Cette question revient en permanence dans le discours journalistique, et elle mérite d’être posée.
Un leader politique est-il responsable des prises de position de son père, de ses choix politiques, de ses fréquentations ?
Si le père d’un leader politique a évolué dans des milieux considérés aujourd’hui comme abjects, est-ce moralement acceptable si ce leader ne rejette pas publiquement les choix de son père ?
Devient-il de facto complice des choix de son père s’il ne les dénonce pas haut et fort, publiquement, et aussi souvent que cela s’impose ?
Doit-il, s’il lui est clairement demandé de prendre position sur le passé de son père, s’en démarquer avec franchise ? Son silence, ou son refus, sont-ils le signe qu'il approuve, en secret ?
Vous l’aurez compris, le leader politique dont je parle ici est François Hollande, dont le père, Georges Hollande, médecin ORL à Rouen, Pétainiste, fût fidèle à Pétain jusqu’au bout.
En 1965, Georges Hollande est candidat aux élections municipales à la tête d’une liste d’extrême droite « rénovation et expansion », constituée d’anciens de l’OAS et de collabos.
Georges Hollande était par ailleurs favorable à l’Algérie Française, sympathisant de l’OAS, et proche de Jean-Louis Tixier-Vigancour.
Cet héritage qu’il n’a pas, à ma connaissante, renié, explique-t-il son rapprochement d’un autre « socialiste » au passé qui en envoyèrent plus d’un en prison, François Mitterrand, ainsi que la prudence de ses positions ?
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Le lien ci-dessous n’est pas mal non plus :
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/hollande-tombe-masque-134580.html
Certes, ces questions méritent d’être débattues. Et cela concerne aussi les Le Pen père et fille, nouvelle coqueluche de trop nombreux juifs peu regardants.
Merci M.Garroté.Grace à vous nous arriverons peut-être à nous débarrasser de cette clique négationiste,qui cependant nous ressort constamment le coup(j’allais dire de Jarnac)du Front Républicain…
Que D.ieu vous garde.
Myriam.
François Hollande n’a pas à le faire parce qu’il n’est pas dans le même parti que son père et ne soutient pas le même programme.
Par contre une certaine Le Pen roule avec le parti de papa et doit naturellement s’en démarquer nettement. Ce qu’elle fait sans trop de complexe, il faut le dire. Mais son parti ne change pas pour autant.
Bravo Jean Patrick ! Mais vous avez oublié dans votre liste l’ineffable Hubert Védrine dont le père était membre de la Cagoule, décoré de la francisque et ayant travaillé pour l’administration de Vichy.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_la_Francisque
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_V%C3%A9drine
Si le public ne connais pas le passé d’un leader on ne peut que s’en référer aux idées du fils ou de la fille du leader. Si par contre la vie passée du leader est connue, le fils ou la fille de ce leader et représente un parti, il se doit par tous les moyens de dire haut et fort s’il condamne ou pas le passé de son père pour éclairer ceux qui lui font confiance. Dans le cas ou il ne condamne pas les actes de son père, soit il est du même bord et le cache sous une autre étiquette plus valorisante et de là à se méfier du fils ou de la fille quelque soit l’objectif et ses idées. s’il n’ose pas crier haut et fort la différence de ses opinions contraires à celles du père, il se peut que son sentiment de respect par filiation le mette en porte à faux et prouve qu’il est incapable de séparer ses responsabilités de nouveau leader avec les sentiments familiaux. De par ce fait, il ne peut devenir un homme crédible, il est une figure faible et se trouve face à un problème psychologique qui fait de lui une personne soumise et peut donc avoir, ce même comportement avec ses acolytes. Seul celui qui se distingue du père en affirmant qu’il est lui-même et non la reproduction de son père, est un futur bon leader, sincère et crédible.
à Mr. Grumberg:
Si vous cherchiez (une fois de plus) à semer le DOUTE parmi les Lecteurs sur l’INTÉGRITÉ MORALE de Madame Marine LePen, du fait qu’elle refuse de RENIER son propre père pour des propos ou tendance que celui-ci a tenu à une autre époque – en citant citant un cas similaire -j’espère que les Lecteurs avertis ne seront PAS DUPES.
En tout cas, moi, je ne le suis pas. Et je vous le dis sans détours, car vous semblez aimer les prises de positions claires.
Je trouve vos arguments fort mal choisis Mr. Grumberg. Vous tentez, subtilement, de faire admettre que l’on peut GÉNÉRALISER toutes les situations.
C’EST FAUX. Généraliser est injuste.
Vous prenez un exemple et citez un personnage, et tentez habilement de faire croire aux Lecteurs que si l’ ON ne prend pas officiellement POSITION contre son…père, ou tout autre membre de sa famille avec qui ont a une relation filiale BASÉE sur l’Amour, le Respect – – On EST FORCÉMENT un TRAÎTRE À NOS PROPRES VALEURS, et un un VIL COMPLICE du parent en question…!
Votre Constante Détermination à vouloir PROUVER le manque de Sincérité de CELUI/CELLE qui ne DÉNONCE PAS son père POUR SES IDÉES est impressionnante !
VOUS, qui croyez et honorez la Libre Expression, ne semblez pas croire que certaines personnes puissent reconnaître que leur père puisse être dans l’erreur sans toutefois voir la nécessité d’en faire le procès publiquement, et ce.. en premier lieu, par Respect pour cette personne, du fait de la relation filiale existante, de toute une vie.
De plus, le fait de ne pas se prononcer publiquement contre les dires ou choix d’un parent, ne signifie pas qu’on approuve ces dires ou choix, bien au contraire, si on les approuvait, ON LE DIRAIT haut et clair, en signe de Soutient.
Mais si vous pensez qu’il est correct de flanquer tout le monde dans le même sac et que ce que fait l’UN, l’autre le fera forcément… alors là vous posez une supposition à la fois très personnelle et partiale.
En avez-vous le droit ?
A votre Première question, je répond: NON
A la deuxième: OUI, car RIEN ne permet de supposer dans ses agissements et déclarations qu’ il les approuve.
À la Troisième: NON. Car la Valeur de Chaque Individu est inhérente à ses PROPRES CHOIX. Pas CEUX de ses parents.
A la Quatrième: Non, cela peut tout aussi bien vouloir dire qu’il ne veut pas se laisser entraîner dans le piège d’un débat en vue de discréditer son Propre Père, et de plus, sur un thème qui ne le concerne pas, vu qu’il n’est pas l’auteur de ses paroles. Chacun à le droit de penser et parler selon son choix. Ne pas le dénoncer, c’est aussi reconnaître ce droit, même si on n’approuve pas. Nul n’a l’obligation de critiquer les Paroles, Actions ou choix de son progéniteur. C’est personnel. C’est pas tout le monde qui accepterait de se retourner ouvertement et publiquement envers un père aimé et respecté comme tel.
Certains le feraient, d’autres non. Point.
Peut-être parce-que avant le politicien, c’est avant tout leur Père.
Des paroles controversées, des choix douteux, c’est plutôt quelque chose d’embarrassant dont on est pas fier et qu’on préfère passer sous silence.
Ça vous va ?
Vous écrivez : « Si vous cherchiez (une fois de plus) à semer le DOUTE parmi les Lecteurs sur l’INTÉGRITÉ MORALE de Madame Marine LePen, »
Non, je ne cherche pas à semer le doute. Je cherche à montrer que l’acharnement à demander à MLP de renier son père devrait trouver son exacte réplique dans un acharnement à exiger la même chose de F.Hollande. Je cherche à dire que si on n’évoque pas le passé du père de Hollande, alors on doit honnêtement lâcher la grappe à Le Pen. Je cherche à notifier le deux poids deux mesures.
Jean-Patrick Grumberg
Il n’y a pas deux poids deux mesures, les situations de Marine Le Pen et de François Hollande étant radicalement différentes.
– Le Pen a été – et est toujours – un personnage public, à la tête d’un parti qui a recueilli plusieurs millions de voix lors de diverses élections et qui a même été au deuxième tour d’une élection présidentielle. Ce qu’à aucun degré n’a été le père de François Hollande. [Cet homme, pour le grand public, est un parfait inconnu].
– Les partis auprès desquels s’est engagé Georges Hollande (en particulier celui de Tixier-Vignancour) sont directement opposés à l’idéologie du Front National, alors que le parti que prend Marine Le Pen est le même que celui que dirigeait son père.
Il n’y a aucun rapport entre les idées ou les engagements de Georges Hollande et ceux de François Hollande – ou alors il faudrait mettre en doute la vie de tous ceux qui ont bâti une vie à l’opposé des valeurs de leurs parents. Par exemple, nombre de Français agnostiques ou athées – voire athées militants – sont des gens qui ont eu, initialement, une éducation religieuse.
S’il est notoire qu’ils ne mettent plus les pieds à l’église ou au temple ou à la synagogue, aurait-on idée, en outre, de leur demander de renier les croyances de leurs parents ? [D’autant plus, d’ailleurs, qu’il est fréquent, dans les familles, que les relations demeurent bonnes dès lors qu’on met – tacitement ou explicitement – la politique de côté].
En revanche, il est logique que Marine Le Pen ayant conservé l’essentiel du socle idéologique de son père, on lui demande de s’expliquer sur les points qui posaient le plus problème, en l’occurrence l’antisémitisme et le négationnisme.
JPG. La difference est que MLP a repris les rennes du FN de son pere. Si elle veut montrer une coupure avec le passe elle doit le montrer, sino c’est la continuite.
Non seulement MLP a repris la suite de son père dans le même parti politique, mais de surcroît elle dirige le FN avec très souvent des individus qui étaient déjà aux côtés de cet antisémite assumé. D’autre part, Bellifontain fait complètement erreur lorsqu’il prétend que les partis auprès desquels s’était engagé Georges Hollande étaient directement opposés à l’idéologie du Front National. Absolument pas, puisque lors de la campagne présidentielle de 1965, Jean Marie Le Pen soutenait la candidature de J.L. Tixier Vignancourt et que les membres des comités de soutien de ce dernier avaient rejoint, dans leur immense majorité, le Front National. Pour l’essentiel, Tixier Vignancourt, avait le même programme que Le Pen. C’est d’ailleurs lui qui avait lancé le slogan: » La Corrèze avant le Zambèze « . Il était également un antisémite avéré, feignant de s’étonner, » que des gens que l’on avait invités à sa table, puissent se permettre d’émettre un avis sur leur part de gâteau ». C’est ainsi qu’il parlait des Juifs,preuve d’un antisémitisme manifeste.
En ce qui concerne François Hollande, le fait qu’il ait jugé utile d’honorer un personnage intellectuellement malhonnête, comme Stéphane Hessel, en dit long sur sa mauvaise foi.
Rony d’Alger
J’ai écrit Georges Hollande au lieu de François Hollande…
hum… vous devez en savoir plus que nous alors. On sait que son frère a violemment rejeté les thèses de son père, mais François, jamais.
Jean-Patrick Grumberg
Quelle utilité y a-t-il à ce que François Hollande rejette les idées de son père, étant donné que, au moins depuis l’ENA, il milite au Parti socialiste dont [à moins que vous n’ayez des informations nouvelles] les idées sont diamétralement opposées à celles des partis d’extrême-droite ?
Jean-Patrick Grumberg
Votre requête est curieuse : pourquoi tenez-vous à ce que François Hollande rejette les choix politiques de « son » père ? Ne suffit-il pas qu’il rejette les idées de cette famille politique, sans qu’il soit nécessaire de faire allusion à « son » père ?
Qu’est-ce que cela apporte de plus qu’il fasse référence à « son » père ? Dès lors qu’il n’existe rien, dans sa carrière, qui atteste d’une quelconque sympathie pour l’extrême-droite [à moins que vous ne disposiez d’informations inédites] quelle nécessité y a-t-il à ce qu’il fasse une profession de foi dans laquelle il se démarque précisément des choix de « son » père ?
De façon plus générale, il est également curieux que vous demandiez ces gages à François Hollande alors qu’il est engagé au P.S. depuis 1976 et qu’il ne semble pas avoir fait preuve, depuis lors, d’une quelconque sympathie pour l’extrême-droite.
Concevriez-vous, a contrario, qu’on demande à Maurice Leroy, actuellement ministre et président Nouveau centre du conseil général du Loir-et-Cher, de dénoncer « haut et fort, publiquement, et aussi souvent que cela s’impose », ses anciens engagements communistes, alors que, précisément, toute sa vie présente, ses engagements, attestent qu’il n’est plus communiste ?
Et encore un!
Toutes mes excuses à M.Grmberg j’ai attribué son article à M.Garroté.Je les apprécie tous les deux…
Personne n’est obligé de rentrer en politique.
Si l’exercice est trop pénible, ce que je peux comprendre, on peut se contenter de rester dans la sphère privée et de vivre « avec » les secrets de famille.
Mais quand on prétend se donner pour référence aux autres et jouer le rôle de guide, on se doit d’être clair sur les sujets. Tous les sujets.
Aussi bien pour Marine Lepen que pour François Hollande.
Pour Marine, l’exercice est plus compliqué vu qu’elle a repris les rennes du parti créé par « papa » et que ce dernier, même en semi retraite, est encore bien souvent présent sur l’avant-scène.
je trouve cet article particulièrement abject.
c’est faire descendre la prise de position politique très bas, dans les caniveaux.
on peut – bien sur, on est libre – ne pas aimer François Hollande, on peut faire campagne contre sa candidature à la présidence mais on doit le faire sur ses idées, sur son programme
l’attaquer sur son père et les idées politiques de son père est une tache morale
Vous avez tort. On doit d’abord le faire sur ce qu’il a accompli, avant de le faire sur ses promesses, pour s’assurer que ses promesses ne sont pas que des mots. Et pour cela, il faut regarder son bilan en Corrèze.
Votre réponse ne me convainc pas du tout.
D’autant que ce n’est pas ce que vous faites dans votre article.
La politique est sale, le journalisme y participe par ce genre d’article.
je ne suis pas » fan » de françois hollande, ni de la gauche mais je rêve d’une campagne politique dans laquelle on se battrait sur des idées, des réalités et dans laquelle le vainqueur le serait pour ses mérites et non parce qu’il aurait mis ses adversaires KO par coups bas.
Demander à François Hollande de s’expliquer sur son silence à propos des prises de positions politiques de son père , c’est laisser accroire qu’il aurait pu y adhérer alors que rien dans sa vie privée, son parcours politique et ses prises de positions ne permettent de le penser
j’aime assez votre site, il change du prêt-à-penser du politiquement correct mais je n’aimerai pas que pour faire de l’audience vous tombiez dans l’insulte et la calomnie, ce serait indigne
Avez-vous les mêmes exigences, les mêmes atermoiements, concernant Marine Lepen ? Si c’est oui alors vous ne devriez pas ! Ni pour Martine, ni pour François, ni pour personne d’ailleurs ! (voir mon commentaire précédent)
Car vous avez tort.
Il faut vérifier que les discours de nos chers politiques ne sont pas en trompe l’œil et des attrapes gogo ! Nous devons nous assurer de leur sincérité, à fortiori ceux qui prétendent à la charge suprême, qui se posent en guide de la Nation.
Quand on voit la distance entre les discours tenus et les actes tenus par les uns et les autres, c’est une saine précaution.
Hollande ne fait pas exception à la règle.
Je dirais même, c’est personnel, que je le soupçonne d’une bonne dose d’hypocrisie et que ses discours en sont singulièrement décrédibilisé.
Quand il affirme que gagner plus de 4’000 EUR mensuellement est scandaleux (plus exactement qu’il faut enlever à ceux qui gagnent plus de 4’000 EUR tout ce qui est au delà) et que dans le même temps il met son patrimoine immobilier à l’abri dans une SCI « La Sapinière » au capital de 1 million d’Euros on peut douter de sa sincérité.
Quand il se pose en champion de la diversité mais qu’il vit bien à l’abri dans de beaux quartiers surveillés et protégés, on peut douter de sa sincérité.
Quand ce fils de grand bourgeois qui a étudié dans les meilleures écoles privées et qui sort de l’ENA, se pose en champion de la lute des classes – dont il est de fait un contre-exemple -, on peut douter de sa sincérité.
Quand on voit sa compassion pour la petite Tristane, victime des turpitudes de son collègue DSK, compassion toute en catimini et reniée aussi vite qu’il s’agissait de l’assumer en public, on peut douter de sa sincérité et de son courage.
Plus grave peut-être, quand il prétend qu’il remettra la France sur le chemin de la saine économie mais refuse d’avance la règle d’or et le chemin des réductions des dépenses en proposant celui de la relance de l’économie et de la croissance par l’endettement, on peut douter de sa sincérité et de ses compétences. Quand on voit que sa gestion de la Corrèze a fait de ce département le plus endetté de France, on peu douter de sa sincérité et de ses compétences.
Sur les idées et le militantisme d’extrême droite de son père, il ne s’agit pas de l’attaquer mais de lui demander quelque déclaration claire quant à sa distanciation d’avec ces thèses dont il donne surtout l’impression de s’être accommoder aisément jusqu’ici ni d’avoir voulu hypothéquer un si bel héritage…
merci d’avoir pris le temps de me répondre mais je ne suis toujours pas d’accord avec vous
un homme doit être jugé sur ses propos et sur ses actes à lui pas sur ceux de son père
et je pense que lui demander de prendre officiellement des distances avec le passé de son père c’est laisser croire qu’à un moment ou à un autre françois hollande aurait pu s’en accorder alors que RIEN ABSOLUMENT ni dans sa vie personnelle, ni dans son cursus politique, ni dans ses discours ne le laisse supposer
La politique est sale et je pense que le journalisme aussi; ce genre d’attaques en dessous de la ceinture n’est pas fait pour que je change d’avis
je ne suis pas une fan de Hollande ni de la gauche mais j’ai envie de me battre pour qu’on ne cherche pas à abattre un homme pas des moyens vicieux
et je terminerai par voltaire
« « Le seul moyen d’obliger les hommes à dire du bien de nous, c’est d’en faire. »
beaucoup de gens de gauche sont passés à l’extrême droite et inversement. le meilleur à ce petit jeun c’était fm qui lui à réussit à le faire en naviguant au grée des opportunités et en n’étant finalement que d’un seul et unique parti : le sien.
pour le reste comme le dit la sagesse populaire : les parents boivent et les enfants trinquent.
Vous avez quelque chose contre les crises d’adolescence et d’affirmation de soi contre la pensée familiale ?
En fait ce sont probablement des prises de positions plus subjectives qu’objectives !
Finalement, un Hollande et un Védrine (le con) sont peut-être des faux-nez…
Ils vont peut-être demain nous foutre tout ce que la France comporte d’allogènes haineux à la porte de notre patrie !
Vive Gouda ! Vive Latrine ! oups !
Merci. Je n’étais pas au courant.
Quoiqu’en pensent certains, il me semble que toute information mérite qu’on la transmette. A partir du moment où elle alimente le débat. Que cela plaise ou non. Que cela heurte les sensibilités ou pas. Le tout étant de donner la parole aux contradicteurs qui le demandent et apportent leurs arguments antagonistes. Ce qui est le cas sur ce site. Bravo.
C’est un peu pour cette raison que nous naviguons sur Dreuz.
Pour accéder à des informations que nous ne trouvons pas sur les médias de la Nomenklatura. Et pour donner notre avis. Non? C’est une espace de LIBERTE.
D’ailleurs, j’ai bien aimé votre question d’introduction ironique. Puisque tout le monde s’attendait à ce que vous parlâtes d’une certaine Marine dont certains ne se privent pas de rafraîchir notre mémoire au sujet des phrases et frasques de « papounet ». Voilà en quoi, cette information ajoute un élément au débat.
A ajouter au chapitre épais des indignations à géométrie variable…
Effectivement, si l’on demande, voire si l’on exige de Marine Le Pen qu’elle désavoue les prises de positions et les fréquentations de son père (et il faut avoir cette exigence), il n’y a aucune raison de ne pas avoir la même exigence avec les gens de gauche, qu’ils s’appellent F. Hollande et H. Védrine (qui avait reçu la francisque en même temps que F. Mitterand.
C’est aussi simple et élémentaire que cela.
Et c’est là où l’on peut voir chez certains, leur capacité à « s’indigner » de manière très sélective et qui peut révéler un doute sur la sincérité de leurs positionnement.
Mais cela semble être une attitude très française que cette résistance à faire acte de salubrité sur un passé qu’ils contribuent à ne pas laisser passer.
Cyril
En dehors des opinions, il ne peut, à aucun degré, y avoir de parallélisme entre la situation de François Hollande et celle de Marine Le Pen à l’égard de leurs pères respectifs.
– Jean-Marie Le Pen a été à la tête d’un parti puissant et il est un homme connu. Georges Hollande n’a été à la tête de rien du tout et c’est un inconnu.
– Marine Le Pen reprend, sans interruption, le parti de son père, à la même fonction. François Hollande s’est hissé à la tête d’un parti aux idées antagonistes à celles du parti de son père. Il n’a rien à rejeter des idées de son père puisque tout, dans les idées du P.S., est opposé aux idées du parti de Tixier-Vignancour.
– En revanche, il est parfaitement légitime de demander à Marine Le Pen des comptes sur les points les plus litigieux des idées de son père (antisémitisme et négationnisme) puisque c’est la seule chose qu’attendent certaines franges de l’UMP pour conclure des accords (électoraux ou autres) avec le F.N. Pour l’instant, le rapprochement est encore freiné du fait que JMLP est toujours vivant (et qu’il risque de « déraper »), mais une fois qu’il aura disparu, l’alliance se fera d’elle-même.
Bonsoir. Effectivement, la situation n’est pas totalement comparable. Oui, le fait qu’elle succède à la tête du parti fondé par son père renforce l’idée qu’elle ne fait que perpétrer son héritage (y compris Les dérapage avec les idées sous jacentes?).
Est-ce que Marine Le Pen est une opportuniste?
Connaissez vous beaucoup de personnages politiques qui ne le soient pas?
OK, je m’égare.
Pour revenir à votre réponse, j’ai relu l’article de JPG avec davantage d’attention. Il me semble que son point de vue, puis l’analyse qui en découle, se concentrent sur les rapports qu’entretiennent les médias avec le FN et ses dirigeants, les Le Pen, père et fille.
En ce sens, et si on considère que Monsieur Hollande senior n’était pas beaucoup plus fréquentable que son homologue du FN, les QUESTIONS (et non les sentences…) de Monsieur Grumberg sont légitimes et, ma foi, plutôt bienvenues. Elles ont, au minimum, le mérite d’amorcer un débat.
Encore une fois, tout dépend du point de vue à partir duquel vous observez la situation.
Ce traitement (supposé) à géométrie variable, doit être, je pense, à inscrire dans un contexte plus général. Celui d’une inflation des mensonges qui ont pignon sur PAF. Mensonges éhontés ou, le plus souvent, par omission. Le symptôme d’un parti pris indécent. Parti pris qui a tendance à nous faire monter la moutarde jusqu’aux narines (Le Pen?).
Monsieur Grumberg s’est contenté de poser des questions pour mettre en relief la partialité de la caste journalistique. Voilà ma conclusion, si j’adopte son point de vue de départ.
Parfaitement d’accord avec Bruno, et de plus il faut préciser, que Jean Védrine et François Mitterrand s’étaient connus à Vichy, dans les couloirs de l’Hôtel du Palais.
ATTENTION!! Qui dit être Pétiniste ne dit pas extrême droite obligatoirement, c’est plus compliqué.
Dans un premier temps il faut savoir que c’est la S.F.I.O et les radicaux, donc la gauche et plus précisément une gauche pacifiste, qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain.
Qu’ensuite les premiers résistants étaient principalement des membres de la droite et de l’extrême droite, les communistes arrivants à partir de 1941.
Le papa de François Holland n’était donc pas forcement de l’extrême droite mais S.F.I.O avant guerre pour ensuite passer à une liste O.A.S collabo après guerre, juste par opposition à De Gaulle, le vainqueur de Pétain.
Je ne saurais trop vous conseillez la lecture du livre de Simon Epstein » un paradoxe français » antiraciste dans la collaboration, antisémite dans la résistance.
On choisi ses amis, pas ses parents; Dit le proverbe. Faire de la politique comme ceux qui difusent ces allégations, est d’une bassesse indigne de tout vrai Homme politique honnète!
Donc tout homme politique qui rappelle les propos infames de JMLP à Marine et lui demande des comptes est d’une bassesse indigne. C’est noté. Il va y avoir beaucoup de journalistes et hommes politiques indignes dans un futur proche