Deux débats entre candidats républicains ont eu lieu au cours du week-end dernier. Deux de plus, dirai-je.
Ces deux débats n’ont rien apporté de plus à la campagne, et n’ont pas fait bouger les choix des électeurs du New Hampshire, qui sont conformes aux tendances qu’indiquaient les sondages. Mitt Romney l’a emporté, avec trente neuf pour cent des voix. Ron Paul s’est maintenu en deuxième position, avec vingt trois pour cent. Jon Huntsman, qui a tout misé sur le New Hampshire, est arrivé en troisième position, à dix sept pour cent. Gingrich et Santorum arrivent ensuite avec presque dix pour cent. Rick Perry vient clore la liste avec ce qui semble avoir été le combat de trop.
Que déduire ? Qu’il existe présentement un courant isolationniste en politique étrangère au sein des Etats-Unis. Ce courant est puissant dans toute la gauche et est incarné par Obama qui, en réalité, va au-delà de l’isolationnisme et pratique une forme de défaitisme actif face à l’islam radical. Ce courant est incarné au sein du parti républicain par Ron Paul : ses ineptes positions concernant l’Iran, le terrorisme et Israël, ne l’empêchent pas de garder une base solide. Ce courant est incarné aussi par Jon Huntsman, à un moindre degré que par Ron Paul. Les Etats Unis sont en retrait sur la surface du monde. Ce retrait va probablement continuer dans les années à venir, quel que soit le vainqueur en novembre 2012. Inverser le courant sera difficile. Mon ami David Horowitz, au moment de l’élection de Barack Obama, me disait que les leçons du onze septembre avaient été vite oubliées, et je crains qu’il n’ai davantage raison encore cette année.
Que déduire encore ? Ce qui était visible dès les résultats de l’Iowa : il existe un courant conservateur au sein du parti républicain, porteur tout à la fois d’une volonté de retour à l’esprit d’entreprise et au capitalisme, de retrouvailles avec les valeurs éthiques qui ont forgé les Etats-Unis depuis le temps des pères fondateurs et de réaffirmation de la nécessité de lutter contre le danger totalitaire et d’être fermement au côté des amis et alliés des Etats-Unis.
Mais ce courant, issu en droite ligne des tea parties, a eu des difficultés à trouver un chef de file et ne l’a toujours pas trouvé. Un temps, Michelle Bachmann, désormais hors course, a occupé cette position, puis elle a perdu toute crédibilité par des déclarations infondées sur les relations entre vaccins et retard mental.
Ce fut ensuite le tour de Rick Perry, qui, après avoir erré dans plusieurs débats, n’a jamais réussi à se rétablir, et qui ne se rétablira pas. Vint alors Herman Cain, qui, dans un contexte de diffamations, a lui-même renoncé. Puis vint le tour de Newt Gingrich. Et j’ai dit ici que mon soutien serait allé dans sa direction, car il est fondamentalement un conservateur de lignée reaganienne. Malheureusement, Newt Gingrich a croulé sous le poids des publicités négatives émanant du camp Romney en Iowa. Il n’a pas répliqué, et ses chances appartiennent aujourd’hui sans doute au passé. Il est en colère contre Romney, et sa colère est justifiée. Il continue à faire campagne essentiellement contre Romney : on verra ce que sont les effets de cette campagne contre Romney. Elle pointe les dimensions qui font la faiblesse de Romney : ses positions très modérées sur divers dossiers, son refus d’affronter Obama de manière directe et tranchée, le plan de santé qu’il a mis en place au Massachusetts, ses activités au sein de l’entreprise qu’il a dirigée, Bain Capital.
L’entreprise Bain Capital est une entreprise tournée surtout vers le « leverage buy out », acquisition d’entreprises en usant de l’effet de levier. Globalement : rachat d’entreprises en difficultés, restructuration ou démantèlement de l’entreprise, revente de celle-ci ou de ses actifs après restructuration ou démantèlement. Ce type d’activité peut être considéré comme relevant de la destruction créatrice Schumpeterienne. Ce type d’activité peut aussi se trouver considéré comme relevant de la prédation. Gingrich définit ce genre d’activité comme relevant de la prédation et pas de la destruction créatrice. Quelle que soit l’analyse qu’on fait du « leverage buy out », Romney ne sortira pas de la campagne menée contre lui sans dommages. Et la campagne menée par Gingrich ne sera rien par comparaison avec celle qui sera menée contre lui s’il doit affronter Obama.
Gingrich, donc, sauf grosse surprise, me semble hors de combat, et contraint de se retirer après les élections primaires en Caroline du Sud et en Floride.
Après Newt Gingrich, le courant conservateur a été incarné par Rick Santorum. Et Rick Santorum est un homme de qualité et de conviction. Il incarne ce qu’on appelle aux Etats-Unis le « conservatisme social », ce qui signifie qu’il met l’accent surtout sur les valeurs éthiques. Il se situe aussi du côté de l’esprit d’entreprise et du capitalisme, et du côté de la réaffirmation de la nécessité de lutter contre le danger totalitaire, mais il ajoute une nuance Burkéenne à sa démarche : il place la liberté fondatrice des Etats-Unis dans un contexte où les liens immatériels qui forment l’identité d’une civilisation, génération après génération, ont une importance cruciale. On peut craindre qu’il n’ait ni les moyens ni l’organisation indispensables pour s’imposer. Il se situe, qui plus est, sur un terrain occupé aussi par Gingrich. Si les voix de Gingrich et de Santorum s’étaient ajoutées dans le New Hampshire, cela aurait abouti à un score permettant au candidat conservateur d’être en troisième position et d’avoir une chance.
En Caroline du Sud, puis en Floride, Romney peut arriver en première place parce que le camp conservateur face à lui sera vraisemblablement divisé.
Le courant conservateur, dès lors, a perdu. Il pourra lui rester, comme un lot de consolation, la candidature à la vice-présidence.
Jon Huntsman n’ayant pas réussi à s’imposer, comme je m’y attendais (sa troisième place dans le New Hampshire est un échec, soyons clair), Jon Huntsman ayant incarné l’aile très modérée de ces primaires et ses voix potentielles étant destinées à se reporter sur Romney, Perry n’ayant plus la moindre chance, même s’il insiste, cela me conduit à un troisième point.
Que déduire, donc, des résultats du New Hampshire ? Un autre aspect qui était visible lui-même dès les résultats de l’Iowa.
Mitt Romney est le favori et sera vraisemblablement le candidat républicain. Ce qui est gênant est que ce sera un candidat faible, donc vulnérable. D’une part, Romney n’a pas réussi à remporter l’adhésion du courant conservateur, qui reste pour l’heure orphelin, et s’est, au contraire, attiré son hostilité par ses attaques contre Gingrich. Les conservateurs ne soutiendront Romney qu’avec réticence. D’autre part, Romney ne parle effectivement pas toujours comme un conservateur, et son programme, en matière fiscale, par exemple, tout en étant porteur d’un retour dans la direction de ce qui a fait la prospérité et la force des Etats-Unis jusqu’à Obama, ne constitue pas une rupture nette et n’est pas du tout porteur de ce qui pourrait être une nouvelle « révolution conservatrice » et une rupture avec les dérives des années Obama. En troisième lieu, Romney peut très aisément être attaqué, et les attaques menées par Gingrich ne sont et ne seront rien en comparaison de celles menées par Obama si Romney doit l’affronter, je l’ai dit.
Les activités de Bain Capital seront au centre des attaques d’Obama. Si Romney venait d’un autre secteur du capitalisme, s’il avait fondé une entreprise sur une base de créativité, tel un Steve Jobs, ce serait différent. Mais dans un contexte où la finance, à tort ou à raison, n’a pas bonne réputation aux Etats-Unis, un homme venu de la finance et du « leverage buy out » n’a pas tous les atouts dans son jeu.
Que Romney ait changé de position au fil du temps sur divers sujets ne sera pas non plus un atout dans son jeu, bien sûr. Qu’il soit mormon sera vraisemblablement utilisé contre lui par le camp Obama, ne serait-ce qu’en sourdine.
Qu’il ait reçu d’emblée le soutien des instances dirigeantes du parti républicain ne sera pas un atout pour lui, là encore.
Un peu plus de quarante pour cent des américains aujourd’hui se définissent comme conservateurs, et seulement vingt pour cent se définissent comme « liberals » (de gauche), trente pour cent se définissent comme républicain : ce qui veut dire que le mot conservateur attire dix pour cent d’adhésion de plus que le mot « « républicain ».
La hantise des conservateurs est de voir à nouveau un RINO, Republican In Name Only (seulement républicain de nom) être leur candidat. Le parti républicain a choisi la sécurité, pensant qu’un modéré avait plus de chances d’attirer les électeurs hésitants. Un modéré peut aussi rebuter toute une frange de conservateurs. Et la différence peut jouer à l’avantage d’Obama. Un conservateur peut faire campagne au centre, car les conservateurs savent qui il est. Un modéré doit faire campagne en tant que conservateur, ce qui peut l’empêcher d’attirer des électeurs centristes hésitants.
Romney peut l’emporter. Mais s’il est candidat contre Obama et s’il gagne, ce sera parce que le peuple américain rejette Obama, parce que le peuple américain discerne qu’Obama le conduit au désastre, ce ne sera pas, je le crains, par adhésion à Romney.
Pour ces raisons, Romney peut aussi perdre. Et s’il perd le désastre se poursuivra.
Cette élection est la plus importante depuis des décennies : elle représente un choix fondamental. Ou les Etats-Unis s’enfonceront dans un déclin à l’européenne, ou ils se redresseront. Les conséquences d’un déclin à l’européenne, déjà amorcé, seraient incalculables.
Il est regrettable que le parti républicain n’ait pu trouver à ce jour, pour porter la perspective de redressement, un homme qui puisse effectivement être identifié avec cette perspective et qui incarne le conservatisme.
Que Romney devienne cet homme ? Je ne pense pas que ce soit possible. Si cela avait été possible, ce serait déjà visible, aujourd’hui.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Étant volontiers critique à votre encontre, je me dois pas honnêteté de vous écrire à quel point votre analyse m’a permis de comprendre les enjeux au sein du camp républicain ; comme quoi on a toujours à apprendre, même de ses adversaires.
Quand au déclin européen, qui reste le premier acteur économique au monde, je crois que nous serons d’accord pour dire qu’il trouve ses causes dans un déclin culturel, moral, et civilisationnel.
Ce déclin est aussi lié à Bruxelles, et, là nous divergerons au libéralisme financier.
@GM: le leverage buy out est très comparable à la méthode Tapie, en quelques sortes. C’est à la fois du sauvetage et de la prédation. Peu importe. Mais aujourd’hui, aux USA, nombreux sont les Républicains qui en appellent à un nouveau candidat. Votre analyse est très juste et surtout lorsque vous aviez affirmé qu’il y a eu trop de candidats et que les débats étaient organisés comme autour d’une mitrailleuse circulaire. Ils n’ont fait que se tirer dans les pattes les uns des autres avec parfois une mauvaise foi qui frisait le ridicule. C’est à ne plus rien y comprendre, ce qui fait du GOP la risée des Démocrates. Le GOP ne l’a pas volé cette fois. Nous devrons bien nous résoudre à soutenir Romney, candidat par défaut qui aura en quelques sortes acheté son investiture. Romney est un RINO car ses idées en général et sa sécurité sociale en particulier, c’est pas terrible. De plus, il n’explique pas son parcours chez Bain, ni le pourquoi de certaines de ces décisions. Non pas qu’il y ait des casseroles, mais a-t-il honte de ce parcours ou trouve-t-il ses concitoyens si bêtes qu’ils risqueraient de ne pas comprendre? Une chose est sure: les Républicains ne doivent pas uniquement se contenter de railler l’Europe pour ce qu’elle est. Ils doivent absolument mettre l’accent sur le fait que voter GOP, c’est voter pour la Liberté et l’exception américaine. C’est là qu’est la vraie Amérique et pas dans un avatar de l’Europe, surtout avec la bande d’Obamao.
Monsieur Millière,
En prenant les sondages de l’institut Rasmussen Reports, nous avons Romney à égalité avec Obama (42-42), Gingrich 8 points derrière (46-38), Santorum 9 points derrière Obama (46-39), Perry 12 points derrière (46-34).
Nous expliquer que l’un de ces candidats de l’aile droite du GOP est le bon cheval pour donner à Obama la ruade qu’il mérite me paraît incongru. Je pense au contraire que Romney est le seul capable de l’emporter le 6 novembre.
Si cela vous intéresse, je viens de tomber à l’instant sur un article de Peter Ferrara dans l’American Spectator: “Le RINO Romney est le moins éligibles” (RINO Romney is the least electable). A vous de googler, Milord. Cet article vous explique entre autres le rejet du Conservatives de Mitt Romney. C’est l’establishment GOP dans ce qu’il a de moins GOP. Tout sauf notre candidat, on vous dit.
L’article de Peter Ferrara, que j’ai lu cet après-mi, est effectivement excellent.
Romney et le Conservatisme, c’est Echec et Mitt. Cet jeu de mots douteux vous est offert par l’agence de voyages de Mme Maobama.
Nous sommes à dix mois de l’élection. Les sondages fluctuent. Romney a été présélectionné par les dirigeants du parti républicain, mais aussi par les médias obamaphiles et par le camp Obama, demandez-vous pourquoi.
S’il y a une chose qui n’a pas beaucoup fluctué depuis les déclarations de candidature justement, c’est bien les sondages des candidats du GOP contre Obama. A savoir Romney au coude-à-coude, Paul à un ou deux points derrière, et les autres largement battus.
Cette absence même de fluctuation contribue à semer le doute sur la probité de ces instituts de sondage, politiquement influencés au dernier degré et dont l’effet sur l’électorat ne me semble plus à démontrer. De la même manière, le score de Romney dans le New Hampshire correspond remarquablement bien à ce qui avait été prédit par ces mêmes instituts. Romney est porté par un appareil bien décidé à ne laisser personne d’autre s’imposer. Si on ajoute sa victoire à 8 voix près dans l’Iowa après que Santorum ait été donné gagnant toute la nuit, la farce n’est plus très loin.
Il y a peu de raisons de croire que les sondages évolueront significativement, en tout cas une remontée de Gingrich, Huntsman ou Santorum contre Obama me paraît tout à fait improbable.
Pour le reste, vous avez raison, le conservatisme est en train de sortir perdant de ces primaires. Mais je doute fort qu’incriminer les dissensions au sein du GOP et le contrôle de la gauche sur les médias puisse lui redonner des couleurs, et il serait probablement judicieux de se préparer à l’admettre.
Quand j’ai lu les résultats du vote, j’étais atterré.
J’avais cru un moment en Santorum mais l’état de grâce était terminé.
Le choix qui se dessine de Romney comme candidat républicain annonce la réélection presque acquise d’Obama.
Je suis renversé de voir que le parti républicain n’ait pas compris qu’il adoptait une posture de perdant en choisissant un “modéré”.
Il faudra, très probablement, boire jusqu’à la lie la coupe d’Obama. Il fera deux mandats et les USA disparaîtront de la géopolitique mondiale voire rejoindront définitivement le camp des ennemis de la démocratie.
Le monde va entrer dans un ère de barbarie sans précédent suite au cataclysme provoqué par l’effet combiné de la disparition de la puissance militaire des USA et la fin de leur puissance économique.
La fin sera amère, très amère.
Oui Thor c’est un modéré mais il y a pire. Romney est accusé d’être un entrepreneur immoral par le champion de l’emploi Perry et par un Gingrich qui tente le tout pour le tout. Le Schumpétérien Romney ( http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/archive/2012/01/11/schumpeter-a-la-maison-blanche.html#comments )aura du mal a donner de la moralité à son action de “destructeur” d’entreprises dans une Amérique qui souffre du chômage. 2012 s’annonce comme une sale année.
Obama se frotte les mains et Marie-Antoinette Obama aussi, elle pourra continuer de mener la grande vie quand la américains collectionneront les coupons alimentaire plutôt que les chèques.
Dans les 4 Verités de cette semaine, le Professeur Guy Millière dit ceci: “L’année 2011 a vu aussi les effets de la politique Obama devenir flagrants aux États-Unis où, aux déficits abyssaux et à la stagnation, s’ajoute le nombre record de pauvres vivant de bons de nourriture. Les États-Unis sont eux-mêmes au bord de l’effondrement : le peuple américain décidera s’il fait un pas supplémentaire vers le gouffre en novembre 2012. Je doute que ce soit le cas, mais Obama dispose d’armes de propagande et de corruption massives. Alors…”. Par rapport à cela, pourrait-on demander à Annika de nous faire un petit topo de l’Amérique d’Obamao de ce qu’elle vit et de ce qu’elle voit dans son Colorado d’adoption et de surtout de nous fournir quelques exemples? Quelles sont ses craintes, ses espoirs, ses impressions, ses révoltes et ses coups de coeur? Que pensent ses compatriotes ou ses proches de la Mouche du Coche de Washington? De Madame Mao, Michelle-Anbwanette? Quid aussi de Ségolène Clinton? C’est un privilège d’avoir Annika sur dreuz.info.
je suis toujours convaincu que obama sera réélu et sarkozy aussi
Cet article éclaire bien les enjeux et les lignes directrices de la primaire républicaine, merci! Je ne suis pas un très grand connaisseur de la politique américaine, mais l’impression qu’il me semble pouvoir retirer de la presse (suisse et française surtout), est que le GOP est déchiré entre une aile très conservatrice et une aile plus modérée, et que, quoiqu’il arrive, le candidat sera loin de faire l’unanimité. Peut-on voir l’aile conservatrice voter en masse pour Romney? N’est-il pas difficile d’imaginer l’aile modérée faire de même pour un Cain ou une Bachmann?
Est-ce que je me trompe? Comme je l’ai dit, je ne suis pas du tout spécialiste mais, vu d’ici, il semble difficile d’imaginer les républicains voter comme un seul homme après s’être pareillement déchirés durant les primaires…
le FFGOP, c’est à dire l’organisation des amis français du parti républicain semble soutenir Ron Paul.
Il organise aussi des événements le 16 et le 18 janvier. Mr Millière, serez vous de la partie? J’aimerais bien m’y inscrire, mais seulement si vous y allez aussi.
” Il est regrettable que le parti républicain n’ait pu trouver à ce jour, pour porter la perspective de redressement, un homme qui puisse effectivement être identifié avec cette perspective et qui incarne le conservatisme “.
Tant qu’ils se tirent dans les pattes comme des chiffonniers en disant que l’autre est un con mais pas moi se sera effectivement dur de trouver le candidat solide pour battre Obama.
Un républicain modéré n’est pas grave en soit si le congrès est républicain. Rappelons aussi que W.Bush était isolationniste dans sa première campagne campagne. Il ne le fut pas longtemps. Ce que l’électeur US attend des candidats est surtout un retour au plein emploi et la fin de la crise. c’est sur cela que tient l’élection de 2012 et plus sur le terrorisme islamique. l’important est que la vigilance sécuritaire reste de mise officiellement en coulisse au cas où.
D.J
Je ne peux lire des c… ries pareilles sur le LBO, que j’ai pratiqué au quotidien jusqu’à octobre 2008 sans réagir… Le LBO n’est pas une prédation, bien au contraire, les cibles sont des cibles hautement profitables pour que la remontée des dividendes soit suffisamment importante au niveau de la holding d’acquisition (société contrôlée par les managers de la cible et les investisseurs) pour rembourser la dette d’acquisition, qui a servi à acquérir l’entreprise opérationnelle (voire à la refinancer).
Le LBO est plutot neutre socialement, puisque les auteurs du LBO (qui s’adossaient à des investisseurs pour racheter la société dont ils faisaient déjà partie) sont déjà dans la boite opérationnelle avant même le LBO.
J’avais même travaillé sur l’acquisition de Toys R’ Us par Bain Capital précisément (sur les aspects français uniquement) au milieu des années 2000. Qui peut prétendre avec un minimum d’honnêteté intellectuelle que Toys R’ Us a été vampirisé ?
Il existe une partie du capital investissement, le turnaround ou distressed (dont le LBO fait est une branche, au même titre que le capital risque) qui s’intéresse effectivement aux entreprises en difficulté mais Bain Capital est un fonds de LBO, pas de turnaround. Le plus grand fonds de turnaround est Oak Tree Capital et est américain mais, à ma connaissance, il n’ a aucun lien direct ou indirect avec Bain Capital.
Comme vous le dites, le leverage buy out est une branche du turnaround, mais Bain a eu des activités qui correspondent à votre description, et aussi des activités correspondant à ce que je décris. Dans l’article, je dis que le LBO consiste à restructurer des entreprises ou à les développer, mais il sert aussi à racheter une entreprise, et à pratiquer des activités très différentes. Ce que je dis est que la réputation du capitalisme financier a souffert ces dernières années (c’est un fait), et qu’Obama va utiliser l’image de capitaliste financier contre lui. En Caroline du Sud, des entreprises ont été rachetées, puis revendues par morceaux par Bain Capital, avec des chômeurs à la clé. Ces gens auraient peut être fini au chômage de toute façon, mais dans un Etat où le chomage est élevé, cela ne servira pas Romney, à tort ou à raison. Je reviendrai de toute façon sur le sujet.
Obama va avoir du mal à critiquer les financiers de Wall street qui lui ont tant donné dans sa précédente campagne et qui peuplent sont gouvernement !
Il a lui aussi bien des casseroles.
Je pense que les dirigeants du GOP ont tiré les enseignements de sa campagne de 2008…
Eux aussi peuvent se montrer très fort dans ces petits jeux-là…
Le LBO n’est pas une branche du turnaround, mais une branche du capital investissement (private equity en anglais) au même titre que le capital risque ou capital développpement, ou précisément le retournement (turnaround en anglais).
Les fonds de LBO ne font que du rachat d’entreprises in bonis, qui doivent je le répète faire bcp bcp de bénéfices pour permettre de rembourser la dette d’acquisition via la remontée des dividences à la holding d’acquisition (dont sont actionnaires le fonds de LBO et les managers de la société opérationnelle) qui est emprunteuse. C’est même toute l’économie du montage.
Ceux qui investissent dans des sociétés pour les aider à se développer ce sont les fonds de capital risque/capital développement (venture capital en anglais). Mais jamais, never ever, les fonds de LBO.
Quant à Romney, c’est le seul à même de battre Obama. Il faut être pragmatique. Il a des positions censées et équilibrées, notamment sur les sujets de société, pas comme Bachman. De plus, du fait de son passé, il a la confiance des milieux d’affaires, indispensables pour se faire élire.
Pour ceux que l’industrie (passionnante) du capital investissement intéresse je me permets de renvoyer au site de l’Afic (association française des investisseurs en capital) : http://www.afic.asso.fr
Dommage, trés dommage pour Rick Santorum !
Voilà un bon article mais je crains, cher Guy, que sous prétexte de réalisme vous ne forciez le trait vers le pessimisme.
– Obama ne peut plus chanter “yes we can”, on l’a vu à l’oeuvre. Il n’est plus le jeune perdraux de l’année.
– Les primaires ne font que débuter avec deux très petits Etats.
– En 2008 Romney passait pour un conservateur bon teint, ce n’est tout de même pas devenu un rouge aujourd’hui ! Faut arrêter d’exagérer !
– Pour finir ce que vous avez constaté ces jours-ci n’est que la continuité de la même tendance qu’en 2008, McCain un modéré avait été choisi: le courant conservateur est important mais pas assez pour l’emporter. On peut le déplorer mais c’est ainsi.
C’est le choix des Américains et il est souverain.
– Le peuple est à droite, mais Obama pourrait être réélu. Les principaux responsables de cette éventuelle réélection seront les mêmes que ceux qui ont permit son accès à la Maison Blanche. Ce sont les conservateurs qui vont refuser de voter Romney comme ils ont refusé d’accorder leurs suffrages à MC Cain.
Préférer voir élu un adversaire plutôt qu’un cousin de la famille est d’une stupidité sans nom. C’est un manque certain de maturité politique.
Amis conservateur américains ous voilà prévenus, le doute n’est plus permis. La méthode Obama on connait tous !
Et si déclin de l’Amérique il y a ce sera d’abord de la faute de l’arrogance de cet électorat minoritaire un peu trop narcissique dont je me demande vraiment s’ils aiment autant leur pays qu’ils le claironnent avec complaisance.
Les logiques démocratiques sont partout les mêmes à quelques différences près. Au premier tour on choisi un candidat, au second tour on élimine celui qu’on ne veut pas.
Mais on ne s’abstient pas.
On ne reste pas chez soi à bouder comme une diva-chochotte parce que l’autre majorité des électeurs de droite en ont préféré un autre pour mener la bataille finale. La seule qui vaille.
Je ne force pas le trait par pessimisme. Je dis ce qui se dit sur Romney dans les milieux conservateurs: il existe presentement un deficit d enthousiasme chez les conservateurs concernant Romney, c est un fait. Obama, bien sur, ne fera pas campagne sur les themes de 2008, mais il fera une campagne dure en laquelle tous les coups seront permis.
Seul un Noir peut battre Obama dans l’Amérique d’aujourd’hui car même si un Blanc l’emportait son reigne serait un enfer… Obama sera reélu car le monde d’aujourd’hui ne nous appartient plus. La nouvelle génération s’en accommodera. Les mutants du future vivront à l’abrit des murs comme Israël qui redécouvre la vie paisible du moyen âge et la Chine qui se dépèche de construire une muraille techno militaire. Ces châteaux forts du future garantiront mieux que l’ONU pardon la coure des miracles le maintien des décalés hors des sanctuaires. 😉
Pour une fois je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, Monsieur Millière. Mitt Romney n’est pas aussi « mou » que l’on veut bien le dire. La preuve ce mormon a reçu beaucoup de voix des évangélistes qui ne sont en général pas des tendres. Et puis qu’aurait pu faire d’autre Mitt Romney dans un état (le Massachusetts) contrôlé à 85% par des Démocrates ? De plus il ne s’agit pas de diviser les américains mais de les réunir. Seule une Amérique unie peut avoir la force d’affronter un futur particulièrement sombre. Alors oui, ce n’est pas le candidat « rêvé », ce n’est pas un Reagan, mais bon il faut faire avec ce que l’on a. Le but absolu étant de se débarrasser d’Obama.
Concernant l’isolationnisme des USA c’est de très mauvais augure : c’est exactement ce qui c’est passé avant la 2e guerre mondiale. Hitler avait une peur bleue de la puissance industrielle américaine et n’aurait jamais entrepris ses actions s’il n’était pas sur de l’attitude des USA de l’époque.
Ce n est pas moi qui dit de Romney que c est quelqu un qui change de position facilement, c est l ensemble des medias, y compris les medias conservateurs . Je decris les faits.
Monsieur Millière, Tout ce que vous rapportez est exact. Pour la petite histoire. Reportons-nous à la campagne de 2008, Obama apporta son appui au candidat républicain au poste de sénateur du New Hamphire au grand dam du clan Clinton et du candidat Démocrate qui perdit l’élection. On en parle peu mais cela explique en grande partie que Mitt Romney ait gagné par une marge confortable l’investiture républicaine dans le NH. Cependant l’Establisment républicain n’avait pas prévu la percée fulgurante de Ron Paul qui est arrivé bon deuxième. L’Amérique est étonné et surpris de l’ascension constante dans les sondages de Ron Paul. Les stratèges républicains ne s’y attendaient pas mais les plus consternés sont les Démocrates qui découvrent qu’il gruge des votes chez les jeunes qui délaissent Obama pour Le libertarien Ron Paul. Cette nouvelle donne était imprévue des stratèges démocrates ni de l’entourage d’Obama qui malgré un fond de guerre de + de 210K millions$ sait que si cette vague se confirme et s’étend Obama sera battu. Même si Ron Paul n’est pas le candidat républicain à la présidence, Il a fait des déclarations récemment et hier concernant les principes moraux et il a dit qu’il endossait totalement les positions contre l’avortement, l’euthanasie et s’opposait aux revendications des fémisistes et du LGBT sur le mariage et l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. Il faut savoir que les sondages sucessifs depuis deux ans montrent que les jeunes américains ne tiennent pas le même discours ni le laxisme que les Babby Boomers. La panique est donc bien observable. J’en veux pour preuve l’acharnement constant des démocrates envers Newt Gingrich. Pourquoi tous les chefs d’antenne (anchorman) de CNN concentrent leurs attaques sur Newt et insiste sur sa campagne à l’endroit de Mitt? On semble ignorer que Mitt l’a démonisé quand soudainement Newt de son 3% a grimpé dans les sondages et le menaçait. Sûrement qu’ils le craignent plus que Mitt. Avant hier soir, c’était évident à CNN. Par ailleurs non Le Tea Partie n’est pas mort et ils le savent. Le mari de Sara Palin a déjà annoncé qu’il donnait son appui à Newt et il n’a pas agit sans avoir l’aval de son épouse. C’est vrai que Newt a obtenu 10% des voix et Santorum 9 % des voix au NH. Réunis il arrivent en troisième position. Il est prévisible que Santorum va abandonner la course et ses suporteurs vont se ranger derrière Gingrich, lui également. C’est un vote monilitique et solide. Quand on regarde la carte des États Unis découvre que sauf la côte du pacifique et la côte Atlantique tout l’intérieur du pays est majoritairement républicain. Or il y a des brèches maintenant dans la forteresse démocrate particulièrement le long de la côte atlantique qui se fracture à l’aventage du GOP. Mitt Romney s’il a gagné l’Iowa et le NH ce ne sera pas le cas au South Carolina et ailleurs. Ron Paul va continer à progresse ou se maintenir et je me risque mais je crois que cette tendance favorisera surtout Gingrich et non Mitt Romney. Donc tout n’est pas joué. En ce moment on est en train de rescuciter les OWS et des manifestations ont eu lieu aujourd’hui pour que soit fermée la base de Guantanamo. On dirait que la gauche sait que c’est cuit pour leur Petit Père Hussein Obama et elle veut précipiter le désordre et forcer la main et elle est prête à libérer les forces de destructions massives des États-Unis. J’anticipe et je crois que cet escalade de l’anarchie multiforme sera de plus en plus manifeste en 2012.
Qu’est ce que les OWS ?
Pourriez vous expliquer s’il vous plait ?
Occupied Wall Street. Ce sigle a été repris dans toutes les grandes villes. Il représente la classe du 99% d’où le nom des Indignés. Le 1% étant les millionaires comme Michael Moore :)Cette appellation provient en fait d’Espagne. Je souhaite avoir satisfait à votre question.
Merci !
“Mitt Romney est le favori et sera vraisemblablement le candidat républicain. Ce qui est gênant est que ce sera un candidat faible, donc vulnérable.”
Oui et cela les journalistes français l’ont bien compris. Ils plébiscitent Romney dans leur reportage car ils ont bien compris qu’il peut perdre face à un Obama pourtant bien affaibli.
Bonjour Guy, votre pessimisme va à veau-l’eau, les résultats de l’Iowa ne vont pas donner le ton de la campagne, tant Ron Paul que Santorum vont disparaitre des listes et ne servent que de leurres dans ces primaires.
La stratégie de Santorum a été de marteler l’Iowa pendant des mois et pense tenir le rythme tout au long des prochains scrutin dans les autres états, c’est tout, ses résultats en Iowa ne sont pas représentatifs sur l’ensemble du pays.
Quant à Ron Paul, le populiste de la bande, il va rassembler les brebis galeuses tant républicaines que démocrates ayant votés Obama et ayant déchanté voyant leurs acquis fondrent comme neige au soleil, autre chose, Ron Paul n’aura pas l’appui des députés lors de sa croisade et pour ce genre de cheval, avoir remporté des scrutins dans l’Iowa représente justement un mauvais signe pour sa future campagne.
Les Ron Paul et autres Santorum, n’ont pas les appareils ni les appuis du parti dans sa grande majorité, par contre, ces “originaux” creuserons un plus la différence lors des présidentielles face à Obama, ces éternels “insatisfaits” hésitants à chaque élections entre les deux monstres et faisant la différence !
Les absents (de ce débat) ont toujours tort, comme je le disais sur ce blog ainsi que sous d’autres avant, nous voyons Gingrich monter gentiment la rampe, dans ce sport, il est mauvais signe de prendre un angle d’attaque trop pentu lorsqu’il y a au départ beaucoup de candidats, Huntsman quitte la course et reporte ses électeurs à voter pour Romney, ce qui contrairement aux apparences va tuer Romney !!!
Cette dernière manoeuvre de “l’outsider” déplait aux républicain et ne fait que démontrer qu’il y avait des “alliances” et des arrangements, dés le départ, ce n’est pas très joli !!!
Gringrich continue son ascension, Guy se laisse trop influencer par les médias démocrates !!!
Moshé007, je pense que vous confondez la politique et le grand huit : Gingrich est tombé bas dans les sondages, c’est un ascension dans quel sens ? Il a été acclamé, lors du dernier débat, les gens étaient debout dans la salle. Ce n’est pas encore une ascension.
@ Jean-Patrick Grumberg,
“Moshé007, je pense que vous confondez la politique et le grand huit :”
Oui Jean-Patrick, je confond la politique et le grand huit, vous non ???
En tout cas vous confondez les loosers des winers, depuis le début de ce blog, j’ai choisi un outsider alors qu’il était en queue de train (fantôme) (puisque nous parlons de foires et de parcs d’attractions), maintenant il talonne de très près le premier de la “course” (de sacs), et Rick Perry suite à son retrait de la course, reporte ses voies pour Gingrich !
Gringrich n’est plus qu’à 1% de Romney avec 31% contre 32% dans les derniers sondages en Caroline, le débat devient seulement maintenant, digne des héros de la campagne, il y a encore pas mal d’étapes avant l’arrivée et si l’on relit mes commentaires, mes pronostiques semblent nettement plus réalistes que ceux développés par Guy !!!
Parfois, le fait de confondre permet des approches que la comparaison néglige !!! (ah, c’est beau ce que j’écris)
Rendez-vous sur les montagnes russes ! Mais relisez mes postes !!! Notamment celui du 14 janvier et mon commentaire sous mon second psudo “Corto” du 7 janvier sur le site ;
http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/archive/2012/01/05/un-vainqueur-en-iowa-barack-obama.html
De tous les candidats, mon préféré était Cain, puis Gingrich. Je parlais ici de Gingrich en juillet 2010. Guy Millière décrit ce qu’il voit, avec sa perception. Aucun média français ne décrit la campagne. Au moment ou vous mentionniez que Gingrich montait, il était descendu fortement, à cause des campagnes de publicité négatives qui sont dirigées contre lui, et que Romney ne dénonce pas très clairement… Romney ne m’emballe pas, il a un coté froid et cynique qui me déplait, et les exemples de ses retournement de veste ne manquent pas.
Alors, à moi de vous dire que vous faites du tire-pipes analytique de la campagne des primaires républicaines, quant à moi, je parlais des élections nord-coréenne de 1958 !!!
Et concernant Guy, comme beaucoup de français, ils projettent leurs bagout sur le nouveau monde, je n’ai jamais vu des pronostiques français fonctionner, que ce soit pour les élections françaises ou pour n’importe quoi d’autre, vous venez d’ajouter ” Au moment ou vous mentionniez que Gingrich montait, il était descendu fortement, à cause des campagnes de publicité négatives qui sont dirigées contre lui“, Jean-Patrick, vous ne démordrez jamais, accepter que ces “pronostiques” vous dépassent, reste pour vous inimaginable, vous faites comme beaucoup de Français, vous ne voulez jamais avouer que vous n’y comprenez rien, que vous n’avez même pas analysé cette primaire !!
Maintenant, la pêche aux députés va réellement débuter, ce à quoi nous venons d’assister, c’était une mise en bouche et un lâché de lapins dans la court des grands et Romney, n’est pas un grand, d’abord il est mormond ensuite il est affairiste, il est uniquement motivé par le fric et son petit ego à peine relifté !
Depuis le début, Gingrich porte seul les valeurs républicaines et il ne trébuchera pas, ce ne sera pas le cas de Romney, hier (débat télévisé), Romney par manque de pudeur et ne supportant pas d’être en tête des sondages, a un peu trop transpiré cette jubilation crasse et auto-suffisante que les électeurs détestent particulièrement.
Pour finir, chez Jean-Patrick, lorsqu’on s’engage dans ce genre de débat (présent) on ne peut pas rester neutre, on doit choisir son poulain, en ce qui me concerne, je choisis Gingrich, car c’est le meilleur amis d’Israël dans ce pot-pourri républicain, il y avait Ron Paul qui affichait ouvertement son antisémitisme a été vite broyé par les électeurs, Romney ne se prononce pas vraiment vis-à-vis d’Israël, par contre Gingrich n’a plus rien à prouver, donc en fait je ne met en texte que mes convictions par rapport aux relations Israélo-américaines !
Merci à vous, mais essayons de vraiment de vrais arguments !!!
<pardon, "chez Jean-Patrick" c'était cher Jean-Patrick et non "chez Jean-Patrick"
Il semblerait que sur le blog de Dreuz.info les absent ont toujours raison !!
Après les émotions du grand-huit, je propose à Jean-Patrick d’aller faire un tours à dos d’âne ! (rires)
Gingrich vient d’exploser les pronostiques les plus ambitieux, c’est parti, il a mit la pression sur ses concurrents et planté sur place les centaines de millions de la campagne de Romney, prochaine victoire pour Gingrich, la Floride et ça, c’est du 100% assuré pour Gingrich !!
Maintenant, il ne sont plus que 4 et ce serait du gaspillage pour Ron Paul et Santorum de vouloir s’acharner et perdre de précieux millions, donc ce qu’il va se passer, c’est que Ron Paul va transférer ses électeurs sur Romney et c’est ce qui va finir Romney, concernant Santorum, pas de problème, ce bébé ne compte pas politiquement, mais suite à cette débâcle en Caroline, la course est enfin ouverte entre les deux républicain et le plus dur remportera la course !!!!
Concernant les primaires républicaines et pour être un peu plus sérieux, il est vital pour Israël que Gingrich remporte ses primaires et Romney vient de porter le masque de looser, tandis que l’outsider Gingrich ne change pas de visage malgré sa victoire en S.C..
Les sondages avait Romney/Gingrich mis à ex-aequo et pourtant Gingrich a explosé littéralement sont principal concurrent.
Maintenant quelle va t-être la stratégie des républicain, à mon avis, Ron Paul doit dégager, par contre il serait avantageux de garder Santorum dans la course, ce derniers desservirait la cause de Romney et si tel est le cas, c’est la victoire assurée pour Gingrich, le seul capable de contrer Obama.
Concernant la Floride, Romney balance des fortunes pour sa campagne télévisée, il a déjà dépensé 5 millions de $ alors que ses concurrents n’ont pas encore débutés la campagne télévisée dans cet état. Maintenant, cet étalage de fric dans cette campagne n’est pas forcément convainquante en matière de votes, ce seront les débats télévisés qui feront la différence. Sur ce terrain, Romney n’aura plus la tronche du vainqueur souriant comme ce fut le cas en S.C., et en Floride les sondages commencent à tourner en faveur de Gingrich, ce qui semble plus que favorable pour Gingrich, mais ce qui est certain, il y a peu de chance que l’écart entre les deux favoris soit aussi prononcé en Floride qu’en S.C. !
En tout état de causes, il semble bien que la politique étrangère d’Obama va être définitive dans cette campagne et dans l’élection d’un futur président pour le pays, car les américains ont très nettement compris que sans influence au niveau international et surtout avec l’émergence chinoise, l’économie américaine est en grave danger !!!! Et c’est sur ce point, seul Gingrich a les réponses appropriées !!!!!!
“c’est la victoire assurée pour Gingrich, le seul capable de contrer Obama.” les républicains semblent toujours penser le contraire.
Nous aurions pu penser que les républicains pensent le contraire, mais malheureusement les pensées ne mènent jamais très loin en matière de réal-politique.
Ce qui distingue l’addition des pensées individuelles et la sagesse, se nome “l’intelligence” et la capacité d’adaptation face à des phénomène, quelques qu’ils soient, rester maître de la situation et de ses instincts et aussi laisser la contradiction survivre dans ce monde de contradiction(s).
Cher Jean-Patrick, sachez qu’il y a des opinions qui puissent être contraires aux croyances collectives, mais néanmoins, quoi que contradictoires, non moins proche de la réalité.
Jusqu’à maintenant ce monde fonctionnait beaucoup plus de manière binaire, essayons de le rendre un plus ternaire !!!!!
Gingrich, Romney, je dis Gingrich et je contredis les “sondages” “officiels” !!!
On verra bien, je dis 5 points d’avance pour Gingrich !!
Qui tient le pari ????
Par contre, je vous dis que Hollande va se faire défoncer, un petit retour de flemme va lui flamby le derrière !!!!