectacles dégradants pour la dignité chrétienne et pour la dignité tout court. Il encourage tout un chacun à se former et à agir au quotidien et dans la durée ».

Une certaine Myriam Picard, raconte, dans Nouvelles de France : « cette pièce m’a conduite encore plus au Christ ». Pour Mémoire, cette gamine de vingt-six ans s’en était – méchamment et stupidement – prise à www.dreuz.info dans une interminable litanie de mauvaise foi, tout en prétendant, avec hypocrisie, ne pas nous connaître, alors que trente seconde de recherche sur Google lui auraient permis de découvrir qui nous sommes. Entre trente secondes pour apprendre à nous connaître et une matinée pour rédiger contre nous des allégations débiles, cette bonne chrétienne a choisi la seconde formule, à laquelle je n’ai jamais répondu d’ailleurs. En revanche, je prends tout de même ici le temps de noter avec affliction que cette même bonne chrétienne manque totalement de courage pour dénoncer la pièce de théâtre susmentionné. Contre www.dreuz.info Myriam Picard a trouvé le courage réagir de façon instantanée. Contre la pièce de théâtre en question, Myriam Picard préfère se draper dans le linceul poltron du « cette pièce m’a conduite encore plus au Christ ». Avec des bonnes chrétiennes de cette nature, il n’est pas étonnant que les Catholiques de France rencontrent des difficultés à se rassembler pour combattre la christianophobie. Ce sera ma première, ma seule et ma dernière réaction aux inepties de la pauvre petite Myriam Picard, dont j’ignorais jusqu’à la simple existence, avant qu’elle ne vienne se faire de la publicité gratuite en nous cherchant des poux, au lieu s’occuper de ses propres affaires, peu glorieuses au demeurant.

Toujours à propos d’inepties, le maire de Paris (lui au moins nous le connaissons), concernant la pièce de théâtre en question, s’est fendu de la langue de bois que voici : « Depuis une semaine, chaque soir, des militants fanatisés tentent d’empêcher la tenue du spectacle de Romeo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu », au Théâtre de la Ville. Je tiens à exprimer ma consternation et mon inquiétude face à ces faits inacceptables qui se reproduisent chaque soir et devant la manifestation prévue demain par les groupements qui en sont à l’origine. Elle prendra de toute évidence fin par une nouvelle confrontation entre le public et les manifestants place du Châtelet, pouvant donner lieu, encore une fois, à des dérives, des dérapages, voire à des violences. Nous ne pouvons tolérer au cœur de Paris, ville qui promeut à travers le monde les valeurs humanistes de liberté et de démocratie, de telles expressions d’intégrisme et d’intolérance. A Paris comme ailleurs, nous défendrons toujours, ensemble, la liberté de création et d’expression, valeurs suprêmes de notre République et condition de notre vivre ensemble ».

Rappelons que lorsqu’il s’agit de musulmans fanatisés que les caricatures de leur prophète rend hystériques, le maire de Paris chante une toute autre litanie, déclarant, tenez-vous bien, se sentir « proche » des musulmans qui ont ressenti la caricature du prophète Mahomet « comme une profanation » (mais le maire taxe de « militants fanatisés », « d’intégristes », « d’intolérants » les catholiques réagissant légitimement à la pièce de théâtre susmentionnée). « Aucun amalgame ne peut être toléré, ni même suggéré entre une grande religion porteuse d’une part de l’universel (mdr) et les quelques fanatiques (« quelques » ? Est-il sourd et aveugle, le maire ?) qui sèment la barbarie en son nom », toujours selon le maire de Paris qui appelle « chacun des acteurs de cette affaire, les musulmans et les journalistes, à l’apaisement ».

Pour ce qui me concerne, sachant que les chrétiens indignés par la pièce en question, ne sont pas tous des catholiques intégristes (si les chrétiens sont intégristes et les juifs ultrareligieux, que dire des musulmans ?), sachant qu’ils sont défendus par Mgr Centène, et, sachant qu’il sont défendus par le mouvement Catholiques en Campagne, et bien, je les encourage, à titre personnel, à continuer, je les invite à s’indigner encore et  encore, je les invite à ne plus jamais tolérer l’inouïe christianophobie qui – en toute impunité – mine la France, cette France qui par ailleurs demeure totalement servile et pleutre, lorsqu’il s’agit de s’indigner, contre la migration mahométane de peuplement, cette colonisation programmée du pays, colonisation financée par des musulmans régnant hors de France, notamment au sein de l’OCI, y compris des wahhabites et des salafistes.

Michel Garroté

Rédacteur en Chef www.dreuz.info

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