Publié par Gilles William Goldnadel le 3 novembre 2011

 

L'émission diffusée par France 2 sur la Palestine, dans le cadre de la série documentaire « Un œil sur la planète », a entraîné une vive polémique. Le Président de l'association France-Israël explique pourquoi il a écrit au Président de France Télévisions.

L'émission diffusée par France 2 sur la Palestine, dans le cadre de la série documentaire « Un œil sur la planète », a entraîné une vive polémique. Crédit DR

Charles Enderlin, l'un des contributeurs à l'émission « Un œil sur la planète », a cru voir une censure dans les protestations adressées à l'encontre de son programme. Ainsi, le simple fait de contester, à tort ou à raison, la partialité d'un reportage est d'ores et déjà considéré comme une atteinte à la liberté de la presse.

Ayant transgressé malgré tout ce tabou, en saisissant le 24 octobre le Président de France 2 d'une requête officielle, j'avoue attendre avec impatience la réponse de celui-ci, ainsi que celle de son collaborateur précité.

Ma réclamation est précise et documentée. Elle ne porte pas sur les contrevérités qui ont émaillé l'émission incriminée, et qui n'échapperaient pas à la spéculation intellectuelle fut-elle oiseuse. Elle ne porte même pas sur le déséquilibre flagrant entre les 5 % du temps d'antenne réservé à l'alouette pro israélienne, et les 95 % accordés au cheval pro palestinien.

Elle dénonce avec précision une infraction caractérisée à une information loyale. Cette infraction est constituée par le fait, avéré et vérifiable, que dans le cours de l'émission a été présenté aux téléspectateurs un document filmé, dans lequel il est montré des soldats israéliens « tirant à vue » sur de pacifiques agriculteurs palestiniens.

Plus grave, reprenant à leur compte un document obscur, non daté et non localisé, les réalisateurs de l'émission confirment péremptoirement cette grave accusation.

Pour justifier l'origine de ce document, l'émission indique qu'il émanerait d'une « ONG internationale ». Or il se trouve que, après une visite sur le site de cette ONG intitulée « International Solidarity Mouvement », il apparait clairement qu'il s'agit en réalité d'une organisation palestinienne basée à Ramallah. Qui plus est, elle présente l'État juif comme un État illégitime, et publie uniquement des communiqués ou des articles approuvant les actes terroristes. Elle se propose enfin, dans son objet associatif, « de faire pression sur les médias …»

Sur la base de ces constatations factuelles indiscutables, j'ai été conduit à poser deux questions au président de France télévision, Rémy Pflimlin :

  • Les réalisateurs de l'émission ont-ils procédé aux vérifications indispensables d'un document qui émanait d'une organisation engagée ?
  • Est-il acceptable de la part de journalistes du service public d'avoir présenté incorrectement aux consommateurs d'information leur source comme émanant simplement d'une « ONG internationale », alors qu'en réalité, il s'agissait d'une organisation militante et propagandiste, conférant ainsi davantage de fiabilité au document accusateur ?  

    En attendant les explications qui s'imposent, ai-je le droit d'ajouter que ma démarche s'inscrit autant dans la défense du droit des Israéliens de ne pas être calomniés, que dans le désir de voir respecté celui des téléspectateurs français de ne pas être égarés par les idéologues ?

© Gilles William Goldnadel

L'article original peut être consulté sur le blog de Gilles William Goldnadel 

 

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