Publié par Michel Garroté le 10 novembre 2011

 

 

Michel Garroté – Suite aux propos calomniateurs et injurieux, tenus à l’égard du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu, au G20 de Cannes, les premières réactions commencent à surgir : celle de Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale américain ; et celle – émouvante – de Prasquier, patron du CRIF.

Ben Rhodes, le conseiller adjoint de sécurité nationale américain, a déclaré : « Barack Obama travaille dans une grande proximité avec le Premier ministre Netanyahu. Ils se parlent très régulièrement. Je pense que le président Obama a passé plus de temps en tête à tête avec lui qu'avec aucun autre dirigeant. C'est lié au fait que les Etats-Unis et Israël ont des rapports très proches sur les questions de sécurité et sur les valeurs ». Ben Rhodes a également déclaré que Obama avait passé beaucoup de temps lors du sommet du G20 à promouvoir son opposition aux tentatives des palestiniens d'obtenir la reconnaissance d'un Etat auprès de l'ONU.

De son côté, Richard Prasquier, patron du CRIF, a déclaré (extraits) : « Par éducation, par constitution personnelle, je considère le mensonge comme une faute grave. Je pense donc que la remarque de Nicolas Sarkozy envers Benjamin Netanyahou est une accusation blessante, et en tant que Juif, s'agissant du Premier Ministre de l'Etat du peuple juif, je me sens moi-même humilié. Je sais que ce sentiment est largement partagé dans la communauté juive française. Il peut conduire à des comportements aberrants. Je n'en connais pas l'origine, mais j'en imagine les conséquences, car la politique, c'est aussi affaire de sentiments et de ressentiments entre chefs d'Etat ».

Richard Prasquier : « Il n'est que de rappeler le retournement immédiat de Jacques Chirac en 2005. Il savait que le régime syrien était couvert de sang. Cela ne l'a pas empêché de cultiver son amitié avec Hafez el Assad puis son fils Bachir, jusqu'au moment où il est apparu que la Syrie était mêlée à l'assassinat de son ami intime Rafic Hariri: c'est alors, et seulement alors, qu'il a considéré que la Syrie était un état paria. On peut désormais penser que certaines décisions, difficiles à comprendre et contraires à ce qu'on pensait être les engagements français (ndmg – les palestiniens à l’Unesco) ont été prises par colère contre le Premier Ministre israélien. La colère est mauvaise conseillère. Le ressentiment est un risque très humain contre un ami qu'on n'a pas pu influencer comme on l'espérait. Les plus grandes animosités guettent les plus proches » (Fin des extraits de la déclaration de Richard Prasquier).

Affaire à suivre…

Michel Garroté

  

  

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