Newt Gingrich est loin d’avoir gagné les élections primaires républicaines.
Le chemin à parcourir reste long, et les obstacles seront nombreux. Il aura contre lui l’appareil du parti républicain qui fera tout pour le faire chuter et pour que Mitt Romney s’impose. Il aura contre lui, aussi, les médias, qui préfèrent un candidat que ne les affronte pas de manière aussi directe, et sans doute le camp Obama qui s’est préparé à affronter Romney comme le candidat de Wall Street et des un pour cent qui oppriment les « quatre vingt dix neuf pour cent ».
Newt Gingrich est plus loin encore d’avoir gagné contre Barack Obama qui, quel que soit le candidat républicain, déploiera contre lui un déferlement de propagande médiatique et de coups bas. Nul ne peut laisser de côté qu’Obama dispose d’un trésor de guerre imposant, des militants de diverses organisations issues de la défunte ACORN, des membres de MoveOn, Code Pink et autres mouvements gauchistes. Obama a appris de son maître à penser, Saul Alinsky, toutes les techniques requises, et il fera tout pour gagner et parachever l’entreprise de démolition des Etats-Unis qu’il a mise en branle.
La victoire de Newt Gingrich en Caroline du Sud n’en est pas moins impressionnante et remarquable. En une semaine, Gingrich a totalement inversé la tendance et a regagné vingt cinq points sur son principal adversaire, qui, alors qu’il menait de treize points dimanche dernier, termine ce samedi quatorze points derrière lui. Cette inversion de tendance tient aux immenses qualités de Newt Gingrich (j’ai consacré un article à ce sujet récemment).
Elle tient aussi à ce que la base républicaine ne veut pas qu’on lui impose un candidat modéré, alors qu’elle a été porteuse d’une volonté de révolution conservatrice incarnée par les tea parties en 2009 et 2010. Mitt Romney est clairement rejeté par la base, qui ne l’acceptera que contrainte et forcée.
La victoire de Newt Gingrich tient à ce que la base veut un combattant, quelqu’un qui se déclare prêt à affronter Obama sans circonlocutions, et quelqu’un qui est prêt à prendre les commandes pour redresser le pays en semblant imprégné d’un sens du commandement.
Les tentatives d’utiliser son passé tumultueux contre Gingrich ont échoué. Et la preuve la plus flagrante de cet échec est que ce sont précisément les électeurs les plus attachés aux questions d’éthique (les évangéliques) qui se sont portés sur sa candidature, malgré la diffusion, jeudi soir, d’un entretien avec une ex épouse de Gingrich accusant celui-ci d’avoir été infidèle il y a une quinzaine d’années.
Ce qui peut sauver Romney tient précisément à ce que j’évoquais en commençant : l’appareil du parti républicain, les médias et le camp Obama.
Ce qui peut le sauver est aussi qu’il a accumulé beaucoup plus de donations que Gingrich. On n’en a pas moins vu que les débats peuvent faire la différence : c’est par des performances extraordinaires dans deux débats que Gingrich a réalisé l’exploit qu’il vient de réaliser.
On a vu que la volonté de mener une campagne ferme et déterminée et d’affronter l’hypocrisie des médias peut aussi faire la différence. C’est ce que Gingrich a fait en Caroline du Sud.
On a vu aussi un peu plus clairement ce qui justifiait le rejet de Romney par la base : si Newt Gingrich a reçu plusieurs ovations debout au cours des deux derniers débats, ce qui est sans précédents depuis que des débats télévisés ont lieu, Romney lui s’est fait huer lorsqu’il a tergiversé concernant sa déclaration d’impôts, qu’il se refuse toujours de publier (pourquoi ? Aux Etats-Unis, être riche n’est pas considéré comme un vice) et lorsqu’il a paru hésiter dans sa défense du capitalisme financier.
Les élections primaires républicaines offriront encore sans doute des rebondissements.
Elles sont porteuses d’espérances : en cinq minutes d’un discours d’un candidat républicain, il y a davantage de substance intellectuelle que dans la totalité des discours de tous les hommes politiques français en activité depuis cinq ans, et dans chacun de ces discours, on discerne la persistance opiniâtre des idéaux qui ont fait des Etats Unis ce qu’ils sont.
Elles sont aussi porteuses de possibilités de s’inquiéter. Mitt Romney apparaît comme un candidat fragile, aisément attaquable, et contre lequel Obama peut gagner.
Newt Gingrich apparaît comme un candidat solide, moins aisément attaquable, mais contre lequel, en raison de l’attitude de l’appareil républicain, Obama peut gagner aussi.
L’appareil républicain n’apparaît pas à la hauteur des aspirations de la base. Cela peut changer, mais ce n’en est pas moins, aujourd’hui, préoccupant.
Le camp Obama a pris la mesure de l’appareil républicain. Cela lui offre des opportunités, et c’est préoccupant aussi, tout particulièrement au vu des moyens matériels et humains dont le camp Obama dispose.
L’élection de novembre 2012 est l’une des plus importantes de l’histoire des Etats-Unis.
Laisser Obama gagner serait absolument impardonnable.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Merci Mr Milliere,ce dimanche sera tres ensoleille malgre la meteo detestable…
Newt est clairement le Reagan 2.0 que nous attendons tous: nous, les Neoconservateurs et derniers hommes libres de l’Occident en pleine deliquescence morale ,economique et demographique .
malgré tout il peut espérer se battre contre Obama pour la course à la Maison Blanche .. il ne doit pas jeter l’éponge et tout abandonné !
Le conservateur Newt Gingrich a remporté samedi une victoire écrasante sur Mitt Romney en Caroline du Sud, 40% des voix contre 27%. La campagne des primaires républicaines est relancée de manière spectaculaire.
Quelle bonne nouvelle!!
M. Gingrich gagne encore un peu plus, si c’était possible, mon estime.
Guy, n’avez-vous pas l’impression que l’appareil républicain commence à douter de Romney?
Avez-vous l’intention d’écrire sur ce qui sclérose l’appareil en question et cause des difficultés aux candidats naturels?
Il y a une forme de collusion étrange avec Obama, au moins en apparence.
Mais ne gâchons pas cette bonne nouvelle!
Il ne reste plus qu’à voir la suite, Newt nous a donné hier la possibilité d’espérer!
Je pense que Gingrich a envoyé un message clair à l’appareil républicain et à Obama. Je suis plutôt optimiste pour Gingrich qui veut opposer la Constitution à Saul Alinsky ou comme je le disais ailleurs ( http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/ ), poser un choix aux américains: être américain ou être un traitre qui détruit « l’américanité » de l’Amérique.
Gingrich semble être le seul à poser cette question si clairement et cela plait. « Join our movement and let’s unleash the American people to rebuild the America we love. »
« Si vous ne votez pas pour moi vous êtes un traitre qui détruit l’Amérique » Voilà enfin un slogan qui a toutes les chances d’être efficace ! 😉
Oui lance c’est ce dont il est question aujourd’hui. Il s’agit de reconstruire l’Amérique détruite par Obama « rebuild the America we love.”
@Mr Milliere,
La campagne contre Gingrich,le plus pro israelien avec Santorum des candidats, continue avec maintenant, la diffusion de sa photo lors de sa recontre avec arafat …
Cette diffusion serait l’oeuvre de sam stein,anti sioniste notoire ….
http://sultanknish.blogspot.com/
Gingrich met with Arafat twice.
Both times within the context of congressional events.
He has also repeatedly spoken the hard truths about Arafat and the PLO, even comparing them to Nazis.
Et qu’est ce que çà prouve ?
A l’époque de la prise de cette photo Newt était le speaker de la Chambre des Représentants.
Des photos de poignée de main tous les hommes politiques de premier plan en font au titre de la courtoisie, de l’accueil à un diner, une conférence.
Cela ne signifie pas alliance ou accord.
Voulez vous que je vous trouve des belles photos de dirigeants du Likoud serrant la main des autocrates musulmans ou des soutiens européens d’Arafat ?
comme la photo de Pétain et Hitler à Montoire.On sait qu’en réalité, ils se sont sacrément engueulés durant l’entrevuemais l’histoire n’a retenu que la poignée de main.
Gingrich n’a pas la langue de bois des clinton et obamo et même de l’UE.
un franc parlé qui irrite les anti sionistes pardon les anti juifs
Les primaires sont relancées de manière spectaculaire, d’autant plus que Romney a aussi perdu, au final, l’Iowa au profit de Santorum.
Maintenant, il est clair que nous allons avoir droit en France aussi au rouleau compresseur anti-conservateur , qu’on va encore nous expliquer, comme en 2008, qu’Obama est le meilleur et autre billevesée !
Ce que les médias français diront de Gingrich, « I could not care less », et, heureusement, leur pouvoir de nuisance est à peu près égal à l’influence des moustiques sur l’inclinaison de la tour Eiffel.
Je sais bien que l’Amérique n’attend pas que les médias français lui donnent des conseils (sinon, Bush n’aurait jamais été élu). Ce que je veux dire par là, c’est qu’il n’y aura , une fois de plus (et cela dure depuis 1992) aucun débat valable en France sur cette élection qui nous concerne aussi indirectement. Déjà que les bobos de l’info considère Romney comme un conservateur…
Déjà que pour la France les débats sont d’une pauvreté, vous ne voulez pas qu’il y ait des débats de qualité pour les Etats Unis tout de même ! Ne vous souvenez-vous pas, en décembre dernier, comment les médias décrivaient l’élection russe : ils étaient tous d’accord pour dire que le sujet n’intéressait pas les russes, et qu’ils votaient sans enthousiasme 😉
si Newt Gingrich se qualifie pour la phase finale, attendez vous à ce que les médias Francais le lynche parce que l’électorat évangéliste et conservateur le soutient.
Lors d’une interview, une pro Gingrich répond:
Pourquoi Gingrich ?
-« J’aime tout ce qu’il dit. Et je n’ai pas confiance en Romney. Et je n’aime absolument pas Obama »
Pourquoi ?
– « A cause du socialisme. Je suis pour le capitalisme »
Quel socialisme ?
– « Je n’aime pas qu’on me prenne mon argent pour aider les gens qui n’essaient pas de s’en sortir ».
De qui s’agit-il ? Les chomeurs qui touchent des allocations ?
« -De qui s’agit-il ? Les chomeurs qui touchent des allocations ? »
Très éloquent !
C’est à des témoignages de ce genre qu’on mesure le fossé qui sépare les Américains des Français sociolo-islamisés.
la Floride reste modérée est pro Romney. La plupart des ETats qui votent en février sont pro Romney. Si Romney ne se saborde pas durant les débats, il aura bouclé l’affaire avant début mars et le Super Tuesday.
les USA ont besoin de vainqueurs, de vrai patriotes et Newt Gingrich en est un.
Président de la Chambre des représentants du 4 janvier 1995 au 3 janvier 1999, il fut désigné homme de l’année par le magazine Time en 1995, car il est à l’origine de la « révolution républicaine » dans la chambre, mettant fin à quarante années de majorité démocrate.
Il représenta pendant plusieurs années l’opposition du Parti républicain face au président Bill Clinton.
En décembre 2011, lors d’une interview, Newt Gingrich qui a été professeur d’histoire qualifie les Palestiniens de « peuple inventé ».
et comme disait Bob Dylan: « The Times They Are A-Changin »
http://www.youtube.com/watch?v=_zSGn28llPg
Primaires US : Newt Gingrich écrase Romney en Caroline du Sud
Le conservateur Newt Gingrich a remporté samedi une victoire écrasante sur Mitt Romney…
* Etats-Unis : Perry se retire de la course à la Maison Blanche
* Primaires US : Newt Gingrich change la donne en Caroline du Sud
source leParisien.fr
Merci Monsieur Millière de ce matinal billet et de l’espoir qu’il fait naitre. Nous ne connaissons bien les candidats que par vous, les médias (mais qu’ont-ils encore de commun avec l’information et la vérité ?) ne donnent que de grossières caricatures et gomment les questions importantes et les positions des uns et des autres.
http://www.realclearpolitics.com/
un bon site d’information en anglais. très complet.
http://www.cnn.com/election/2012/primaries/scorecard/statebystate/r
pour les données et les résultats. Très professionnel.
@GM: particulièrement appréciable fut le moment, un grand moment, lorsque Newt ingrich a remis John King de CNN à sa place avec une véhémence rafraîchissante et une belle énergie quant aux élucubrations grotesquement gauchistes et évidemment hypocrites sur son mariage précédent. Là il y a eu comme une étincelle, un je ne sais quoi, qui a fait que tout était dit dès le début de ce débat. Vas-y Newt.
@Jean Vercors: votre préférence pour le capitalisme vous honore et me touche vraiment beaucoup. Il est temps que la France sorte le socialisme de sa tête et nous rejoigne.
c’est vrai que la tête qu’a faite King était inoubliable. Les élucubrations ne sont pas que gauchistes puisque même le moraliste Santorum les a repris à son compte.
Oui, mais ça c’était pour le combat de coq.
le combat a quand même été regardé par des millions de personnes et ce qui en est ressorti a grandement influé sur le sort de l’éléction
Le MR belge, parti historiquement de centre droit,avait appuyé la candidature de obama en 2008…
J’avais demandé des explications a une édile de ce parti qui m’avait rétorqué qu’il était « plus tendance » que John Mc Cain !
No comment.
Au MR, il y avait bien Jacques Simonet qui était ouvertement pro-GOP. Mais il est décédé bien trop jeune. Sinon, le reste, c’est la fausse-droite. Le MR n’est de toute façon pas un parti de droite. Ainsi l’a voulu le gros Loulou, le pitre de Jodoigne, ancien commissaire européen, ancien ministre des Grands Lacs où il était l’arbre qui cache la Forrest (société de George Forrest, homme d’affaires belgo-néozélandais qui a pu faire de bonnes affaires grâce à Loulou quand il était ministre des affaires étrangères, mais bien étranger aux affaires). Et puis, il y a Deprez avec son MCC. Tous ces « génies » devraient céder leur place. Ce sont des incapables qui sont là depuis trop longtemps. La farce a assez duré. Le MR? MdR.
S’il s’agissait alors de votre MR GROS LOUIS, je ne m’étonne guère du commentaire. Franc-mac tirant à gauche, juif de tendance « sociale », il use de manière opportuniste des termes LIBERTE et LIBERALISME. Sans dédaigner l’omnipotence m’ont dit d’autres belges. Pas étonnant qu’il se soit recasé deux fois, d’abord en tant que commissaire U.E., puis ravalé député, ce qui paie malgré tout mieux qu’un smicard français.
Je ne sais si après un premier « règne » B.H.O. l’individu aura ajusté son opinion ou s’il se maintient dans ce même élan obamien que celui qu’exprima en 2008 un M.DiRupo, camarade d’Aubry et de Hollande, projeté depuis lors comme PM à l’usure de vos négociations.
Evidemment que je pensais à Big Loulou, la raclure de bidet du Brabant wallon, intrigant régent du royaume et calamité politique. Je suis heureux de vous voir noter que la politique en Belgique francophone est pourrie jusqu’au trognon. Seule la faillite de l’état-providence pourra changer tout ça. J’espère qu’on y est presque. Mais vous avez mis le doigt sur le problème: francs-macs MR et PS sont les deux faces d’un même jeton (faux-jeton serait plus approprié): ce sont nos Obamas des bords de Meuse avec tout ce que cela comporte en encouragements au vice, à la dépravation, au monde à l’envers, à la corruption morale, à l’empoisonnement des cerveaux, à la pensée unique, à la perte des repères, à l’islamophilie et à son pendant l’antisémitisme, etc. La liste est longue.
Questions à guy Millière.
Pourquoi l’appareil républicain a pris fait et cause pour le candidat Romney ?
Pourquoi favoriserait-il « son » candidat (un candidat par rapport aux autres) alors que la base montre clairement qu’il n’est pas son candidat favori ?
Qu’est-ce qui pourrait faire changer l’appareil du parti ?
Merci d’avance pour une éventuelle réponse. Merci de toute façon pour vos comptes-rendus de ces primaires Reps.
parce que les sondages ont montré que Romney avait le plus de chances de battre Obama. C’est lui qui a le plus d’argent, le plus de réseaux, le mieux préparé sa campagne. C’est donc lui qui semble le mieux armé. On le voit dans l’historique des sondages depuis juillet dernier. Malgré les remous, il tient bon et solidement.
Vrai, mais ensuite ? Il continuera la trajectoire Obamienne, tout le monde le sait. Il n’a pas assez de c… pour reprendre la situation en main comme le ferait un Gingrich. Or continuer la trajectoire Obama, c’est suicidaire. Et ça, tout le monde en est conscient, ici.
et que voulez vous qu’il fasse? AUx Etats Unis, le Président a moins de pouvoir qu’en France. Il a moins de légitimité et est dépendant du parlement.Que ce soit Romney ou Gingrich, le parlement nous appartient donc ça ne peut que s’améliorer.
Amiral a raison. Romney est plus modere donc semble avoir plus de chances. Il a de l argent et une organisation. La base et les tea parties n entendent, cela dit, pas se voir imposer un candidat. Romnet a toujours eu contre lui 70 pour cent des voix en moyenne, ce qui est significatif, et en fait, comme je l ecris, un candidat faible.
c’est vrai. Encore faudrait il que les conservateurs s’unissent derrière Gingrich. EN cela, j’admire l’attitude de Rick Perry qui a eu l’intelligence de se retirer et de soutenir Gingrich avant le dernier débat en Caroline du Sud. Il reste Santorum. Avec les voix de ce dernier, Gingrich devrait pouvoir l’emporter. Seulement, Santorum ne désire pas encore abandonner. Il continuera au moins pendant le mois de février.
Merci cher Guy pour la rapidité de votre commentaire et la justesse de vos observations des faits.
Ne vous l’avais-je dit lors de votre dernier article ?
La campagne ne fait que débuter et vous qui connaissez parfaitement la vie de Ronald Reagan, souvenez vous de ses primaires toutes aussi sportives qui ont précédé son élection à son premier mandat.
Rien n’est gagné c’est sûr.
Aujourd’hui Gingrich a plus de délégués et de grands électeurs que Romney. La campagne ne fait que commencer.
non, il n’a pas davantage de délégués. Il y a des États qui n’ont pas encore voté mais déjà attribué quelques délégués.
http://www.cnn.com/election/2012/primaries/scorecard/statebystate/r
De plus, Romney est donné largement vainqueur en Floride et dans la plupart des États votant en février. Je soutient Gingrich, mais Romney devrait avoir bouclé l’affaire avant le Super Tuesday. C’est même souhaitable, afin de pouvoir se concentrer plus vite sur Obama et éviter de trop dépenser pour la campagne
« -Il y a des États qui n’ont pas encore voté mais déjà attribué quelques délégués. »
Désolé, je n’ai pas saisi cette particularité. Merci pour le renseignement !
en dehors des délégués normalement attribués lors du vote de chaque État,existe une catégorie particulière de délégués: les « super délégués ». Il s’agit de cadres du parti républicain. Il y en a une en général quelques uns par État.
http://www.cnn.com/election/2012/primaries/scorecard/statebystate/r
sur ce tableau, vous voyez que des États ont déjà attribué des délégués à Romney. En fait, ce sont les super délégués qui choisissent eux mêmes qui ils veulent soutenir, indépendamment des résultats des primaires. On constate donc que pour le moment
vous dites « L’appareil républicain n’apparaît pas à la hauteur des aspirations de la base. »
mais Gingrich pour l’instant fait des discours. fera-t-il ce qu’il dit ?
c’est tout le problème. Ne vient-il pas du système oligarchique dont l’appareil démocrate fait partie ?
Comment avoir confiance ?
et Obama a t ‘il fait tout ce qu’il avait promis à ses électeurs ??? foutaise !!! que du blabla sans résultat !
Gingritch sera surement mieux qu’Obama !
on ne peut les mettre en parallèle, et il est vrai que une grosse partie de la population américaine est très deçue par le manque de consistance entre ce que O a dit et ce qu’il a fait ou tenté de faire.
Et ( Petitjean) l’électeur améicain se soucie peu d’avoir ou non confiance ( l’americain etant un mefiant par nature) : il lui suffit de savoir que le président fera son boulot, comme un bon professionel. Cela seul sera pris en compte, et cela seul restera dans l’histoire.
Il faut donc plutot regarder le passé professionel de ceux qui se présentent. Romney a un bon passé professionel, cetes ; mais il y a d’autres bémols, religion, et interets bancaires, entre autres.
Gingrich remonte en temps voulu : ce fut la tactique d’O contre Hillary il y a 4 ans : remonter à moitié primaires, et les gagner dans les 5 mois qui restent.
Bémol de Gingrich : son âge.
je suis désespéré que le Tea Party n’ait pas son candidat.
Comment est perçu Gingrich par ce Tea Party ?
soutien de raison ou réel enthousiasme ?
Me Palin joue-t-elle encore un rôle dans cette campagne ?
Le Tea Party avait son candidat: Michelle Bachmann. Mais elle a abandonné aprés l’Iowa.
Mme Palin a tout juste pu soutenir Gingrich pour la Caroline du Sud. Je pense que ça l’a bien aidé.
Ca fait partie du jeu. Gingrich, en étant Speaker, faisait partie du système.Romney aussi en se présentant aux élections et en étant gouverneur. Celui qui montrera le plus de défiance envers les médias sera le bienvenu, en sachant néanmoins que sans les médias, ils ne seraient rien.
Les mainstream media doivent compter aujourd hui avec internet et kes medias conservateurs, et lors des debats, chacun est a egalite.
Hier, sur BFM tv, j’ai entendu que Gingrich était un utla-conservateur. On sous entendait même qu’il était raciste puisque l’une des parole qu’ils ont bien voulu transmettre était qu' »Obama avait augmenté l’assistanat envers les noirs, ce qui dans ce pays du sud pouvait avoir une conotation »
pour les médias français, tous les candidats républicains sont « ultra conservateurs », sauf Paul qui est isolationniste donc bien vu chez nous. Les médias ne savent ni ce qu’est un conservateur, ni ce que veut dire « ultra ». Désespérant.
Ci-après le ‘clip’ ou Gingrich accuse Obama d’être le président qui augmenta l’assistanat (foodstamps) plus que tous les autres présidents. Newt parla de foodstamps, et non pas de foodstamps pour les noirs. BFM ment, mais vous vous en doutiez déjà ! http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4c1-22w2G7M
Gingrich reçut un standing ovation pour ses paroles. Quant à être ‘ultra-conservateur’… n’importe quoi ! De nombreux groupes (socialement conservative) estiment que Newt est bien trop centriste, il s’efforce assidument de les rallier à sa cause, à coup de clip publicitaires ou il se présente comme un faucon tout aussi Reaganesque (ou plus encore) que Reagan lui-même http://www.youtube.com/watch?v=x7qF2l5cnEM&feature=youtu.be
en plus, qualifier d' »ultra conservateur » quelqu’un qui s’est remarié deux fois…
Les américains se réveillent, c’est toujours le même processus : ils attendent de voir les résultats des primaires pour se faire une opinion. Nous sommes un peuple de chiffres, nous voulons des faits. Dans l’esprit de l’Américain moyen, Gingrich représente la droite, Romney représente le centre, et tout est là : le centre = faiblesse.
Mon voisin dit : » Je voterai Gingrich s’il est choisi et j’espère qu’il sera choisi parce que c’est le plus méchant de tous et nous avons besoin d’un futur président méchant » (a mean Prez)
Simple et clair.
Dites moi, on se les gèle dans votre coin de l’Etat de New York aujourd’hui !
a qui le dites-vous ! j’ai dormi dans une glacière, les vitres des fenetres joyeusement recouvertes de glace comme dans le Dr. Jivago. Tenez-vous au chaud, il fait -12 (celsius) présentement. 🙂
Votre ville commence par un N et se termine par un A, et vous vous situez pas très loin d’une rue dont le nom commence par un nom de fleur ? Si oui, il fait en effet très très froid !
Merci LisaNY pour les commentaires
La Caroline-du-Sud est très importante historiquement dans la course à la présidentielle. Gagner la Caroline-du-Sud, c’est gagné la moitié de la nomination. Nous verrons fin janvier.
L’appareil républicain veut quelqu’un d’assez centriste pour attirer le « marais » des électeurs américains susceptibles d’aller à gauche ou à droite. C’est son calcul. Maintenant, ce marais avait voté pour Reagan. Le centrisme n’est donc pas toujours la solution.
Newt Gingrich a été Président de la Chambre des représentants, il connaissait bien ses dossiers, et pour les débats il sera difficile à bousculer. C’est quelqu’un de très offensif qui ne doute de rien et surtout pas de lui-même.
Après, il y a la puissance de feu des médias de gauche américains, les campagnes de diffamation, les mouvements d’extrême gauche, la triche…
Mais comme la course est serrée, tout est encore possible. SI on regarde les prochaines primaires jusqu’au 6 mars, on voit à peu près 7 États sur 9 pro Romney.
Si Romney les emporte, plus personne ne donnera d’argent à Gingrich.
Rien n est joue. Comme je l ecris, Gingrich a gagne 25 points en une semaine en Caroline du Sud.
Bonjour Mr Millière 🙂
à mon avis, la remontée fulgurante de Gingrich a été due à une série de rebondissements qui ont peu de chances de se reproduire: l’annonce de la victoire de Santorum en Iowa, le retrait de Perry et les prestations désastreuses de Romney pendant les débats (il s’est « perry-isé »).
La seule personne qui peut encore se retirer en faveur de Gingrich est Santorum mais il ne désire pas le faire pour le moment. Romney a probablement appris de ses erreurs durant les débats et il passera probablement à l’attaque. Gingrich sera maintenant en position de frontleader et je me demande s’il s’en sortira.
Le tout dernier sondage Insider Advantage donne Gingrich à 8 points d’avance sur Romney en Floride. Cela semble confirmer votre thèse. Il y aura deux débats avant la Floride: cette nuit et dans 3 jours. Tout se jouera durant ces deux débats.
Good points, la campagne négative contre N.Gingrich qui fut tenue par Romney et ses $$$ aide aussi à expliquer les hauts et les bas pour Newt. L’Establishment essaye de nous goinfrer de Romney-BCBG mais décidément cet effort falls short – malgré ses millions de $ et une campagne frénétique, Romney n’a que 25% des voix républicaines… depuis 2008 ! Ce bon sang de peuple qui refuse de se mouler et n’en fait qu’a sa tête « Ce serait tellement plus facile d’être le président chinois » nous avait dit Obama l’année dernière.
A part Palin, le Tea Party devrait commencer à se prononcer, non ?… + de 50% des amis avec qui j’ai participé à des Tea Parties voteront pour Romney.
Glenn Beck est pro-Tea Party par excellence – et il se prononce violemment contre-Gingrich. Bien sûr Glenn Beck est aussi mormon.. small detail !
Les standing ovations (pour Newt) durant le débat de Charleston, seraient elles le tip du iceberg? I bet you the Dems are starting to freak…
La Caroline du sud n’était-elle pas « donnée » à Romney par les médias il y a peu ?
Tout est possible dans ce grand pays !
En attendant, je suis très heureux que Dreuz revienne à ses fondamentaux et à informer le Français moyen sur la campagne américaine, comme nous l’avions fait avec Drzz en 2008 durant toute une année.
Très content de l’évolution de cette primaire. Pourvu que la tendance favorable à Gingrich se poursuive !
« en cinq minutes d’un discours d’un candidat républicain, il y a davantage de substance intellectuelle que dans la totalité des discours de tous les hommes politiques français en activité depuis cinq ans »
C’est exactement ça.
Cela m’a frappé de plein fouet lorsque j’ai visionné les deux derniers débats, celui de Myrtle Beach, et celui de Charleston.
Jamais je n’aurais imaginé une telle chose possible : rendre un débat politique si captivant qu’on a peine à croire à la fin qu’une heure et demie se soit écoulée en quelques instants.
Pauvre France, en comparaison.
Wow, avec cet excellent article, Guy degaine plus vite que son ombre.
Je suis quand même un peu inquiet des qualités économiques de Gingrich.
Cela dit, il est un excellent débateur ce qui sera bien nécessaire avec Obama. De plus il peut toujours faire ce que Reagan (qui n’était pas non plus le candidat de l’establishment) a fait avec G.H. Bush qu’il avait battu aux primaires : prendre Romney pour le « ticket ».
Le plus important est de virer Obama, il a déjà fait trop de dégâts, cela suffit.
Si Amiral dit vrai, (22 janvier 2012 à 14:29), c’est plié. Et le fait que Gingrich ait reçu le soutient de Palin et Santorum ?
Rappel :
Amiral : »non, il n’a pas davantage de délégués. Il y a des États qui n’ont pas encore voté mais déjà attribué quelques délégués.
http://www.cnn.com/election/2012/primaries/scorecard/statebystate/r
De plus, Romney est donné largement vainqueur en Floride et dans la plupart des États votant en février. Je soutient Gingrich, mais Romney devrait avoir bouclé l’affaire avant le Super Tuesday. C’est même souhaitable, afin de pouvoir se concentrer plus vite sur Obama et éviter de trop dépenser pour la campagne »
« parce que les sondages ont montré que Romney avait le plus de chances de battre Obama. C’est lui qui a le plus d’argent, le plus de réseaux, le mieux préparé sa campagne. C’est donc lui qui semble le mieux armé. On le voit dans l’historique des sondages depuis juillet dernier. Malgré les remous, il tient bon et solidement. »
« la Floride reste modérée est pro Romney. La plupart des ETats qui votent en février sont pro Romney. Si Romney ne se saborde pas durant les débats, il aura bouclé l’affaire avant début mars et le Super Tuesday. »
» http://www.realclearpolitics.com/
un bon site d’information en anglais. très complet.
http://www.cnn.com/election/2012/primaries/scorecard/statebystate/r
pour les données et les résultats. Très professionnel. »
Et que dit le peuple américain ?
On ne remplace pas un scrutin par des sondages !
Aux Etats Unis, les sondages sont mieux faits qu’en France.
http://www.realclearpolitics.com/epolls/2012/president/sc/south_carolina_republican_presidential_primary-1590.html#polls
regardez tous les sondages réalisés avant le vote en Caroline du sud. Ils se sont confirmés dans la réalité. Et faites confiance à l’appareil du parti, il a ses propres méthodes de sondage.
Et les 2 premiers scrutins ont été désastreux pour Gingrich. Sans les rebondissements d’il y a quelques jours, Gingrich aurait coulé en Caroline du Sud aussi, ce qui est une preuve de sa fragilité.
@Thot,
Romney ou Gingrich ?
Whoever you want as long as the Manchurian President is soundly beaten !
Friendly yours,
Comment se fait-il que des Etats attribuent des délégués avant de voter ?
« en cinq minutes d’un discours d’un candidat républicain, il y a davantage de substance intellectuelle que dans la totalité des discours de tous les hommes politiques français en activité depuis cinq ans ».
C’est très optimiste pour les Français.
On n’a rien entendu en France qui tienne la comparaison avec Gingrich sur les 50 dernières années.
Obama est bien musulman, non?
Oui, il l’est, mais il feint de ne pas l’être – tout en faisant en sorte que les musulmans sachent qu’il l’est. Cela s’appelle la takiyya.
Je m’étonne qu’autant d’amerloques puissent éprouver un élan vers Romney, MORMON$$$
Ici cette bande d’hurluberlus sont-ils considérés tels une secte ou quoi?
http://www.info-sectes.org/mormon/
http://www.prevensectes.com/mormons.htm
http://www.vigi-sectes.org/visage_decouvert/mormonisme.html
autre analyse sur http://www.dedefensa.org
La quatrième place (13% des voix) de Ron Paul en Caroline du Sud paraîtrait une incontestable défaite pour lui, alors que certains sondages lui prédisaient une troisième place, avec jusqu’à 21%. Les sondages se sont avérés extrêmement volatiles, avec une très forte proportion d’indécis (40%), qui ont été surtout séduits par la démagogie de bulldozer de Gingrich, renforcé par le départ de Perry qui a appelé à voter pour lui… (La plus forte déception à cet égard, pour Ron Paul, c’est que Tea Party, très implanté en Caroline du Sud, s’est rangé du côté de Gingrich à partir d’arguments de circonstance, de la part d’un candidat connu pour ses positions bellicistes qui impliquent un centre puissant, contre lequel Tea Party a depuis l’origine basé sa justification et son action.)
Mais, justement, cette victoire écrasante de Gingrich introduit un deuxième élément, peut-être bien plus important que le résultat décevant de Ron Paul. Gingrich est un candidat “destructeur”, dont le but principal est de détruire la candidature de Romney. Ses chances de devenir le candidat républicain sont minimes, ne serait-ce que parce qu’il est en défaut de signatures de soutien dans deux États importants, et qu’il lui est définitivement interdit, par décision sans appel, d’y participer. (La même chose pour Santorum, lui dans quatre États.) Du coup, sa victoire importante a pour conséquence, du point de vue de l’establishment, de plonger les primaires dans le chaos en imposant un brusque coup de frein à la candidature de Romney. Pour l’establishment, le candidat “désigné”, le seul possible, c’est Romney, et Gingrich, avec son inconstance irresponsable, son extrémisme démagogique, est presque aussi détestable que Ron Paul, mais pour d’autres raisons que Ron Paul.
Un partisan inconditionnel de Ron Paul donne cet argumentaire pour juger le résultat de Caroline du Sud, où Ron Paul est passé de 3% en 2008 à 13% de 2012, plutôt satisfaisant. Il constate la fragmentation du parti républicain, essentiellement du point de vue de l’establishment qui cherche à construire un bloc homogène et inexpugnable autour d’un candidat, – Romney jusqu’ici, en l’occurrence. (Le 21 janvier 2012, sur DailyPaul.com.)
«Gingrich beating Romney in South Carolina is actually a good thing for Ron Paul. The delegates are getting all split up and it’s going to be very difficult for Romney, or anyone to get enough, which could result in a brokered convention. Santorum will be dropping out soon as he has no money or organization to continue much further and isn’t even on the ballot in 4 states. Gingrich, who is also missing from the ballot in 2 states, is going to split votes with Romney and take delegates away from him as Paul continues to pick them up little by little.
»This race is a marathon, not a sprint. The campaign has a plan. They have money, organization, and grassroots support in many upcoming states like Nevada, Missouri, Maine, Minnesota, Louisiana, Wyoming, Montana, South Dakota, etc. They never expected to do all that well in South Carolina or Florida, so this doesn’t hurt his campaign much at all. He will be in the race all the way to the convention and possibly steal the nomination.»
La situation de la campagne elle-même présente des particularités qui sortent de l’ordinaire. Jamais une campagne n’a été aussi “réglée“ d’avance par l’establishment pour le candidat prétendant (républicain dans ce cas), avec Romney comme candidat, et jamais ce candidat parti en très forte position dans les sondages et les soutiens d’argent ne s’est montré aussi inconsistant ; jamais une campagne aussi vite réduite à quatre candidats, ne s’est trouvée aussi ouverte, aussi divisée entre ces quatre candidats, dont au moins deux d’entre eux sont plus ou moins frappés d’“interdit” par l’establishment. Steve Kornacki, de Salon.com, décrit (le 22 janvier 2012) ce chaos républicain et termine son analyse sur quatre scénarios, dont deux classiques et peut-être, très vite, apparaissant improbables (victoire complète de Romney après rétablissement, victoire complète de Gingrich) ; deux autres extrêmement originaux et finalement pas du tout improbables, où Kornacki donne à Ron Paul une position d’outsider loin d’être négligeable…
«The long slog: Or maybe the Florida result won’t prove much at all. The scenario is that South Carolina firmly establishes the GOP contest as a two-man race, with the Tea Party wing of the party largely uniting around Gingrich and everyone else siding with Romney. The two men would then trade wins and losses through a drawn-out, virtually momentum-less primary season – one reminiscent of Hillary/Obama 2008, Hart/Mondale 1984 and Reagan/Ford 1976. The wild card in this would be Ron Paul, whose strategy of targeting small and midsize February caucus states and gobbling up their delegates could make him much more relevant to the race than he’s been.
»The chaos theory: This is the really fun one, and the least likely. But after Saturday night, it at least warrants a mention. The basics: What if Romney suffers such a bad loss in Florida that his campaign melts down completely and elite Republicans lose confidence in his ability to stop Gingrich? If they really are committed to stopping the former speaker, these elites would then be in need of a Plan B, leading to the “white knight” scenario – a new candidate drafted into the race who could qualify for the late big-state primaries and to prevent Gingrich from racking up the delegates he’d need for a first ballot nomination. There are many reasons to sniff at this possibility, not the least of which is that it’s unclear if the GOP has any candidate on the sidelines who’d be capable of this. But if Mitt can’t get the job done in Florida, expect to hear it mentioned a lot.»
Cette primaire de Caroline du Sud contribue à donner le ton d’une campagne républicaine complètement exceptionnelle, où la plupart des candidats semblent mener des combats qui portent moins sur la nomination que sur des avatars de leur situation personnelle, conséquence d’une situation générale incontrôlée. Romney, qui est le seul acceptable par l’establishment et qui est super-favori, lutte contre un étrange processus de déconstruction de lui-même ; Gingrich n’a qu’une seule idée, qui est de “détruire” Romney, selon les consignes de son principal bailleur de fond ; Santorum était prêt à abandonner dès les premiers résultats parce qu’il n’a aucune organisation électorale, mais il se juge empêché de le faire à chaque résultat acceptable, contribuant à l’éclatement de l’électorat ; Ron Paul lutte pour exister médiatiquement, mais juge que son relatif anonymat et toute l’attention portée à la bataille Romney-Gingrich lui permet de répandre ses idées et de renforcer sa position sur le long terme. (Pour Paul, c’est une théorie de “la tortue contre les lièvres”, avec une stratégie à mesure, très discrète mais en théorie très efficace du point de vue du nombre de délégués, – cela, montrant combien Paul est un constitutionnaliste, connaissant le fonctionnement du système de l’américanisme.)
Ce qui domine tout cela, c’est l’inquiétude de l’establishment qui, à certains moments, se transforme en panique. Qu’on puise envisager de faire intervenir out of the blue un candidat “surprise” si Romney n’arrive pas à réaffirmer sa position en Floride, alors qu’aucune personnalité n’existe pour tenir ce rôle de “sauveur”, – voilà qui mesure cet état d’esprit. C’est finalement le principal facteur de déstabilisation potentielle de la campagne républicaine. Bien plus encore que les nominations elles-mêmes et les caractères des candidats, cette campagne républicaine présente une instabilité sans précédent, qui pourrait conduire à des évènements inédits dans le processus de l’élection présidentielle. La cause en est que l’establishment républicain attendait une maîtrise et un contrôle de la situation à mesure de ce qu’il assura au Congrès, durant toute la présidence Obama, même lorsqu’il était largement minoritaire (jusqu’en novembre 2010) ; il n’arrive à retrouver ni maîtrise, ni contrôle, montrant par là que cette domination était le produit non de sa supériorité politicienne et idéologique mais de la situation générale de crise du pouvoir washingtonien, et que dans ce processus électoral c’est plutôt cette crise du pouvoir qui s’exprime partout. Il est assuré que l’élection US de 2012 ne sera semblable à aucune autre. »
commentaires ?
ce vendu de president pro islam anti amériquain ! ( le comble quand meme pour les usa !) a du soucis a se faire ! vivement qu ‘ il tombe aux oubliettes de l ‘ histoire …
Je suis plutôt inquiet pour les républicains. Obama est un parfait fumier, il a plus d’un sale tour dans son sac.
surtout si c ‘ est subversif envers israel , le monde libre et les USA !