Comme on le sait désormais très largement, lors du récent G20, une conversation entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama, tenue off the record (hors des micros) a néanmoins été enregistrée.
On y entendait Nicolas Sarkozy déclarer qu’il ne pouvait plus supporter Binyamin Netanyahu et traiter celui-ci de menteur, et Obama répondre « Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours ! ».
Depuis, il n’y a pas eu de rétractation ou d’excuses venues de la Maison Blanche. Nul n’ignore aux Etats-Unis la vive antipathie de Barack Obama pour le Premier ministre israélien, et l’absence totale de sympathie de l’administration Obama pour Israël.
S’il tentait de se justifier, Barack Obama risquerait très vite de s’enferrer dans les mensonges, et les journalistes américains, bien que majoritairement démocrates, ont la réputation non usurpée d’être moins dociles que leurs confrères français, et de ne pas se contenter de non réponses à leurs questions. Barack Obama a donc ignoré la divulgation de ses paroles, et laissé l’eau couler sous les ponts.
Abraham Foxman, président de l’Anti Defamation League, l’une des principales organisations juives américaines, a publié un communiqué disant son « inquiétude » et sa « déception », et les choses en sont restées là.
Nicolas Sarkozy, lui, s’est senti beaucoup plus gêné. Il s’est répandu en excuses, a dit qu’on l’avait mal compris, et a, voici quelques jours, reçu des journalistes israéliens et les représentants officiels de la communauté juive. C’est pour cette raison que j’écris ces lignes.
Nicolas Sarkozy a, bien sûr, souligné, en recevant ces journalistes et représentants officiels, que ses propos avaient été pris « hors de leur contexte ». Sans préciser, bien sûr encore, de quel contexte il s’agissait.
Il a dit-on, fourni des « explications », mais a demandé à ses interlocuteurs que celles-ci soient tenues secrètes : c’est, cela va sans dire, ce qu’on appelle la transparence à l’Elysée.
Les interlocuteurs de Nicolas Sarkozy ont gardé le secret : c’est, cela va sans dire, toujours, ce qu’on appelle de la « diplomatie ».
Nicolas Sarkozy a réaffirmé son soutien à Israël.
Il a aussi réaffirmé son amitié pour Binyamin Netanyahu.
Et il s’est attendu à ce qu’on le croie sur parole.
Il n’en a pas moins ajouté qu’il appuyait toujours l’accès au statut de membre associé d’un Etat palestinien à l’Organisation des Nations Unies. Chassez le naturel, dit la vieille expression…
N’étant tenu ni par la transparence telle qu’on la conçoit à l’Elysée, ni par la moindre attitude diplomatique, j’écrirai, moi, que le contexte des propos de Nicolas Sarkozy est aisé à préciser : c’est celui où Nicolas Sarkozy appuie effectivement l’accès de l’Etat palestinien au statut de membre associé des Nations Unies, tout en comparant l’Autorité Palestinienne au Vatican, ce qui serait risible si ce n’était grotesque.
C’est celui où Nicolas Sarkozy, voici quelques semaines, a qualifié Mahmoud Abbas d’ « homme d’Etat » et s’est gaussé de la demande d’Israël de se voir reconnu en tant qu’Etat juif. Et c’est celui d’un vote de la France en faveur de la demande d’adhésion de l’Etat palestinien à l’UNESCO, organisation qui s’emploie à effacer la mémoire d’une présence juive dès l’Antiquité au Proche-Orient.
J’écrirai que nulle explication, secrète ou non, ne me semble devoir s’ajouter. Ou, plutôt, que des explications publiques sur une succession de paroles malséantes et de gestes douteux s’imposeraient, si Nicolas Sarkozy ne voulait pas sembler absolument hypocrite.
Je préciserai que le soutien de Nicolas Sarkozy à Israël n’est, en ce contexte, que ce qu’on appelle une parole verbale, et que si tous les amis de Binyamin Netanyahu étaient aussi droits que Nicolas Sarkozy, Binyamin Netanyahu n’aurait vraiment plus besoin d’ennemis. Comme le disait un homme que Nicolas Sarkozy a beaucoup fréquenté, les paroles verbales n’engagent que ceux qui les avalent sans rechigner.
J’ajouterai, ne voulant pas accabler ce brave homme, que si Nicolas Sarkozy voulait montrer qu’il soutient vraiment Israël, cela pourrait être simple : il pourrait, par exemple, reconnaître que le vote français à l’UNESCO était une erreur, s’en excuser, et à titre de repentance, couper tout financement français à l’organisation. Il pourrait aussi renoncer à appuyer la candidature d’Etat associé de l’Etat palestinien aux Nations Unies, et regretter publiquement la comparaison entre l’Autorité palestinienne et le Vatican. Ce ne sont là que quelques idées simples que je tiens à la disposition de l’Elysée.
S’il voulait ôter tout doute à qui resterait sceptique, Nicolas Sarkozy pourrait faire mieux encore : se rendre en visite en Israël et reconnaître enfin Jérusalem comme capitale d’Israël.
Si Nicolas Sarkozy allait jusque là, il n’aura plus même à parler d’amitié envers Binyamin Netanyahu, car c’est non seulement son soutien pour Israël, mais son amitié effective pour Israël qui deviendraient visibles aux yeux du monde.
Si Nicolas Sarkozy ne fait rien de ce que je suggère, et s’il en reste aux paroles verbales, il disposera quand même d’une possibilité de ne plus avoir à parler à un « menteur » et de ne plus avoir d’aigreurs d’estomac à l’idée de le rencontrer et de devoir lui sourire : prendre une retraite anticipée.
Il se peut que les électeurs français lui offrent cette possibilité dès le mois de juin prochain.
Pour peu, comme c’est assez probable, que Barack Obama soit lui-même invité à quitter la Maison Blanche en novembre 2012, Barack Obama n’aura plus à traiter avec Netanyahu tous les jours, ce qui sera très bon pour sa santé et lui ôtera un poids.
Nicolas Sarkozy et Barack Obama, le cas échéant, pourront alors proférer les mots qu’ils voudront, devant ou derrière des micros ou même sans micros, cela n’aura plus grande importance.
Aux Etats-Unis, il y aura, le cas échéant, beaucoup mieux qu’Obama à la Maison Blanche.
En France, il y aura, sans aucun doute, bien pire que Sarkozy à l’Elysée.
Mais de là à considérer que Nicolas Sarkozy soutient Israël et est ami de Binyamin Netanyahu, il y aurait bien davantage qu’un pas qu’il serait insensé de franchir : un gouffre où se tient tapie la nauséabonde et plus que jamais omniprésente politique arabe de la France.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Venant d’ un diplomè es-mensonges comme Sarkozy , sa remarque sur Netanyahou sonne comme un compliment. Sarkozy peut donc invoquer tous les malentendus , on n’ oubliera pas en mai 2012 de voter contre ce petit cachottier qui a votè pour la palestine a l’UNESCO à la dernière minute au mèpris d’Israel et de tous les autres pays d’Europe qui se sont abstenus ou ont votè contre .
Je voterai contre sarkonaparte quitte à installer pire à l’élysée. Ce n’est ni logique ni raisonnable, mais nous sommes certainement nombreux à penser ainsi.
C’est ce qu’on appelle un climat de pré-guerre civile. Foutus pour foutus toi mon petit bonhomme tu vas sauter. Karchérisé.
Au pis aller pour ce qui est de la dhimmitude et de la déconfiture économique du pays ça ne changera pas grand-chose.
On peut même espérer que le fauteuil sera trop grand pour hollande et que terrorisé par des responsabilités qui le dépassent il se terrera dans l’immobilisme. En attendant qu’apparaisse un hypothétique sauveur national.
Et puis il perdra peut-être les législatives au profit du fn. Ce serait rigolo. Et mérité.
Pour commencer
On aura tout vu !
Toutefois il y a continuité, après avoir vu Bouteflika insulter les Français à l’Assemblée Nationale, Khadafi planter sa tente dans les jardins du palais du Sénat et Assad pérorer au défilé du 14 juillet…..
Le bateau coule normalement.
oui, des journeaux en langue francophone, en Israel ont fait etat de cette fameuse rencontre, de la pommade, de la grosse pommade, genre Vicks Vaporub quoi !
je n’aime pas du tout, ces dirigeants du CRIF et autres….
je crois meme que JP Grumberg egalement !
J’ai oublié de dire aussi, cette image me révulse …… sarkosy en plus a l’air d’un clown!!!!!nom de d que je suis en colère!!
Un menteur qui parle si mal le français et « speak » en franglais de manière si honteuse n’a plus de droit à nous représenter.
DEGAGE !
lIl se prostitue à tous les pays, l’Euro, ruine, faillite, Obama le pion de la C.I.A. du Gouvernement des Etats-Unis. La congrégaton juive, ont compris en lisant la thora, que ONU, représente EDOM, qu’ils cherchait depuis longtemps, que représentait cette appellation. Depuis la demande des Pays Arabes de faire parti de l’ONU, alors, si cela passe, et cela passera, les Juifs seront laissés seuls, à débattre, à reculer de leur Pays, Israel, bombardés par leurs compatriotes les Arabes entrés en douce en Israel et n’ayant qu’à les tirer de tout près, pas besoin de bombe ni de mitraillettes. Les Juifs devront se retranché de plus en plus jusqu’à Jérusalem, encerclé par tous les pays communistes qui viendront aidé les Arabes, pour la destruction finale, c’est commencé, mais quand ils entreront à Jérusalem, le feu de la colère montera aux narines du Dieu d’Israel, qui n’a pas abandonné son peuple et c’est lui-même le prince de la paix, qui viendra jugé tous ces rebelles, venu contre Israel et le Dieu d’Israel, Se lèvera en ces temps là, Mickael, l’ange d’Israel, qui combattra comme dans Daniel, pour Israel, contre le prince des ténêbres, tous ceux qui en veulent à Israel et Jésusalem. Seront tués. C’est écrit et cela arrivera.
Quand Juppé fait la Justice en Judée-Samarie…
vendredi 9 décembre 2011
La réponse d’Alain Juppé concernant l’arrestation de Bassem Tamimi, coordinateur du comité de résistance populaire de Nabi Saleh est édifiante.. Ce texte ne présente aucune ambiguïté sur la façon dont notre ministre des Affaires étrangères abordent le conflit israélo-palestinien.
Monsieur le Président,
Vous avez bien voulu appeler mon attention sur la situation M. Bassem Tamimi, coordinateur du comité populaire de Nabi Saleh, et vous en remercie.
Arrêté le 24 mars, M. Tamimi fait l’objet de cinq chefs d’accusation, dont trois se fondent sur une ordonnance militaire qui revient à nier le droit de manifester pour l’ensemble des Palestiniens soumis à l’occupation militaire, droit universellement reconnu.
Sa situation me préoccupe tout autant que vous. L’Union européenne s’est saisie de ce cas et considère M. Tamimi comme un défenseur des droits de l’homme et un manifestant non violent. Une démarche a été effectuée récemment à son sujet auprès des autorités israéliennes paf le chef de la délégation de l’Union européenne à Tel-Aviv. Elle a permis également de marquer le soutien européen au droit de manifester pacifiquement dans les Territoires palestiniens.
S’agissant de la colonisation, que dénonce M. Tamimi, je vous rappelle les positions fermes prises par la France, qui condamne ce type d’entreprises, que nous avons qualifiées récemment de « provocations ». La colonisation est contraire au droit international et fait obstacle à la paix.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Alain Juppé
Le con repris de justice continue à sévir grave…
Notre tout petit president fait montre une tres grande et magnifique incapacite. Son comportement et son langage sont dignes de ce que l’on appelle le « 93 » bien connu des trainards de rue et des desoeuvres. Maintenant, chers co-internautes, dans le « merdier » dans lequel le monde se trouve et specialement la pauvre France (de mon enfance), a deux maux ne faut-il pas choisir le moindre et essayer de repartir sur un bon pied en acceptant de remettre sur les rails DSK qui me semble avoir de meilleures connaissances sur la complexite du monde actuel. Peu importe ce qu’il a fait, complot ou pas complot, passez moi l’expression mais on s’en tape. Ce qui compte c’est que la France reste droite et pourquoi pas exemplaire. DSK sait beaucoup de choses sur les meandres financiers, politiques, economiques de ce qui caracterisent la crise d’aujourd’hui. Laissons le laver son linge sale en famille. Nous, peuple cela ne nous regarde pas. Ce qui compte c’est que le business reparte, le chomage diminue, les porte-mommaies ne fondent plus comme neige au soleil et surtout que les positions et les propos tenus au plan international ne soient pas la risee de l’ensemble des personnes sensees, intelligentes et remplies de bon sens. Aujourd’jui de mon point de vue la seule porte de sortie c’est DSK, aucun strictement aucun candidat actuel aux prochaines presidentielles n’est a la hauteur de la tache qui lui incombera surtout dans l’etat catastrophique dans lequel la France est aujourd’hui (entre autre perte de son AAA). A suivre…