Publié par Guy Millière le 31 janvier 2012
Les émissions de la télévision palestinienne ne surprennent jamais. On y trouve de l’immonde, de l’abject, du répugnant et du dégueulasse. Cela dépend des jours. 
 
Cet assortiment est payé avec l’impôt des contribuables des divers pays de l’Union Européenne, et cela inclut les contribuables français, mais ce sujet ne sera pas abordé pendant la campagne électorale, bien sûr. 
 
A la télévision française, le dimanche après-midi, on trouve des programmes familiaux, des téléfilms américains, des interviews de chanteurs, parfois des reportages concernant l’actualité la plus brûlante telle qu’on la conçoit en France : la pêche des sardines en Méditerranée, la fabrication des galoches à Aurillac.
 
A la télévision palestinienne, on trouve aussi des programmes familiaux. Ce dimanche, c’était une émission spéciale consacrée à une bien belle famille dont tous les arabes de Judée-Samarie et de Gaza devraient être fiers, a dit le présentateur. Quelle famille ? Celle de Hakim Awad et de son cousin Amjad. Qui sont ces gens ? Je dirais que ce sont des porcs si l’utilisation de ce mot n’était insultante pour les porcs. Je dirais que ce sont des immondices, si je ne pensais pas que le plus excrémentiel des immondices est infiniment plus propre qu’Hakim et Amjad. 
 
Mais c’est un fait, la famille d’Hakim et Amjad ne voit pas en eux des porcs ou des immondices, non. Elle voit en eux des héros. Les « journalistes » de la télévision palestinienne voit en eux des héros aussi. Et elle demande à tous ceux qui regardent l’émission de les considérer comme des héros. Dès lors que la famille d’Hakim et Amjad se voit apparemment traitée comme une famille de héros, on peut en déduire que le message passe bien. Il est vrai que des héros comme Hakim et Amjad sont souvent célébrés à la télévision palestinienne, et qu’on donne leurs noms aux rues et aux places publiques de Ramallah ou de Gaza. 
 
Qu’ont fait Hakim et Amjad ? Ils sont entrés dans le domicile de la famille Fogel, à Itamar, voici quelques mois. Et ils ont tué tous ceux qu’ils ont trouvé sur leur passage, parents et enfants, cinq personnes en tout. Tuer des parents et des enfants dont un bébé de deux mois, les égorger au couteau pendant leur sommeil, ce sont des actes héroïques aux yeux de Hakim et Amjad, qui ne regrettent rien. Ce sont des actes nobles aux yeux de leur famille et des journalistes de la télévision palestinienne. Ce sont des actes valeureux aux yeux de centaines de milliers d’arabes de Judée-Samarie et de Gaza. 
 
Hakim et Amjad ont été lourdement condamnés et finiront leur vie en prison, sauf si quelqu’un décide de procéder à un échange de « prisonniers », un jour. Dans ce genre de cas, je me demande vraiment pourquoi la peine de mort n’est pas appliquée en Israël. Et je me dis que la France a sans doute des guillotines en réserve, puisqu’elle ne les utilise plus : au lieu de financer la télévision palestinienne, la France pourrait offrir une guillotine à Israël, et si la lame est rouillée et tranche mal, il serait inutile de l’affûter davantage. Une lame qui tranche mal fait souffrir plus longtemps. Une mort rapide serait un cadeau pour Hakim et Amjad. On pourrait donner leur tête en cadeau à leur famille. Cela ferait de beaux « martyrs » à exhiber.
 
Face à ce genre d’émission et à toutes les émissions de la télévision palestinienne en général, je ne puis manquer de me dire aussi : comment des contribuables européens peuvent-ils tolérer de financer çà ? Comment des hommes politiques européens peuvent-ils voter le financement de çà et se regarder encore dans un miroir ? Comment ces mêmes politiciens peuvent-ils vouloir qu’on donne un Etat à des gens transformés en moins que des porcs et moins que des immondices par des années de propagande, et confier la direction de cet Etat aux propagandistes en chef ? 
 
Quand une population entière a été fanatisée et incitée à une haine génocidaire, la première chose à faire si on veut vraiment l’aider à sortir de la fange, est de la désintoxiquer et d’essayer de la faire passer d’une condition plus abjecte que celle d’animaux sauvages à la condition humaine. Quand des dirigeants, des journalistes, des cadres politiques ont pratiqué cette fanatisation et cette incitation à la haine, ils doivent être arrêtés, jugés, condamnés pour crime contre l’humanité, et exécutés. 
 
Cette situation est l’une des multiples conséquences délétères des accords d’Oslo. 
 
Comme l’écrivait voici quelques mois le grand penseur américain Thomas Sowell : le contrat de départ était des terres contre la paix. Des terres ont été données. Il n’y a pas eu la paix, mais le contraire absolu de la paix. Les terres doivent être reprises, et les crapules qui ont pris la terre doivent recevoir douze balles dans la peau. Israël devrait dire qu’il n’y a rien à négocier car il n’y a rien de l’autre côté de la table de négociation, ou, plutôt, moins que rien, vraiment moins que rien. Des non êtres qui ressemblent à leur télévision : immondes, abjects, répugnants, dégueulasses. 
 
Si, quand on traite de l’actualité la plus brûlante en France, on montrait, plutôt qu’un reportage sur la pêche des sardines en Méditerranée ou sur la fabrication des galoches à Aurillac, un échantillon des programmes de la télévision palestinienne, des Français comprendraient, j’en suis sûr.
 
Mais c’est tellement mieux de leur parler de sardines et de galoches, de méchants Israéliens et de gentils Palestiniens, et de leur dire qu’il faut aider les gentils, qui sont, effectivement, tellement gentils.
 
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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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