Publié par Guy Millière le 1 décembre 2011
L’Union Européenne est une structure au sein de laquelle on sait discerner les priorités. 
 
Dans les années où j’y travaillais très occasionnellement, on y discutait de la définition de la banane et du concombre européens, question cruciale s’il en est. Aujourd’hui que la construction enclenchée voici six décennies est en train de s’effondrer, on n’en continue pas moins d’y défendre de nobles causes. 
 
L’une de celles-ci est la construction d’un pays imaginaire appelé la « Palestine ». Et c’est un aspect qu’on oublie souvent de rappeler dans les journaux des pays d’Europe : sans argent européen, il n’y aurait pas autant d’immeubles neufs et rutilants à Ramallah. Il n’y aurait même pas d’immeubles du tout car il n’y a pas de production de quoi que ce soit qui s’exporte, sinon le terrorisme, produit que peu de pays souhaitent accueillir sur leur sol. Sans argent européen, les cadres « palestiniens » ne pourraient pas rouler dans des voitures de grosse cylindrée neuves que le contribuable européen moyen n’aurait pas les moyens de s’offrir, mais qu’il est sans aucun doute heureux de voir donner à des gens qui n’ont pas même besoin de travailler pour en disposer. Sans argent européen, il n’y aurait pas non plus de télévision palestinienne aux beaux programmes antisémites, pas de manuels scolaires incitant à l’assassinat des Juifs. Ce serait d’une tristesse effroyable, non ?
 
Alors que les restrictions budgétaires sont partout à l’ordre du jour et que le mot « rigueur » est sur toutes les lèvres, l’Union Européenne vient d’allouer cent millions d’euros supplémentaires à l’Autorité Palestinienne, ce qui représentera une augmentation de trente pour cent des subventions accordées à cette dernière. Sans doute est-ce un cadeau offert à Mahmoud Abbas et aux dirigeants du Hamas aux fins de sceller leur rapprochement, et de s’assurer qu’ils vivront heureux et feront beaucoup de bombes assassines. En apprenant ce genre de nouvelle, on se sent vraiment fier d’être européen.
 
Un continent où les traditions ne se perdent pas malgré le temps qui passe, est un continent noble : en 1945, on exterminait à Auschwitz, maintenant, on finance le discours exterminationniste tenu au nom de la « Palestine ». On accorde des budgets mirifiques à des « Palestiniens » professionnels pour qu’ils fassent le travail de meurtre, et pour qu’ils créent un abcès de fixation délétère au cœur de l’Etat juif. Et, pour faire bonne mesure, on sort son carnet de chèque pour endoctriner les futurs auteurs d’attentats suicide, tout en contribuant à falsifier l’histoire du Proche-Orient sur le continent européen lui-même. Du beau travail.
 
Une autre des nobles causes soutenues par l’Union Européenne est la lutte contre le « réchauffement climatique ». 
 
Pour la deuxième fois en deux ans, des chercheurs se sont fait prendre la main dans le sac de la falsification de données, et s’avèrent avoir caressé des courbes dans le sens de la montée alors que, sans cela, elles auraient révélé qu’il n’y a pas de réchauffement, moins encore de réchauffement dû aux activités humaines, et que, dès lors, le GIEC n’est qu’une imposture très coûteuse. 
 
Pour la deuxième fois en deux ans, à Durban cette fois, des climatologues oeuvrant pour le GIEC se réunissent aux fins de « sauver la terre », et on sait déjà que des pays tels que la Chine, l’Inde, le Brésil, le Canada et nombre de pays en voie de développement ne voudront pas voter les textes proposés pour empêcher l’expiration des accords de Kyoto.
 
Mais on évite aux Européens de se trouver face aux données disponibles ailleurs sur la planète : on leur épargne la douleur d’avoir à poser les yeux sur la falsification mise au jour, ainsi que sur les motifs, tout à fait légitimes, et scientifiquement fondés, de ceux qui ne voteront pas les textes proposés. 
 
Si les Européens connaissaient la vérité et la voyaient s’étaler sur les premières pages des journaux, ce serait sans doute déprimant pour eux, et ils pourraient se demander pourquoi on leur impose tant de contraintes depuis des années au nom de la nécessité de « sauver l’environnement ». 
 
Alors qu’elle est tout au bord du dépôt de bilan, l’Union Européenne défendra une position « noble » et donnera des leçons : elle sera la seule région du monde à procéder à des « réductions drastiques » de rejets de « gaz à effet de serre », ce qui permettra de hâter la catastrophe, et de passer rapidement d’une croissance nulle à une croissance négative excellente pour l’environnement.
 
Il y a de la constance en Europe, et cela force l’admiration. Après deux guerres mondiales et un génocide, l’Europe se livre à une nouvelle tentative de suicide collectif, au nom de la « nature pure » cette fois. Il y a là une beauté tragique indéniable. Du beau travail là encore. 
 
Quand des historiens futurs se pencheront sur les ruines de l’Europe, ils y trouveront des éléments qui les passionneront, sans aucun doute. Et ils ne manqueront pas de discerner que l’Union Européenne avait, au début du vingt-et-unième siècle, de grands dirigeants, imprégnés de lucidité, d’humanisme et d’amour pour la civilisation.
 
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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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