La Police tunisienne fait partie de l'héritage de la dictature et de la mentalité autoritaire qui l’ont rendue tristement célèbre.
Elle censure depuis peu les images des nouvelles immolations en série, afin d'éviter un nouveau "printemps".
Au moment où l’on croyait que ce genre de pratiques était révolu et qu’on pouvait aspirer à une presse libre dans un pays démocratique, nous revoilà, de nouveau, confrontés aux mêmes méthodes de la Police de la terreur.
Une dizaine d’enseignants ont été agressés mercredi 4 janvier 2012 devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, alors qu’ils protestaient contre l'occupation illégale et illégitime de la faculté des lettres de la Manouba.
Ces enseignants agressés par la police tunisienne réclament des autorités la reprise des cours, et la fin du sit-in, qui dure depuis plusieurs semaines, par des islamistes du courant salafiste. Les négociations et tractations n’ont, jusque-là, abouti à aucun compromis et le bras-de-fer entre les défenseurs du Niqab, l’administration et le corps enseignant continue.
Incapable d’évacuer les lieux de la faculté de Manouba occupée par des jihadistes radicaux, la police a trouvé plus facile de s’attaquer aux enseignants, étudiants et journalistes, qui réclament le droit de retourner à la faculté. Le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas non plus tenu ses promesses et la situation se trouve toujours au point mort.
La manifestation devant le ministère de l'Enseignement supérieur a été réprimée par l’intervention violente des forces de l'ordre.
Des policiers en civils sont intervenus pour essayer d’éloigner le corps professoral et les journalistes, en usant de la force.
Deux journalistes ont été agressées.
Maha Ouelhezi, de WebManagerCenter, a été interdite de filmer, et son appareil photo a été jeté violemment par terre.
Sana Farhat (du quotidien Le Temps) a été frappée et traînée par les cheveux, sa caméra et sa carte de presses arrachées, alors qu’elle les tenait à la main pour montrer son identité. Après un long moment, elle put reprendre sa carte et son appareil, après suppression des séquences de violences.
Le rapport de force est en faveur des islamistes.
Il suffit d’une poignée d’islamistes pour paralyser l’université tunisienne. Le gouvernement est aux abonné absents, quand il s’agit de dégager ces inconditionnels du niqab saoudien. Il ne veut pas réagir, laissant les barbus prendre le dessus et islamiser les universités, en dépit des protestations des jeunes qui veulent faire leurs études dignement.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Ftouh Souhail pour www.Dreuz.info
A quoi s’attendre d’autre ? Ce n’est qu’un début. Toutes les femmes tunisiennes seront bientôt exclues des Universités.Tunisiens, vous regretterez Ben Ali!
La tactique su salami de Staline version 2.0
« Le rapport de force est en faveur des islamistes.
Il suffit d’une poignée d’islamistes pour paralyser l’université tunisienne. »
Mr Ftouh Souhail , je vais vous faire une révélation qui va vous sidérer : il n’y a pas une « poignée » d’islamistes en tunisie , mais une majorité , ce sont des élections démocratiques qui l’ont statué
Ce rapport de force policier en faveur des islamistes n’est donc que la traduction démocratique du vote populaire , il serait temps de l’admettre et d’arrêter de déplorer les effets dont on chérit la cause (l’islam)
Il y a de quoi être fier de cette « démocratie »
et puis en plus ce sont des « islamistes modérés » , pas de quoi fouetter le prophète…
On attend avec une « » »confiance totale » » » que ces événements soient rapportés par un journaliste de TF1 ou de France 2 3 ou 5 devant Monsieur Juppé et qu’il lui demande de les commenter.
Allons, allons, soyons modérés!
C’est bien la charia molle façon Charlie Hebdo! On voudrait en rire ( pour ne pas être fouetté) mais c’est plutôt désespérant. On connait l’argument qui consiste à dire que la démocratie ne peut se s’imposer immédiatement, qu’il est normal, prévisible, qu’il y ait des problèmes , mais qu’elle finira par triompher. Comme en Russie, par exemple?
Et puis nous avec notre révolution de 1789, on a bien découpé des têtes aussi avant d’en arriver à une république apaisée, hein? Après un populicide en Vendée, aussi.
C’est merveilleux tous ces modérés qui s’accommodent de l’horreur en pensant que le progrès – grâce d’un dieu absent- finira par tout arranger. La paix repose sur des strates de cadavres.
L’histoire est tragique. Une bonne raison pour relire Cioran, désormais dans la Pléiade.
Les pays occidentaux vont s’en mordre les doigts ,ces gens ne méritent rien d’autre qu’une poigne de fer pour les diriger,c’est comme le ânes ils n’avancent qu’à coups de trique.
Oui, mais nous sommes aussi dirigé par Aliboron ou certains de ces épigones! Alors la trique… Hihan!Hihan!
Au fait on entend plus parler de Lampedusa, avec une telle situation en Tunisie, le flot de refugiers devrait reprendre ou peut être même ne s’est jamais arrété, mais plus personne n’en parle.