Il y a peu de choses à retenir du dernier débat entre candidats républicains. Au bout de dix-neuf débats, il aurait été surprenant qu’il en soit autrement.
On peut noter que Ron Paul, dès lors qu’il s’est relativement peu exprimé sur des questions de politique étrangère a semblé plus rationnel. On peut ajouter que Rick Santorum a été excellent et a énoncé ce qui doit l’être concernant l’Amérique latine et les liens qui se nouent entre l’Iran, le Hezbollah, le Venezuela et Cuba. On doit noter que Newt Gingrich, tout en prononçant d’excellentes réponses sur tous les sujets de fond qui ont pu être apporté, et en défendant économiquement des positions de supply sider, reposant sur la flat tax et la déréglementation, et géopolitiquement, la nécessité d’une Amérique forte pour que la liberté avance sur terre, a été souvent sur la défensive face aux attaques de Mitt Romney, semblait fatigué, et a sans doute perdu tout espoir de l’emporter en Floride et d’être le candidat. On doit souligner que Mitt Romney a dominé sans vraiment convaincre, sans procéder à des explications de fond, et simplement en se montrant agressif contre la personne de Newt Gingrich.
Il ne fait guère de doute, sauf retournement de dernière minute, que Mitt Romney l’emportera mardi soir. Il semble assuré, le cas échéant, qu’il l’emportera ensuite dans le Nevada le 4 février : dans un Etat peuplé à trente pour cent de mormons, un Mormon part avec un avantage très net. Romney devrait ensuite l’emporter dans le Maine et le Colorado.
Il semble assuré, si les choses se passent ainsi, que Mitt Romney sera le candidat républicain face à Barack Obama.
Je dois dire que c’est une perspective qui ne m’enthousiasme pas.
Mitt Romney sera candidat par défaut : parce que ses adversaires potentiels seront tombés les uns après les autres et parce que les tea parties et le mouvement conservateur ne sont pas parvenus à s’accorder sur le choix d’un candidat.
Il sera le candidat qui reste, celui vers lequel ceux qui ne veulent pas d’une réélection d’Obama se tourneront, faute de mieux.
Romney est en campagne depuis 2007, ou peu s’en faut. Il est le candidat présélectionné par l’appareil du parti républicain qui lui a apporté massivement son soutien et s’est employé à balayer tous ceux qui pouvaient lui faire obstacle.
Romney est arrivé où il en est par des débauches d’argent (en Floride, il a, à lui seul, dépensé dix fois plus d’argent que Gingrich, qui n’a pu suivre, faute de moyens, et que Santorum, qui lui aussi souffre d’un cruel manque d’argent) consacrées à des publicités négatives dénigrant ses adversaires (de façon souvent mensongère), par un appui tacite des grands médias qui se sont employés eux-mêmes à balayer ce que l’appareil du parti républicain ne s’était pas encore employé à balayer, par un appui quasiment total des commentateurs conservateurs, à l’exception notable de Thomas Sowell et Rush Limbaugh.
Il a relativement peu attaqué Barack Obama jusqu’à ce jour, réservant l’essentiel de ses coups à d’autres républicains, et lorsqu’il a parlé de Barack Obama, cela a été d’une manière plus tiède que les autres candidats républicains : en disant que c’était un brave homme arrivé à son seuil d’incompétence. Pas vraiment de quoi galvaniser les foules. C’est ce genre d’arguments que John McCain avait utilisé en 2008, avec le succès que l’on sait.
Lorsqu’il a énoncé ses propositions économiques et ses positions en politique étrangère, Mitt Romney a adopté un langage conservateur, mais s’est placé en retrait par rapport à ses concurrents sur divers dossiers essentiels, tels que la fiscalité ou le rôle du gouvernement.
Lorsqu’il lui a été demandé ce qu’il avait fait pour le conservatisme américain, il a cité le fait qu’il était marié, avait des enfants et petits enfants, qu’il avait été entrepreneur, avait connu le succès et avait fait fortune. Il a ajouté qu’il avait été gouverneur du Massachusetts pendant quatre ans, et que ces quatre années l’avaient rapproché des positions conservatrices. Il n’a pas renié la loi sur la santé, dite Romneycare, qu’il a fait promulguer au Massachusetts et qui, c’est établi, a servi de modèle à la loi sur la santé voulue par Barack Obama.
Je préférerais infiniment voir Romney à la Maison Blanche que Barack Obama, cela ne fait aucun doute.
Je doute par contre qu’il soit à même de mener une campagne suffisamment forte et tranchée pour vaincre la machine de guerre qu’Obama est en train de mettre en place avec la complicité de David Axelrod. Ce sera une campagne très dure, et Obama aura les moyens financiers de dépenser beaucoup plus que Romney et de faire bien davantage de publicités négatives que lui.
Je doute que Romney soit à même de présenter une alternative conservatrice cohérente et solide face à Obama, pour la simple raison qu’il n’est pas vraiment conservateur, ce que montrent ses réponses, et qu’il ignore les fondements intellectuels du conservatisme américain, ce que ses réponses montrent aussi. Face à un idéologue formé depuis des années à la guerre des idées tel qu’Obama, je crains que Romney ne fasse pas le poids.
Je pense, qui plus est, qu’Obama a déjà préparé tous les arguments qu’il utilisera contre Romney : le fait que Romney soit le candidat le plus riche se présentant à une élection depuis longtemps, le fait qu’il vienne du capitalisme financier et du leverage buy out (Occupy Wall Street, soutenu par Obama, a tracé une opposition entre les un pour cent et les quatre vingt dix neuf pour cent : Romney incarne les un pour cent), le fait, enfin qu’il soit mormon (et ceux qui pensent que cet argument ne sera pas utilisé par Obama doivent s’attendre à des surprises).
Je pense qu’une fois Romney devenu incontournable, les grands médias qui se sont employés à démolir ses adversaires un par un se tourneront vers Romney, et commenceront un travail de démolition systématique.
La présidence Obama constitue un désastre évident, mais Obama a mis en place des systèmes de dépendance, d’assistance et de redistribution qui lui assureront un électorat captif.
Il recevra les voix des noirs, d’une majorité de latinos, d’une majorité de la communauté juive. Il bénéficiera du soutien de divers grands entrepreneurs dont il a fait ses clients dans le cadre d’une perversion du capitalisme qui est le crony capitalism, le capitalisme d’affinités et d’échanges de bons procédés. Il dispose de tous les leviers de commande et manipule les chiffres (le nombre de postes de travail occupés est plus faible qu’en 2008, mais, miraculeusement, le chômage baisse). Le « retour des troupes au pays » est présenté par lui comme une bonne chose, et une large frange de la population rejoint sa pensée sur ce point, sans avoir conscience des dangers qui s’accumulent sur l’horizon.
Il faudrait pour vaincre Obama un candidat qui puisse s’appuyer pleinement sur le soutien de ceux qui se sont levés dans le mouvement des tea parties. Romney ne pourra pas s’appuyer pleinement sur ce soutien.
Dans un article paru en juillet 2010 dans la revue The American Spectator, Angelo Codevilla disait que les dirigeants républicains constituaient le parti de la Garden Party, une élite modérée, feutrée, et que la seule force susceptible de renverser le crony capitalism qui se mettait en place sous Obama était celle incarné par les tea parties, et il l’appelait le country party.
Le parti de la Garden Party a imposé son candidat, comme en 2008 avec John McCain. Le parti de la Garden Party considère qu’un modéré a de meilleures chances de battre Obama.
J’en doute très fortement.
Les commentateurs conservateurs, sauf Thomas Sowell et Rush Limbaugh, ont raisonné comme le parti de la Garden Party et pensent que Mitt Romney a plus de chances de l’emporter.
J’en doute très fortement.
Je pense que les tea parties et le Country Party vont se sentir floués.
Si Romney est battu, ce que j’appelle le désastre Obama va s’accentuer et devenir bien plus difficilement réversible. Je préfère ne pas imaginer ce que sera alors la réaction de la base conservatrice.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Quel dommage,quel gachis!
Les jours précédents,les sondages avaient du mal a départager Gingrich de Romney
Je suppose que la fatigue et la lassitude ont fini par amoindrir Gingrich
Je ne comprends pas les Latinos:les propositions de Gingrich en matiere d’immigration semblaient plus avantageuses que celle s de Romney.
J’apréhende de plus en plus ce futur novembre 2012….
Pourquoi la communauté juive americaine soutiendrait un obama profondément anti-israelien?!
Parce que la majorité des Juifs américain sont démocrates avant d’être juifs.
absolument d’accord avec vous. personnellement il y a longtemps que je pense qu’obama sera réélu, il ne gagnera pas la bataille mais ce sont les républicains qui la perdront. et ce sera une véritable catastrophe pour le monde entier
Jean Patrick Grumberg
Où doit-on placer l’adjectif lorsqu’on associe la réligion et la nationalité ?
Les conventions orthographiques de la langue française (Pièges et difficultés de la langue française, par Jean Girodet, Bordas, 1986, page 424), stipulent que la majuscule à “juif” n’est utilisée que lorsque ce terme est employé comme synonyme d’Israélien, c’est-à-dire, comme terme de nationalité, et non de religion. Dans ce dernier cas, “juif” requiert la miniscule, comme “catholique”, “protestant” ou “musulman”.
On doit donc dire un “Américain juif” (puisque la nationalité requiert toujours la majuscule) mais un “juif américain”, puisque, dans ce dernier cas, “américain” est adjectif.
Si on dit, systématiquement, “juif américain”, on fait passer le substantif d’américain à juif, et on ouvre un boulevard à l’antisémitisme puisqu’on postule que le sujet considéré fait passer son appartenance juive avant son appartenance nationale.
Je doute que M. Richard Prasquier, président du CRIF, apprécierait beaucoup d’être taxé de “juif français”…
Je me fous totalement de quoi Prasquier apprécie d’être taxé. Je mélange constamment Chrétien et chrétien, juif et Juif, la règle ne rentre pas dans mon cerveau.
A ma connaissance, et je ne suis pas si mal placé pour le savoir, la règle est la suivante :
– les adjectifs ne prennent jamais de majuscule ;
– les substantifs prennent une majuscule quand ils désignent une nationalité, un groupe ethnique ou une appartenance géographique ;
– les substantifs ne prennent pas de majuscule quand ils désignent une religion ou une appartenance politique.
Par conséquent, on écrira:
les Juifs et les Arabes (mais les juifs et les chrétiens), les Français, les Noirs, les Bretons, les Asiatiques ;
les chrétiens, les bouddhistes, les communistes, les socialistes ; un Français juif, un Juif français; un Arabe musulman, un musulman arabe.
Marcoroz
Les juifs ne sont pas un groupe ethnique. On voit, en Israël, des descendants d’immigrés polonais ou russes, avec des yeux bleus et des cheveux blonds, des Falachas noirs comme du charbon et même quelqu’un comme l’amiral Eliezer Marom, avec des yeux bridés, qu’il tient de ses ancêtres chinois. Où est le “groupe ethnique” là-dedans ?
La différence avec les Arabes tient à ce que, en principe, les Arabes ont au moins une chose qui les caractérise, et qui est la langue. Un Arabe est d’abord un arabophone – ce qui n’est pas vrai des juifs : combien d’entre eux sont hébrophones ?
Cela dit, en quoi un juif athée et qui ne connaît pas un mot d’hébreu peut-il encore être qualifié de juif ?
“Cela dit, en quoi un juif athée et qui ne connaît pas un mot d’hébreu peut-il encore être qualifié de juif ?” : c’est parce qu’il ne relève pas de vous d’en décider. Eduquez vous pour ne pas raconter des sornettes.
Jean-Patrick Grumberg
Dès lors qu’un juif ne se reconnaît pas à des caractères physiques (puisque la population juive israélienne a toutes les têtes possibles et puisque, pour les garçons, on est obligé de renouveler la circoncision à chaque naissance),
Dès lors qu’il ne se définit pas non plus par une foi (comme on peut le vérifier, par exemple, pour n’importe quelle autre religion),
Dès lors qu’il ne se définit pas par sa langue d’usage – et qu’il n’est donc pas hébrophone.
En quoi pouvez-vous donc dire d’un sujet, qui n’a pas une tête particulière – qui, parfois n’a pas même un nom connoté comme juif – qui ne pratique aucun rituel juif, qui ne connaît pas un mot d’hébreu, qu’il est juif ?
C’est quoi, les caractères objectifs qui permettent à quelqu’un (qui, d’ailleurs ?) de décider qu’un suejt est juif ou non – éventuellement même, contre le gré de ce sujet ?
Que savez-vous des religions ? Que savez-vous de la religion juive ? Savez-vous quelle est la définition d’un Juif selon la religion juive ? Savez-vous quelle était la définition d’un Juif selon les nazis ? Avez-vous lu quelque chose sur l’histoire du peuple juif ?
Qu’ils aient des yeux bleus ou des boucles brunes… Le groupe ethnique des Ashkénazes est reconnu par son A.D.N. – oui, ils sont en effet reconnaissables in many more ways than one. Il y a des désordres génétiques qui accablent certaines populations ethniques (noter le terme ‘ethnique’ dans le lien ci-après) – Les Juifs Ashkénaze par exemple risquent : Tay-Sachs Disease, Canavan, Niemann-Pick, Gaucher, Familial Dysautonomia, Bloom Syndrome, Fanconi anemia, Cystic Fibrosis and Mucolipidosis IV. Les médecins américains encouragent leurs patients Juifs Ashkénaze à se faire tester pour certaines de ces mutations ADN ; également, les femmes Ashkénaze ont une prédisposition pour une certaine forme de cancer du sein. Je m’étonne que ce phénomène ne soit pas de notoriété publique chez vous comme ça l’est chez nous ; ceci alors même que la médecine française est à la pointe et tellement supérieure … en comparaison de l’américaine (rires…) pays extremiste où il est bien connu, on laisse les malades crever dans le caniveau (re-rires…)
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Health/genetics.html
Note: La plupart des Juifs américains sont des Ashkénazes
J’ai passé ces tests…
Israël est la nation des israéliens pas celle des juifs. Les américains juifs sont avant tout américains.
Erreur. Israël est un état juif et l’état des Juifs. Les américains Juifs qui votent pour Obama sont avant tout démocrates. Les dizaines de milliions d’américains non juifs qui ne votent pas pour Obama sont amis des Juifs et amis d’Israël. Mais vous ne pouvez pas tout savoir n’est ce pas 😉
Les juifs ne seraient ils pas fascinés par certains mots qui résonnent en eux de façon profonde … Liberté (Arbeit macht frei), paix (processus de) et aussi démocratie (democrates) ?
Jean-Patrick Grumberg
Seul le terme “juif”, qui peut, dans certains cas, être synonyme de “Israélien”, c’est-à-dire désigner une nationalité et non une religion, peut à la fois prendre une majuscule et une minuscule. Ce qui n’est pas le cas ni de chrétien, ni de catholique, ni de bouddhiste, ni de shintoïste. Aucune nationalité, en effet, ne correspond à ces religions.
La seule autre exception est celle du terme “musulman”, qui ne requiert la majuscule que dans un cas : pour désigner un Slave de confession musulmane citoyen de l’un des Etats de l’ex-Yougoslavie, le terme ayant été accepté par Tito comme désignant une nationalité, à l’instar de “Croate” ou de “Monténégrin”. Elle ne vaut toutefois que pour cette aire politique : un Bulgare de confession musulmane est Bulgare, d’abord, et qui, accessoirement, est musulman, comme il pourrait être orthodoxe ou athée.
à occi noir
Je ne pense pas vous apprendre, tout le monde en parle et le sait … l’ETAT HEBREU c’est quoi d’après vous ?
Eh bien si vous ne le savez pas c’est l’ETAT JUIF = ISRAEL donc ISRAELITE donc JUIF ! voilà c’est aussi simple que cela !!!
Informez-vous ou cultivez-vous, bonté divine !!!
mais vous ne nous dites toujours pas pourquoi la majorité des américains de confession juive votent “démocrate”
pourquoi eux ?
expliquez nous !
Ils votent démocrate parce qu’ils ont une vision simpliste (et fausse !) de la tzedaka.
Jean-Patrick Grumberg
– Vous admettez donc, parmi les définitions, celle de Hitler ? Autrement dit, vous cautionnez une définition qui a envoyé à la mort non pas des gens qui étaient clairement répertoriés comme juifs, mais des gens qui n’avaient même pas idée qu’ils étaient juifs ?
[Et tout ça parce qu’un gratte-papier avait découvert, à la énième génération, un ancêtre par les femmes qui vivait dans je ne sais quel ghetto d’Europe orientale ? Vous approuvez donc ceux de ces gratte-papier qui ont fait du zèle ? Vous auriez considéré comme malhonnête quelqu’un qui aurait tenté de falsifier un acte de naissance ?].
– Que faites-vous de la liberté individuelle ? Que faites-vous d’un sujet (juif selon vos critères) qui, par exemple, est devenu prêtre catholique ou moine bouddhiste ? Vous lui dites : tu auras beau faire, tu seras juif à vie ? Vous rendez-vous compte du caractère totalitaire et racialiste de votre définition ?
Qu’aura-t-il de juif s’il n’a plus de nom juif, n’il n’est pas hébrophone et s’il ne pratique pas ? Quels sont les critères objectifs, obsersables par tout le monde – à l’instar de la pratique d’une langue ou d’un culte ?
Avez-vous réfléchi aux réponses aux questions ou n’êtes vous vraiment pas en mesure de répondre ? Je suis désolé si je vous ai posé des questions trop difficiles pour vous.
Annika
– La médecine française vaut bien la médecine étatsunienne mais vous détournez le problème : la question n’est pas celle de la valeur de la médecine mais celle du soin apporté aux malades et qui détermine le niveau de santé de la population. Car à quoi sert d’avoir une médecine de pointe si elle ne sert pas ?
– L’attitude des Américains en matière médicale est identique à celle qu’ils ont en matière militaire. D’un côté, ils se font des avions hyper-sophistiqués (comme le F-22 ou le B-2), qui ne servent strictement à rien dans des guerres comme l’Afghanistan ou l’Irak. Et, d’un autre, les soldats américains devaient se procurer eux-mêmes les gilets pare-balles ou souder des plaques de fer sur les portes des Humvees. [Car on ne peut à la fois satisfaire les marchands de canons qui vous ont sponsorisés et se préoccuper de la santé des soldats qui se battent pour vous]. Et, au bout du compte, on se fait torcher en Afghanistan et en Irak.
– C’est la même chose en médecine : on fait des opérations ultra-compliquées, on dépense 15,3 % du PIB (contre 11,1 % pour la France) et, au total, on se retrouve au 37e rang du classement de l’OMS…
– Même chose pour les pauvres qu’on laisse “crever dans le caniveau” : vous faites comme si j’avais dit que les urgences n’existaient pas aux Etats-Unis. Ce n’est pas le cas mais, je le répète, tous les gens au-dessous du seuil de pauvreté plus une marge importante de ceux qui sont au-dessus sont mal soignés. Et je crois – évidemment – plus ce médecin français que vous, d’autant plus que ses dires m’ont été confirmés par nombre d’Américains vivant à cheval entre la France et les Etats-Unis.
Jean-Patrick Grumberg et Annika
Si je comprends bien la définition d’Annika, les juifs ashkénazes se reconnaissent par leur ADN. Ce qui m’amène à poser quelques questions :
– Qu’en est-il des juifs sépharades ? Sont-ils des juifs de deuxième catégorie ?
– En quoi un sujet qui ne parle pas l’hébreu, qui ne pratique pas, qui n’a pas un nom juif, qui ne sait même pas qu’il est juif, mais qui est néanmoins juif par son ADN, selon les critères d’Annika, est-il plus juif que quelqu’un qui vient de se convertir au judaïsme ?
– Pratiquement, qu’est-ce que cela change ?
– Quelle importance ont les (supposées) prédispositions des juifs selon Annika par rapport aux prédispositions de ces mêmes juifs au diabète, au cancer, au décollement de rétine, ou à la capacité à vivre jusqu’à 40 ans ou 100 ans, etc. et qu’ils partagent avec des gens qui, eux, ne sont pas juifs ? En quoi un mathématicien juif est-il plus proche d’un littéraire juif que d’un mathématicien japonais ? En quoi des gens comme Uri Avnery ou Noam Chomsky sont-ils plus proches d’Avigdor Lieberman que des catholiques ou d’athées français qui partagent leurs opinions ?
Vous n’avez toujours pas répondu à la question : qu’est ce qu’un juif ? Que savez-vous des Juifs, de la religion juive ? Ne fuyez pas, tentez de répondre, même s’il faut faire un gros effort. Réfléchissez.
Jean-Patrick Grumberg
Vous me prenez pour un idiot ? La définition d’un juif est la même que celle qui s’applique pour le fidèle de n’importe quelle autre religion…
A moins que vous ne vous imaginiez que la définition de juif ne relève de la “race”.
Après tout, vous en seriez bien capable, vous qui avez traité José Bové de raciste anti-blanc [ce qui, en soi, est déjà une énormité !]. Mais ce qui en est encore une plus grosse, c’est qu’à aucun moment, vous ne définissez ce qu’est ce fameux “Blanc”.
Vous faites comme si la chose tombait sous le sens. Comme la ligne d’horizon… qui existe parce que chacun la voit !
Que voulez-vous dire par fidèle d’une autre religion ? Quelle religion ? Quelle est cette fameuse “définition” qui s’applique pour le fidèle de n’importe qu’elle autre religion ? Développez votre pensée, car une fois de plus, vous ne répondez pas, et en lieu de réponse, vous apportez une comparaison avec une autre chose que vous ne définissez pas non plus… comme pour Gingrich, comme pour l’économique, comme pour l’entreprise, comme pour toutes les questions auxquelles vous avez tant de mal à répondre…
La majoritè des juifs americains n’a vraiment aucune culture politique et ne comprend absolument pas dans quelle direction quasi-socialiste et pro-islam Obama va les emmnener dans un second mandat.Ceci dit il n’ a pas que les juifs a etre ” paumès” face au truqueur Obama. Selon Guy Millière , l’ establishment du GOP en selectionnant Romney fait une erreur strategique , celle de presenter face a Obama un candidat de l’èlite du capitalisme, face auquel Obama jouera sur son propre terrain celui des pauvres, des semi-pauvres, des non-fortunès.Or 99% de la population est non-fortunèe.Obama peut donc rassembler tout ceux qui ont un ressentiment face au big money.Cela lui permet d’ èviter de parler de son bilan.Si en France l’ UMP prèsentait Bernard Arnault ou François Pinault, il y aurait une chute considerable de ses electeurs. Il m’ est difficile de comprendre le choix du GOP.
L’argent n’est pas tabou aux US et le quidam américain se contrefiche de voter pour un milliardaire. Sauf erreur de ma part, ils ont élu des Bush 3 fois, qui sont loin d’être de la classe moyenne).
Je vote demain pour Arnault ou Pinault en France s’ils ont un programme qui me séduit. Au contraire, mais peut être suis je trop optimiste sur la nature humaine, je me dirais que vu leur fortune, ils ne cherchent pas le pouvoir pour se remplir les poches …
Vous avez raison sur la question Obama et Romney (99% versus 1%). J’en viens à me demander si les puppet masters gauchistes n’avaient pas orchestré “Occupy Wall Street” afin de créer justement un terrain d’opposition envers et contre Romney en vue des élections 2012. Romney est le chouchou du GOP depuis 4-5 ans ; et même si le capitalisme n’est pas un mot sale aux U.S., on représente Romney comme associé à Wall Street et aux banques. Ces deux industries n’ont pas la cote en ce moment. You make a good point.
Oui Gingrich c’est le Tea Party, il vient d’ailleurs d’avoir le soutient d’Herman Cain en Floride. En revanche Romney est plus à droite qu’auparavant, et il est conscient de l’enjeu de cette élection qu’il voit comme “une bataille pour l’âme de l’Amérique”. Romney pourra encore nous surprendre dans le bon sens.
Concernant Santorum je pense qu’il aurait pu être un très grand homme d’Etat, c’est un authentique patriote.
Je suis certainement trop optimiste mais je vois toujours Gingrich remporter les primaires.
Sinon, est-ce que Santorum pourrait nous faire le coup de Rick Pery, se ranger derrière Gingrich au dernier moment ?
Cela serait souhaitable, mais il ne désire pas le faire pour le moment. Il a critiqué, en tant que religieux conservateur, Gingrich sur sa morale. Le rejoindre serait hypocrite. Cependant, si on veut avoir une chance de battre Romney, le plus tôt est le mieux…
Vous dites : ” Je pense que les tea parties et le Country Party vont se sentir floués. ”
M6me s’ils se sentent floués, ils ne donneront pas une seule voix à Mr O. et ils voteront pour le candidat républicain, quel qu’il soit : ils n’auront pas d’autre choix.
Si les juifs ont la bosse des Sciences (au sens large du terme), ils n’ont décidemment pas celle de la politique !
A toujours être de gauche pour une majorité d’entre eux, ils se font insulter, taper dessus et tuer !
Le Communisme les a conduit aux chambres à gaz et on pourra en vain se poser la question, jusqu’à la nuit des temps, sans avoir de réponse : comment et pourquoi des millions d’hommes à première vue en bonne santé, nantis, publics, cultivés, se sont laissés conduire comme des moutons à l’abattoir sachant qu’ils perdaient famille et biens, sans broncher ou si peu, organisant un noyau de résistants.
Posons-nous à nouveau la question : pourquoi le noyau dur d’Israel (60 % au moins) est constitué par des gens de gauche et ultra gauche à en devenir antisémite/antisioniste ?!!
Posons-nous encore une question : pourquoi les juifs américains voteront-ils pour Hussein Obama, ce fourbe notoire qui donne des directives à Israel, qui se prosterne et qui baise la main du roi d’Arabie …!?
Comme dit Guy Millière, mieux vaut un Romney qu’un Obama !!
Cloclo
Le communisme a conduit les juifs à la chambre à gaz ?? Jusqu’à présent, il me semblait que c’était plutôt le nazisme…
Dans l’Allemagne de Weimar, il y avait peut-être des juifs communistes, mais il y en avait aussi des socialistes, des centristes et des gens de droite, répartis sur tout l’échiquier politique – comme les juifs se répartissent aujourd’hui en France. Je ne vois pas ce que le communisme a pu faire avec les chambres à gaz nazies.
Il est parfaitement normal que les juifs n’aient pas réagi à la montée de Hitler. Depuis 1871, en effet, ils étaient parfaitement intégrés dans la société allemande (et autrichienne dans le pays voisin), au point de lui fournir nombre de ses élites. Pour les Français nationalistes de l’époque de l’Affaire Dreyfus, d’ailleurs, “juif” et “Allemand” étaient des termes quasi-synonymes…
Le nazisme était donc pour eux un phénomène inouï, impensable, dont ils n’imaginaient pas du tout qu’il puisse toucher l’Allemagne.
Pourquoi, par ailleurs, Obama serait-il fourbe ? Le général de Gaulle a viré les Américains de France, est sorti de l’OTAN, a prononcé le discours de Phnomph Penh, a abandonné Taïwan, a reconnu la Chine : était-il fourbe ou traître pour autant ? Et fourbe ou traître envers qui ?
Depuis quand la politique française se déciderait-elle à Washington ou au siège de l’OTAN ?
Obama, par ailleurs, s’est bien incliné devant l’empereur du Japon : cela n’a pas empêché les troupes américaines de continuer à cantonner à Okinawa et les Etats-Unis de tenir le Japon en état de sujétion militaire.
De même, lorsque les présidents américains (la quasi-totalité protestants, sauf Kennedy) vont voir le pape, leurs femmes se couvrent la tête d’un foulard ou d’une mantille : en deviennent-elles catholiques pour autant ?
Il n’y a vraiment que l’extrême-droite américaine pour faire une pendule pour si peu…
@Bellifontain
Pourquoi, par ailleurs, Obama serait-il fourbe ?
Tout bêtement parce que ce crypto-musulman, adepte de la takiya, ce crypto-marxiste, adepte des Saul Alinski et de ses théories de subversion, est devenu président des USA sur des mensonges et un certificat de naissance bidouillé.
Sortez donc du bois et renseignez-vous.
Lisez pour commencer l’excellent livre de Guy Millière : la Résistible Ascension de Barack Obama.
Les Israeliens votent a droite depuis plusieurs annees, et la gauche israelienne est en perdition. De Gaulle en divisant la coalition occidentale et en s en prenant aux etats unis pendant la guerre froide a fait le jeu des sovietiques, et il a ete un fourbe. S incliner et faire un baise main au roi saoudien est un acte d allegeance totalement contraire au protocole americain. Obama est le president le plus anti israelien de l histoire, et le plus ouvert a l islam. Le gouvernement japonais a demande la fermeture de la base d Okinawa, Obama a dit qu il etudiait la question…
Le gouvernement japonais est chez lui au Japon, il fait ce qu’il veut. Ce n’est pas aux Etats-Unis à décider s’ils doivent rester ou non
Bellifontain: encore une fois vous voyez le Monde comme un terrain d’expression pour des théories utopistes. La réalité (traités internationaux, Histoire ect…) est tout autre.
Je réponds par ce lien ci à votre commentaire plus bas (plus de réponse possible).
Votre question : “Si l’opinion du gouvernement est opposée à celle du peuple, en quoi l’opinion de ce gouvernement est-elle légitime ?”
Vous extrapolez. Je n’ai pas dit qu’elles divergeaient, j’ai dit qu’il n’y avait pas identité d’opinion.
Cependant, je prends votre hypothèse car je la trouve amusante. Je vous réponds par des questions : en quoi le gouvernement français, et tout ce qu’il a fait depuis, est-il légitime depuis l’irrespect du résultat du référendum de 2005 en France? En quoi le fait d’interdire tout débat sur l’islam, l’économie, la palestine ou d’adopter des options contraires aux opinions supposées majoritaires en France rend t’il le gouvernement français légitime?
En quoi l’Europe est elle légitime quand elle choisit et impose les dirigeants des pays en difficulté? (Grèce, Italie)
En quoi le gouvernement italien est-il légitime? etc etc…
Francis
Vous trouvez donc parfaitement normal que les Etats-Unis s’incrustent au Japon, contre le voeu des Japonais eux-mêmes ?
En somme, vous comprenez que les Soviétiques se soient maintenus durant des décennies en Europe centrale contre la volonté expresse des populations locales ?
Vous trouvez aussi normal que les Chinois se maintiennent au Tibet – ce qui n’a pas trop l’air de plaire aux Tibétains ?
Vous faites une confusion entre l’opinion publique japonaise et celle de son gouvernement…
Thor
Si l’opinion du gouvernement est opposée à celle du peuple, en quoi l’opinion de ce gouvernement est-elle légitime ?
En quoi donc les Américains sont-ils fondés à rester à Okinawa si, non seulement les habitants de l’île s’y opposent unanimement et les autres Japonais majoritairement ?
Très cher Bellifontain.
La présence américaine au japon est la conséquence de traités internationaux ayant pour origine une certaine guerre.
Elle avait pour but d’empêcher le retour d’un militarisme japonais qui avait fait tant de mal en Asie.
Aujourd’hui il est plus que justifié qu’elle se maintienne devant la volonté expansionniste de la Chine, régime totalitaire et tyrannique.
Je pense que les stratèges japonais et américains sont bien conscients de cela.
Pour l’opinion publique j’ajouterai qu’elle n’est pas forcément l’expression du peuple (vous connaissez sans doute l’expression majorité silencieuse). De plus l’opinion publique on peut lui faire dire tout est n’importe quoi.
J’en ai plus qu’assez de votre malhonnêteté intellectuelle, de votre indigne raisonnement et de votre complexe de supériorité galopant.
Vous écrivez un nombre incroyables de bêtises, et confondez idéologie et réalité.
Pour le bien de tous trouvez-vous un autre terrain de jeu.
je constate que la “démocratie” fonctionne aussi mal chez nos amis américians (si ils sont encore nos amis ! )
ce n’est donc qu’une histoire de gros sous et tout est verrouillé comme en France par l’oligarchie républicano-démocrate.
Monsieur Millière vous nous dites à longueurs de colonnes qu’Obama est l’ennemi d’ Israël et pourtant les juifs américain votent toujours démocrate et là encore ils voteront Obama. Il faudra un jour nous expliquer , sans langue de bois , ce qui parrait être un grand mystère.
Le socialisme qui permet de contrôler la société est en marche aux states: dont acte !
L’Amérique profonde est donc aussi conne que la France profonde.
Petitjean
“L’Amérique profonde”, c’est-à-dire celle du milieu du pays et celle des campagnes (par rapport à celle des côtes et des grandes villes) est aussi celle qui a donné ses victoires à Bush II.
En France, la France “profonde” a également donné la victoire à Sarkozy.
Sous ces deux aspects, je partage entièrement votre diagnostic…
Vous aviez déjà commenté ainsi dans un article précédent; mais vous oubliez un élément de taille. La France a affaire au socialisme depuis +ou- 50 ans alors que l’Amérique profonde, non. On pourrait dire que les U.S. n’avaient pas les anticorps pour se défendre contre un mal qui venait d’ailleurs et qui s’est incrusté malicieusement. Par contre, et à l’ opposé du peuple français, le Tea Party s’est révolté contre le socialisme d’Obama – On estime que la manifestation antisocialisme qui eut lieu le 15 Avril 2009 à Washington attira 1.7 Millions d’américains – ceci trois mois ½ après qu’Obama ait emménagé à la Maison Blanche! Notez que le Tea party n’est pas que l’Amérique profonde, et regroupe aussi des democrates et independants.
N’oubliez pas que le Tea Party a fait basculer la Chambre vers la droite en Nov 2010, également et a cette époque, 630 républicains ont été élus à la tête d’états fédérés. Il s’est passé une mini-révolution en Nov. 2010, une révolution que les démocrates essayent d’oublier et tout indique qu’elle va continuer en Nov. 2012, qu’Obama soit réélu ou non. La démocratie marche bien aux U.S., même si elle prend du temps,
Annika
Vos capteurs politiques sont complètement déréglés pour estimer que la France est “socialiste” depuis “50 ans plus ou moins”.
[Au passage, “50 ans plus ou moins”, cela nous ramène à à 1962, année durant laquelle il ne s’est rien passé du tout, en France, en matière économique et sociale. La véritable durée est 68 ans, c’est-à-dire depuis le programme du CNR (Conseil National de la Résistance), mis en route dès 1944, à la Libération.
Il est d’ailleurs significatif que vous citiez cette référence, car le programme du CNR a été élaboré en réaction au programme de Vichy, qui n’était rien d’autre que celui du patronat de 1936, qui avait ainsi trouvé le moyen de se venger du Front Populaire. Mais on a les références qu’on peut…].
Le Tea Party est à droite comme il n’est pas permis. Et, lorsque vous évoquez qu’il inclut des démocrates, on a envie de vous rétorquer ce que Gabin, dans “Le Président” rétorque à un politicien de droite, qui ose lui dire qu’il y a un “patronat social” : “Il y a aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité de l’espèce”…
Cela dit, à mon avis, je crois que le Tea Party représente, pour Obama, la meilleure machine à gagner. Plus le Tea Party imposera un candidat selon ses voeux – Gingrich ou Santorum plutôt que Romney – plus Obama aura de la facilité à le vaincre. Un peu comme, en France, Marine Le Pen : en admettant qu’elle élimine Sarkozy, n’importe quel candidat de gauche la laminera.
“Le Tea Party est à droite comme il n’est pas permis”. J’ignorais qu’il n’était que permis d’être à gauche. Pauvre type.
Jean-Patrick Grumberg
En l’occurrence, l’expression “comme il n’est pas permis” signifie à droite sans vergogne, à la différence – car tout est relatif – de quelqu’un comme Romney.
Cette expression s’appliquerait, à France, à des gens comme celle de la tribu des Le Pen.
Il ne vous a pas échappé, en effet, qu’après 1944, la droite, et pas seulement en France, s’était civilisée, qu’elle avait admis – enfin ! – un certain nombre de lois sociales et que, significativement, elle avait elle-même honte de se qualifier “de droite”.
Mais, depuis une trentaine d’années, les bonnes manières ont disparu : la droite se déboutonne et recommence à se moucher dans la nappe…
Vous déconnez à plein tube. Cultivez vous un peu sur le sujet Amérique, et pas dans les livres qui parlent de l’histoire des amérindiens. Vos propos ne tiennent pas la route, et nous n’avons pas besoin d’un répétiteur du Monde et de Libé.
Jean-Patrick Grumberg
Pourquoi éludez-vous la différence de politique entre Eisenhower et Nixon, d’une part, Reagan et Bush d’autre part ?
Pourquoi éludez-vous les différences entre Romney et Gingrich – pour ne rien dire des autres ?
Pourquoi n’apprenez-vous pas ce qui fait le cœur de la mentalité des américains ? Pourquoi n’apprenez-vous pas ce qu’est une économie qui gagne et une économie qui perd ? Pourquoi ne comprenez-vous pas les valeurs que revendiquent l’Amérique ? Pourquoi ne suivez-vous pas les débats du GOP pour comprendre les enjeux et tensions ?
Jean-Patrick Grumberg
Vous répondez à côté de la question, comme si vous étiez gêné d’admettre qu’il existe, au Parti républicain un éventail d’opinion très large, allant de gens relativement modérés, jusqu’à des extrémistes comme Gingrich, Santorum ou Palin.
Même chose pour l’évolution dans le temps : sous Eisenhower, le parti républicain était bien moins excité.
Pour le reste, c’est quoi une “économie gagnante” (si je suppose que c’est à celle des Etats-Unis que vous faites allusion) ?
Si c’est à elle – prenons-là en dehors du mandat d’Obama – que vous faites allusion, vous avez une forte capacité d’autosuggestion.
En 1945, les Etats-Unis étaient le créancier du monde : près de 70 ans après, ils en sont réduits à faire la manche auprès des Asiatiques et des Arabes pour boucler leurs fins de mois. C’est ça une économie gagnante ?
Aujourd’hui, de 47 à 48 millions d’Américains ne disposent d’aucune assurance santé et 80 à 100 millions ne bénéficient que d’une assurance aux remboursements limités. Et, sur le classement de l’OMS, les Etats-Unis sont au 37e rang pour la qualité des soins de santé. C’est pas terrible pour un pays qui consacre 15,3 % de son PIB à la santé (contre 11,1 à la France qui, elle, est première).
Et la situation ne date pas d’aujourd’hui : si une économie “gagnante” ne se traduit pas en gains pour les citoyens, à quoi sert-elle ?
Quelle est la définition d’un extrémiste à la Gingrich ?
Quelle est la différence entre Palin, Gingrich et Santorum ?
Qu’appelez vous excité, par rapport à qui ?
Qu’est ce qu’une économie gagnante selon vous ?
Jean-Patrick Grumberg
Une économie gagnante, c’est ce que je vous ai dit :
C’est celle qui ne fait pas la manche pour boucler les fins de mois de ses budgets (nationaux et locaux), qui n’a pas un déficit commercial monstrueux avec quasiment tous les pays de la planète et qui ne laisse pas 130 à 150 millions de ses concitoyens avec une couverture santé à trous ou inexistante.
[Ce qui est la description des Etats-Unis, et pas seulement sous Obama, mais au moins depuis Reagan – à l’exception de Clinton, qui avait laissé un budget en léger excédent].
Si vous n’êtes pas capable de discerner en quoi Gingrich est extrémiste, je ne peux rien pour vous…
La différence entre Palin, Gingrich et Santorum est la même que celle qui existe entre les Le Pen père et fille ou entre ceux-ci et Gollnisch.
Vous ne répondez à la question que par la négative en expliquant ce que n’est pas une économique gagnante. Qu’est ce qu’une économie gagnante ? Quel pays a une économie gagnante ?
Qu’est ce qu’un extrémiste ? Savez-vous le décrire ?
Vous ne semblez pas pouvoir clarifier votre pensée autrement que par le négatif. Pouvez-vous décrire la différence en Palin Gingrich et Santorum ou n’en êtes -vous pas capable ?
Quelle différence existe t-il entre Le Pen père et fille ?
Jean-Patrick Grumberg
Ce n’est pas moi qui ai parlé “d’économie gagnante”, c’est vous.
Il y a, d’ailleurs, quelque chose de révélateur dans l’adjectif que vous employez car le terme “gagnant” postule celui de “perdant”.
Pourquoi donc vouloir un vainqueurs et des vaincus ? L’économie, c’est, étymologiquement, “l’oikos nomos”, c’est-à-dire “la gestion de la maison”.
Une bonne économie, c’est donc une bonne gestion de la maison : pourquoi voudriez-vous, en plus, qu’elle “gagne” ? On peut avoir une bonne économie avec des revenus de 1500 euros par mois et une mauvaise économie avec des revenus de 9000 euros.
Je ne définis pas ma pensée par la négative, mais par la comparaison : ce qui différencie les Le Pen père et fille ou ces deux-là avec Gollnisch, c’est l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes.
Même chose pour les Gingrich, Santorum ou autres Palin. Lorsque vous me posez cette question vous m’embarrassez autant qu’on embarrasserait un lièvre si on lui demandait de donner les différences entre un renard, un loup et un lynx. Considérés du point de vue du lièvre, ce sont tous les trois des prédateurs…
J’ignorais que vous étiez incapable de vous expliquer, de préciser de quoi vous parlez, de répondre aux questions. Je ne comprends pas que vous buttiez sur des sujets si simples. Pourquoi ne pouvez-vous pas expliquer votre pensée autrement qu’avec une autre idée opaque ? Vous mélangez les lièvres et l’oikos nomos sans comprendre ni l’un ni les autres. L’économie ne se mesure pas entre 1500 et 9000 euros, voyez-vous. Tout ceci me semble bien nébuleux, bien confus, bien flou.
Jean-Patrick Grumberg
Message de 20 h 05
Ne pensez pas que j’ignore ce que vous cherchez : m’obliger à faire les frais de l’argumentation pour, de façon peinarde, contester à peu de frais avec des questions spécieuses…
hum… botter en touche ne répond pas aux questions que je vous pose, et je constate que votre capacité à vous expliquer est des plus limitée : c’est plus facile, les références historiques que le fonctionnement du cerveau ?
Avril 2010. D’après Gallup 51% du Tea Party est composé de Démocrates ou d’Indépendants. A quelques % près, les indépendants votent gauche/droite – 50/50 (on predit qu’un plus grand nombre votera a droite en Nov. 2012). En résumé, il y a donc entre 30-35% de gauchistes parmi le Tea-Party. Il est évident que quand on parle de gauche aux U.S., elle n’a pas le caractère extrémiste de la gauche française (j’utilise le terme ‘extrémiste’ pour vous faire plaisir, ce terme enfantin semble vous plaire). http://www.gallup.com/poll/127181/Tea-Partiers-Fairly-Mainstream-Demographics.aspx
http://althouse.blogspot.com/2010/04/51-of-tea-partiers-are-either.html
Autre source : 40% des membres du Tea Party sont ou démocrates ou indépendants (13% démocrates, 28% indépendants) http://thehill.com/blogs/ballot-box/polls/90541-survey-four-in-10-tea-party-members-dem-or-indie
Autre source : Entre 10 et 15% sont démocrates http://www.washingtonpost.com/politics/tea-party-democrats-do-exist/2011/07/05/gHQAjeadzH_story.html
Comment votent les « indépendants » ? 53% voteront contre Obama http://www.thegatewaypundit.com/2011/09/hes-toast-49-of-voters-will-definitely-not-vote-for-far-left-obama-including-clear-majority-of-independents/
Sur le sujet d’assurance santé aux U.S. Vous devriez-vous abstenir de publier votre ignorance, d’après le Census Bureau 85% des américains avaient une couverture médicale avant l’élection d’Obama. Faites une recherche internet – renseignez vous ailleurs que sur Libe/Le Figaro/Le Monde.
Annika
En quoi la gauche française est-elle extrémiste ? En ce que, tout simplement, elle est… de gauche ? Parce que, pour vous, l’inégalité, c’est sacré ?
Ce que vous dites des votes des membres des Tea Parties est une argutie. Car toute leur action va dans le sens de la droite : lors des élections de novembre 2010, combien de comités de Tea Parties ont-ils soutenu des candidats démocrates contre des candidats républicains ?
Si 85 % d’Américains avaient une couverture médicale avant Obama, cela veut dire que 15 % n’en avaient pas. Comme les Etats-Unis avaient, à l’époque, 304 millions d’habitants, 15 % de 304 millions, cela donne près de 46 millions, soit pas loin de la fourchette basse que je donnais (48 millions).
Par ailleurs, vous omettez soigneusement de préciser si, oui ou non, les 85 % qui avaient une couverture santé l’avaient aux mêmes conditions, ce qui fait toute la différence… [Laquelle peut aisément entrer dans la fourchette des 80 à 100 millions d’Américains à couverture médicale insuffisante. Lisez “Mad in USA”, par Michel Desmurget, médecin qui a passé 9 ans aux Etats-Unis, ça vous changera de Fox News].
En France, je connais deux couples : dans l’un seul l’homme a une activité salariée et il gagne 1500 euros par mois. Dans l’autre, les deux travaillent et ils gagnent 600 euros à eux deux. Evidemment, leurs cotisations santé (Sécu + mutuelle) sont inégales. Mais, au moment des soins, les prestations sont exactement les mêmes.
Est-ce la même chose aux Etats-Unis ? Est-ce qu’un milliardaire est soigné escatement comme quelqu’un qui gagne de 1500 à 2000 dollars ? Est-on soigné selon le principe : “Pour les cotisations, à chacun ses moyens, pour les soins, à chacun ses besoins” ?
Et vous, êtes-vous pour une prestation égalitaire des soins ? Et si vous ne l’êtes pas, comment le justifiez-vous ?
Je constate enfin que vous ne m’avez pas contesté le 37e rang des Etats-Unis sur le classement de l’OMS, ce qui n’est pas terrible pour la première puissance du monde – et pour un pays qui y consacre 4 % de plus de son PIB que la France qui, elle, est première…
@Bellifontain:
Je vous en prie mettez un peu de raison dans votre propos. Dites-moi Bellifontain pourquoi l’Etat devrait s’occuper de votre santé?
En quoi cela le concerne t-il?
Expliquez-moi, je suis tout ouïe.
On parle de 16.1% de la population américaine sans assurance, et non pas de 16.1% des américains car le « census » regroupe les sans-papiers (estimés à 15 Millions ou plus). 48.985 Millions – 15 Millions = 33.985 Millions d’américains sans couverture médicale. http://www.census.gov/hhes/www/hlthins/data/incpovhlth/2010/table9.pdf Il y eut une étude faite en 2006 ou 2007 qui estima qu’un bon tiers de ces 33 M sont des enfants éligible pour Medicare – ou même éligible sous certaines couvertures médicales fédérées (la plupart des états fédérés ont leur propres programmes, dont le fameux désastre de Romneycare). Un tiers aurait donc acces a une assurance, mais les parents ne s’en occupent pas 33.985 M – 11.33 M = 22.652 Millions d’americains sans aucune assurance sante. Forcer plus de 300 Millions de résidents américains sous une couverture médicale étatiste (Obamacare) ceci afin de couvrir 22.652 Millions sans assurance est le scandale du siècle. Non, la fin ne justifie pas les moyens dans un pays libre. Il est donc évident que 63% des américains soient contre Obamacare.
Ci-dessous différents types de couverture médicale en place http://www.census.gov/hhes/www/hlthins/data/incpovhlth/2010/table10.pdf
D’apres vous je devrai donc lire le livre d’un médecin français… afin de savoir ce qui se passe aux Etats Unis… alors que j’y vis depuis 32 ans ? Vous êtes un petit marrant ! Je gère le département des ressources humaines de l’entreprise depuis 25 ans, et suis extrêmement bien placée pour savoir ce qu’il se passe au niveau assurance santé dans mon état. A noter : depuis l’ascendance d’Obama a la présidence et les lois/instabilités qu’il a créés dans ce marché, les frais d’assurance santé de l’entreprise ont augmenté de 72% (yes, en 3 ans !). Une portion de ces frais sont bien sur redistribues aux employes – Bravo Obama.
+19 % en 2009 (loi COBRA extension), +29% en 2010 (nouvelle loi Obamacare), +24% en 2011 (du a l’insécurité). Nous vivons dans une région ou les assurances sont des plus chères.
Est-on soigné selon le principe : “Pour les cotisations, à chacun ses moyens, pour les soins, à chacun ses besoins” ? Ah ça non – on n’applique par Carl Marx et on n’est pas des communistes ! On vit selon le principe suivant « en tant que personne libre de choix et animé de responsabilité individuelle, je souscris a une assurance comme je l’entends ». Liberté, quelle drôle d’idée n’est-ce pas ? alors que l’etat sait tellement mieux que moi ce dont j’ai besoin… Ah fascisme, quand tu nous tiens.
Ici les soins sont distribués pareillement dans les urgences, cliniques et hôpitaux qu’il y ait assurance santé ou abjecte pauvreté. Il y a des hôpitaux qui se spécialisent – l’hôpital Jackson Mémorial de Miami (par exemple) traite les indigents et est subventionné par l’état – c’est également un des meilleurs hôpitaux aux U.S. pour les problèmes cardiaques. Les riches s’y font donc soignés pareillement que les pauvres et reçoivent les mêmes opérations/soins. Il y a même des indigents qui viennent de l’étranger dans des avions sanitaires afin de s’y faire opérer !
J’ai fait faire une opération du cerveau pour retirer une tumeur sur le nerf optique qui allait me rendre aveugle (2007) – ca m’a couté $1200. L’assurance santé a payé le reste. Si je n’avais pas eu assurance ou argent – j’aurai été à Jackson Mémorial qui m’aurait prise en charge (un de mes médecins-chirurgien travaillait également à Jackson). Il y a des problèmes avec le système de santé privé que nous avons, mais le remplacer par un système socialiste c’est jeter du vinaigre sur le mal.
Si vous voulez que je commente sur OMS, envoyez le lien.
Mais qu’est-ce qu’on peut s’en foutre ou se fout la majuscule..
Moi, j’ai ma propre regle.. Je mets la majuscule a Israel et le minuscule a la france, cela me permet d’indiquer mon niveau d’appreciation du pays.
Un peu comme sa note AAA qui a ete degradee.. Elle ne merite plus la majuscule non plus.
Prosioniste
– On se fout de votre “propre” règle. La langue française n’obéit pas à vos caprices.
– On se fout de la dégradation. La souveraineté de la France appartient au peuple, pas à une officine privée. Rappelez-vous ce que disait le général de Gaulle (qui aurait des leçons à donner à son pâle successeur d’aujourd’hui en matière d’économie et de politique étrangère) : la politique de la France ne se fait pas à la corbeille.
La langue française sera sous peu une histoire du passe et vous trouvez moyen de pinailler sur une majuscule ou une minuscule? Vous vous foutez de qui?
Les regles de votre grand-mère n’impliquent que vous.. et la politique de la france (petit f bien voulu) ne se fait pas a la corbeille comme vous dites, elle y est deja de plein droit..
La souverainete de la france appartient au peuple.. Je vois.. 5 fois par jour le cul en l’air..
Prosioniste
Le déclin de la langue française (au profit de l’étatsunien) est un poncif répété depuis des années – voire des décennies [avec Etiemble]. Et qui n’est vérifié par rien d’autre que par la l’autosuggestion de ceux qui le répètent comme un perroquet.
Il est d’ailleurs révélateur que ceux qui sont les plus acharnés à faire abandonner leur langue aux Français sont ceux qui, comme les Madelin, sont, par ailleurs, les ultralibéraux les plus fanatiques et ceux qui souhaitent le plus faire entrer le peuple français à la niche américaine.
La politique se fait, de plein droit à la corbeille… jusqu’au jour où les débiteurs envoient promener leurs créanciers (pardon, leurs usuriers), comme l’ont déjà fait, par le passé, les Soviétiques, les Turcs, les Mexicains, et, dans un passé plus récent, les Argentins et les Islandais, qui s’en sont fort bien trouvés…
Arrêtez, par ailleurs, avec vos fantasmes de la France submergée par les musulmans.
Ah, la france submergée par les musulmans est un fantasme?..
Si ce n’est pas le cas, et si l’islam n’est pas un danger immédiat pour la france et l’Europe, vous faites quoi ici dans un site qui justement s’évertue a en refléter le danger?
Si vous sortez votre tête du sable (ou de la grammaire pour être plus juste) vous pourriez voir que vous êtes entrain d’écoper un navire qui coule avec une petite cuillère..
Je vois aussi que vous rejetez tout ce qui est américain, c’est a la mode.. Bien sur, quand la france sera encore dans la merde, comme elle sait si bien s’y mettre, vous serez le premier a aller chialer chez vos ennemis américains pour qu’ils viennent crever sur votre territoire afin que vous puissiez mieux leur tourner une fois de plus le dos.. vous devez être fier de votre histoire de pays collabo..
Prosioniste
– Le site “s’évertue” à refléter le “danger” musulman ? Oui, pour s’évertuer, il s’évertue, mais, jusqu’à présent, avec des “preuves” plutôt fantaisistes. Devant n’importe quel tribunal, vos arguments (arguties serait le mot plus exact) seraient balayés en un quart d’heure par un avocat stagiaire…
– Ce n’est pas “la mode” de rejeter ce qui est américain, c’est simplement la poursuite de l’antagonisme franco-anglais (fondé sur ce que le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont en commun).
– J’ai une reconnaissance très limitée pour l’action des Etats-Unis durant la dernière guerre : l’essentiel de la Wehrmacht a été dévorée dans les plaines russes. Par ailleurs, je ne place pas sur le même plan les 418 000 morts américains et les 23 millions de morts soviétiques : ma compassion et ma sympathie vont à ceux qui ont le plus souffert.
– La collaboration, en France, a été le fait de la droite et des classes riches : de 1791 à 1814, quand les nobles et le clergé ont collaboré (notamment) avec la Prusse et l’Autriche pour réintroduire l’Ancien Régime. En 1871, quand Thiers a mendié à Bismarck l’autorisation d’amener des troupes pour écraser la Commune. En 1936, quand la droite a refusé d’aider la République espagnole contre Franco. En 1940, quand cette même droite s’est servie des Allemands pour se venger des mesures du Front Populaire.
– Enfin, car il ne faut pas l’oublier, la collaboration avec les Américains. C’est celle-ci que des Madelin ou autres Sarkozy auraient bien voulu nous voir reprendre en 2003 pour envahir l’Irak de concert avec l’US Army (comme la légion Charlemagne qui aida la Wehramcht). A la différence près qu’ils ne léchaient plus les bottes des Boches mais celles des Bush…
monsieur Millière, que pensez vous de cette analyse ?:
“Ron Paul et Mitt Romney ont-ils passé un pacte ?
par Pierre Toullec* pour Nouvelles de France
Je me pose la question depuis maintenant pas mal de temps. J’ai évoqué l’idée en privé deux jours avant l’Iowa, puis dans deux meetings publics.
Depuis le début de la campagne, jamais Paul et Romney ne se sont attaqués. A de nombreuses reprises, l’ancien gouverneur du Massachusetts a félicité le représentant libertarien du Texas. Ron Paul a lancé des attaques de « destruction massive » contre Perry, Bachmann et Gingrich mais ne s’est jamais attaqué à Mitt Romney directement.
A au moins deux reprises, j’ai vu des journalistes lui demander pourquoi il ne s’attaquait pas plus fortement au grand favori de la primaire. Les deux fois, Paul a fait une pirouette et s’est contenté d’une généralité (« Bien sûr que j’ai des désaccord avec lui ») sans le condamner ni même appeler les électeurs à ne pas voter pour lui.
De manière générale, il semble que les deux candidats aient des relations chaleureuses. Pendant le dernier débat, alors que les rapports étaient tendus entre et avec Santorum et Gingrich, on a pu apercevoir Romney aller vers Paul avec un grand sourire. Ils ont semblé discuter, avant que l’image ne se coupe pour la pub.
Enfin, d’un point de vue stratégique, les deux hommes sont complémentaires. Mitt Romney est le modéré proche des deux présidents Bush (en 2008, une rumeur affirmait que George W. Bush faisait pression sur le campagne de John McCain pour que ce dernier prenne Mitt Romney pour la Vice Présidence) qui rassure « l’establishment » républicain et nombre d’électeurs, capable de trouver un compromis avec le centre gauche si nécessaire.
A l’inverse, Ron Paul attire les électeurs libertariens et les jeunes avec une énorme énergie. Enfin, il rassure les très conservateurs.
Sans doute, le terme employé en titre, « pacte », est-il trop fort, mais il est possible que les deux hommes se soient vus et sus complémentaires dès le début. Ron Paul pariant sur le fait qu’il allait faire un bon score et que Romney gagnerait la primaire, laissant Romney tranquille, et de son côté Mitt visant la victoire tout en sachant pertinemment que par la suite, il aurait besoin des électeurs de Ron Paul et de sa garantie libertarienne et conservatrice.
Pacte (tacite) ou non, les deux hommes auraient ainsi tout fait pour conserver de bonnes relations et parié sur un ticket Romney – Paul pour 2012.
Plus j’y pense, plus je me dis que la manière dont ils ont chacun mené leurs campagnes ne peut mener qu’à cela.
Qu’en pensez-vous ?
*Pierre Toullec est président de l’association des Amis français du Parti républicain (site | blog)”
Personne en effet n’attaque Ron Paul. A cela au moins une raison : il n’a aucune chance de gagner, donc aucun des candidats ne perd ses précieuses minutes de parole à cela. Mais vous avez remarqué que personne n’attaque Santorum non plus, lequel, en revanche, attaque Romney et GIngrich presque en permanence. Donc Toullec à mon avis n’a pas été assez observateur.
Et puis l’analyse des débats montre que la stratégie – je ne parle pas du message – de chaque candidat est à peu près semblable : éviter d’attaquer trop les candidats afin de ne pas irriter le public et de ne pas perdre son temps de parole, mais l’attaquer un peu pour le mettre à mal, et le dévaloriser aux yeux des électeurs. Dans le dernier débat en Floride, Gingrich et Romney se sont renvoyé la balle des accusations réciproques, Santorum s’en est mêlé, et on voyait clairement que personne n’est au dessus de la critique, bien entendu.
On constate également qu’il n’est pas aisé, pendant un débat, de corriger une accusation mensongère qui demande une longue explication. C’est d’ailleurs une stratégie propre à Romney.
Ron Paul, de maniere generale, n attaque personne. Il se demarque. Il est ailleurs. Il est libertarien. Il repond si on l attaque, ou il explique en quoi sa position est tres differente. Il n est pas dangereux pour Romney, car il aura dix pour cent des voix environ. Romney n a aucune raison de l attaquer. Il n y aura cela dit aucun accord entre Ron
Paul et Romney, car il ne peut y avoir entre eux d accord sur rien. Et l idee que Ron paul fasse equipe avec Romney est totalement absurde, sauf si Romney devient fou, ou suicidaire. Ron Paul n est pas du tout conservateur, et il est sur la marge du parti republicain. Romney n a attaque personne directement jusqu a la floride. Il a laisse les autres candidats attaquer et demolir celui qui faisait la course en tete, se livrant lui seulement a des attaques indirectes par le biais d annonces televisees. Romney a pilonne Gingrich, car il ne restait plus personne pour demolir Gingrich a sa place, santorum ayant choisi de se demarquer de Romney et de Gingrich.
Mais le journaliste a demandé à Ron s’il accepterait de s’associer à Gingrich, et inversement ! Leurs réponses furent adroites.
Mr Millière a raison. les primaires de février devraient consacrer Romney. Nous connaitrons le nom du candidat républicain avant le Super Tuesday. Il faudra dès lors le soutenir du plus profond de nous mêmes. Qu’il soit riche ou pas, imposé par le parti ou pas, trop tiède ou pas… il faudra tous s’unir derrière lui, vous compris (j’espère 😛 ).
C’est même souhaitable: à chaque primaire, c’est de l’argent jeté par les fenêtres, de l’énergie dépensée à s’écharper pour une bataille perdue. Si Gingrich se fait écraser en février, il devra abandonner et se ranger derrière Romney.
Je pense que le parti se rangera derriere Romney, mais je crains un deficit d enthousiasme, des abstentions, et la campagne d Obama. C est tout l objet de cet article.
Wait and see, Gingrich n’a pas encore perdu.
J’ai regardé le débat de Floride, et je n’ai pas trouvé Romney si mauvais, mais Gingrich n’était pas mauvais non plus. La chaîne avait décidé de régler les micros pour qu’on ne voit ni n’entende les applaudissements et les éventuelles standing ovation, et je pense que c’était intentionnel, le but étant de ne pas montrer l’enthousiasme que l’un ou l’autre des candidats déclenche.
Romney, selon les derniers sondages, a entre neuf etvonze points d avance, ce qui est au dela de la marge d erreur.
Dur, dur. On va se remonter le moral avec un petit speech d’Allen West – député floridien :
“….Obama, Pelosi, Reid, Wasserman Schultz – Prenez votre message d’égalité de résultats, prenez votre message de dépendance économique, votre message qui vise à asservir la volonté et l’esprit entrepreneurial du peuple américain – et emmenez les ailleurs. Vous pouvez les deposer en Europe ou au fond de la mer, vous pouvez les emmener au pôle Nord – mais foutez le camp des Etats Unis d’Amérique”
“This is a battlefield that we must stand upon and we need to let president Obama, Harry Reid, Nancy Pelosi and my dear friend, the chairman of the democrat national committee, we need to let them know that Florida is not on the table. Take your message of equality of achievement, take your message of economic dependency, and take your message of enslaving the entrepreneurial will and spirit of the American people somewhere else. You can take it to Europe, you can take it to the bottom of the sea, you can take it to the North Pole, but get the hell out of the United States of America.” http://nation.foxnews.com/rep-allen-west/2012/01/29/allen-west-tells-obama-reid-pelosi-get-hell-out-usa
Ah s’il avait de la notoriété… mais hélas, les américains ne le connaissent pas. On le connaît plus en Europe.
Allen West a une notoriete croissante chez oes conservateurs. Il est brillant. Il a de l avenir. Les ges de l appareil republicain et de la garden party essaient de le casser. Son district en floride fait l objet d un redecoupage qui le met en danger pour la prochaine election. L homme charge du redecoupage en Floride fait partie en ce moment des soutiens de Romney. Interessant.
No comment :
http://www.jforum.fr/forum/international/article/barak-obama-engage-biniamine
Tous les coups bas, Guy Millière l’a maintes fois annoncé. Obama fait de l’auto-ingérence !
Cette vidéo fera très très mal.
C’est très bien joué mais c’est un procédé ignoble.
Jean-Patrick Grumberg
Je réponds clairement à votre question
A TOUTES les questions.
Bellifontain
“La définition d’un juif est la même que celle qui s’applique pour le fidèle de n’importe quelle autre religion…”
Vous qui êtes si féru d’histoire, tout comme Hussein Obama lors de son discours au Caire, (ce qui n’est pas une référence) vous devriez vous renseigner avant d’affirmer n’importe quoi !
Je suis curieuse de connaître votre réponse à Mr Grümberg.