Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 janvier 2012
En 2002, Bat Ye’Or inventait le mot « Eurabia » pour décrire le destin vers lequel se dirige l'Europe. Un destin de soumission à l'islam, de « dhimmitude ». 
 
Voici des extraits adaptés d’un article de Sandro Magister et de Giulio Meotti, publiés sur Chiesa, et qui illustrent non pas la vision de Bat Ye’Or, mais la réalité, l’islamisation et la soumission. 
 
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La Hollande est le symbole européen de l’islamisation. C’est le pays où le libre arbitre individuel est le plus développé, au point que l'euthanasie des enfants y est permise, la consommation de certaines drogues est légalisée et contrôlée, la prostitution officialisée. C’est aussi le pays où l'identité chrétienne s’est le plus effacée, et où la présence musulmane devient la plus arrogante.
 
La Hollande est également le pays européen ou le multiculturalisme est la règle, et où cette nouvelle réalité se voit à l’œil nu, plus qu’ailleurs, dans la deuxième grande ville du Pays.
 
C'est là que des quartiers entiers sont des morceaux de Moyen-Orient, là où se dresse la plus grande mosquée d'Europe, l'Université Islamique de Rotterdam membre du résau des universités islamiques mondial, où les tribunaux et les théâtres appliquent des éléments de la loi islamique, la charia, où beaucoup de femmes circulent voilées, et où le maire, musulman, est fils d’imam, et a pour conseillé le membre des Frères musulman, l'intégriste en costume Tariq Ramadan.
 
Cette métropole, c’est Rotterdam, deuxième ville de Hollande pour la population, premier port d'Europe pour le volume des échanges.
 
Bart Jan Spruyt est journaliste au quotidien Elsevier : « Ici, un immigré n’a pas besoin de lutter, d’étudier, de travailler, il peut vivre aux frais de l’Etat. Nous avons fini par créer une société parallèle. Les musulmans sont majoritaires dans beaucoup de quartiers et demandent la charia. Ce n’est plus la Hollande. Notre usage de la liberté a fini par se retourner contre nous, c’est un processus d’auto-islamisation ».
 
A Feyenoord (quartier sud de Rotterdam), on voit partout des femmes voilées filer comme l’éclair dans les rues du quartier, évitant tout contact, surtout avec les hommes. C’est là que l’on comprend le mieux que la Hollande – avec toutes ses lois anti-discrimination et toute son indignation morale – est une société à ségrégation totale. Ici, ce sont les vendeurs arabes d’aliments halal qui dominent l'esthétique urbaine. Partout on voit des casbah-cafés, des agences de voyages qui offrent des vols pour Rabat et Casablanca, des posters de solidarité avec le Hamas et des cours de néerlandais à prix avantageux.
 
Peuplée majoritairement d’immigrés, Rotterdam possède la mosquée la plus haute et la plus imposante de toute l’Europe. 60 % des étrangers qui arrivent en Hollande viennent habiter ici. Ce qui frappe le plus quand on entre dans la ville en train, ce sont les mosquées énormes, fascinantes.
 
Beaucoup de quartiers de Rotterdam sont sous le contrôle de l'islamisme le plus sombre et le plus violent. Choqué par l’assassinat de Theo Van Gogh en 2004, Chris Ripke, un artiste connu, peint sur son mur un ange et le commandement « Gij zult niet doden », tu ne tueras point. Les musulmans de la mosquée voisine trouvèrent le texte « offensant ». Le maire de Rotterdam, libéral, ordonna à la police d’effacer la peinture, jugée « raciste ».
 
Sylvain Ephimenco, un franco-hollandais, vit à Rotterdam. Il a été le correspondant de Libération en Hollande pendant 20 ans, maintenant il est au quotidien chrétien de gauche Trouw : « Quand je suis arrivé ici, dans les années soixante, la religion était en train de mourir, un fait unique en Europe, une déchristianisation collective. Et puis les musulmans ont remis la religion au centre de la vie sociale. Aidés par l'élite antichrétienne ».
 
Depuis peu, on a vu apparaître, au centre de Rotterdam des photos mortuaires de Geert Wilders, placées sous un arbre avec une bougie indiquant sa mort prochaine. Il y a trois ans, L'Economist, un hebdomadaire éloigné des thèses anti-islamiques de Wilders, qualifiait Rotterdam de « cauchemar eurabe ».
 
Giulio Meotti : « Nous sortons faire un tour dans les quartiers islamisés. A Oude Westen on ne voit que des arabes, des femmes voilées de la tête aux pieds, des magasins alimentaires ethniques, des restaurants islamiques et des shopping center de musique arabe. « Il y a dix ans, il n’y avait pas tous ces voiles » , dit Ephimenco. 
 
Giulio Meotti : « Derrière chez lui, dans une zone bourgeoise (…) il y a un quartier islamisé. Partout des enseignes musulmanes. »
 
Sylvain Ephimenco : « Regardez tous ces drapeaux turcs. Là, il y a une église importante, mais elle est vide, plus personne n’y va ». 
 
A Rotterdam les avocats musulmans veulent changer les règles de droit, demandant à pouvoir rester assis quand le juge entre. Ils ne reconnaissent qu’Allah. L'avocat Mohammed Enait a refusé de se lever quand les magistrats sont entrés dans la salle, disant que « l’islam enseigne que tous les hommes sont égaux ». Le tribunal de Rotterdam lui a reconnu le droit de rester assis. En revanche, Enait refuse de serrer la main aux femmes, qu’il dit préférer avec la burqa. Le tribunal n’a rien dit. 
 
Le Zuidplein Theatre est l’un des plus prestigieux de la ville. Il est fier de « représenter la diversité culturelle de Rotterdam ». Il est subventionné par la mairie que dirige Ahmed Aboutaleb. A l’occasion du spectacle du musulman Salaheddine Benchikhi, le Zuidplein a accepté, au nom de la charia, de réserver tout un balcon aux femmes pour qu’hommes et femmes ne se mélangent pas. La charia est légalisée.
 
Rotterdam illustre mieux qu’ailleurs le fait que là ou s’installe l’Islam, la liberté d’expression disparait. Le metteur en scène Gerrit Timmers, en se livrant à l’ « auto-islamisation », en est un bon exemple. Ce fut le premier cas d’autocensure, en décembre 2000. Timmers voulait mettre en scène la vie de la femme de Mahomet, Aïcha. Les acteurs « ont dit que c’était un sujet dangereux et qu’ils ne pouvaient pas y participer parce qu’ils avaient reçu des menaces de mort ». Timmers a annulé la pièce, et a ajouté : « Voilà pourquoi cela ne me pose pas de problème si les musulmans veulent séparer les hommes et les femmes dans un théâtre ».
 
Giulo Meotti : « Nous rencontrons le metteur en scène qui a introduit la charia dans les théâtres hollandais, Salaheddine Benchikhi. Il est jeune, moderne, orgueilleux, parle un anglais parfait. « Je défends le choix de séparer les hommes des femmes parce qu’ici il y a la liberté d'expression et d’organisation. Si les gens ne peuvent pas s’asseoir où ils veulent, c’est de la discrimination. Il y a deux millions de musulmans en Hollande et ils veulent que notre tradition devienne publique, tout évolue. Le maire Aboutaleb m’a soutenu »
 
En 2008, Bouchra Ismaili, conseillère municipale de Rotterdam, a publié la lettre suivante : « Ecoutez bien, fous dégénérés, nous sommes ici pour y rester. C’est vous qui êtes des étrangers ici, avec Allah de mon côté je ne crains rien ; laissez-moi vous donner un conseil : convertissez-vous à l'islam et trouvez la paix ».
 
Giulo Meotti : « Certaines écoles de Rotterdam ont une « salle du silence » où les élèves musulmans, majoritaires, peuvent prier cinq fois par jour, avec un poster de la Mecque, des exemplaires du Coran, et des ablutions rituelles avant la prière. »
 
Giulo Meotti : « Un autre conseiller municipal musulman, Brahim Bourzik, veut faire dessiner en divers points de la ville des emplacements où s’agenouiller en direction de la Mecque. »
 
Giulo Meotti : « à la mosquée Al-Nasr, l'imam Khalil al Moumni, au moment de la légalisation du mariage gay, a déclaré que les homosexuels étaient des « malades pires que des porcs ». Il a publié une brochure qui circule dans les mosquées hollandaises, qui explique qu’il faut couper la tête aux homosexuels et « l’accrocher au bâtiment le plus haut de la ville ».
 
Au centre d’une place se dresse une mosquée avec des inscriptions en arabe. « Avant, c’était une église » dit l’ancien journaliste de Libération.
 
Il ajoute « Ce n’est pas vrai du tout que Wilders recueille des voix dans les banlieues ; tout le monde le sait même si on ne le dit pas ». 
 
Sylvain Ephimenco : « Aujourd’hui, les électeurs de Wilders sont des gens cultivés. Beaucoup d’universitaires et de gens de gauche votent pour lui. Le problème, c’est tous ces voiles islamiques. »
 
Sylvain Ephimenco : « Wilders n’est pas Haider. Il est de droite mais aussi de gauche, c’est un Hollandais typique. »
 
Sylvain Ephimenco : « Ici, il y a des horaires réservés aux femmes musulmanes à la piscine. Voilà l'origine du vote pour Wilders. Il faut arrêter l'islamisation, la folie du théâtre. »
 
Sylvain Ephimenco : « Les Hollandais ont peur. Wilders s’oppose au Frankenstein du multiculturalisme. »
 
Sylvain Ephimenco : « Moi qui étais de gauche et qui aujourd’hui ne suis plus rien du tout, je dis que nous avons atteint la limite. J’ai senti que les idéaux des Lumières étaient trahis par cet apartheid volontaire, je sens que, dans mon cœur, les idéaux d'égalité entre hommes et femmes et de liberté d'expression sont morts. Ici la gauche est conformiste et la droite a une meilleure réponse au multiculturalisme fou ».
 
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous : 
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info et sources citées
 
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1338480?fr=y

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