Michel Garroté – Je dois avouer que je les ai trouvés encore plus pathétiques que d’habitude. Je veux parler des artistes et des indignés en 2011. Non pas qu’en 2010 ils furent plus dignes. Mais en 2011, ils se sont littéralement surpassés. La chopotte en rut de DSK a fait le tour du monde en 80 secondes, plus fort que Fuckushima. Le locataire de l’Elysée nous a imposé sa tronche de cake tous les soirs sur le petit écran. Les artistes intérimaires du parti socialiste se sont mutuellement traités de couilles molles et de pétasses alcooliques. En zappant devant la télé, il m’est plusieurs fois arrivé de confondre un débat avec un sketch ou une pub avec un débat. Au final, c’est devenu du pareil au même.
Vous pouvez montrer votre cul pour un parfum Dior ou pour une circonscription électorale, dire fellation au lieu d’inflation, proposer des matraques à Ben Ali ou faire le con sur Canal+, au finish c’est pareil. Des femmes ukrainiennes aux seins nus sont allées manifester en Biélorussie. Les flics leur ont tondu les tifs et les ont larguées à poil dans une forêt par zéro degré. Je suis naturellement un opposant au fascisme, y compris au fascisme rouge biélorusse, mais je suis tout de même surpris que des Ukrainiennes aient sérieusement cru qu’elles allaient le renverser à coups de nichons. Je n’en rajouterais pas une couche en parlant des implants mammaires cancérigènes made in France. Car on va finir par me dire que je ne pense qu’à ça.
Ah ! Tiens ! A propos justement. Vivien Hoch (extraits adaptés ; lien vers source en bas de page) : « Comment passer de l’indignation généralisée (envers le “système”) à l’indignation ciblée (mon péché), cette seconde étant mille fois plus efficace. Parce que c’est à Dieu de s’indigner, non à son peuple. Les hommes sont indignes, tous, et, il ne leur appartient pas de se sauver en s’indignant, sinon de leur propre péché, mais en s’aimant » (Note de Michel Garroté – Je peux m’imaginer que les mots « péché » ou « pécheur » donnent la chair de poule à certains athées ; qu’ils se rassurent tout de suite : il ne s’agit-là que de l’orgueil et de la pauvreté de la personne humaine, sujette, souvent sans le savoir, à l’action bénéfique du Créateur sur les créatures ; l’on peut, c’est vrai, croire que la personne humaine n’est ni pauvre, ni orgueilleuse et qu’elle s’en sort très bien par elle-même).
Vivien Hoch ajoute : « Je m’excuse encore pour ceux qui attendaient un manifeste anti-capitaliste. Ce système économique, et ce paradigme libéral (je n’ai pas dit “paradis libéral”, lisez-bien), malgré ses injustices notoires, nous a permis de développer incroyablement le niveau de vie et le champ de liberté politique » (Note de Michel Garroté – Pour une fois qu’un catholique français ose écrire une chose pareille, c’est évidemment avec une grande jouissance que je publie ici des extraits de sa prose).
Vivien Hoch poursuit : « Mais notre situation de pécheur n’a pas changé, et ne changera pas avec le monde. Tout comme la grâce, qui restera aussi douce et salvatrice, quoiqu’en dise ou en fasse le monde. La grâce demeure le triple A de l’humanité, mais l’humanité ne cesse de se rendre indigne de cette confiance. N’oubliez pas : ce n’est pas la grâce qui est indigne du monde, c’est le monde qui est indigne de la grâce. Le monde restera ce qu’il est : cupide et vorace. Ne vous en étonnez pas, ne vous en indignez pas (trop). La grâce restera ce qu’elle est : silencieuse et indigne (du monde). Étonnez vous-en, rendez vous-en digne », conclut Vivien Hoch (fin des extraits adaptés ; voir le lien vers la source en bas de page).
De son côté, Me Thierry Massis, avocat au barreau de Paris, nous livre une analyse sur le syndrome des pièces de théâtre christianophobes (extraits adaptés ; lien en bas de page) : « Face aux manifestations et aux violentes polémiques suscitées par cette pièce, les auteurs invoquent la liberté de création. Mais la liberté de création n'est pas un droit absolu et entre en conflit avec d'autres droits fondamentaux de la personnalité, notamment le droit au respect des croyances. Le prolongement de la liberté de conscience est le droit pour chacun d'être protégé contre les atteintes à ses convictions religieuses ou philosophiques ».
Me Thierry Massis : « Ce droit est consacré par les grands textes (article 10 de la Déclaration des droits de l'homme : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses" ; l'article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 a surtout élevé le respect des croyances au rang de principe constitutionnel en énonçant : "La France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances." Ce droit à la protection du sentiment religieux est aussi affirmé par les textes internationaux, notamment l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme ».
Me Thierry Massis : « Sur le fondement de ces textes, le juge a consacré le droit au respect des croyances. Le point de départ de cette jurisprudence a pour origine la fameuse affaire de l'affiche "Ave Maria" représentant, d'une manière provocatrice, une jeune femme fixée sur une croix, pieds et poings retenus par des cordes. Dans une décision désormais célèbre, le juge des référés a jugé que le droit au respect des croyances devait être garanti dans une société protectrice des droits de l'homme : la représentation du symbole de la croix dans un lieu public constituant un acte d'intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds intime des croyances. Cette décision a fait jurisprudence et a été reprise dans plusieurs affaires. Aujourd'hui, la Cour de cassation a jugé que le droit au respect des croyances s'articule naturellement avec les dispositions spéciales de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse qui visent la diffamation et l'injure à raison de la religion », conclut Me Thierry Massis (fin des extraits adaptés ; voir le lien vers la source en bas de page).
En effet, la liberté de création, la liberté de créer une pièce de théâtre, n'est pas un droit absolu. La liberté de s’indigner n’est pas non plus un droit absolu. Si la liberté de créer se résume à jeter du caca à la figure de Jésus et si la liberté de s’indigner revient à alléguer que, soi-disant, « les Juifs contrôlent la finance », alors je revendique la liberté de répondre à chaque artiste cacaphile et à chaque indigné judéophobe : va chier. L’année 2011 fut riche en histoires de zizi, de pipi et de caca. Je dirais même qu’en 2011, le pot de chambre a sacrement débordé. De la quêquette de DSK aux kékés de la politique, nous avons eu droit à un impressionnant festival atomique de faux culs shima.
Je doute que la fosse à purin soit rincée et désinfectée d’ici le 1er janvier 2012. Je dirais même plus : présidentielles aidant, c’est à kilotonnes de déjections fécales que la douzaine de candidats au premier tour vont se battre. D’ici avril 2012, nous allons sans doute atteindre des sommets d’indécence avec des « affaires » autrement plus corsées que celles tirés du sac en 2011. J’imagine que les protagonistes ont gardé le pire pour la fin et que par conséquent les boules les plus puantes ne seront lâchées qu’en mars prochain. Je n’ai pas la moindre idée de la date de ma prochaine incursion littéraire sur Internet. Peut-être demain. Peut-être l’an prochain. Dans l’intervalle, je vous la souhaite longue et dure.
Michel Garroté, rédacteur en chef de www.dreuz.info
http://intinerarium.wordpress.com/2011/12/22/lindigne-mangeoire-du-christ-triple-a-de-lhumanite/
Le problème c’est qu’envoyer déféquer les coprophiles christo- judéophobes, c’est les exhorter à produire plus de matériel pour continuer à nous le jeter à la tête. C’est un cercle vicieux quoi.
Les hommes sont indignes, tous, et, il ne leur appartient pas de se sauver en s’indignant, [[ Garroté dixit ]]
ET VOUS, qui vous indignez, n’êtes-vous pas également un indigne par certains de vos ciblages et vos expressions? ;-D
Joyeux Noel et Joyeux Hannoukah à tous ceux qui se sentent concernés!
Mr Garroté, nous devrions être dans une société laïque, où il n’y a pas de délit de blasphème.
Ce que je trouve gênant dans les immondices “artistiques” du “Piss Christ” et de la pièce
“sur le concept du visage du fils de dieu”, ce n’est pas qu’ils existent, mais que ce puisse être subventionné par des impôts d’une quelconque façon. Ce qui fut le cas.
Ce qui est critiquable, également: c’est que le christianisme ne semble plus devoir être combattu au nom des idéaux de liberté, puisque la liberté a gagné, en particulier, ici, en France. Par contre, il est indéniable que des dérives touchent, tout particulièrement, des individus se reconnaissant dans l’Islam; que celles-ci remettent en cause nos libertés, et que les artistes créateurs soient très silencieux et bien peu créatifs sur le sujet.
Cordialement.
perso, ce qui me choque, ce n’est pas tant le blasphème en lui-même (notamment recouvrir le visage du Christ par de la merde et ce genre de chose), car je laisse les auteurs et amateurs avec leur (in)conscience et Dieu régler Ses comptes.
non, moi ce qui me choque, c’est que l’on puisse venir avec la bouche en coeur affirmer que “ça”, c’est de l’art (il y a quand même bon nombre d’artistes, des vrais, qui doivent se retourner dans leur tombe… puisqu’on parle ici de théâtre avec Piss Christ, j’ai une pensée pour de vrais auteurs comme Racine, Shakespeare, Molière et les autres…), mais aussi que de telles “oeuvres” soient commises avec des fonds et subventions publics, comme c’est apparement le cas pour Piss Christ…
alors comme ça, “laïcité” et “liberté religieuse” à la française, c’est devenu qu’on laisse les chrétiens ou les Juifs se démmerder pour construire et entretenir leurs lieux de culte, mais qu’on subventionne par millions d’euros des constructions et entretien de mosquées (avec tout au plus un grossier camouflage dans les termes, par ex “centre culturel” etc), et qu’on donne aussi de l’argent de nos impôts, qui je le rappelle ne tombe pas du ciel mais provient exclusivement du pognon qu’on nous prend de force sur le peu qu’on gagne avec nos jobs à la con (je parle pour moi, y en a qui sont bien contents avec leur boulot, et pour cause…), pour aider ceux qui insultent et crachent, voire pire, sur Dieu ??
et quand on ose critiquer ce fait largement prouvé (financement des mosquées avec de l’argent public), la “liberté d’expression et de conscience” en France fait que l’on sera au mieux traité de “raciste”, de “fasciste”, voire “d’extrêmiste chrétien/catholique”, et au pire que l’on sera traîné devant les tribunaux, sur la base des mêmes griefs, et condamné…!
inutile de préciser que ce dispositif ne joue que quand c’est un “sous-chien”, ou dhimmit, qui critique l’islam, car les musulmans peuvent critiquer, blasphémer, insulter tout ce qu’ils veulent des autres religions, de l’Etat, de notre civilisation, race, Histoire etc, ils ne seront jamais poursuivis et encore moins condamnés, au nom de la “paix sociale” (moi j’appelle ça plutôt “l’hypocrite lâcheté généralisée” de notre société…).
bien sûr, il s’agit toujours du Dieu de la Bible, réputé pour être Amour (et à tort, croire qu’Il va éternellement tout laisser passer), et jamais le “dieu” du coran ou le criminel qui l’a prôné via le coran, car allah et ses disciples sont réputés pour être cruels, vengeurs, intraitables…mais aussi poser des bombes et foutre le feu si besoin est…!
parmi ces “artistes” modernes qui choisissent de blasphémer, bien peu nombreux sont ceux qui ont les cojones de ne serait-ce que CRITIQUER l’islam, je ne parle même pas de recouvrir de merde le portrait de mahomet, car dans l’heure qui suit ce serait le guerre civile en France, rapidement étendue à tout l’Occident…
je lance ce défi aux “artistes” blasphémophiles: ce que vous osez faire au Dieu des chrétiens et des Juifs, faites-en ne serait-ce qu’un dixième à allah ou à mahomet, au choix, si vous avez des couilles et que vous croyez réellement être des artistes, et que vous soutenez réellement que la liberté d’expression et de création englobent celle de blasphémer…!
c’est facile de faire les beaux en sachant que 99,9% des chrétiens et des Juifs ne feront rien (à part, encore une fois, pardonner…), et que l’écrasante majorité des 0,1% restant se compose de vieux et de gens qui ne sont guère bien impresionnants…………….
j’oubliais, désolé pour le double post:
“joyeux noël” à toutes et tous !
@l’auteur
Un peu lourd vos jeux de mots à répétition sur Fukushima. Aux dernières nouvelles il s’agit d’une catastrophe avec de nombreux morts… un peu de respect svp.
Pour moi qui suis juif et israelien je constate qu’une fois de plus on pisse sur un juif et non un chretien comme tous ces indignes le pensent… Alors MERDE
24 décembre 2011
Voilà un dossier plus important que celui de TIBERI à Bercy
Scandale : Ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite
Des dizaines de hauts fonctionnaires ont le titre de préfets alors qu’ils ne le sont pas. Un copinage politique qui leur permet notamment de toucher une retraite de préfet. Parmi eux, Michel Vauzelle et Michel Delebarre.
C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans. Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second. Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion. En juin 2007, à une question de l’hebdomadaire L’Express lui demandant quel était son principal défaut, Michel Delebarre avait répondu : « Je veux tout. » Tout, il l’aura bientôt. En effet, le maire de Dunkerque, président de la communauté urbaine de cette ville et préfet à la retraite abandonnera en septembre prochain son mandat de député pour être tête de liste socialiste aux sénatoriales dans le département du Nord.
IL FALLAIT QUE CELA SE SACHE POUR L’OPIGNION PUBLIC, POUR QU’IL S’EN FASSE UN SUR LA POLITIQUE DES SOCIALISTES.