Bien peu d’analyses ont pris la mesure, ces dernières semaines, de ce qui se passe en Russie.
Le pouvoir de Vladimir Poutine est contesté, c’est exact, et sa volonté de redevenir Président a semblé être le geste de trop. Tout comme lors des manifestations en Tunisie et en Egypte, certains ont cru apercevoir très vite les signes de la démocratie, divers commentateurs ont déduit des manifestations à Moscou que la Russie allait s’ouvrir enfin. C’est là mal connaître la société russe, et s’aveugler (comme c’est hélas courant dans le contexte d’ignorance qui fait l’air du temps) sur l’emprise de l’histoire et de la culture dans les sociétés humaines en général.
En son temps, Anton Tchekhov disait que le poids du passé autoritaire pesait des milliers de tonnes sur les épaules du pays, et ces propos restent exacts aujourd’hui. Il existe dans le pays une mince strate sociale ouverte aux idées occidentales de droit et de liberté : ce sont ses membres que les journalistes européens et américains rencontrent par prédilection, sans voir que cette strate n’a aucun ancrage dans la population. Les partis qui portent ses idées sont très minoritaires et le resteront.
L’immense majorité de la population russe aspire à être gouvernée par un homme fort, fut-il brutal. C’est un trait culturel depuis des siècles. Il existait au temps d’Ivan le Terrible, de Catherine II et de Pierre le Grand. Un tsar faible ou hésitant a été, en général, un tsar qui finissait très mal : ce fut, ainsi, le sort de Nicolas II. Joseph Staline, dont le nom est synonyme de totalitarisme en Europe, suscite encore un respect frémissant dans le petit peuple russe.
Le tsarisme, jusqu’au moment du coup d’Etat léniniste de 1917, n’est jamais parvenu à faire entrer la Russie dans la modernité. L’opposition au dix-neuvième siècle s’est cristallisée autour de groupes anarchistes et nihilistes tels Narodnaia Volia. En face d’eux, croissait le mouvement slavophile exaltant la grandeur propre à la Russie, et s’appuyant sur une structure sociale féodale et sur la religion orthodoxe. Après le soulèvement de 1905, Piotr Stolypine tenta une réforme agraire destinée à faire émerger une classe moyenne de petits propriétaires agricoles : il fut assassiné en 1911. Ses projets ne lui survécurent pas. L’entrée du pays dans la Première Guerre Mondiale vint susciter l’ébranlement qui permit à Lénine, continuateur des nihilistes (l’ouvrage dans lequel il définit l’action des révolutionnaires professionnels, Que faire ?, porte, sans que ce soit un hasard, le même titre que l’ouvrage nihiliste de référence, le Chto Delat de Nikolaï Tchernychevski), de s’installer au pouvoir par la terreur et les massacres. Il fut un tsar sanguinaire, comme Staline après lui. Au féodalisme des temps tsaristes succéda un nouveau féodalisme. La matrice n’en était plus la « sainte Russie », mais le bolchévisme qui combattit l’orthodoxie pour lui substituer une religion de substitution : le marxisme léninisme. Une bureaucratie aux strates multiples reposant sur la peur, la gestion du mensonge, de la violence arbitraire et de la pénurie, se mit en place qui se substitua aux services tsaristes. Il y eut des famines organisées (la Grande Terreur décrite par Robert Conquest), un système concentrationnaire, la création d’un empire vivant de prédation et d’intimidations.
Comme l’a montré en son temps Richard Pipes, le père de mon ami Daniel Pipes, l’un des grands soviétologues de sa génération (les circonstances font que j’ai traduit des textes de Richard Pipes avant de traduire ceux de Daniel Pipes), le système ne pouvait survivre qu’en avalant davantage de pays et en faisant peur.
Quand Ronald Reagan signala que le système ne faisait plus peur et n’avalerait pas davantage de pays, Gorbatchev fut nommé pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être. Il libéra la parole, ce qui mena le système à se désagréger de l’intérieur ; un système de mensonge, de violence arbitraire et de pénurie au sein duquel le mensonge se fissure, dans lequel la peur ne règne plus, et dans lequel la violence n’exerce plus son emprise se trouve face à la pénurie la plus nue.
Les dépenses effectuées pour tenter de maintenir en état l’appareil de violence achevèrent de ruiner une société qui l’était, en fait, déjà. L’empire s’est effondré il y a vingt ans. Ce furent les années Eltsine, qui furent des années de décomposition : il y eut des apparences de démocratisation, mais des apparences seulement. Les membres de la caste supérieure qui vivaient sur les seules richesses du pays, les matières premières, prirent des habits neufs, et plutôt que de gérer ces richesses au nom du « peuple » selon la doctrine marxiste-léniniste, se mirent à leur propre compte. Il y avait auparavant la caste supérieure et le petit peuple. Il y eut désormais les oligarques et le petit peuple.
Poutine, issu du KGB, vit la situation comme un glissement vers le chaos et considéra qu’il fallait à nouveau un tsar fort et brutal. Il se plaça dans cette position. Il mit les oligarques au pas, et ceux qui refusèrent de se soumettre à lui furent emprisonnés, brisés, condamnés à l’exil ou à la mort. Une bureaucratie de type soviétique se remit en place. Le petit peuple continua à souffrir et à vivre dans la pénurie.
Poutine a tenté de reconstituer un discours de la « grande Russie » emprunté au tsarisme et au mouvement slavophile, et d’y ajouter des éléments renvoyant à la grandeur passé de l’Union Soviétique, mais il n’est pas vraiment parvenu à installer une religion de substitution.
Ceux qui contestent aujourd’hui et manifestent en Russie sont, avant tout, des gens en quête d’une religion de substitution. En tête, on trouve les gens du parti communiste qui voudraient retrouver la « grandeur » soviétique, et ne se sont pas remis de l’effondrement d’il y a vingt ans, mais aussi des nationalistes crispés dont les nostalgies sont tsaristes, et le discours imprégné de fascisme. Ce sont des gens sur lesquels Poutine peut s’appuyer pour renforcer son propre mouvement. La Russie restera aux mains de Poutine et sera sans doute plus crispée, plus parée de vestiges communistes, plus nationaliste, plus fasciste.
Les adeptes du droit et de la liberté y resteront très minoritaires. Il y aura toujours des milliardaires cyniques et brutaux, un appareil bureaucratique de surveillance impitoyable, et un petit peuple pauvre.
La Russie restera un pays qui tire sa richesse des matières premières, et qui aura un intérêt concret à ce que le prix des matières premières reste très élevé : elle aura donc un intérêt concret à maintenir les tensions dans le monde musulman, et à soutenir des régimes tels que la république islamique d’Iran. La Russie aura un intérêt à maintenir des liens proches avec des pays tels que la Chine toujours officiellement communiste : outre que la Chine a besoin des matières premières russes, la Chine est elle-même un régime autoritaire de type fasciste. La Russie tentera de reconstituer son emprise sur les pays de son ancien empire, et c’est ce qu’elle fait d’ores et déjà. Elle tentera à nouveau d’installer son emprise sur l’Europe occidentale, qui a deux sources de matières premières pour le moment, et deux seulement, le monde musulman et la Russie.
Poutine fait des efforts particuliers pour reconstituer la grandeur de l’armée russe et, dans un contexte où l’Europe a des armées de plus en plus asthéniques, et où les Etats-Unis, sous l’effet de la doctrine Obama, se retirent des affaires du monde et rendent le Proche-Orient plus sûr pour l’islam radical, il peut y parvenir.
Les idées qui prédominent en Russie aujourd’hui ne sont pas des idées de droit et de liberté, non : les idées occidentales de droit et de liberté, l’idée même de démocratie connaissent, montrent toutes les enquêtes, des baisses de popularité très nettes en Russie aujourd’hui, les idées de dictature et de fascisme sont, elles, en nette hausse.
En parallèle, la Russie a une population qui vieillit plus vite encore que les populations européennes, et dont l’espérance de vie baisse année après année. Mais qu’importe le petit peuple s’il y a un tsar, une caste puissante, une armée.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Bien vu Kamarade Millière, plus les tensions augmentent,
plus les pouvoirs militaires brutaux, s’imposent: Russie, Chine, monde musulman, Corée du Nord.
On peut dire la même chose des Français qui ont toujours aimé avoir un monarque; qu’il soit de sang royal ou simplement un président élu.
Guy Millière
La puissance militaire russe n’est pas vraiment inquiétante. D’une part, elle est encore largement équipée de matériels obsolètes et peine à les renouveler (notamment dans l’aviation et la marine). Et il n’est pas sûr que ses cadres aient surmonté le traumatisme de l’éclatement de l’URSS (non pas en tant que régime mais en tant que grande puissance politique).
Ensuite, parce qu’une puissance ne peut être vraiment redoutable militairement que si elle s’appuie sur une économie solide et une industrie puissante (cas de l’Allemagne jadis, des Etats-Unis aujourd’hui, de la Chine depuis quelques années). Ce qui, au passage, disqualifie tous les pays musulmans : le plus puissant économiquement, la Turquie, est encore largement en-deça des pays européens. Et d’éventuelles armes nucléaires (à l’Iran ou au Pakistan) n’y changeront rien, le monde musulman ne sera pas de sitôt une menace militaire pour quiconque.
En dehors de cela, il y a quelque chose qui me gêne – et qui me gêne beaucoup – dans votre billet (à moins que je vous interprète mal) : c’est que vous ne déploriez pas vraiment le glissement de la Russie vers l’autocratie. Vous ne semblez même guère témoigner de sympathie (voire de simple compassion) envers tous ceux qui luttent contre Poutine – ou le pouvoir tel qu’il est depuis 1991 afin d’établir une vraie démocratie.
“A la limite” – j’insiste bien – vous semblez même vous satisfaire que la Russie reste à perpétuité avec ses “milliers de tonnes de passé autoritaire” sur les épaules. Ce qui nous met dans un cercle vicieux : on ne pourrait connaître la démocratie… que si on l’a déjà !
Cette démocratie serait-elle un don inné, intransmissible et inaccessible à certains peuples ? J’aimerais que vous démentiez cette impression fâcheuse…
Je n ai pas a deplorer ou non, je fais des analyses. Par ailleurs, comme je le dis dans l article, la grande majorite des manifestants sont communistes ou fascistes, donc non, je n ai pas de sympathie pour eux. J en ai pour ceux qui bouderaient la democratie, qui sont tres minoritaires. La democratie peut plus ou moins prendre dans une societe. Comme je l explique, le capital culturel compte. Quant a la liaison entre puissance militaire et puissance economique, ce que vous dites est inexact: l union sovietique etait un pays du tiers monde avec une armee du premier monde, comme l a montre richard pipes.
C’est Hobbes qui a décrit cela avec son “Leviathan”.
Mr. Milliere,
Votre analyse m’a parue bien réaliste et intéressante.
J’ai des amis (une famille d’émigrés Russe dont l’une des membres est mariée avec un latino-américain, ces gens-là habitent ici (Amérique Latine) depuis environ 20 ans.
J’ai souvent eu de longues conversations avec les membres de cette famille Russe et, éventuellement, avec leurs parents et amis qui viennent de Russie périodiquement pour les visiter.
La majorité de tous ces gens -à l’exception des jeunes, qui sont nés ici- sont des Russes qui sont nés et ont grandi et vécu dans le communisme.
J’ai relevé dans leurs commentaires et propos qu’en général, tous ces gens manifestaient clairement une NOSTALGIE du Communisme, ce qui me surprenait car leur vie ici est plus aisée qu’elle ne l’était en Russie sous le régime communisme.
Voici quels sont les arguments que ces personnes m’ont expliqué quand je leur demandait POURQUOI regrettaient-ils tant le système communiste. Ci-bas, voici les opinions, pratiquement unanime, de ces gens qui comparent l’Avant et l’Après du communisme en Russie(Biélorussie)d’où ils sont originaires:
Sous le communisme:
-“…Durant le communisme, il y avait de l’ordre, le peuple, en général n’était ni riche ni pauvre, et dans ce sens, tout le monde avait un statut social égalitaire. Tout était “organisé” et chaque citoyen avait, en quelque sorte, sa place quelque part”.
Après la chute du communisme:
“…Une forte délinquance, beaucoup de violences, criminalité, l’arrivée des clans, de la mafia des narcotiques, corruption et richesses illégales grâce au crime organisé. Monopoles criminels”.
Sous le communisme:
-“…À cette époque, tout était sous contrôle gouvernemental, il n’y avait presque pas de délinquance, car la répression était immédiate et sans recours. De même, les rares dissidents disparaissaient, et de ce fait, il y avait paix sociale, sécurité. La question de l’emploi était gérée de telle sorte que le chômage était pratiquement inexistant”.
Avant le communisme:
-“Les femmes avaient un statut égalitaire avec les hommes et avaient ample accès aux fonctions administratives et de direction dans tous les domaines de l’emploi. En général, elles travaillaient, et avaient le bénéfices des garderies d’État.”
Après la chute du communisme
“…Chômage et prostitution des femmes en recrudescence, moins de scolarité, abus, violence, exploitation des femmes, qui sont manipulées pour être exportées pour prostitution et mariages arrangés à l’étranger)
Sous le communisme:
-“…L’éducation supérieure était relativement plus accessible aux citoyens”, il y avait des aides de la part de l’État. La jeunesse était apolitique, puisque sujette au système officiel, mais mieux encadrée et orientée, et plus saine.”
Après la chute du communisme:
“…désœuvrement de la jeunesse, augmentation drastique de l’alcoolisme et addiction au drogues fortes chez les adolescents. Désordre social.”
Voilà donc la teneur des commentaires de ces gens qui ont expérimentés l’ Avant et l’ Après du communisme Soviétique.
Cela donne à réfléchir. Personnellement, je ne cautionne aucune dictature quelle qu’elle soit, mais ceci nous démontre que tout est relatif dans ce monde, et surtout, la Dualité de celui-ci.
Je me demande si les Russes étaient vraiment prêts pour la Démocratie, ou si c’est la Démocratie qui n’était pas adéquate pour eux…
J’en conclu qu’aucun système humain n’est bon à 100% si ceux qui le vivent n’ont pas le degré d’évolution pour pouvoir l’utiliser à bon escient.
Comme je l’écris, la Russie est un pays passé directement du tsarisme au communisme, et qui, dans la décomposition qui a suivi la chute du communisme a la nostalgie d’un ordre strict et dur. Seule une minorité veut une démocratie à l’occidentale, et l’immense majorité de la population ne sait pas ce qu’est une démocratie occidentale, et veut de l’ordre. Strict et dur.
je suis inquiet de la position pro-Poutine de Marine Lepen.
D’une part, cela révèle qu’elle pourrait avoir le même rapport autoritaire à la gouvernance, fondée sur une vision géopolitique paranoïaque.
D’autre part, plus inquiétant encore : la foirmation d’un Axe’ paranoïaque, préférant les pays terroristes aux nations libres, développant chacun des doctrines autoritaires anti-démocratiques…
Je redoute que la France intègre cet axe avec Marine Lepen, aux dépens, en premier lieu, d’Israël…..
Quand hystérie et paranoïa s’associent, le coktail moutarde me monte au nez….
Vous croyez que la diplomatie française pourrait être encore plus hostile à Israël ? N’atteint-on déjà pas des sommets ? Et puis, quelle importance ? La France n’est plus grand chose, à l’échelon international, depuis l’Europe.
oui, effectivement, je le crois. La France pourrait développer des collaborations nucléaires. Avec MLP, ça me paraît probable.
Elle pourrait également réhausser la politique de développement d’armes à les vendre à des méchants.
Je suis sûr qu’elle est capable d’avoir plein de mauvaises idées pour “monter du cul” la France dans le Monde.
Il est inutile de speculer sur marine le pen. Elle n arrivera pas au pouvoir. Mais c est exact, le front national est pro poutine et anti americain.
moi je crois que oui, la diplomatie française peu-être encore plus hostile à Israël.
vous avez raison, la voix de la france n’est plus ce qu’elle était mais elle reste encore une bonne force d’appoint et surtout très nocive pour Israël en s’appuyant sur la diplomatie européenne menée par notre grande amie lady ashton
Guy, je suis ravi que vous ayez une telle confiance dans son échec, j’aimerais bien en être aussi certain que vous…
J’observe un déblocage dans les mentalités : les gens n’ont plus honte de vouloir voter pour elle.
Moi je crois qu’elle a ses chances…
il y a un autre scénarion catastrophe : Pimpim;( prendrait le pourvoir légalement par les urnes, il ne tiendrait pas les 5 ans; climat de guerre civile; des milices s’organisent….
et les mieux organisées seraient celles du Front National, se montrant à la fois présentes et réservées…
La police ou l’armée encadrent des élections anticipées…
deuxième chance pour MLP, qui apparaît comme une valeur rassurante…
Je préfère le bon scénario : elle se gamelle au deuxième tour; les partisans sont désespérés “on n’y arrivera jamais”. Certains se radicalisent et multiplient les impairs; elle doit écrémer au sein du Front, mais c’est le big bazar….les Belges s’en mêlent, réclament d’intégrer la France et le Front National Belge décridibilise plus encore le FN Français…
…. pendant ce temps là, Enfin!, un parti anti-Islam comme celui de Geert Wilders voit le jour…..
Et c’est qui GuyGuy qui s’y colle? M. Millière?
Il n’y aura pas de « Printemps Russe »
Bonjour, en fait de “Printemps” si nous analysons “tous les événements mondiaux” actuellement en cours et en présentant ceux à venir, effectivement il y a printemps, c’est à dire que nous voyons en se moments, de nos jours, un bouleversement mondial des valeurs politique et spirituelle, les lois changes au profit de dictatures camouflées qui se révèlerons bientôt au grand jour, tous ce prépare en coulisse et à l’insu des populations. Nous nous réveillerons chacun un jour avec le sentiment de ne plus rien valoir, avec le sentiment d’être devenu esclave d’un système politico-religieux mais plus politique que religieux, force est de constater que nos libertés s’amenuisent de mois en mois comme peaux de chagrins.
Nos élus dilapident nos contributions pour satisfaire leurs ambitions de richesses et de pouvoirs, alors oui “Printemps” c’est le début de notre avilissement qui pointe à l’horizon, ce sera un “hiver” mondial que nous aurons sur la tête et non pas un renouveau bienfaisant comme la saison printemps qui succède à l’hiver. Les populations commencent à se retrouver dans des états de non droit, des états policiers et militaires, on nous formate inconsciemment, on nous fait croire… mais le désastre est à notre porte. Il y a des années (+- 30ans) j’avais vu un film télé “Mad Max” qui comme le dit si bien et à raison(Wikipédia) citation: “Mad Max est un film d’anticipation” et bien oui, nous y arriverons, je conseil de regarder ce film de fiction et pourtant très actuel, de l’analyser à la lumière de ce que le monde vit de nos jours.
Bien à vous, Yvan H – Belgique
Je ne comprends pas le jeu de la Russie par rapport à l’Iran ? Elle aide l’Iran pour obtenir l’arme nucléaire mais demain dans le cas ou par malheur les mollahs y accéderaient,
n’aurait-elle pas autant à perdre que les occidendaux avec une menace à sa porte et ses millions de musulmans qui pourraient se réveiller ???
et moi je pense qu’il faut les laisser. C’est leur culture, leur héritage, leur histoire, leur passé et pourquoi pas leur futur? Nous n’avons pas à nous immiscer dans leur politique. Ce n’est pas un pays de l’Union Européenne, il n’adhère pas à nos idéaux. respectons le pour ça et contentons nous de défende les pays qui seraient agressés. Mais ce qui se passe à l’intérieur de la Russie ne nous concerne pas. Ils ont autant légitimes dans leur tyrannie que nous dans nos droits de l’homme.
OUAIS, Je comprends même pas pourquoi on écrit des articles!
Il ne faut pas exagerer comme quoi Poutine a condamné ses opposants riches à la mort. Il y a deux personnes odieuses et mafieuses – Berezovsky qui est à Londres et Khodorkovsky qui est en prison parce qu’il n’a pas voulu partir à Londres, mais il a voulu directement combattre Poutine par les moyens peu propres des riches mafieux d’époque d’Eltsine.
Sinon St Jean Chrysostome Disait que le fort pouvoir central empeche la venue d’antichrist qui naitra d’anarchie et melange en prenant le pouvoir. Comme Hitler et Lenine ont pu venir au pouvoir. Il naitra aussi de la honte de vos gay-parades en occident si on croit quelque peu à L’Ecriture Sainte. Antichrist – roi d’Egypte des pharisiens et roi de Sodome des depravés.
Pour préciser St Jean Chrysostome parlait du pouvoir centralisé dans les empires et monarchies Chretiennes qui empeche la venue d’antichrist à travers le tumulte. Et maintenant l’occident passé autrefois par des revolutions en grande partie inspirées par des loges maçonniques (si ressemblantes a la partie communiste du debut de 20ème siecle)- cet occident instaure partout les societés promptes à faire naitre l’antichrist et le faire venir au pouvoir dans le monde. Comme Hitler ect. Dans cette logique ce n’est pas etonnant qu’après les printemps arabes les islamistes prennent le pouvoir.
Et encore la Russie ne provoque pas les tensions chez les musulmans pour augmenter les prix de petrole. Mais certaine souvernauté retrouvée avec Poutine fait que les prix deviennent adequates. Sinon vous vendriez dans l’esprit colonialiste le petrole à vous memes. Ce que voulais aussi Khodorkovski qui est en prison maintenant. Sous Eltsine par des moyens mafieux il a reçu pour un million de dollars presque un quart des gisements de petrole russe et il voulait tout vendre aux americains pour quelques milliards de dollars ce qu’etait aussi un prix minime ect…
pour que je vous le souligne notre printemps nous l’avons fait en 20 avril 1980 c’est pas aujourd’hui.