Hier encore, "gauche morale" relevait du pléonasme, au train où vont les choses, ce pourrait être demain une manière d’oxymore.
Lundi, dans un compte rendu assez minimaliste – et sans citer la CGT – France Inter faisait état d’un rapport accablant de la Cour des Comptes relatif aux dysfonctionnements du comité d’entreprise de la RATP ». Vacances somptuaires, vie de château (au sens littéral), tout y passe, si bien que la Cour réclame exceptionnellement la saisine de la justice pénale.
Après les comités d’entreprise d’EDF-GDF (où en est donc cette procédure pénale ouverte en 2004 qui ne passionne guère la presse ?), d’Air France, de la SNCF ou de France Telecom, voilà donc venu le tour des intransigeants du métropolitain.
Deux jours plus tard, le Monde titrait sur ces « dérives et irrégularités », mais brocardait l’attitude du Figaro-Magazine, qui avait révélé le caractère explosif d’un rapport parlementaire sur les mécanismes de financement des organisations syndicales, au motif que celui-ci a, finalement, été enterré avec un touchant unanimisme par l’ensemble de la représentation parlementaire.
La presse, dans son ensemble, n’a pas manqué de moquer cette pusillanimité des politiques. Cette gausserie, coutumière, aurait plus de tenue si la plupart des directeurs de la presse hexagonale n’avaient pris l’inconfortable posture de ramper chaque fois qu’ils croisent un ouvrier du Livre ou un responsable du Syndicat National des Journalistes.
Quand Jack Lang menace Arnaud Montebourg
Jeudi, la presse se répandait sur des détournements qu’aurait favorisés le patron de la puissante fédération socialiste du Nord-Pas-de-Calais, sorte de solidarité chti à avec le midi des Guérini. Dans cette bataille – qui tourne au pancrace – et qui voit Jack Lang menacer Arnaud Montebourg d’une gifle (on en tremble), on ne sait si l’on doit prendre le parti de Matamore ou de Savonarole.
Décidément, et après les frasques new-yorkaises, qu’il est loin, le tintement du bling-bling.
Faire grimper le FN en le victimisant
Le même jour quelques « antiracistes de gauche », cornaqués par SOS-Racisme empêchaient Marine Le Pen de s’exprimer à l’université de Paris-Dauphine. Le député socialiste Sapin déclarait « comprendre » leur geste.
Je le comprends tout aussi bien, puisqu’il s’agit, selon la bonne vieille méthode politicarde, de faire grimper le Front National – en le victimisant – au détriment de la droite classique. Mais j’ai plus de difficultés à entendre les protestations des habituels défenseurs indignés de la liberté d’expression et de réunion. Ceux qui taxent « d’intégristes » tous les manifestants catholiques devant les théâtres, ou qui défendent, à juste titre, le droit des islamistes de se réunir, par exemple.
Encore un mot, sur ce chapitre : j’ai cru distinguer parmi les manifestants « antiracistes » certains juifs encartés. Surtout, qu’ils ne viennent pas se plaindre lorsque des intellectuels israéliens seront exclus des débats, comme désormais régulièrement à Oxford et comme hier à Marseille.
Le peuple palestinien, une invention ?
A ce dernier sujet, Gilles Paris, dans son blog du Monde dédié au Proche-Orient moque gentiment les candidats républicains aux États-Unis pour leur tropisme pro-israélien. Surtout, il admoneste l’un d’entre eux, Newt Grintrich, pourtant professeur d’Histoire, pour avoir osé prétendre que le peuple palestinien était une invention. Comme j’aurais aimé constater un tel esprit critique à l’égard d’une extrême gauche française, pourtant plus proche, et maniaquement pro palestinienne.
Je ne me souviens pas non plus que qui que ce soit au Monde, ait brocardé le fameux et fumeux « Comment le peuple juif a été inventé » commis par l’antisioniste Israélien Shlomo Sand.
Sur le fond, je ne conseille pas à Gilles Paris, lorsqu’il voudra bien respecter le parallélisme des formes, de comparer les mérites respectifs du brulot précité avec le tout récent « Comment le peuple palestinien fut inventé » de David Horowitz et Guy Milliere (ed.David Reinarc) destiné à lui répondre.
Ces deux éminents auteurs rappellent effectivement qu’en 1948, lors de la proclamation de l’Etat juif, nul ne parlait de « nation palestinienne » mais d’une nation arabe. Nul non plus n’a parlé de « peuple palestinien » avant que la notion soit, de fait, inventée, dans la deuxième moitié des années 60. En est-il autant pour le peuple juif ?
Ceci fermement posé, je veux ajouter ici que ces discussions historiques, passionnantes, sont dépourvues d’intérêt politique, au moins pour deux raisons :
- S’agissant des Juifs, il est indéniable que la majorité d’entre eux est longtemps demeurée hostile au sionisme. Notamment dans le milieu orthodoxe. Ceci disqualifiait-t-il le sionisme ?
- S’agissant des Arabes, certains sionistes devraient se rappeler des propos de l’un de leur plus intransigeant représentant,Vladimir Zeev Jabotinsky, qui dans son œuvre maitresse, « Le mur de fer », conseillait à ses sympathisants de ne pas se faire d’illusions : si, par extraordinaire, les Arabes venaient à reconnaitre la légitimité de la présence juive, ceux de Palestine seraient les plus irrédentistes.
Ce qui se prouve bien la spécificité de cette population, quelque soit son nom ou la manière dont elle se considère, et le droit qu’elle possède de s’organiser politiquement comme elle le veut.
Le problème est ailleurs, et là au demeurant où Newt Grintgrich, plus subtil que ne le voudrait le Monde, l’a situé : dans la persistance obstinée du peuple arabe de Palestine à préférer détruire le seul Etat juif que de construire un énième état arabo-musulman.
"Le très sérieux Le Monde" : pléonasme ou oxymore ?
L'article original peut être consulté sur le blog de Gilles William Goldnadel
Il faut saluer le courage du candidat républicain Newt Grintrich pour faire ces déclarations qui vont à contre courant du politiquement correct.David Horowitz et Guy Milliere ont fait également un travail salutaire pour rétablir la vérité. Peut-être assistons nous à un tournant qui pourrait marquer un réveil des consciences endormies pendant des décennies par des contre vérités et dont la gauche a été le principal vecteur.
Le fascisme gauchiste pue l’avidité pour les espèces sonnantes et trébuchantes et pour son manque de probité intellectuelle et son sectarisme. Sa volonté de contrefaire les faits et l’histoire en fait un faussaire anti-national.
Un traître en quelque sorte !…
l’essentiel était d’ouvrir la boite a condor ,maintenant que se dossier est ouvert en remerciant le Général des services secret Roumain qui a dévoiler dans son livre ,avec la participation du KGB et la ligue Arabe , de Nasser et du syrien de cette escroquerie dont j’imagine que beaucoup de chefs d’états étaient au courant et font semblant de tomber des nu , alors la vérité arrive petit a petit ,je regrette que ses juifs gaucho qui sont dans la presse et dans tous les médias restent et persistent dans leurs slogans antisionistes
et anti Israéliens ,cherchons a nuire a Israël ,je suis bien content que le parti socialiste a virer plusieurs juifs du parti enfin D…fait payer les traitres car ils l’ont bien mérité ,la purge ,la purge voila la gauche .
il est bientôt trop tard pour s’alarmer; la Palestine s’agrandit sans arrêt et ira bientôt des portes de Jerusalem jusqu’au pôle nord. ceci avec la bienveillance des gouvernements vendus européens et surtout celle des journaleux de misère qui, pour quelques dollars de plus, ont vendu leur âme au diable depuis belle lurette…et si on parle de traîtres, quand on regarde les journaux télévisés et qui les présente ,on ne sait plus à quel saint se vouer…surtout quand on voit l’origine de la moitié d’entre eux.
Ce jour sur I télé les commentateurs avec des trémolos ans la voix s’indignaient à leur tour des propos de Newt Grintgrich . Si on leur mettait le nez dans leur propres déjections ils diraient en choeur que c’est toujours de la rose.
En quoi la question de savoir s’il existe oui ou non un peuple palestinien serait-elle, comme l’affirme G. W. Goldnadel, « dépourvue d’intérêt politique » ? Goldnadel en donne deux raisons, qui je l’avoue, ne me convainquent pas.
Reprenons la deuxième. S’appuyant sur une remarque de Jabotinsky, selon laquelle les Arabes de la Palestine mandataire seraient encore moins disposés que les autres à laisser les juifs en paix, Goldnadel conclut à une « spécificité de cette population » et en infère un « droit qu’elle possède de s’organiser politiquement comme elle le veut ».
Depuis quand des intérêts partagés par un certain nombre de gens, en l’occurrence leur rejet commun de l’Autre, leur donnent-ils le droit de réclamer un Etat ? Ainsi les homophobes français pourraient demain faire valoir leur spécificité par rapport aux autres Français et réclamer un Etat ?
Je trouve pour ma part les discussions de David Horowitz et Guy Millière non seulement passionnantes, mais nécessaires. S’il s’avérait en effet que les Arabes venus s’établir en Palestine mandataire ne se distinguent en rien des autres Arabes, sinon par une haine particulière de l’Occidental juif, alors il faudrait en tirer des conséquences politiques.
J’ai moi aussi été peu convaincu par ce point de Goldnadel. Cependant, une chose me semble mériter discussion : le peuple palestinien n’existe que depuis quelques années, ça nous le savons de façon certaine. Il n’existe qu’en réaction à Israël, son absence de revendication de la partie de la Palestine occupée par la Jordanie le prouve. Cela l’empêche t-il, au regard du droit international, d’avoir aujourd’hui l’exigence d’une terre, et de se définir comme une nation ?
Personnellement , je trouve que Goldnadel a raison de rappeler les propos de Jabotinsky.
Jabotinsky était un pragmatique et il estimait que quelque soit le nom qu’on peut donner aux arabes vivant en Palestine, ceux-ci ne voudraient pas d’un état juif. Israël était donc condamné à être créé dans le conflit entre les deux communautés sur le terrain. Ce qui est donc important d’abord est d’assurer un rapport de force qui permet à Israël de s’imposer, faute d’autre alternative. C’est ce qui a été fait jusqu’ici et il n’est pas temps de mollir comme à Oslo !
Je crois aussi que les justifications des uns et des autres sont secondaires sur le terrain. Les discours des uns – les palestiniens – s’adressent aux arabes (qui n’en n’ont d’ailleurs pas besoin) et à la communauté internationale, celles des autres – les Israéliens – s’adressent à l’opinion international qui en a elle un sérieux besoin !
La création de l’Etat d’Israël ne peut être qu’accompagnée par le rattachement des populations arabes hors les frontières actuelles d’Israël à un autre état souverain. C’est tout le problème et c’est le sens des paroles de Grintgich rapportée par Goldandel : “la persistance obstinée du peuple arabe de Palestine à préférer détruire le seul Etat juif que de construire un état arabo-musulman.”
Pour des raisons de rapport de force et de sécurité d’Israël, ce ne peut-être un nième état arabe qui empiéterait sur l’espace vital israélien.
Gaza devrait être rattaché à l’Egypte (ou à la Jordanie comme enclave), les concessions faites (concessions supportables et souhaitables) en Judée et Samarie pourraient être rattachées à la Jordanie.
Et encore une fois, c’est bien le problème car une entité palestinienne n’est pas viables et est un leurre qui ne ferait que figer l’instabilité et la guerre pour plus que très longtemps.
En France la droite est amorale , c’ est à dire indiffèrente , opportuniste , flottante , quant à la gauche elle est immorale , soit contraire, opposèe, irrespectueuse. voire sacrilège. La nuance est assez nette , et l’ absence de squelette moral à droite lui nuit en permanence car elle est incapable de se tenir droite , ce qui est tout de meme le comble pour une pensèe qui se veut de droite.Face à l’ amorphisme de la droite règne donc avec facilitè l’ immoralitè de la gauche qui fait passer son ” indignation ” pour de la morale. Le petit jeu est fort bien pratiquè par les donneurs de leçons professionels à gauche et la droite par calcul à très court terme ( le prochain sondage en vue de la prochaine election ) abonde, penche du cotè ou le ” message moral ” prend sa source sans jamais dènoncer le vide rèel que recouvre ” l’ indignation ” morale de la gauche. A ce jeu là ( ou Le Figaro excelle en ce qui concerne Israel et son usage critique comme deflecteur de l’ agressivitè musulmane en France et ailleurs ) la droite française , molle , sans echine laisse grignoter ses ” valeurs ” un peu plus chaque jour par la ” gauche “, et perd ses troupes au profit du FN, qui joue sur du velours la partition “mains propres-tete haute-jugulaire-machoires sèrrèes”.
“gauche morale”, pléonasme pour les “bien-pensants” peut-être, oxymore certainement.
Entre les turpitudes des Lang, Mitterand (Frédéric) et autres Delanoë qui vont faire leur marché sur les franges marocaines ou thaï on peut douter que leur élévation morale les éloignent du caniveau.
l’excitation du pouvoir en mai 68 donnait à Daniel Cohn-Bendit des envies de très jeunes étudiants.
DSK n’a guère su puiser aux source de la morale, le respect de ses subordonnées.
Les syndicats rackettent, les présidents de conseil magouillent et copinent pour leur profit personnel.
Même Babar, père la morale, sapine en douce avec Ségolène en SCI, tout en regrettant que certains puissent gagner plus de 4’000 EUR/mois.
Tout ce beau monde se sert à qui mieux-mieux sur “la bête” qui n’est bien sûr que le cochon laineux de contribuable, sans plus guère de laine à force.
En toute bonne conscience, car pour faire la leçon de morale, ils se pressent tous au portillon !
“La presse, dans son ensemble, n’a pas manqué de moquer cette pusillanimité des politiques. Cette gausserie, coutumière, aurait plus de tenue si la plupart des directeurs de la presse hexagonale n’avaient pris l’inconfortable posture de ramper chaque fois qu’ils croisent un ouvrier du Livre ou un responsable du Syndicat National des Journalistes.”
Vous remarquerez que les journalistes sont beaucoup moins actif quand il s’agit de dénoncer les subventions colossales que touche la presse et le régime fiscal favorisant les journalistes.
Entièrement d’accord. Créer un état palestinien c’est rajouter la confusion et l’instabilité dans une région qui l’est déjà suffisamment. Rien ne serait réglé, sauf que cet état qui aurait voix au chapitre international via l’ONU, pourrait pourrir davantage la vie des Israêliens. Non il ne faut pas céder. La Jordanie est le seul état palestinien.