Anne Sinclair a été nommée à la tête de la version française du site de gauchiste bon ton bourgeois américain Huffington Post.
Anne Sinclair est considéré comme la meilleure représentante de la gauche Rolls Royce diamant en France, et HuffPost France a déjà reçu son surnom : « AngoraVox ».
Le recrutement de l’équipe éditoriale a été confié à DSK qui a commencé les auditions (voir photo)
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Je me demande si soros n’est pas derrière la prolifération de ce sites de goooche
Apres slate.fr,quel est l’interet de ce huffingtonpost hexagonal ???
Noyauter la liberté du net. Aucun homme de droite n’investi sérieusement le net comme le fait la gauche. Comme on fait son lit on se couche.
Pour Info, le Huffington Post a été fondée par une communiste née Arianna Strasinopoulos, une progressiste
qui vomit sa haine anti Israel pardon Anti Juive et anti Américaine.
Le figaro du jour :
“(…) Une rencontre est organisée en mai 1990 avec l’homme politique (DSK) au Fouquet’s (Note : il n’y a pas que Sarko qui va au Fouquets’s mais aussi la gauche caviar-platine). «Je lui ai expliqué que, durant deux ans, mes associés et moi avions déjà relancé le parc de Mirapolis en y installant nos manèges et que nous voulions continuer à défendre les emplois, raconte Campion dans VSD. Strauss-Kahn m’a coupé tout de suite. Le blabla, ça ne l’intéressait pas. Il m’a répondu: “j’interviens, mais pas pour rien”.
L’homme politique aurait alors levé la main et fait un signe avec ses cinq doigts. “J’ai dit:’Quoi? Vous voulez 50.000 francs?”, raconte Marcel Campion.”Non, 5 millions. Voilà ce qu’il m’a répondu”».
Sans commentaire.
“Strauss-Kahn m’a coupé tout de suite”
non seulement tire-vite, mais Mohel hâtif…..
c’est une bonne chose que le forain ait revélé cette magouille
bien a l’ image de ces bons hommes de gauche ….pour lesquels de braves gens qui ne peuvent plus boucler leurs fins de mois vont voter
des pourris pervers qui font “politique” comme les Tzigano-roms font la manche, ou les Bac loupés font sociologie , et les fils a paman font d’ improbables écoles de commerce
le jour ou je verrais un Régulus se pointer pour sauver la patrie et une fois son devoir accompli ,retourner a ses occupations ……
@Barakat
” DSK m’a coupé tout de suite “/
Et en plus c’est un mohel ( circonciseur ) ! Je ne lui connaissais pas cette fonction ).
Newsletter envoyée par lepost le 13/112
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Bonjour,
Dans quelques jours, Le Post vivra une nouvelle aventure en s’associant au Huffington Post, le site américain dont l’exemple inspira les fondateurs du Post.
Cette association conduira à ouvrir un nouveau site (Le Huffington Post) toujours construit autour du principe contributif et du journalisme de liens, avec une équipe éditoriale renforcée et plusieurs centaines de nouveaux contributeurs qui rejoindront certains d’entre vous. Cette nouvelle aventure, fidèle à notre promesse de départ, sera aussi la vôtre. Nous veillerons dès les premiers jours à ce que vous puissiez toutes et tous y participer.
Vous recevrez dans les prochains jours toutes les informations pratiques, notamment les modalités d’ouverture de votre compte sur Le Huffington Post ou encore la procédure si vous souhaitiez récupérer les contenus que vous avez publiés sur Le Post.fr.
Et pour plus d’informations, vous pouvez nous joindre à [email protected]
A très vite,
Louis Dreyfus
Président du directoire du groupe Le Monde
Dreyfus ??il ne manquait plus que çui là pour le Minyane
c’est bon Monsieur le Rabin…on peut démarrer l’ office
Excellent Yéhoudi, j’allais quitter la page un peu miné par ces canardages irrationnels et haineux mais votre remarque m’a tordu de rire.
Shabbat shalom.
votre article est puant de haine gratuite! AS a fait ses preuves comme journaliste, vous ne lui accordez aucun bénéfice du doute, le journal ne paraitra que lundi et déjà vous le fustigez! je me fous de savoir s’il est de gauche ou de droite, tout ce que je lui demande c’est d’etre de qualité;, quant aux diamants d’AS j’aimerais en voir une photo ! elle ne porte quasiment jamais de bijoux, vous devez confondre avec l’UMP Rachida Dati ou avec Christine Lagarde…allons Monsieur, un peu de tolérance!
“votre article est puant de haine gratuite! ” : merci du compliment.
Pour les diamants, regardez le prix de l’immobilier place des Vosges à Paris. C’est très de gauche, le prix au m2.
@ janine,
vous etes a cote de la plaque!
@ Janine : “La tolérance, il y a des maisons pour cela” disait Paul Claudel ! Et à mon avis, on y trouverait le cher et tendre de la belle Anne …
Le péché de chair n’a jamais été considéré par l’Eglise comme un péché gravissime, mais la perversité si et il semble bien que le beau DSK boxe dans cette dernière catégorie. Et puis la femme de césar doit être insoupçonnable…
Allez , amusez vous bien avec ce pitre
“Anne Sinclair est considéré comme la meilleure représentante de etc…..”
elle a ete surtout ete considere pour avoir un beau cul…et de l’argent….!
quand je pense qu’elle et son mari extraordinaire sont juifs, quel honneur pour ce peuple.
Trouvez vous que Mesrine déshonore le peuple français ?
@ JP, ils n’ont de juif que le nom et encore…, quand au reste, il n’y aucune attache, c’est comme BHL quoi…
un jeune Rabbin que j’ai connu m’avait dit: “quand on est juif, on pense juif”
Je ne suis pas d’accord. Ils sont ce qu’ils sont, et le nom ne fait pas le juif. Anne Sinclair est dans le moule de la gauche qui méprise l’argent que n’ont pas les autres, mais elle n’a tué personne. DSK est un obsédé sexuel, et l’on ne saura peut être jamais s’il a violé ou pas la femme de chambre. BHL est une girouette.
je vous signale que le Huffington Post
est 1 magazine de gauche caviar anti israel a mort et bien sur anti strong amerique,pro obama avec la patrone grek
alors this sinclair dsk jleur veut pas de mal mais c`est des toujours avec les anti-israel domage.
Tout de suite ,j’aimerai bien savoir comment vous gérez votre sexualité Robert le Zéro et en quoi le fait qu’ils soient juif ils doivent être à votre image.
La vie sexuelle de chacun d’entre nous est du domaine
de la vie privé Et je vais pas vous faire la liste des pervers sexuel dans toutes les communautés…
Je suis juif et fière de l’être et en plus je suis trés honnoré d’avoir un DSK dans ma communauté et riens ne me dit que vous êtes un ange…idit
@ Marc
qui n’a rien compris…bises.
Ce qu’elle est belle l’Anne aux seins clairs. La plus belle cocue de France et de Navarre. Il faut vraiment être malade pour aller ailleurs, mais bon…….
Connaissez-vous ce dicton ” Changement d’herbage réjouit le veau “.
Madame DSK est majeure et vaccinée, elle prend ses décisions comme elle l’entend, et sa vie privée ne nous concerne en aucune façon. En ce qui me concerne, je crois qu’elle s’est montrée très digne dernièrement et pour cela elle mérite tout notre respect.
Si on veut une vie privée, on fait en sorte qu’elle le soit, sinon, on doit faire face à tout, ce qui est le cas. Anne est une cocue notoire, et c’est un fait, privé ou pas.
Oui certes, mais elle n’est pas la première ni ne seras la dernière.
Et vous avez-vous été cocu ?
@Crapouillot: très bonne réponse, vraiment. j’ai bien rigolé.
digne de quoi, de defendre un obsede sexuel?
n’importe quelle autre femme se serait barree….
Exactement, bravo.
Avec la paire de cornes qu’elle se trimbale, c’est de la rédaction du “Chasseur français” qu’elle devrait prendre la direction, non ?
De toutes façons, de la part de l’épouse de “Bite d’acier” cela ne m’étonne pas
merci JPG / pour ce moment de détente et rigolade.
Après avoir lu certains commentaires je me suis gratté la tête car quelque chose me chiffonnait et je me suis dit: suis-je malade de la caboche ou tous les salopards de la planète se prennent pour des saints? j’imagine que la majeure partie de ceux qui critiquent les DSK sont des anges…noirs. les DSK sont des gens comme les autres/simplement humains. il-y-a 2000 ans, un Sacré Type Juif avait lancé à une bande de connards qui se préparaient à massacrer une pauvre femme : que celui qui n’a jamais pêché lance la première pierre…c’est à croire que certains vivent encore à la même époque .
j’aimerais savoir en quoi les propos de M.Campion sont comme on dit “”torat Moshe” ou su vous préférez paroles d’Evangile ? a-t-on une preuve de ce qu’il avance ? je constate aussi que l’on parle depuis des mois de DSK et du Carlton, peut-on m’expliquer alors pourquoi la police n’a _t-elle pas encore cherché à l’entendre ? bizarre non? AS a acheté un appart place des Vosges, tout le monde sait qu’elle a hérité d’une grosse fortune, c’est un crime ? si vos parents vous laissent un heritage, vous le refuserez vous ? c’est quoi cette manie française de vilipender l’argent meme honnetement gagné ? ce qu’AS accepte de son mari ce n’est pas notre affaire, c’est SON probleme ! moi j’espere qu’elle va nous prouver de nouveau que c’est une grande professionnelle, ne vous en déplaise, le reste relève du domaine privé
Janine, il n’est pas question de vilipender l’argent, loin de là. Par contre, vous n’avez certainement pas manqué la vidéo de DSK, que j’ai publiée, ou il humilie publiquement un ministre (Baroin de mémoire), parce que ce dernier vit dans un très bel appartement dont le loyer est très élevé. Et vous n’avez pas non plus manqué de remarquer que lorsqu’on est de gauche, on se positionne pour le partage des richesses, et vous n’avez donc pas manqué de remarquer que DSK et Sinclair, justement, ils ne les partagent pas, leurs richesses. Vous ne m’en voudrez pas de dénoncer celui qui cyniquement affirme faites ce que je dis, mais pas ce que je fais, et je fais là l’amalgame entre Sinclair et DSK. En 1981, les œuvres d’art ont été exclues du champ de l’impôt sur la fortune, c’était une loi sur mesure pour beaucoup, mais tout particulièrement pour Sinclair, richissime en tableaux, et les parents de Fabius, marchands de tableau.
Je n’ai rien contre la fortune, je n’ai rien contre l’héritage, et je n’ai rien contre les géniaux marchands de tableau qui ont découvert les grands maîtres. Je suis moins tendre avec leurs rejetons qui se disent de gauche et qui partagent mon argent, et pas le leur.
Il semble que vous ayez écrit, toute empreinte de haine Jeanine83 ! Heureusement que votre commentaire était muet sinon nous aurions été assourdis !
Je suis entièrement d’accord, notre vie privée ne regarde personne.
En revanche, ce que les bien-pensant “omettent” de reconnaître, quand on est un homme connu publiquement, à fortiori politique, occupant à fortiori un fauteuil prestigieux et ô combien important au FMI, à fortiori quand on brigue la fonction suprême de la France (avec tout ce que cette fonction requiert de dignité, de confiance, de charisme, …), à fortiori quand on “semble” respecter les prières quotidiennes du judaïsme (comme cela semblait être le cas dans sa luxueuse villa à N.Y, -la justice lui avait accordé la possibilité de se rendre à la syna avec son bracelet à la cheville-), alors,
ALORS on ne couche pas avec sa collaboratrice au FMI au risque de se faire épingler par les hautes sphères du lieu, au risque même de se faire tuer par le mari jaloux !,
ALORS on ne se compromet pas à la manière des bas-fonds avec de jeunes personnes de sa connaissance (amie de sa fille) !
ALORS on ne drague pas toutes les jupes dans les couloirs !,
ALORS on ne fréquente pas des hotels réputés pour être des lieux d’orgies avec putes de luxe, !
ALORS on quand on se prétend être Dr. Jeckill on ne “consent aucune relation sexuelle” avec des femmes de chambre, (pauvres femmes qui se prostituent pour un billet) avec un homme qui se révèle n’être qu’un “Mister Hyde” !
ALORS je le dis, OUI ! cet homme n’est qu’un grossier menteur, qu’une petite frappe à l’image des racailles, un délinquant sexuel dans un beau costume et une tête malade !
Qu’il débarrasse le plancher, qu’il aille se faire soigner avec son pognon au lieu de le dilapider dans la luxure, qu’il garde ses conseils éco-financiers pour lui, le monde a largement de quoi faire avec sa part de pervers !!
Quant à sa greluche, ça lui va bien comme “couverture” : être à la direction d’un canard coco avec une co connasse !!! Son compte en banque, il vaut mieux qu’elle l’épargne pour les frasques futures de son taré !
Un adage approprié à leur situation : “dis moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es”.
on me fait un bien mauvais proces, je n’ai nullement défendu DSK, qui me dégoûte, dans mon mess, mais sa femme! moi, si mon mari avait fait le 100eme de ce qu’a fait DSK, je l’aurais quitté illico, mais qui suis-je pour juuger les sentiments d’une autre femme ? je pense qu’AS a son mari “dans la peau ” et elle accepte tout, c’est SON probleme pas le mien! elle va diriger un journal, tout ce que j’attends d’elle c’est de le faire avec talent et en laissant aux journalistes de ce site UNE TOTALE INDEPENDANCE. Ensuite je la jugerai sur piece mais je ne lui fais pas d’office un proces.
Quant à la judeité du couple, on a assez reproché à DSK dans certaines spheres d’avoir dit ” que tous les jours il se demandait ce qu’il pouvait faire pour Israel “” et tout le monde a pu voir la mezouzah à la porte de leur maison de New York, je sais aussi par un temoin oculaire sûr, que tous les kippours le couple va à la synagogue comme la plupart des juifs de France qui ne sont pas des grenouilles de bénitier.Alors par pitié qu’on leur f… la paix, quant à ma prétendue haine, je la reserve aux seuls ennemis de mon peuple et de ma patrie la France
J’ai ici salué le comportement de cette femme vis à vis de son mari. J’ai tourné DSK en ridicule sur son obsession sexuelle. J’ai tourné Sinclair en ridicule parce que la gauche caviar est honteuse. Vous avez un problème avec quelle partie ?
la premiere , mon cher, la premiere ! rien ne vous autorise à juger des sentiments d’une personne; grâce au ciel nous ne sommes pas tous semblables et vous devez accorder à cette femme le droit de fermer les yeux sur les incartades de son mari; je vous rappelle, que jusqu’à nouvel ordre, DSK n’a violé personne, les témoignages de Nafissatou et de Melle Banon n’ayant pas été retenus à charge tant à New York qu’à Paris.Tout ce qu’on peut reprocher à DSK, c’est d’etre un libertin adultere, pour le moment, la justice ne lui a demandé aucun compte, alors ne vous substituez pas aux juges et laissez la justice faire son travail sereinement; DSK n’a pas été entendu par la police, d’ailleurs on peut légitimement se demander ce qu’attend la police? toutes les semaines nous avons droit à des fuites bien organisées, qu’est devenu le secret de l’instruction dans notre pays ? vous et moi sommes également concernés par cette dérive inquiétante
vous me critiquez pour avoir salué le comportement de cette femme (Sinclair) vis à vis de son mari (DSK) ? Moi pas comprendre.
Un peu d’histoire
En 1931, se réunit à Jérusalem le Congrès mondial de l’Islam, à la convocation d’Asmine El Husseïni, le mufti de Jérusalem, sous l’égide des services secrets britanniques.
En réalité il s’agit d’installer un dispositif de guerre dans le but, d’interdire la naissance de l’état d’Israël. Les Anglais, reniant les engagements de Lord Balfour, veulent s’opposer à la naissance de l’état Juif, dans l’espoir d’assurer la sauvegarde d’un oléoduc destiné à transporter le pétrole d’Irak au port d’Haïfa en traversant la Jordanie. Ils ont donc besoin des « Arabes » et ils jouent leur va-tout sur Asmine El Husseïni.
Mais celui–ci pour accomplir la mission dont il est investi doit s’appuyer sur la complicité de notables musulmans en renom du Proche-Orient. Tout particulièrement sur les animateurs de la « Nahdah ».La nahdah, c’est la renaissance de l’islam, un mouvement islamiste spécifiquement arabe, qui est né en Egypte au lendemain de la victoire des Pyramides, remportée par Bonaparte.
Or, en 1931 la nahdah bénéficie du concours d’un animateur de prestige, d’un grand homme de l’Islam. Il s’agit de l’émir Chekib Arslan. C’est un Druze libanais né en 1870, journaliste puis parlementaire à la Chambre ottomane. Avant toute chose, il s’agit d’un religieux profond, animateur principal de la nahdah, précisons-le encore et encore. C’est un homme doté d’une immense culture, mais avant tout c’est un fanatique du Panarabisme. Il est membre du parti Union et Progrès fondé en Turquie au XIXème siècle. En 1915, il participe activement à la campagne exigeant le génocide arménien. Plus tard, en 1931, au moment du congrès de l’Islam de Jérusalem, il est devenu, depuis 9 ans, un farouche ennemi de la France.
En effet, en 1922 il n’a pas accepté les décisions du traité de San Remo par lequel, la Société Des Nations (SDN) attribue à la France le mandat d’administrer la Syrie et le Liban. Alors que l’Angleterre reçoit le mandat d’administrer l’Irak, la Transjordanie et la Palestine. Très vite, sous la pression du Roi Pétrole, le nouveau veau d’or du monde moderne, les Britanniques vont accorder l’indépendance à l’Irak, faire naître le royaume de Jordanie et assurer les Palestiniens musulmans de leur détermination à interdire la naissance d’Israël. Car les Anglais ont besoin du port d’Haïfa, pour garantir la rentabilité de ce fameux et théorique oléoduc.
Dans cette perspective il faut une caution islamiste, un appui spirituel, qui va soutenir dans le sens antijuif et antisioniste l’action du mufti de Jérusalem Asmine El Husseïni. Qui va, personnaliser cette caution islamiste ? C’est l’émir Chekib Arslan, le Druze libanais, l’homme qui a réclamé le génocide arménien, l’animateur principal de la nahdah, expression religieuse du panarabisme.
Mais entre-temps pour les Britanniques Chekib Arslan offre une autre appréciable qualité : il est devenu un ennemi de la France, depuis le traité de San-Remo, comme nous l’avons précisé antérieurement. Il déclare la guerre à la France… en 1925. Il va prendre part à la révolte des Druzes syriens déclenchée cette année-là. De furieux combats seront livrés par l’armée française contre les rebelles. Au cours de cette révolte un officier subalterne français, est sévèrement blessé. Il s’appelle : Raoul Salan. En 1926 un tribunal militaire français le condamne à mort par contumace.
Chekib Arslan s’installe alors, à Genève où il organise un comité suprême pour la « libération » de l’Afrique du Nord Française. Mais fidèle à la nahdah, qu’il continue d’animer, il fonde une revue « el Ouma », « la Nation Arabe » A partir de Genève, de l’Egypte et des territoires non français du Proche-Orient, il prêche le jihad contre la France. Il est en contact permanent avec les grands indépendantistes berbères d’Algérie qu’il avait connus antérieurement, avant la guerre de 1914, lorsque ces derniers étaient venus accomplir des stages de formation au Hedjaz et dans tout le Proche-Orient. En particulier, il va connaître Abdelhamid Ben Baddis, Berbère de Constantine, et El Bachir El Ibrahimi, un Berbère du Constantinois, des Hauts-Plateaux sétifiens, né en 1889 à Tocqueville, Ras-El-Oued, pas loin de Sétif et Borj-Bou-Arreridj. Ce dernier détail est d’une importance cruciale pour comprendre la genèse du 8 mai 1945. Ces deux hommes ont fait partie en 1920, à l’échelon directionnel, de la première organisation religieuse fondamentaliste algérienne, anti-française, peu connue, mais dont le rôle sera déterminant, fondé par un Berbère, Omar Smaïl.
1920 ?
Pourquoi, 1920 ? Parce que c’est l’année qui suit 1919. Que s’est-il passé, en 1919 ?
C’est le 4 février, de cette année-là qu’ont été publiés dans le journal officiel les décrets d’application d’une nouvelle loi. La loi du 4 février 1919.
Elle reprend les données du sénatus-consulte de Napoléon III du 14 juillet 1865, concernant l’accession des musulmans d’Algérie à la citoyenneté française, mais en simplifiant considérablement la procédure d’accession. Il suffira désormais de passer par le bureau d’un juge de paix, de satisfaire à un questionnaire, et la citoyenneté française est octroyée à celui qui la demande. C’est donc une loi de très grande importance qui engage évidemment, mais on l’ignore à cette époque, l’avenir de l’Algérie française, celui de la France, de l’Europe et aussi l’avenir de l’Occident tout entier. Mais le sait-on à cette époque ? Non, soulignons-le une fois de plus. Car, onze semaines après l’armistice, à la fin à l’imbécile boucherie de 14-18, qui est préoccupé, en France de l’accession ou de la non-accession des musulmans à la citoyenneté française? Personne.
En France on panse les plaies subies par la Patrie et par notre peuple, et surtout on aspire à la paix. Les Arabes d’Algérie ? Ca n’intéresse personne à ce moment-là. En réalité nous nous inscrivons parmi ceux qui considèrent avec conviction, plus encore avec une certitude absolue, et nous le démontrons dans notre nouvelle conférence[1], que cette loi illustre une astucieuse et savante provocation. Elle a pour but réel de déclencher une réaction en Algérie dans la perspective de voir s’édifier sur cette terre, un appareil de riposte à partir duquel va se structurer progressivement un organe de guerre, dans le but de provoquer l’expulsion de la France d’Algérie.
Dans cette nouvelle optique, Omar Smaïl, un négociant berbère, islamiste convaincu, réunit en 1920 des oulémas, berbères comme lui, dans une toute nouvelle et première association tout à fait légale. C’est-à-dire conforme aux exigences de la loi de 1901 sur les associations, la très célèbre loi de Waldeck-Rousseau. Des oulémas, nous voulons dire des imams, des muftis et des cadis. Ce sont les Cénacles, ainsi s’appelle cette nouvelle association. Dans le cadre de ces Cénacles, en observance des statuts, Omar Smaïl va demander deux choses à ces oulémas, et pas une de plus.
1°/ Imperméabiliser la communauté des croyants à l’égard des effets possibles de la francisation et de l’assimilation. Et il ajoute, contre toute logique : protéger aussi la communauté des croyants contre l’évangélisation ! Comme si le gouvernement de la IIIème République était préoccupé de la christianisation des Musulmans ! C’est d’autant plus aberrant, en apparence seulement, que les conversions collectives sont interdites par la IIIème République.
Aberrant, en apparence seulement, avons-nous dit. Pourquoi ? Parce que cette illogique et inutile recommandation va permettre à Omar Smaïl et aux oulémas des cénacles, de forger, dès cette époque, l’arme maîtresse de la guerre d’Algérie.
Guerre d’Algérie qui est en train de se mettre en place cette année-là. Une arme révolutionnaire que, plus tard, nos grands spécialistes de la guerre subversive et de la guerre psychologique ignoreront totalement dans leur souci de “chinoiser” à outrance la guerre d’Algérie. Il s’agit tout banalement de l’arme de la malédiction divine. Car ce que veut exprimer Omar Smaïl c’est ceci : « la France veut faire de vous, des citoyens français, mais ce qu’elle prétend en réalité c’est faire de vous des chrétiens et vous subirez en temps voulu les effets de la malédiction divine ». La malédiction divine, voilà la menace brandie contre ceux qui refuseraient de suivre la Révolution algérienne.
2°/ Mais Omar Smaïl demande aux oulémas des cénacles une seconde chose : « il vous appartient dorénavant d’exercer votre action en faisant un usage exclusif de la langue arabe littérale »
Il s’adresse à des oulémas presque tous, Berbères comme lui. Il exige d’eux qu’ils s’expriment en arabe littéral. Mais il sait que cela ne pose aucun problème à ses interlocuteurs, étant donné le niveau culturel exceptionnel des hommes auxquels il s’adresse.
En prenant cette décision il recherche et obtient un double résultat :
– il impose la nouvelle arabité de l’Algérie pour faciliter le combat contre la France, la fameuse « arabité rénovée » sur laquelle nous sommes très peu nombreux à insister ;
– il incorpore ainsi ce combat dans les exigences culturelles de la nahdah, dont l’émir libanais Chekib Arslan est le principal animateur, nous le savons déjà.
Cette action des cénacles dure cinq ans et en 1925 il peut se permettre d’aller plus loin. Il fonde une deuxième association : le « nadi at taraqui », « le cercle du progrès ».
Dans cette nouvelle association, il attribue au statut personnel des musulmans d’Algérie une valeur de plate-forme révolutionnaire ultime, sur laquelle la France finira par se casser les dents.
En 1931, enfin, il créée une troisième et dernière association, au cours de deux cérémonies solennelles :
– la première le 5 mai 1931 : il fonde ce jour-là l’association des oulémas d’Algérie, le conseil supérieur des docteurs de la foi coranique ;
– la seconde le 7 mai : il fait élire, à la présidence de l’association Abdelhamid Ben Baddis, mufti de Constantine et à la vice-présidence un autre Berbère des Hauts-Plateaux sétifiens, l’homme de Tocqueville-Ras El Oued, El Bachir El Ibrahimi ou Ibrahim Bachir Cheikh.
Or ces deux Berbères, comme tous les autres de l’association, sont depuis longtemps sous l’influence spirituelle de l’émir Cheikib Arslan, le Druze ennemi de la France depuis 1922, condamné à mort par contumace en 1926, qui a milité ouvertement pour le génocide arménien en 1915, et qui dirige depuis l’étranger le combat islamiste contre la France.
Après la déclaration de guerre (septembre 1939), Ben Baddis est astreint à résidence surveillée dans un camp de concentration français. Il y meurt le 23 avril 1940. El Bachir El Ibrahimi, le vice-président de l’association, l’homme des Hauts-Plateaux sétifiens, bien qu’assigné à résidence dans la petite ville d’Aflou, près de Tiaret, devient le président “de facto”. Astreint à résidence certes, mais libre de ses mouvements et de ses contacts dans les limites de cette ville.
Pendant le déroulement du conflit mondial, le mufti de Jérusalem, Asmine El Husseïni, rejoint Adolphe Hitler à Berlin. L’émir Chekib Arslan le suit très peu de temps plus tard. Il va participer, par la voix radiophonique allemande, à la préparation d’un soulèvement des musulmans d’AFN. Il est fait prisonnier par les alliés à la fin de la guerre, en même temps qu’Asmine El Husseïni devenu depuis son séjour en Allemagne le grand mufti de Jérusalem. On les “laisse” s’évader et Chekib Arslan donne le signal de l’insurrection le jour de la capitulation effective de l’armée allemande, c’est-à-dire le 7 mai 1945.
Nous avons apporté, par ce parcours très schématique et nécessairement incomplet, une explication au « pourquoi » de la date du 8 mai. Il fallait que l’insurrection se déclenchât alors que l’essentiel de l’armée d’Afrique se trouvait encore en Allemagne, ou répartie dans des centaines de garnisons de France, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Il ne restait dans le Constantinois qu’un effectif de forces militaires classiques extrêmement restreint. Donc le 8 mai, c’était vraiment la date limite favorable à l’insurrection, avant le rapatriement d’effectifs militaires plus conséquents, habitués au combat depuis 1943.
Mais pourquoi cet appel dont le résultat, bien que sanguinaire, fut un fiasco complet, s’est-il révélé efficace sur le territoire des Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma ? Et sur ces territoires seulement ?
Pour deux raisons sur lesquelles d’une part nos accusateurs et d’autre part nos défenseurs, à la combativité ramollie, ne veulent pas insister.
Première raison : le 23 avril 1945 se déroulent dans le Constantinois des manifestations destinées à commémorer d’une façon spectaculaire le cinquième anniversaire de la mort de Ben Baddis, décédé en 1940 dans un camp de concentration français. “Assassiné” par les Français, vont dire les organisateurs de cette commémoration. Et c’est, dans un climat passionnel tout à fait exceptionnel, d’une extrême violence, que va se dérouler cette célébration.
Si l’on ne veut pas connaître et retenir cette phase préalable de l’événement, il est inutile de prétendre à défendre notre peuple pied-noir contre les attaques dont il est l’objet. A plus forte raison, il est impossible, dans l’éventualité de ce comportement, de contre-attaquer sur le drame du 8 mai 1945.
Au cours de ces cérémonies, la haine de la France fut non seulement proclamée mais, surtout elle fut psalmodiée : c’est-à-dire qu’elle fut chantée, modulée en cadence au nom de Dieu, accompagnée du rituel balancement latéral et rythmé de la partie supérieure du corps. La haine connut ainsi, une expression physiologique, sous la forme d’une transe collective ressentie biologiquement par une foule littéralement envoûtée. Les scouts musulmans ont joué un rôle décisif dans la transmission des mots d’ordre et dans la préparation psycho-religieuse de l’action. C’était le « cantique des cantiques de la haine et du sang ».
Deuxième raison : tout cela se déroulait sur la terre de l’exécuteur en chef, le cheikh El Bachir El Ibrahimi, né à Tocqueville-Ras El Oued, président en fonction à cette époque de l’association des oulémas. C’est-à-dire qu’en lui s’illustrait le père spirituel et militaire de la révolte. “qatlan ensara”, « tuez » les chrétiens, voilà le cri de guerre psalmodié en cadence.
Le jour de la manifestation du 8 mai 1945, autorisée par le gouverneur général Chataigneau dans toute l’Algérie bien qu’il fût informé par son bureau militaire du déclenchement d’une insurrection le jour même de la capitulation allemande, tout était prévu pour, qu’au premier incident, quel qu’il fût, se déclenchât le massacre.
Un massacre non pas localisé dans la ville de Sétif, mais répandu sur le territoire des Hauts-Plateaux avec une extension à Guelma. Pour les déclencheurs, une généralisation à l’ensemble du territoire était espérée.
Nous avons dit qu’El Bachir El Ibrahimi était à Aflou. Mais il y résidait librement. De la même manière que Messali Hadj était assigné à résidence à Revel-Chelala à l’ouest d’Alger. Il ne porte aucune responsabilité personnelle dans le déclenchement de l’émeute. Au contraire, à Aflou, le président de l’association des oulémas recevait des messagers et transmettait depuis la fin avril les consignes émanant de l’émir Chekib Arslan, soutenu lui-même par Asmine El Husseïni, qui depuis son ralliement à Hitler était devenu le Grand Mufti de Jérusalem. Prisonnier des alliés depuis quelques semaines il s’est évadé. Il se rend à Genève et sera plus tard remis aux autorités françaises. Après un séjour confortable au château de Rambouillet il s’évadera une fois de plus pour rejoindre d’autres sites plus accueillants dans le but de continuer son combat contre les Juifs et contre la France, car pour lui c’est le même combat. Beaucoup plus tard, en octobre 1962, il assistera à Alger aux cérémonies commémoratives du 45ème anniversaire de la révolution bolchévique et on le photographiera en train de serrer la main de l’ambassadeur soviétique. De Hitler aux soviets il y avait un petit pas à franchir et ce pas passait par Sétif, les Hauts-Plateaux, par nos concitoyennes violées et massacrées, nos frères écharpés, tout cela sous l’indulgence béate des ennemis de l’Algérie française d’hier et d’aujourd’hui.
Le début des massacres de Sétif, des Hauts-Plateaux et de Guelma fut d’une atrocité obscène. En quelques heures, sur tout ce territoire des hommes furent littéralement lynchés par dizaines, des enfants tués et disons-le une fois de plus des femmes violées collectivement avant d’être éventrées et d’avoir les seins coupés.
Le « fait de tuer » avait été sublimé, en quelque sorte « consacré », par les incantations et les psalmodies des jours précédents. C’est-à-dire pendant la période du 23 avril au 8 mai 1945 et les quelques jours qui ont suivi.
C’est au nom de Dieu que l’on a voulu humilier les Français d’Algérie de toutes confessions, comme si l’on avait voulu projeter une malédiction sur un peuple de Français d’Algérie qui, depuis toujours, avait établi d’excellentes relations avec les Berbères. Et je fais partie de ceux qui attribuent aux malheureuses femmes violées le rang de saintes martyres de notre terre.
Aucune justification sociale, économique ou tout banalement humaine ne pouvait être invoquée. C’était encore une époque coloniale certes, mais tout à fait légitime et légale, au cours de laquelle les relations entre les peuples étaient déterminées par des règles différentes des règles modernes, qui ont vu le jour par la suite. Règles imposées par la logique et par la raison. Et auxquelles nous avons adhéré.
Mais rien ne justifiait une fureur animale de cette envergure. En particulier on ne pouvait invoquer « la faim ». Car il s’agissait de terres à blé et les populations qui y vivaient étaient les mieux nourries d’Algérie. C’est au nom de Dieu, au cri de jihad que fut déclenché le massacre de notre peuple français. Le génocide amorcé des Français avait été l’expression choisie de la foi en Dieu.
Il fallait arrêter le massacre. Donc il a fallu riposter.
La riposte fut terrible.
Oui. C’est vrai. 4 000 morts, chiffre le plus vraisemblable.
Et heureusement. Pour être efficace elle se devait d’être violente, cruelle même, en tout cas spectaculaire. Car en quelques heures il était devenu nécessaire de se comporter en égorgeurs pour ne pas être égorgés ! Au diable la timidité, les fausses pudeurs, la lâcheté et les manifestations méprisables de pitié a posteriori. Le moment était une terrible tragédie.
Il fallait la réduire à sa plus faible durée. Il fallait survivre d’abord, ensuite protéger la vie de nos concitoyens menacés de mort, de lynchage, de dépeçage et de viols.
Une question, la dernière, doit être posée. Qui est responsable de l’explosion de l’islamisme fondamentaliste en Algérie française ? Qui est responsable de l’intronisation, c’est-à-dire de la consécration laïque de l’association intégriste des oulémas dont le rôle fut déterminant dans cette émeute ? Dans ces horreurs ?
C’est le général De Gaulle lui-même qui, en 1943, en tant que Président du CFLN (Comité Français de Libération Nationale) depuis le mois d’août de cette année-là, autorise plus tard Ferhat Abbas à déposer les statuts de son nouveau parti l’AML. C’est-à-dire l’Association du Manifeste de la Liberté. Statuts rejetés par le général Giraud au printemps 1943.
Il officialisera ainsi cette organisation révolutionnaire née de la réunion tactique de quatre partis politiques :
1° – le PCA (Parti Communiste Algérien),
2° – le PPA (Pari du Peuple Algérien),
3° – le premier parti de Ferhat Abbas, “le manifeste algérien de la Liberté,
4° – enfin l’association des oulémas, qui existe depuis le 5 mai 1931 et qui en 1943 est présidée par El Bachir El Ibrahimi, l’homme des Hauts-Plateaux sétifiens depuis la mort de Ben Baddis le 23 avril 1940. Il transmettra l’ordre du Jihad qui aboutira au drame du 8 mai 1945.
Dans la continuité de son action El Bachir el Ibrahimi, le jour de la Toussaint Rouge, c’est-à-dire le 1er novembre 1954, dont je ne veux pas évoquer ici la manière indigente dont le 50ème anniversaire a été évoqué par nos médias et nos associations en 2004, El Bachir El Ibrahimi donc, réfugié au Caire depuis 1952, proclame ce jour-là que le combat est engagé pour « le triomphe de l’arabisme et de l’Islam ».
Il définit ainsi à cette occasion, pour ceux qui sont capables de comprendre, la projection extra-africaine de la Révolution algérienne.
Aujourd’hui encore cette proclamation définit l’identité de cette nouvelle révolution qui se développe progressivement au niveau des trois sites géopolitiques qui nous intéressent, parce qu’ils sont prioritaires : la France, l’Europe et l’Occident.
Pour le « triomphe de l’arabisme et de l’Islam », voilà la nouvelle formulation de l’actuelle Révolution Mondiale.