Michel Garroté – Après avoir transformé le triple ‘A’ en sa propre marque de fabrique, chose qu’il n’était nullement obligé de faire, Sarkozy, à cent jours des présidentielles, prétend maintenant démontrer, à l’inverse de ce qu’il avait professé, que finalement la ‘dégradation’ de la France (ce terme l’a vexé) par S&P serait la preuve que lui, Sarkozy, doit continuer à (ne pas ?) agir et à se montrer toujours plus (toujours moins ?) vertueux. Sarkozy félicite Sarkozy et va jusqu’à pérorer : « Cela ne change rien. Nous devons réduire les déficits, réduire les dépenses, améliorer la compétitivité de nos économies pour retrouver la croissance » et réagir avec « sang-froid » (à coups de casse-toi pov con ?).
Pour tenter de reprendre les choses en main (ou faire semblant) Sarkozy mise tout naïvement sur le sommet social de demain mercredi. Sommet lors duquel Sarkozy devrait proposer aux leaders syndicaux, non représentatifs des travailleurs et parfois maffieux, des réformes dont eux ne veulent pas, car ils raisonnent selon les critères obsolètes, issus du communisme français des années 1945-1950.
Cerise sur le gâteau, dimanche 29 janvier, Sarkozy s'exprimera (comme tous les jours depuis cinq ans lors de ses déplacements quotidiens en sa qualité de candidat permanent non déclaré, le comble de l’anachronisme et de l’hypocrisie) lors d'une intervention télévisée pour « expliquer » aux Français (qu’il prend pour des demeurés) comment il imagine sortir la France de la crise (il aurait donc découvert la potion magique non pas en 2007 mais en 2012).
A ce propos, l’on apprend, aujourd’hui, mardi 17 janvier, que contrairement aux chiffres du gouvernement français, qui affichent une moyenne de 115 chômeurs pour un conseiller pôle-emploi, une enquête montre que dans certains départements, ce nombre atteint 600 chômeurs pour un conseiller (conseiller en quoi d’ailleurs, on se le demande…).
De son côté, Gérard Longuet, ministre de la Défense, a comparé Hollande au capitaine du Costa Concordia qui s'est échoué sur les côtes italiennes. « Il y a des capitaines qui frôlent trop les côtes. Je trouve que François Hollande côtoie et tutoie les déficits publics avec beaucoup de complaisance », a osé Longuet.
Quelques jours auparavant, Sarkozy et Aubry s’étaient chamaillés, comme des gamins, à propos du « niveau » des débats. Puis il y a Mélenchon, ce reliquat du communisme franchouillard qui, tel un porcelet se prenant pour un sanglier, a fait dans l’arrogance bouffonne et dans la vulgaire démagogie, en gueulant, tel un clown triste et bourré, devant le siège de la filiale française de S&P. Et puis, un stratège de EELV s’est couvert de ridicule en bégayant au Grand Journal sur Canal+. Le niveau des débats qu’ils disent…
Dans cette ambiance de poulailler, de coqs morveux et de poulettes rancies, l’on en vient à rêver de candidats qui ne le sont pas : Jean Dujardin, The Artist de l’année 2012, assis sur son Golden Globe, une bouteille de Champagne à la main, par exemple. Ou encore, Francis Vallat, président du Cluster maritime français ; suite au désastre titanesque du Costa Concordia, Francis Vallat a démontré, dans son intervention à ‘C dans l’air’, sur France 5, qu’il s’y connaît en prévention et guérison des naufrages ; et j’écris cela sans la moindre ironie, car cet homme est compétent, intègre, et, en plus, il a des couilles, des vraies.
L’on rêverait aussi de voter pour Philippe Dessertine, Professeur de finances à l'université Paris X-Nanterre et Directeur de l'institut de haute finance à l'Institut français de gestion. Car contrairement à tous les autres, qui eux accusent les Américains et les Allemands, lui, Philippe Dessertine, reconnaît que la cause de la crise française, c’est la dette française et le déficit français.
Indeed Michel… Quel carnage que la politique française. PAS UN SEUL candidat (femmes incluses) ne rattrape les autres.
Entre un Hollande inculte et dépensier, un Sarko méprisant et incompétent, une Le Pen dont on se demande d’où vient son programme économique et un Bayrou qui ne vise que le poste mais pas les responsabilités, je plains ce pays.
Sa faillite est d’abord politique avant d’être économique. Une crise financière de cette ampleur n’est pas auto-générée, elle est l’aboutissement de la débilité de la pensée politique française en pleine sénescence.
La tendance quasi obsessionnelle de Sarko de vouloir s’identifier à Napoléon devrait lui rappeler l’issue des 100 jours… et les conséquences pour la France
Je crois que la faillite de la France doit aller jusqu’a spn terme car elle est impossible a reformer
Trop de fromages, trop de rats, de laxisme, trop de contraintes sur le citoyen et de magouilles electorales
Et aucun de ceux qui detiennent une once de pouvoir ou d’avantage ne veut lacher son morceau
Pauvres français qui, toujours mal informes, manipules, tondus,paierons encore et toujours l’addition