Publié par Michel Garroté le 6 janvier 2012

 

 

Michel Garroté – Le gouvernement norvégien a reçu un appel téléphonique menaçant, qui présentait des similitudes avec les attaques du 22 juillet, quelques mois seulement avant la tuerie, mais le gouvernement n’a pas alerté la police pour autant. Un homme tenant le même discours que le tueur schizophrène paranoïde Breivik s'en était pris au gouvernement norvégien. L’homme avait parlé de tirer sur des membres des Jeunesses socialistes et avait évoqué l'existence d'un « manifeste » lors d'un appel téléphonique passé au gouvernement en mars 2011. En raison de la nature inhabituelle de la communication, la standardiste des autorités gouvernementales avait retranscris l'appel dans une note écrite, mais cette note écrite n'a jamais été transmise à la police, ce qui est pour le moins déconcertant.

Quelques mois plus tard, le 22 juillet, le tueur schizophrène paranoïde a tué 77 personnes, en faisant d'abord exploser une bombe près du siège du gouvernement, puis en ouvrant le feu sur des jeunes socialistes rassemblés à leur camp d'été sur l'île d'Utoeya. En outre, Breivik a diffusé sur Internet un manifeste dans lequel il exposait ses thèses pathologiques et délirantes. Après les attaques du 22 juillet, les autorités norvégiennes ont estimé que ce qui avait été dit au téléphone était pertinent pour l'affaire. Et c’est à ce moment-là seulement que la police a – enfin – été informée. Les autorités norvégiennes allèguent aujourd'hui ne pas savoir si l'auteur du coup de téléphone était Breivik.

Dans les semaines qui ont suivis les tueries du tueur schizophrène paranoïde, de nombreux médias avaient profité du drame pour accuser – de manière ignoble et calomnieuse – divers milieux chrétiens, ainsi qu’une historienne juive. Au vu des informations reproduites ci-dessus, force est de constater que l’incompétence, ainsi que l’absence de réactivité et de prévention du gouvernement norvégien, sont en grande partie responsables, de la tuerie. En revanche, les milieux chrétiens et l’historienne juive, injustement montrés du doigt l’été dernier, n’y étaient strictement pour rien. Mais le mal est fait : les auteurs des accusations ignobles et calomnieuses ne se sont ni rétractés, ni excusés ; au contraire, ils continuent d’associer le tueur schizophrène paranoïde à des personnes qui n’ont tout simplement rien à voir avec lui.

Michel Garroté

Rédacteur en chef

www.dreuz.info

   

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