Jean-Patrick Grumberg – L’administration Civile Israélienne a souhaité réagir à la publication du "rapport d’information" sur la Géopolitique de l’Eau du rapporteur Jean Glavany, et nous a demandé de bien vouloir publier ce communiqué. La mise au point est sans appel.
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En Décembre 2011, la Commission Française des Affaires Etrangères, ayant comme rapporteur M. Le Député Jean Glavany, a présenté au Parlement français un « rapport d’information » intitulé « La Géopolitique de l’Eau ». A l’intérieur, vingt pages traitant d’Israël y font l’écho du slogan tendancieux d’Etat d’apartheid.
Le rapport est trop biaisé pour être pris au sérieux.
En effet, le document suggère que la nature même de l’Etat d’Israël (et donc de la Résolution n°181 datant de 1947 de l’Assemblée Générale des Nations Unies) serait raciste : « La ségrégation y est raciale mais comme on n’ose pas le dire, on dira pudiquement « religieuse ». Pourtant, la revendication d’un état « Juif » ne serait-elle que religieuse ? »
D’ailleurs, deux membres de la Commission, Messieurs Lionel Lucas et Renaud Muselier se sont dissociés de la section relative à Israël.
Mais déjà, le mal est fait et la désinformation amorcée. Les mots « Israël » et « apartheid » apparaitront associés dans les titres des journaux de par le monde.
Et malheureusement, certains y croiront.
C’est parce que les documents produits par certaines grandes ONG et différentes commissions onusiennes sur les Droits de l’Homme fondent leurs arguments sur les rapports mal-informés et mal-recherchés des uns et des autres, diffusant ainsi une impression de « vérité commune », bien que celle ci ne serait que mensonges, omissions et demi-vérités.
Le rapport Glavany au Parlement français en est le parfait exemple. Il se fonde sur un document de la Banque Mondiale sur l’Eau datant de 2009, celui-ci ayant été officiellement dénoncé par de nombreuses institutions gouvernementales Israéliennes pour son contenu inexact, trompeur et incomplet.
Son rapport nous présente une version populaire des conceptions erronées faites sur l’Eau en Judée et Samarie.
« Les 450 000 colons israéliens installés en Cisjordanie utilisent autant, voire plus, d'eau que les quelque 2,3 millions de Palestiniens. Ils sont prioritairement desservis en période de sécheresse. Cette utilisation s’effectue clairement en violation du droit international […] » énonce Glavany.
En réalité, la consommation en eau des 340 000 « colons » (et non pas 450 000) tombe sous attribution israélienne en accord avec les quantités décidées par les deux parties dans les Accords d’Oslo de 1995. Ainsi, leur consommation d’eau n’affecte d’aucune manière les ressources Palestiniennes, car elle n’y prend pas source.
Quand la zone C est concernée [par les projets relatifs à l’eau], après avoir passé les différentes étapes nécessaires à l’approbation de la JWC (Joint Water Commission – Comité Commun sur l’Eau), le dernier mot revient à l’administration civile israélienne. […] Il peut arriver qu’un permis soit accordé par la JWC (Comité Commun sur l’Eau), et soit ensuite refusé totalement ou partiellement par l’administration civile israélienne. Les difficultés éprouvées pour obtenir la moindre autorisation ne sont pas sans lien avec la multiplication de puits sauvages ou de citernes ».
En fait, la plupart des forages et puits sont réalisés en zones A et B (sous contrôle complet Palestinien), puisque celles-ci concentrent l’écrasante majorité de la population Palestinienne. Sur le fait que l’Administration Civile israélienne bloquerait les projets relatifs à l’Eau, sur les 102 nouveaux puits et forages approuvés par la JWC (Comité Commun sur l’Eau), seulement deux n’ont pas obtenus de permis de l’Administration Civile.
Par ailleurs, il y a de nombreux projets qui ont été approuvés par la JWC et qui ont reçus des permis de l’Administration Civile ou qui n’en avaient simplement pas besoin, mais qui ne sont pas encore construits à ce jour. Il s’agit par exemple des stations d’épuration d’Hébron, Salfit et Betunia, ainsi que 25 autres puits situés sur les nappes phréatiques de l’Est.
« Les « puits » forés spontanément par les Palestiniens en Cisjordanie sont systématiquement détruits par l’armée israélienne ».
Israël démantèle les puits qui ont été construits sans consultation ou approbation de la JWC, après avoir demandé pendant 3 ans à l’Autorité Palestinienne de traiter ce problème. La construction de puits a des effets considérables sur le sous-sol et les nappes phréatiques, c’est pourquoi les experts de la JWC contrôlent les projets. Le forage excessif de puits peut détruire les nappes souterraines des deux côtés, comme cela s’est produit à Gaza.
Il y a actuellement plus de 300 puits réalisés sans l’approbation de la JWC en Territoires Palestiniens.
Jusqu’à présent, Glavany n’a en rien contribué au débat international, en ce sens que tous les points qu’il expose sont paresseusement recopiés depuis des rapports d’autres ONG.
Sa touche personnelle, à la fin du rapport, est particulièrement risible. Il affirme que :
« Le mur construit permet le contrôle de l’accès aux eaux souterraines et empêche les prélèvements palestiniens dans la « zone tampon » pour faciliter l’écoulement vers l’ouest ».
A part le fait que la plupart des nappes phréatiques repose en dessous du territoire Israélien de toute façon (89 000 km contre 5 600 en Cisjordanie), il n’y a aucun puits Israélien près du mur de sécurité, que ce soit d’un côté ou de l’autre.
Mais si seulement M. Glavany avait fait un simple tour dans cette région, il aurait pu l’attester par lui-même. Peut-être que l’honnêteté intellectuelle n’était pas suffisamment importante à ses yeux pour réaliser cet effort.
Il est foncièrement épuisant pour les fonctionnaires du gouvernement Israélien que de répondre à de telles accusations diffamatoires: le fait qu’elles soient si faciles à réfuter, non-seulement par la rhétorique mais par des preuves concrètes, montre que l’enquête de la vérité n’a jamais fait partie de la mission de ces rapporteurs, qui préfèrent adhérer à la narrative populiste Palestinienne plutôt que de vérifier leurs faits.
© Administration Civile Israélienne
Traduit par Valentin Vasquez
Le rapport de Glavany au Parlement Français :
chaque fois, et ça arrive trop souvent, que je lis des articles de ce genre, je me dis “qu’ils aillent se faire f…..”
il est bien dommage qu’Israel soit toit le temps obligé de se justifier…… c’est si frustrant !
israel passe son temps a se justifié, la faute a tout nos clown de la politique .
Maintenant c’est l’eau, demain ce sera autre chose !
Glavany ce médiocre et piètre personnage porte parole ??
Je pouffe ! MDR !
glavany (non word, majuscule refusée) est caractéristique de ces vendus de la république: menteur, feignant, vénal , il croit pouvoir indéfiniment faire son beurre en vendant les juifs et Marianne aux financiers musulmans d’eurabia.
Est-ce que quelqu’un sait où est rangée la guillotine? Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous débarrasser de ces pourritures sans la moindre honnêteté élémentaire.
Ils ne nous représentent absolument plus. Ils nous déshonorent, en plus de nous trahir et de nous voler.
J’en rêve du grand débarras, j’espère qu’il arrivera un jour et que ce jour là, je ne serais pas trop vieux pour y participer.
C’est un “petit” rapport Goldstone
On sait pour qui rame Glavany, ce qu’il dit est entâché…
No comment :Le Président était absent………
Lionnel LUCA
Député de la Nation
Vice président du Conseil Général
des Alpes-Maritimes
Son Excellence Monsieur Yossi GAL
Ambassadeur d’Israël
3 rue Rabelais
75008 Paris
Paris, le 9 janvier 2012
Nos réf. : D LL/GSA
Monsieur l’Ambassadeur,
Président de la Mission d’Information sur la Géopolitique de l’eau, je tenais à vous apporter des éléments sur les termes qui ont pu légitimement choquer les amis d’Israël dont je m’honore de faire partie.
Dans un rapport de 250 pages qui évoque toute la problématique mondiale de l’eau, ces propos, qui ne sont pas dans le texte, mais dans un encadré du Rapporteur Monsieur Jean Glavany, font suite à son déplacement avec trois Parlementaires au Moyen- Orient, déplacement auquel pour des raisons d’agenda, je n’ai pu participer.
Lors de la présentation de ce rapport d’information devant la Commission des Affaires Etrangères, cela a été relevé et le Rapporteur y a répondu à titre personnel.
Il va de soi que si la Commission a validé l’ensemble du rapport d’information, chacun des membres est libre de faire connaître son désaccord sur tel ou tel point.
Pour ma part, je ne saurais souscrire à ces propos sans nuances.
Je vous prie de croire, Monsieur l’Ambassadeur, à l’assurance de ma parfaite considération.
Lionnel LUCA
Israël n’a pas à s’abaisser à répondre aux mensonges des français.
De grâce, prenez garde aux généralisations et à l’assignation identitaire; ne mettez pas tous les français dans le panier des mensonges antisémites, je déteste ça étant français moi même; d’autant plus qu’il y a des juifs français ou des français juifs.
Messieurs,
Le rapport rédigé par glavany est manifestement antisémite. Par logique évidente, il en découle que c’est son auteur qui est antisémite. Cette tare étant condamnable par le justice, pourquoi ne porte-t-on pas plainte contre lui? Je suis d’accord, comme certainement beaucoup de vos lecteurs pour participer au frais relatif à cette éventuelle procédure. Il y a-t-il quelque chose à faire?
Cordialement.
On lit les chiffres et on interprète.
“Les 450 000 colons israéliens installés en Cisjordanie utilisent autant, voire plus, d’eau que les quelque 2,3 millions de Palestiniens”
Moi j’interprète que les arabes ne se lavent qu’une fois par semaine.
Et surtout ils ne produisent à peu près rien !
S’ils retroussaient leurs manches au lieu de vivre des subventions de l’Europalestine, s’ils cultivaient eux-mêmes au lieu d’être ravitaillé pour partie par la production agricole israélienne, les besoins en eau des palestiniens serait évidemment différents.
Enfin, si leur réseau de distribution fonctionnait convenablement au lieu d’en perdre la moitié en chemin dans les profondeurs du sol, ils consommeraient certainement plus et mieux.
Enfin, l’eau qu’ils n’ont pas su utilisé à bonne escient s’en retourne à la mer et/ou à l’évaporation.
Les rapporteurs de l'”eau” probablement sortis de PolySupCentrale savent aussi les conditions nécessaires à la paix, conditionnée par la restitution des territoires occupés et au règlement de la question des réfugiés palestiniens (pp 129)…
C’est à dire : rendez nous Jérusalem Est et toutes les implantations autour et laissez les réfugiés palestiniens et tous leurs descendants venir prendre votre place sur tout le territoire d’Israël et on vous garanti la paix ! Vous verrez vous serez très bien traités chez nous, si si, on essayera de faire un effort pour assouplir la dhimmitude ! …
J’ai appris grâce à ce rapport que seule se posait la question de l’eau dans le moyen orient et nulle part ailleurs dans le monde. Je viens de découvrir mon ignorance.