Ce que vous allez lire n’est pas nouveau. Non. Ce qui l’est, en revanche, c’est de lire comment les Coréens du Sud découvrent ce qui se passe en Occident dans l’édition du 16 janvier 2012.
« C’est drôle, dans le sens Orwéllien du terme, qu’en Europe il y ait maintenant des groupes de militants avec des noms tels que Sharia4Belgium et Sharia4Holland.
Moins drôle, mais peut-être plus orwéllien encore.
Le mois dernier, la Fondation Européenne pour la Démocratie (EFD) organisait une conférence à Amsterdam, et deux des conférenciers invités se sont prononcé en faveur d’un Islam libéral. Plus de 20 membres de groupes pro-charia ont alors interrompu la conférence en hurlant « Allahu Akhbar ! ». Ils ont exigé que la conférence soit arrêtée, ont traité les conférenciers d’apostats, ont craché sur eux, lancé des œufs, et menacé de les tuer.
Maintenant, voici la partie la moins drôle et la plus orwéllienne.
Presque aucun Européen – journalistes, politiciens, membres auto-proclamés des Droits de l'homme, organisations musulmanes qui prétendent être modérées – ont exprimé leur indignation de la suppression au bruit de bottes de la liberté d'expression, dans une ville, un pays, un continent, qui prétend incarner les valeurs de liberté et de tolérance.
Roberta Bonazzi, la directrice exécutif d'EFD, a juré de ne pas se taire. « Nous sommes unis, et nous continuerons à soutenir les musulmans réformateurs à travers l'Europe », a t-elle dit. L’auteur canadienne Irshad Manji a déclaré que ni elle, ni le député néerlandais Tofik Dibi ont « accepté de quitter les lieux, même quand la police le leur a demandé. Nous ne voulons pas obéir aux règles du jeu fixées par les djihadistes ». Dibi, du Parti de la Gauche Verte, a déclaré : « la perturbation montre que même dans aux Pays-Bas, il est nécessaire de poursuivre le débat sur la réforme de l'islam. »
Nécessaire, oui, prudente, non.
En Europe, de plus en plus, la liberté d'expression s'arrête là où l'islam, l'islamisme et le terrorisme islamique, commencent. Il y a deux mois, les bureaux parisiens de l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo ont été incendiés, et son personnel a reçu des menaces de mort après la publication d'un numéro « édité » par le prophète Mahomet.
En 2005, le journal danois Jyllands Posten a publié une douzaine de caricatures du terrorisme selon l'islam. Cela conduisit à des manifestations, des émeutes, des menaces de mort, une tentative d'assassinat, et le bombardement de l'ambassade du Danemark au Pakistan.
Tout cela confirme une tendance amorcée en 1989, lorsque le leader révolutionnaire iranien l'ayatollah Ruhollah Khomeiny ordonna à tout musulman désireux et capable, d'assassiner l'écrivain britannique Salman Rushdie, dont le roman, « Les Versets sataniques », que Khomeiny jugea blasphématoire. Depuis, Rushdie vit entourée des gardes du corps.
Dans aucun des 50 États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI anciennement appelée Organisation de la Conférence islamique) basée en Arabie saoudite, ces gardes du corps ne seraient probablement suffisants pour le protéger. L'année dernière, Salmaan Taseer, le gouverneur de la province pakistanaise du Punjab, a défendu une femme chrétienne condamnée à mort pour avoir dit quelque chose que certains musulmans trouvaient offensant. Un des gardes du corps de Taseer lui a tiré 27 balles dans le corps.
Il n'y a pas un seul des plus de 50 Etats membre de l'OCI qui garantisse sérieusement la liberté de parole. Néanmoins, en association avec l'OCI, le Département d'Etat américain a accueilli le mois dernier à Washington pendant trois jours, à huis-clos, une Conférence internationale pour lutter contre « l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation ». Le secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton, y a assisté.
La conférence a renforcé le principe de l'OCI selon lequel toutes les religions sont égales – mais une est plus égale que les autres. Les membres de l'OCI ne sont concernés que par la « diffamation » de l'islam et, de toute évidence, ils ne considèrent pas que les militants musulmans qui attaquent les musulmans réformistes diffament la foi de ces derniers.
Nina Shea, qui siège à la Commission américaine Internationale sur la Liberté Religieuse, a assisté à une partie de la conférence, et a indiqué qu’elle a « immédiatement relancé les demandes de l'OCI à l'Occident de punir le discours anti-islamique ». Le public fut rassuré du fait que « l'administration Obama travaille assidûment pour que l’on poursuive les islamophobes américains, et transformer le Département de la Justice américain en une conscience de la nation, mais le Département pourrait sans aucun doute apprendre une chose ou deux des délégués … »
Quels délégués exactement ? Les Saoudiens, dont les manuels scolaires décrivent les Juifs comme des singes et les chrétiens comme des porcs ? Ou les délégués de l'Union européenne qui, en réponse à la violence qui a suivi les caricatures danoises, a imposé des règles pour protéger les militants islamistes contre les discours haineux, mais, comme l'attaque contre la conférence d’Amsterdam l’illustre, ne font pas grand chose pour protéger les droits des musulmans libéraux, et encore moins des non-musulmans ?
Est-ce qu’on jour viendra où les Européens et les Américains se tiendront debout pour défendre leurs libertés, leurs valeurs et leurs traditions ? Ou avons-nous effectivement abandonné le combat pour apaiser des groupes tels que l'OCI et Sharia4Belgium ?
Si seulement Orwell était encore parmi nous: je parie qu'il aurait quelques réponses piquantes à ces questions. »
Fin de l’article du Korean Times.
Pour ma part, je me demande bien ou les gens vont chercher des idées pareilles. Tout européen qui se respecte sait bien que les islamistes sont des gens modérés, que l’Islam est une religion de paix de tolérance et d’amour, qu’elle est victime d’une injuste islamophobie de groupes extrémistes de droite et d’identitaires xénophobes, que les terroristes qui commettent des atrocités au nom de l’Islam ne sont pas de vrais musulmans et qu’ils trahissent le vrai message du Coran, et que les incidents qui sont rapportés ici et là sont le fait de quelques rêveurs mythomanes qui prennent leurs désirs de Sharia pour des réalités.
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
RE:d’une injuste islamophobie de groupes extrémistes de droite et d’identitaires xénophobes,
Vouis oubliez des groupes ultra sioniste, bien sur d’extreme droite.
les groupes ultra-sionistes, ne veulent convertir personne, ne veulent pas rendre le monde juif, et ne vont pas poser des bombes partout ! ils se défendent à leur façon, qu’on peut ne pas apprecier, contre des attaques permanentes venues des frontieres
La question qui se pose désormais est: jusqu’où dégringolerons-nous avant le big bang?
Le même schéma que durant la guerre se met en place: les néos-nazis, les vrais, ceux venus du sud; les collabos, c’est-à-dire toute la sphère dirigeante de la société, médias, enseignement, politiques, les uns par idéologie butée, les autres, ce qui ne vaut pas mieux, parce qu’ils sont convaincus qu’il n’y a pas d’autre voie que « de faire avec » et, last but certainly not least, ceux qui diront non, archi-non, et qui sont d’ores et déjà résolus à combattre pour libérer leur pays de l’islamisation et de l’immigration de peuplement.
C’est une erreur très bête de croire qu’on pourra les mater ceux là: Ils sont les résistants de demain. Ils ne perdent pas de vue, eux, que si les français , les allemands, les belges, les anglais, les espagnols, les italiens et les scandinaves pouvaient s’exprimer en un référendum, eux seuls et pas les étrangers qu’on leur a imposés, ils diraient unanimement: dehors!
Ils savent que le bon droit est avec eux. Et que les « décideurs » d’en haut ressemblent chaque jour un peu plus à des tyrans, des vendus, des traîtres.
C’est une erreur de s’obstiner dans la voie actuelle. La flamme de la liberté ne sera pas si facile à étouffer. Il ne suffira pas d’ouvrir grand les portes aux conquérants islamiques, comme il ne suffira pas aux immigrés musulmans d’installer leur gros derrière dans nos demeures pour assujettir définitivement l’europe de l’ouest à leur (peut-on appeler ça comme ça?) civilisation.
Tout comme c’est une erreur de faire si peu de cas de la capacité de révolte des peuples européens. Verra t’on, un jour qui approche à pas lourds, nombre de fonctionnaires eurabiens, de policards de à grande gueule terminer à des crocs de bouchers comme de vulgaires mussolini où ceaucescu? Pas exclu. Vous devriez commencer à faire gaffe les mecs… Les peuples sont comme les mers: quand ils débordent… sauve qui peut!
Car enfin il n’y a aucun exemple de couvercle de cocotte minute qui résiste indéfiniment à la montée de la vapeur.
Ceux qui nous ont mené là ne sont vraiment pas seulement des apprentis sorciers lâches et infatués, mais aussi d’ incroyables imbéciles
Invitons les coréens du sud à passer 3 mois dans les banlieues françaises.
Petite question qui n’a rien à voir (Pardon)
Impossible de me connecter à JSS News, le site ne reconnait pas mes identifiants. Savez-vous comment faire ? Merci
Le site a été attaqué par des hackers. Il faut attendre qu’ils le rétablissent.
eh oui Monsieur Grumberg, vous avez parfaitement raison;
Mais on ne dénoncera jamais assez le mal qu’ont pu faire les écrits de René Guénon dans les cerveaux fragiles de quelques une de nos têtes gouvernantes; et encore, quand je dis « tête », une moelle épinière leur suffirait…
Et j’en ai rencontré de ces européens complètement arabisés lorsque j’étais au moyen orient, tout imprégnés de la pensée du « maître »…
Pour ma part, trois années en arabie séoudite m’ont suffit pour comprendre.
Bonjour à tous.
Si l’islam n’était qu’une idéologie liberticide de plus, une parmi tant d’autres inventées par le cerveau (malade ?) de l’Homme, on pourrait le combattre avec les arguments qui, normalement, devraient venir à l’esprit du citoyen occidental libre et cultivé (au sens de la connaissance de ses racines historiques et culturelles).
Mais le problème, c’est que l’islam est aussi une religion et qu’à ce titre elle touche à l’affect de l’homme, à son intériorité. En effet, comment convaincre un musulman de l’absurdité, de la cruauté, de l’intolérance d’une « pensée », d’un mode de vie, dans lequel il baigne depuis sa naissance, que pratiquent les gens qu’il aime et qui a construit sa vision intime de la vie et de la mort?
Et plus encore, comment le convaincre de cette absurdité, de cette intolérance quand les arguments avancés sont construits par une logique de pensée – chrétienne, quoiqu’on en veuille – qui lui est totalement étrangère?
Mais qu’on se rassure, ce problème d’incompréhension ne durera pas. Face à l’afflux migratoire des populations musulmane, à leur dynamisme démographique et à l’âpreté de leurs revendications cultuelles, l’Europe ( ses dirigeants,mais aussi une grande partie de ses peuples) n’opposant que compromis, compromission, stérilité, culpabilité, lâcheté, veulerie, ignorance et haine de ses racines, il est fort probable que nous serons rapidement islamisés et qu’ainsi, nous vivions tous en bonne harmonie (ceci dit en mode ironique, bien évidemment).
Même ironiquement c’est pas sur vs serez islamiser sunite
Vs serez islamiser sunite, chiite, malaouite…le pb reste entier
Il n’y a pas de de négociation à avoir avec l’Islam ; il est temps de l’éradiquer anvant que nous ne soyons en phase terminale !
Je persiste : il n’existe pas d’Islam modéré !
Nous n’aurions jamais du laisser ce cancer se propager dans notre société Occidentale ; certains d’entre nous sont déjà contaminés !
Le politiquement correct l’en empeche depuis des decennies. L’ideologie mievre issue de mai 68 du style « si tous les gens du monde se donnaient la mains » a ete la plus nocive pour la France et maintenant l’Europe. Elle nous a mise dans une situation d’inferiorite face a l’Islam qui n’est pas une religion mais un politique. C’est desormais au peuple d’aujourd’hui de montrer clairement quelle est sa decision pour l’avenir de la France et/ou de l’Europe.
Vous écrivez : « Presque aucun Européen – journalistes … etc… »
Une réponse supplémentaire à votre précédent article : « Les journalistes sont des vendus et des corrompus … ».
Ils ne sont pas (malheureusement) les seuls, la liste est longue. Cela fait des décennies que les politiques ne travaillent plus pour l’intérêt de leur pays. Ces mutismes,faiblesses et démissions, sont des blasphèmes envers nos ancêtres et nos valeurs.
Cette conférence du Département d’Etat intitulée « Le processus d’Istanbul » annoncée par H.Clinton, lors d’une réunion en juillet à Istanbul avec l’OCI, réunissant la fine fleur des pays « les plus tolérants en matière religieuse », et récemment organisée par cette dernière à Washington, afin de lutter contre les diffamations des religions et surtout une en particulier, a été une véritable farce. Autant demander à un bourreau comment tuer le condamné d’une façon plus efficace ?
L’Administration Obama soutient les revendications de l’OCI, basée en Arabie Saoudite, un pays qui brille par sa grande « tolérance » et espérent apprendre des membres de cette organisation, dont certains « bénéficient » de régimes parmi les plus répressifs et intolérants du monde, comment mettre un terme à l’intolérance religieuse aux USA ??? Comment peut-on encore éprouver des doutes quant à l’infiltration des islamistes à la White House? Triste jour pour la démocratie que celui où Barack Hussein Obama fut élu président des USA, dont la politique d’apaisement à l’égard du monde musulman est un véritable djihad politique contre le monde libre.
L’Arabie Saoudite est évidemment le modèle à suivre, vu que l’OCI a introduit une résolution à l’ONU, félicitant l’Arabie saoudite pour sa promotion de la tolérance religieuse, qui dit mieux ??? Quelques exemples illustrant la tolérance religieuse à la saoudienne : interdiction des églises, de la Bible, de la Croix, répression et emprisonnement des minorités chrétiennes, de la population chiite autochtone, manuels scolaires très instructifs et débordant de bons sentiments, comme par exemple : enseigner aux enfants que tous les Juifs doivent être tués, (alors que les Saoudiens espèrent en une intervention d’Israël en Iran …) etc. etc. bref l’exemple parfait à suivre !
L’Arabie saoudite, ce pays qui se prétend l’allié des Occidentaux et en même temps œuvre avec diligence à l’islamisation de nos pays, par le financement de mosquées salafistes, l’envoi d’imams prêchant le retour à un islam des origines, pur et dur, le financement de nos universités afin d’y propager l’islam, le soutien pécunier aux mouvements islamistes radicaux, joue un drôle de jeu , mais aucun de nos dirigeants ne semble le remarquer, au contraire, ce pays à l’attitude ambigüe, suscite le respect et les courbettes de nos dirigeants dhimmis, pétrole oblige, qui rejettent et transfèrent dès lors sur Israël, toutes les critiques dont ils devraient accabler ce champion du monde du non respect des droits de l’homme, de l’intolérance, de l’esclavage. Ils restent volontairement aveugles au fait que le danger pour l’Occident ne vient pas d’Israël, mais de leur cher allié : l’Arabie saoudite, qui se moque d’eux et les méprise, tout en les flattant.
Excellent complément de regards après l’article Korean Times, Rosaly.
Je me demande comment +- 175.000.000 d’électeurs US peuvent rester assez bornés pour ne s’en tenir qu’à leurs $$$ en ignorant les autres enjeux du monde qui s’agite.
L’inculture règne là m^me où la chrétienté est aussi blâmée comme gaz asphyxiant de leur société. Faut dire qu’il se trouve là-bas pour cloner leurs schémas mentaux un certain nombre de …juifs académiques… et profession$ des média$ pour contribuer à l’abêtissement de tous ces lambda. La compréhension de la géopolitique demande un Q.I. dont beaucoup d’entre eux se demandent encore ce que ceci signifie!
La France est laïque, et ses journaux, France-soir, Charlie-Hebdo entre autres ont publié les caricatures, et ont eu raison devant les tribunaux.
//Le procès de Charlie Hebdo, qui s’est tenu au Tribunal de grande instance de Paris du 7 au 8 février, a abouti à la relaxe,// (wikipedia)
L’ONU a voté en majorité pour l’interdiction de l’insulte aux religions (je pense que 70% des états de l’onu sont musulmans)mais l’Europe à voter contre.
La France est laïque et républicaine, et même la majorité des musulmans a intérêt à ce qu’elle le reste, sous peine d’être débordée par les intégristes, que beaucoup d’algériens ont fuit à une époque.
NULLUS AUDITUR TURPITUDINEM PROPRIAM SUAM !
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Le cfcm ne reconnait pas la déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU :
Déclaration universelle de l’ONU Article 18 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. Article 19 Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. à bon entendeur, merci !
LE CFCM ne reconnait que la déclaration de l’OCI
qui nie la liberté de conscience !
LA constitution de la 5ème république est en contradiction avec la charte du CFCM, qui est dans l’illégalité.
N’est ce pas plutôt, Nemo auditur turpitudinem allegans ?
la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans son jugement du 13 février 2003, a déclaré : « La charia est incompatible avec les principes démocratiques ».
quel est l’imam ou le mufti qui l’acceptera ?
ohé mr Boubakeur, recteur de la gde mosquée de Paris !!
ça ne vous interpelle pas ?
OHE monsieur Moussaoui ! On ne peut se prévaloir de la cour européenne en tant que musulman et se prévaloir de la sharia, il faut choisir, car incompatible est votre religion avec la loi européenne !!!
LIBERTE DE CONSCIENCE INCOMPATIBLE AVEC L’ISLAM
C’est une bataille sourde, aux ressorts philosophiques, aux enjeux idéologiques, que se
livrent depuis plus de dix ans les représentants de tous les pays dans les salles et
couloirs feutrés de l’Organisation des Nations unies (ONU), à New York. Une sorte
d’avatar intellectuel du supposé « choc des civilisations », une notion définie, à la fin
des années 1990, par l’intellectuel américain Samuel Huntington.
Depuis 1999, tous les ans, les 57 pays de l’Organisation de la conférence islamique (OCI)
s’efforcent de promouvoir, devant la commission des droits de l’homme de l’ONU, le
concept de « diffamation des religions », un faux nez pour imposer au monde un controversé
« délit de blasphème », surtout en vigueur dans les pays musulmans. Et chaque année les
pays occidentaux, rejoints par l’Amérique latine et l’Afrique, s’y opposent fermement au
nom de la liberté d’expression et du droit international.
La campagne de l’OCI, censée combattre l’ »islamophobie » ressentie, selon ses membres, par
les musulmans à travers le monde, a notamment été portée par le Pakistan. Et ce n’est pas
un hasard : ce pays a instauré en 1986 une loi « anti-blasphème » parmi les plus dures au
monde. Et, contrairement à la plupart des pays, y compris occidentaux, qui ont conservé
ce délit dans leur législation, le Pakistan n’hésite pas à la mettre en oeuvre de manière
extrêmement rigoureuse. L’affaire d’Asia Bibi, cette jeune chrétienne condamnée à mort en
novembre 2010 pour « blasphème » après une altercation avec des villageoises, en est l’une
des plus cruelles illustrations.
Au niveau international, l’offensive « anti-blasphème » des pays musulmans remonte à 1999 :
cette année-là, ils proposent de faire voter les membres de la commission des droits de
l’homme sur une résolution condamnant la « diffamation de l’islam ». « Tous les Etats sont
appelés à prendre des mesures pour combattre la haine, la discrimination, l’intolérance
et les actes de violence, d’intimidation et de coercition motivés par l’intolérance
religieuse, y compris les attaques contre les lieux de culte, et pour encourager la
compréhension, la tolérance et le respect en matière de liberté de croyance et de
religion », indique le texte.
Lobbying occidental
A l’époque, la commission des droits de l’homme accepte ce principe, se contentant
d’élargir l’intitulé au-delà de l’islam pour évoquer plus largement la « diffamation des
religions ». De 2001 à 2010, une résolution, non contraignante, mais non dénuée de portée
symbolique et politique, est votée sur ce thème chaque année, y compris par la Chine et
la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité.
Mais, au fil des années, les discussions se durcissent, les arguments s’affûtent, le
lobbying occidental s’accroît et le nombre de pays défendant un tel texte ne cesse de
diminuer, malgré la détermination des pays de l’OCI. Ces derniers, soulignant une
« poussée de la culture et de la rhétorique antireligieuses » à travers le monde et
dénonçant « l’assimilation des musulmans à des terroristes », notamment après le 11
septembre 2001, souhaitent même faire de la condamnation de la « diffamation des
religions » un additif officiel aux textes onusiens.
Aux yeux des pays occidentaux, cette approche apparaît de plus en plus clairement comme
un moyen de limiter la liberté d’expression, notamment celle des opposants à des régimes
autoritaires ou celle des minorités religieuses dans des pays majoritairement musulmans.
Soutenus par des groupes de défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression,
des représentants de toutes les religions et des groupes d’athées, les pays occidentaux
parviennent, début 2011, à infléchir le sens du texte. S’il reconnaît « une intolérance,
une discrimination et une violence » à l’égard des croyants dans toutes les régions du
monde, le texte ne fait plus référence à la « diffamation » des religions : il condamne
« toute incitation à la haine religieuse contre des croyants » et appelle les gouvernements
à agir pour prévenir de tels comportements.
L’accent mis sur la protection des individus plutôt que sur la défense d’une croyance est
considéré comme une victoire par les défenseurs de la liberté d’expression. « Les droits
de l’homme ne protègent pas et ne doivent pas protéger des systèmes de croyance », plaide
le représentant de l’Union européenne à l’ONU dès 2009. Les diplomates des pays de l’OCI
ont toutefois averti qu’ils ne renonceraient pas à militer pour une loi contre le
blasphème s’il apparaissait que les pays occidentaux ne protégeaient pas suffisamment les
fidèles musulmans.
Nous assistons à la fabrication planétaire d’un nouveau délit d’opinion, analogue à ce qui se faisait jadis dans l’Union soviétique contre les ennemis du peuple.
Forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 70 pour contrer les féministes américaines, le terme d’«islamophobie», calqué sur celui de xénophobie, a pour but de faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme. Cette création, digne des propagandes totalitaires, entretient une confusion délibérée entre une religion, système de piété spécifique, et les fidèles de toutes origines qui y adhèrent. Or une confession n’est pas une race, pas plus que ne l’est une idéologie séculière : l’islam, comme le christianisme, est révéré par des Arabes, des Africains, des Asiatiques, des Européens, de même que des hommes de tous pays sont ou ont été marxistes, libéraux, anarchistes. Jusqu’à preuve du contraire, on a le droit, dans un régime démocratique, de juger les religions mensongères et rétrogrades et de ne pas les aimer. Se méfier de l’islam comme on a pu en d’autres temps se méfier du catholicisme, juger inquiétant son prosélytisme agressif, sa prétention à la vérité unique, son penchant sacrificiel, c’est manifester un sentiment qu’on estimera légitime ou absurde, ce n’est pas faire preuve de racisme. Faut-il parler de «libéralophobie» ou de «socialistophobie» parce qu’on est contre le règne du marché ou la redistribution des richesses ? Ou faut-il rétablir le délit de blasphème, aboli en 1791 par la Révolution, comme le réclame chaque année l’Organisation de la conférence islamique ainsi qu’en France, en 2006, un député UMP, Jean-Marc Roubaud, soucieux de punir tout ce qui bafoue ou calomnie «les sentiments religieux d’une communauté ou d’un Etat quel qu’il soit». Le pari des sociétés ouvertes, c’est de concilier la coexistence pacifique des grandes croyances avec le droit à la libre expression. La liberté de culte est garantie et la liberté de critiquer les cultes également. Les Français, échaudés par des siècles de domination cléricale, souhaitent un affichage discret des croyances. Réclamer des droits séparés pour telle ou telle communauté, imposer de strictes limites à l’examen des dogmes nous ramènerait directement à l’Ancien Régime.
Le terme d’islamophobie remplit plusieurs fonctions : nier pour mieux la légitimer la réalité d’une offensive intégriste en Europe, attaquer la laïcité en l’assimilant à un nouveau fondamentalisme. Mais surtout faire taire les musulmans qui osent remettre le Coran en cause, en appellent à l’égalité entre les sexes, au droit à l’apostasie et aspirent à pratiquer paisiblement leur foi sans subir le diktat de doctrinaires ou de barbus. Il faut donc stigmatiser ces jeunes filles qui refusent le voile, souhaitent marcher sans honte, tête nue, dans la rue, foudroyer ces Français, ces Allemands, ces Anglais d’origine maghrébine, turque, africaine, algérienne qui réclament le droit à l’indifférence religieuse, le droit de ne pas croire en Dieu, de ne pas jeûner pendant le ramadan. Il faut les désigner, ces renégats, à la vindicte de leurs coreligionnaires, les faire taire pour bloquer tout espoir d’une mutation chez les fidèles du Prophète (en France et de façon révélatrice, c’est un «Collectif contre l’islamophobie» qui soutient juridiquement les femmes verbalisées pour port du voile intégral). Nous assistons à la fabrication planétaire d’un nouveau délit d’opinion, analogue à ce qui se faisait jadis dans l’Union soviétique contre les ennemis du peuple. Et ce avec l’onction des médias et des pouvoirs publics. Notre président lui-même, jamais en retard d’une bourde, n’a-t-il pas comparé l’islamophobie à l’antisémitisme ? L’erreur est tragique : le racisme s’attaque aux personnes en tant qu’elles sont coupables d’être ce qu’elles sont, le Noir, l’Arabe, le Juif, le Blanc. L’esprit critique, à l’inverse, porte sur les vérités révélées, les écritures toujours susceptibles d’exégèses, de transformations. Cette confusion a pour objet de déplacer la question religieuse du plan intellectuel au plan pénal, toute objection ou moquerie étant passible de poursuites.
Quant aux profanations de tombes, de lieux de culte, si elles relèvent évidemment des tribunaux, elles touchent dans leur immense majorité en France les cimetières ou églises chrétiennes (1). On s’en veut de le rappeler : de tous les monothéismes, c’est le christianisme qui est aujourd’hui le plus persécuté dans le monde, surtout dans les pays musulmans, Algérie, Irak, Egypte entre autres. Il est plus facile d’être musulman à Londres, New York ou Paris que protestant, catholique au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord. Mais le vocable de «christianophobie» ne prend pas et c’est heureux. Imagine-t-on la Saint-Barthélemy condamnée par nos ancêtres sous l’angle de la discrimination plutôt que du fanatisme religieux ?
Il est des mots qui contribuent à infecter la langue, à en obscurcir le sens. «Islamophobie» fait partie de ces termes à bannir d’urgence du vocabulaire.
JB
..nous avons ouvert nos portes à 20 millions de musulmans qui nous ont apporté la stupidité, l’ignorance, la criminalité…
par Alize Méryle, vendredi 20 janvier 2012, 23:45
(reçu par mail le 20-01-2012 – je le copie intégralement)
Vérité ou Réalité (ou les deux à la fois) – La VIE est morte à Auschwitz
Ce qui suit est une copie d’un article écrit par l’écrivain espagnol Sebastián Rodríguez Vilar et publié dans un journal espagnol le 15 Janvier 2008. Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour extrapoler le message au reste de l’Europe – et, éventuellement, au reste du monde. Ce n’est guère de la propagande, les faits parlent d’eux-mêmes.
(EN LISANT, N’OUBLIEZ PAS: C’est écrit dans un journal espagnol)
TOUTES LES VIES européennes sont mortes à Auschwitz – Par Sébastien Vilar Rodrigez
Je marchais dans la rue à Barcelone, et soudain je découvrais une terrible vérité – L’Europe est morte à Auschwitz …. Nous avons tué six millions de Juifs et nous les avons remplacés par 20 millions de musulmans.
A Auschwitz, nous avons brûlé une culture, la pensée, la créativité, le talent. Nous avons détruit le peuple élu, véritablement choisi, car ils ont produit des gens formidables et merveilleux qui ont changé le monde.
La contribution de ce peuple se fait sentir dans tous les domaines de la vie: science, art, commerce international, et surtout, comme la conscience du monde. Ce sont ces gens que nous avons brûlés.
Et sous prétexte de tolérance, et parce que nous voulions prouver à nous-mêmes que nous avons été guéris de la maladie du racisme, nous avons ouvert nos portes à 20 millions de musulmans, qui nous ont apporté la stupidité et l’ignorance, l’extrémisme religieux et le manque de tolérance, la criminalité et la pauvreté due à un manque de volonté de travailler et de soutenir leurs familles avec fierté.
Ils ont fait sauter nos trains et transformé nos belles villes espagnoles en tiers monde, noyé tout dans la crasse et la criminalité.
Enfermés dans les appartements qu’ils reçoivent gratuitement du gouvernement, ils planifient d’assassiner et de détruire leurs hôtes naïfs.
Et ainsi, pour notre misère, nous avons échangé la culture pour de la haine fanatique, le savoir-faire créatif pour des compétences destructrices, l’intelligence pour le retour en arrière et la superstition.
Nous avons échangé la poursuite de la paix des Juifs d’Europe – et leurs talents en faveur d’un avenir meilleur pour leurs enfants – leur détermination à s’accrocher à la vie – car la vie est sacrée – par ceux qui poursuivent la mort, par des personnes consommées par le désir de mort pour eux et les autres, pour nos enfants et les leurs.
Terrible erreur commise par la misérable Europe …
La population musulmane mondiale est d’environ 1,2 milliard [d’islamiques]… Un milliard deux cent millions c’est 20% de la population mondiale. Ils ont reçu le Prix Nobel suivants:
Littérature:
1988 – Najib mahfouz
Paix:
1978 – Mohamed Anwar El-Sadat
1990 – Elias James Corey
1994 – Yasser Arafat:
1999 – Ahmed Zewai
Économie:
(Zéro)
Physique:
(Zéro)
Médecine:
1960 – Peter Medawar Brian
1998 – Ferid Mourad
TOTAL: 7 [sept]
La population juive mondiale est approximativement de 14.000.000… Quatorze millions, c’est environ 0,2% de la population mondiale.
Ils ont reçu le Prix Nobel suivants:
Littérature:
1910 – Paul Heyse
1927 – Henri Bergson
1958 – Boris Pasternak
1966 – Shmuel Yosef Agnon
1966 – Nelly Sachs
1976 – Saul Bellow
1978 – Isaac Bashevis Singer
1981 – Elias Canetti
1987 – Joseph Brodsky
1991 – Nadine Gordimer mondiale
Paix:
1911 – Alfred Fried
1911 – Tobias Michael Carel Asser
1968 – René Cassin
1973 – Henry Kissinger
1978 – Menahem Begin
1986 – Elie Wiesel
1994 – Shimon Pérès
1994 – Yitzhak Rabin
Physique:
1905 – Adolph von Baeyer
1906 – Henri Moissan
1907 – Albert Abraham Michelson
1908 – Gabriel Lippmann
1910 – Otto Wallach
1915 – Richard Willstaetter
1918 – Fritz Haber
1921 – Albert Einstein
1922 – Niels Bohr
1925 – James Franck
1925 – Gustav Hertz
1943 – Gustav Stern
1943 – George Charles de Hevesy
1944 – Isidor Rabi Issac
1952 – Felix Bloch
1954 – Max Born
1958 – Igor Tamm
1959 – Emilio Segre
1960 – Donald A. Glaser
1961 – Robert Hofstadter
1961 – Melvin Calvin
1962 – Lev Davidovich Landau
1962 – Max Ferdinand Perutz
1965 – Richard Phillips Feynman
1965 – Julian Schwinger
1969 – Murray Gell-Mann
1971 – Dennis Gabor
1972 – William Howard Stein
1973 – Brian David Josephson
1975 – Benjamin Mottleson
1976 – Burton Richter
1977 – Ilya Prigogine
1978 – Arno Allan Penzias
1978 – Peter L Kapitza
1979 – Stephen Weinberg
1979 – Sheldon Glashow
1979 – Herbert Charles Brown
1980 – Paul Berg
1980 – Walter Gilbert
1981 – Roald Hoffmann
1982 – Aaron Klug
1985 – Albert A. Hauptman
1985 – Jerome Karle
1986 – Dudley R. Herschbach
1988 – Robert Huber
1988 – Leon Lederman
1988 – Melvin Schwartz
1988 – Jack Steinberger
1989 – Sidney Altman
1990 – Jerome Friedman
1992 – Rudolph Marcus
1995 – Martin Perl
2000 – Alan J. Heeger
Économie:
1970 – Paul Anthony Samuelson
1971 – Simon Kuznets
1972 – Kenneth Joseph Flèche
1975 – Leonid Kantorovitch
1976 – Milton Friedman
1978 – Herbert A. Simon
1980 – Laurent Robert Klein
1985 – Franco Modigliani
1987 – Robert M. Solow
1990 – Harry Markowitz
1990 – Merton Miller
1992 – Gary Becker
1993 – Robert Fogel
Médecine:
1908 – Elie Metchnikoff
1908 – Paul Erlich
1914 – Robert Barany
1922 – Otto Meyerhof
1930 – Karl Landsteiner
1931 – Otto Warburg
1936 – Otto Loewi
1944 – Joseph Erlanger
1944 – Herbert Spencer Gasser
1945 – Ernst Boris Chain
1946 – Hermann Joseph Muller
1950 – Tadeus Reichstein
1952 – Selman Abraham Waksman
1953 – Hans Krebs
1953 – Fritz Albert Lipmann
1958 – Joshua Lederberg
1959 – Arthur Kornberg
1964 – Konrad Bloch
1965 – François Jacob
1965 – André Lwoff
1967 – George Wald
1968 – Marshall W. Nirenberg
1969 – Salvador Luria
1970 – Julius Axelrod
1970 – Sir Bernard Katz
1972 – Gerald Maurice Edelman
1975 – Howard Martin Temin
1976 – Baruch S. Blumberg
1977 – Roselyn Sussman Yalow
1978 – Daniel Nathans
1980 – Baruj Benacerraf
1984 – Cesar Milstein
1985 – Michael Stuart Brown
1985 – Joseph L. Goldstein
1986 – Stanley Cohen [& Rita Levi-Montalcini]
1988 – Gertrude Elion
1989 – Harold Varmus
1991 – Erwin Neher
1991 – Bert Sakmann
1993 – Richard J. Roberts
1993 – Phillip Sharp
1994 – Alfred Gilman
1995 – Edward B. Lewis
1996 – Lu RoseIacovino
TOTAL: 129!
Les Juifs ne font pas la promotion du lavage de cerveau…
Les Juifs ne font pas la promotion du lavage de cerveau des enfants dans des camps de formation militaire.
Ils ne leur apprennent pas à se faire exploser et à causer un maximum de morts de non-Juifs et autres musulmans.
Les Juifs ne détournent pas des avions, ne tuent pas des athlètes lors des Jeux olympiques, et ne se font pas exploser dans un restaurant allemand…
Il n’y a pas un seul Juif qui a détruit une église.
Il n’y a pas un seul Juif qui proteste en tuant des gens.
Les Juifs ne font pas de trafic d’esclaves, n’ont pas de dirigeants qui appellent au Jihad [guerre sainte] et à la mort de tous les infidèles…
Peut-être les musulmans du monde devraient reconsidérer leurs positions, investir plus dans l’enseignement ordinaire et moins blâmer les Juifs pour tous leurs problèmes.
Les musulmans devraient se demander «ce qu’ils peuvent faire pour l’humanité avant d’exiger que l’humanité les respecte.
Indépendamment de vos sentiments à propos de la crise entre Israël, les Palestiniens et les voisins arabes, même si vous croyez qu’il y a plus de culpabilité de la part d ‘Israël, les deux phrases suivantes veulent vraiment tout dire:
«Si les Arabes déposaient les armes aujourd’hui, il n’y aurait plus de violence [98% dans le monde]. Si les Juifs déposaient leurs armes aujourd’hui, il n’y aurait plus d’Israël.»
(Benjamin Netanyahou)
Le général Eisenhower nous a avertis: c’est un fait historique. Et donc lorsque le commandant suprême des Forces alliées, le général Dwight Eisenhower a trouvé les victimes des camps de la mort, il a ordonné de prendre toutes les photographies possibles, de faire visiter au peuple allemand des villages environnants les camps et même, d’enterrer les morts.
Il a fait cela parce qu’il a dit que les mots ne suffisent plus à cet effet:
«Rassemblez tous les dossiers et documents maintenant – saisissez les films – faites parler les témoins – parce que quelque part sur la route de l’histoire quelques bâtards vont se lever et dire que cela n’est jamais arrivé».
Récemment, le Royaume-Uni a débattu pour savoir s’il fallait supprimer la Shoah dans son cursus scolaire, car il «offense» la population musulmane qui affirme que cela n’a jamais eu lieu.
Ce n’est pas encore supprimé… Cependant, c’est un signe effrayant cette peur qui paralyse le monde, et combien il est facile pour chaque pays d’être paralysée par celle-ci.
Cela fait plus de 60 ans après que la Seconde Guerre mondiale prit fin en Europe…
Cet e-mail est envoyé comme une chaîne commémorative, en souvenir des 6 millions de juifs, 20 millions de Russes, 10 millions de chrétiens, 1900 prêtres catholiques, etc… qui ont été «assassinés, violés, brûlés, affamés, battus, humiliés et ont servi de cobaye, tandis que le peuple allemand a regardé ailleurs.
Maintenant, plus que jamais, avec l’Iran, entre autres, revendiquant que l’Holocauste est «un mythe», il est impératif de s’assurer que le monde n’oublie jamais.
Cet e-mail doit être diffusé et rediffusé massivement encore et encore…
Être un maillon dans cette chaîne de la mémoire et aider à distribuer ce message à travers le monde.
Combien d’années faudra-t-il avant d’entendre dire que l’attaque du World Trade Center « n’a jamais eu lieu » parce qu’elle offense les musulmans des États-Unis?
Ne vous contentez pas de supprimer ce message, cela ne prendra que quelques minutes pour le faire passer.
Merci.
Un sujet à réactualiser et tabou :
L’esclavage en terre d’islam
Malek CHEBEL, Fayard éditeur
Au terme d’une longue enquête, Malek Chebel dresse un constat accablant : l’esclavage
a été et reste un fait musulman.
(…) Ce n’est pas le vocabulaire qui manque en terre d’Islam pour parler de
l’esclavage. Cette richesse sémantique tranche avec le mutisme qui entoure le
phénomène. Un mutisme d’autant plus choquant, aux yeux de Malek Chebel, que
l’esclavage a pris des dimensions considérables tout au long de l’histoire de cette
région du monde et qu’il reste très présent dans le quotidien de centaines de millions
de gens.
C’est pour briser ce silence assourdissant que l’anthropologue algérien s’est livré à
une longue enquête. Le constat final est accablant : «À Brunei, au Yémen, dans les
pays du Sahel, chez les Touaregs, en Libye, dans le Sahel tunisien, en Égypte, en
Arabie, en Mésopotamie, au Soudan ou à Djibouti, il n’est pas un lieu gagné par
l’islam où ne se soit jamais pratiqué le commerce d’esclaves.» (…)
Une bonne part de la main-d’œuvre servile utilisée dans le monde arabe venait
d’Afrique subsaharienne – en Tunisie, le même mot, abîd, désigne indistinctement
l’esclave et le Noir… – et tout particulièrement du Sahel, de l’Éthiopie ainsi que de
la côte orientale du continent. Mais les Balkans et les steppes de l’Asie centrale
furent également d’importants bassins pourvoyeurs.
Combien furent-ils ? Malek Chebel estime à plus de 20 millions le « volume total de
l’esclavage en terres arabes et musulmanes ». Ce nombre englobe aussi bien les captifs
de guerre slaves, les concubines et les domestiques circassiennes, que les domestiques
noirs achetés à des négriers ou razziés dans les villages du Sahel, les marins
chrétiens capturés par les corsaires barbaresques en Méditerranée.
Les négriers arabes auraient donc fait « mieux » que leurs homologues européens. Les
uns ont, il est vrai, sévi pendant quatorze siècles, contre moins de quatre pour les
autres.
Faut-il chercher dans le Coran la cause du mal ? Le livre, certes, accepte que la
condition de sujétion des esclaves par rapport aux maîtres soit maintenue en l’état.
Car l’islam est né dans une région du monde où l’esclavage était quasiment un mode de
production.(…)
Vivement encouragé en théorie, l’affranchissement n’a guère été suivi en pratique. De
siècle en siècle, l’esclavage est devenu un fait musulman, s’inscrivant profondément
dans les habitudes. Pourtant, c’est un sujet dont on ne parle pas. (…)
Le pire est peut-être dans l’impact que l’esclavage a eu sur les mœurs politiques du
monde arabe. Dans un livre récent, l’universitaire marocain Mohammed Ennaji explique
en quoi il a fondé le rapport au pouvoir et donc l’absolutisme qui est encore souvent
la règle dans cette partie du monde.
Une fois le livre de Malek Chebel – dont, curieusement, les médias ont peu parlé –
fermé, on ne voit plus la civilisation islamique de la même façon.
Lire aussi Jacques Heers, l’esclavage musulman, réédité en Poche
prof à la Sorbonne !
ou Pétré-Grenouilleau, qui avait subi les foudres de la bien-pensance !!!!!!!!!!
Je vous recommande également la lecture de l’article que j’ai consacré au sujet, et qui a été étudié dans une classe de 3e par un professeur audacieux.
En effet dans le Coran
allah tolère, règlemente et organise l’esclavage !
allah est esclavagiste en bonne logique aristotélicienne !
Et le Coran incréé est la parole meme d’allah, valable en tous lieux et en tous temps pour un bon musulman modéré !
Ce que ne sont ni la bible, ni les évangiles ………..
ESCLAVAGE EN TERRE D’ISLAM (suite)
Rien n’a changé en terre d’islam, et ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas de
l’esclavage contemporain qu’il n’existe pas. L’on entend beaucoup des Tarik Ramadan, des
ONG pro-islamistes, se plaindre de la nature néo-colonialiste de la France. Ces gens sont
à vomir. Ils connaissent chaque ligne de ce dossier.
Le 15 Avril 2010, Human Rights Watch publie un rapport sur l’esclavage des enfants dans
les écoles coraniques du Sénégal, dont le réseau appartient aux frères musulmans.
Au moins 50.000 enfants de 4 à 12 ans (2), 50.000 petits esclaves, sont envoyés chaque
jour de la semaine, sept jours par semaine, de force, mendier dans les rues de Dakar, de
Thiès, Mbour ou Saint Louis, pendant 8 à 10 heures d’affilée. Ils subissent des violences
physiques et psychologiques, et vivent dans la terreur. En retour, les maitres de ces
écoles coraniques, imams ou simples professeurs de la loi coranique, ne leur donnent ni
nourriture, ni logement décent, ni soins médicaux, alors qu’ils disposent des ressources
confortables, fournies par les enfants eux-mêmes. Les hauts responsables religieux de
l’Islam, les imams, les frères musulmans, consentants et complices, restent totalement
silencieux.
Islam ou tradition ?
Interrogé par HRW, Masso Baldé, l’imam d’une école coranique de Saint Louis explique : «
La mendicité sert surtout pour l’humilité. Nous devons donner une éducation très dure.
Pour apprendre vraiment le Coran, on doit souffrir. Mendier fait partie de ce processus.
»
Le Coran exige t-il aussi le rendement et les châtiments corporels pour ceux qui ne
rapportent assez ?
« Chaque jour, je dois mendier du riz, de l’argent et du sucre. Si je ne rapporte pas
assez, le maître me frappe. Des fois, il me frappe même si je rapporte tout. J’aimerai
que tout cela s’arrête, mais je ne peux pas partir, je n’ai nulle part où aller. »
Modou S. 12 ans.
La vie de ces jeunes esclaves est celle des esclaves du 18e siècle : transportés par
centaines de milliers par des marchands d’esclaves musulmans, ils sont ramassés dans les
régions de Bafata et Gabu en Guinée-Bissau, de Matam et Tambacounda au Sénégal, pour être
ensuite vendus à Zinguinchor, à Dakar ou à Saint Louis.
Leur vie quotidienne est un cauchemar absolu, un enfer sur terre.
Forcés de mendier pour rapporter de l’argent et du riz au maître de l’école coranique,
ils doivent aussi mendier leur propre nourriture. Certains volent, d’autres fouillent les
poubelles pour trouver à manger. Quand ils ne rapportent pas assez, ils sont battus à
coups de fil électrique ou de bâton ou encore avec des gourdins, et souvent ils sont
enchaînés. La plupart d’entre eux souffrent constamment de faim, et de malnutrition
chronique.
« Le maître ne nous donne rien à manger, il garde tout le riz que nous lui apportons tous
les jours. Une famille dans le quartier me donne à manger du riz presque tous les midis,
quelques fois avec du poisson. Ils ne me donnent rien pour diner, alors je dois sortir
pour mendier de la nourriture. Mais il m’arrive de ne pas en trouver. Ces jours là, j’ai
très faim. »
Travaillant au milieu de la circulation, il n’est pas rare qu’ils se fassent renverser
par les voitures, voire écraser. Quand un enfant tombe malade – la malaria, les maladies
de la peau, les parasites sont monnaie courante compte tenu de leurs terribles conditions
de vie, le maître de l’école coranique ne leur donne la plupart du temps aucun soin. Au
contraire, ils sont forcés de mendier encore plus longtemps pour pouvoir acheter des
médicaments. Ils dorment souvent entassés à plus de 30 par chambre, dans des bâtiments
abandonnés, souvent grouillants d’insectes, sans eau, dépourvus de fenêtres, de portes et
de toilettes. Ils souffrent de chaleur extrême l’été, et de froid pendant les 4 mois
d’hiver, sans couvertures, et bien souvent dormant à même le sol.
Les maîtres, eux, vivent plutôt dans l’opulence.
« Je connais des marabouts (maîtres d’écoles coraniques) ici qui ont des grandes maisons,
des voitures et des motos, qui possèdent plusieurs bâtiments et qui s’habillent mieux que
les hommes d’affaires. Certains vivent ici actuellement ; certains ont des daaras (écoles
coraniques) ailleurs dans le pays. Cela devient presque un concours entre eux d’avoir le
plus de talibés (esclaves). » dira un témoin de la région de Kolda. « Et il y a beaucoup
de marabouts qui se servent de l’argent de la mendicité pour construire des grandes
maisons et contrôler d’autres bâtiments, ici et en Guinée-Bissau. »
Produit de la mendicité forcée dans quatre écoles coraniques typique :
Thiès : environ 4000 dollars par an.
Saint Louis : quelques tonnes de riz, et environ 11.000 dollars
Dakar : environ 60.000 dollars, du riz et du sucre
Guédiawaye : environ 116.000 dollars, du riz et du sucre.
3 mars 2010. L’ONG Anti Slavery international (1) publie des photos d’enfants esclaves de
10 ans courant dans de prestigieuses courses de Chameau à Abu Dhabi.
L’usage d’enfants, dans les courses de chameaux organisées pour distraire les pétro
milliardaires, a été interdit en 2005, après la découverte de réseaux de traite
d’enfants, que les entraineurs des pays du Golfe achètent par centaines, au prix de 3
dollars l’enfant, à leurs parents ou à des mendiants, qui les vendent dans des marchés
aux esclaves d’Inde, de Sri Lanka et de Pakistan, ou les font kidnapper, puis importer en
tant que serviteurs, du sud de l’Asie et d’Afrique.
Les chameaux ont une grande importance dans la culture des Emirats, ou les chameaux de
courses peuvent valoir plusieurs millions de dollars dans les ventes aux enchères. En
février 2010, lors du festival de chameaux al-Dhafrah, un arabe a dépensé 6.5 millions de
dollars pour acheter trois chameaux.
Suite à l’enquête du journaliste anglais Ron Gluckman, en déplacement à Dubaï et dans
plusieurs états de l’émirat, la BBC a diffusé un reportage en 1992 qui dénonçait
l’esclavage de ces enfants jockeys. En 1993, l’Union des Emirats Arabes annonçait
l’interdiction d’utiliser des enfants Jockeys de moins de 15 ans ou 35kg. En 1999 de
nombreux enfants étaient toujours extraits de cet enfer. Cette année là, on sauva un bébé
jockey pakistanais de 5 ans.
Ceux qui ne sont pas sauvés sont victimes d’un des plus grands scandales humanitaire du
21e siècle. Battus, souvent victimes de sévices sexuels, sans aucun loisir, ni le droit
de jouer, ils ne reçoivent aucune éducation, et travaillent jusqu’à 18 heures par jour.
Sous alimentés et privés de sommeil pour ne pas prendre de poids, ils subissent des
injections d’hormones pour ne pas grandir. Certains enfants ne reçoivent que quelques
biscuits par jour et de l’eau.
Quand ils n’ont pas la chance de dormir dans les étables avec les chameaux, ils dorment à
même le sol dans des tentes en acier, sous des températures insoutenables – en plein
désert.
Les courses de chameau sont dangereuses. Les enfants sont attachés sur le chameau avec du
Velcro, et leurs hurlements de peur ont la réputation d’exciter les chameaux qui courent
alors plus vite. Des enfants meurent écrasés par les chameaux. Pendant la course,
certains glissent, tombent ou restent coincés sous le chameau. Souvent, ils sont battus
par les autres jockeys jaloux.
Un enfant pakistanais « employé » pendant cinq ans comme jockey se souvient : « on
commençait dès l’âge de 4 ans. Les courses étaient bruyantes et très dangereuses. Il y a
avait jusqu’à 50 chameaux par course, et nous étions tous attachés. Nous avions peur,
tout le monde hurlait de peur. J’ai vu au moins vingt enfants mourir, et des dizaines de
blessés chaque semaine. Je me souviens surtout d’un enfant dont les attaches se sont
cassées au début de la course. Sa tête a été écrasée entre les jambes du chameau. Quand
la course commence, on ne peut pas l’arrêter. »
Quand ils deviennent trop grands et trop lourds, ils sont soit revendus pour servir
d’esclaves dans d’autres pays d’Afrique, soit libérés. « Ils ne savent rien faire. Ni
comment dormir, ni prendre un bain, ni aller aux toilettes. Ils ne savent pas se servir
d’une tasse, ou dormir sur un lit, tout est nouveau pour eux »
Le 25 avril 2007, le gouvernement du Bangladesh a reçu un chèque de 1.4 millions de
dollars des Emirats pour distribuer aux enfants jockeys qui souffrent des séquelles
physiques ou psychologiques. Combien verront la couleur de cet argent ? Qui s’occupera
des enfants encore captifs, esclaves des éleveurs Arabes du Moyen Orient et des Pays du
Golfe ?
La Mauritanie arabo-berbère est le dernier pays a officiellement interdire l’esclavage en
1980. Ce sera la 3e fois. Cependant, le 8 août 2007 (3), le Parlement reconnait
implicitement l’échec de cette énième loi et l’existence d’esclaves en Mauritanie, et
adopte une nouvelle loi qui puni l’esclavage de dix ans d’emprisonnement.
En 2009, Kevin Bales, président de « Free the Slaves » (libérez les esclaves), estimait
que la Mauritanie a toujours la plus forte proportion d’esclaves au monde. Des musulmans
maures noirs (Haratines) sont les esclaves de musulmans maures blancs (Bidhans).
Pour Amel Daddah, docteur en sociologie, et mauritanienne (4), (Le Monde Diplomatique
novembre 1998), « Dix-sept ans après avoir été promulgué, le texte de loi portant
abolition de l’esclavage en Mauritanie n’a toujours pas été suivi d’un décret
d’application. Une telle lenteur n’est pas sans relation avec l’importance de l’identité
islamique, en tant qu’instrument de légitimation du pouvoir : remettre en question la
légitimité de l’esclavage reviendrait, en quelque sorte, à porter atteinte aux préceptes
de l’islam, religion officielle de l’Etat, partagée par l’ensemble des Mauritaniens. »
Souvenez vous.
A 8:45, le 1er juillet 2008, le monde apprend que la famille « propriétaire » de l’Emirat
d’Abou Dhabi est esclavagiste. En plein cœur de l’Europe , à l’hôtel Conrad au centre de
Bruxelles, la police découvre que la veuve de l’émir Muhammed Khalid Al Nahyan, et ses
quatre filles sont servies par 14 esclaves.
Les médias, qui ont largement relayé l’inhumanité de cette découverte, sont passés
cependant à coté des aspects les plus terrifiants de cette atrocité :
– Pourquoi des femmes qui dépensent des dizaines de milliers d’euros chaque jour, comme
nous de la petite monnaie, ont elles des esclaves ? Pourquoi ne pas s’entourer
d’employées haut de gamme, hautement qualifiées, et sortant des meilleures écoles
hôtelières ?
– Pourquoi si ce n’est par choix. Pourquoi, si ce n’est pour des raisons enracinées dans
leur religion ?
– Ces arabes AIMENT-ILS avoir droit de vie et de mort sur des êtres humains, AIMENT-ILS
posséder des esclaves, le font-ils par goût, puisqu’ils ont les moyens de s’offrir du
personnel de haut niveau ?
– Et dans ce cas, combien d’autres esclaves sont emprisonnés derrière les haut murs des
palais princiers, au moyen orient et dans les pays du Golfe ?
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien
ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour http://www.Dreuz.info
(1) http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/8548295.stm
(2) http://www.hrw.org/en/reports/2010/04/15/backs-children-0
(3) http://www.courrierinternational.com/article/2009/11/19/l-esclavage-a-la-peau-dure
(4) http://www.monde-diplomatique.fr/1998/11/DADDAH/11266
Samedi 21 janvier 2012
À la une > Hebdo n° 994 – Afrique
MAURITANIE / L’esclavage a la peau dure
Malgré son abolition formelle il y a vingt-huit ans et une loi répressive adoptée en 2007, cette pratique reste plus que jamais en usage, au grand dam de plusieurs ONG qui tentent d’y mettre fin.
Des cas lourds d’esclavage, à la fois dans leur forme traditionnelle et moderne, persistent en Mauritanie”, a déclaré Mme Gulnara Shahinian, rapporteur spécial de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les formes contemporaines d’esclavage. Ce constat figurera en lettres majuscules dans son rapport. D’où une série de recommandations adressées au gouvernement et à toute la société mauritanienne pour une élimination définitive du fléau, par une stricte application de la loi et des mesures d’accompagnement économiques et sociales. Au cours de ce voyage, Gulnara Shahinian a rencontré les autorités gouvernementales, la classe politique, la société civile et des universitaires. Dans ce document, de nombreux passages argumentés, véritables appels lancéss à la conscience de tous, viennent attester de l’ampleur et de la persistance du phénomène, vingt-huit ans après son abolition formelle et plus de deux ans après l’adoption d’une loi stigmatisant et criminalisant la pratique. Un entêtement social dont les résultats désastreux font que des hommes et des femmes continuent de vivre une condition humaine et une situation de “marginalisation inchangée depuis des centaines d’années” : travailleurs domestiques sans salaire privés de tous les droits, bergers, garçons et filles à tout faire, parfois victimes de sévices, descendance privée d’héritage… Une manière de dire que, même si “les chaînes du Moyen Age ont disparu, la pression subie produit actuellement les mêmes conséquences”.
Ainsi, en ce début de XXIe siècle, nous avons encore sur nos terres des hommes, des femmes et des enfants travailleurs “non libres et généralement non rémunérés, qui seraient juridiquement la propriété d’une autre personne”. Une pratique venue des profondeurs des temps, qui a certes fortement diminué dans les grandes villes mais qui persiste dans certaines contrées reculées. La responsabilité de cette situation est imputable à tous : aux autorités mais aussi à la classe politique, à la société civile, aux intellectuels et à la presse. D’où l’obligation légale et morale pour tous, d’apporter une contribution au combat en vue de l’éradication définitive de cet archaïsme.
Au-delà d’un tableau désolant, une lueur d’espoir
Pour vaincre ce déni de liberté venu de la nuit des temps – et pratiqué par quasiment toutes les sociétés humaines à des degrés divers –, le chapelet de recommandations soumis aux autorités mauritaniennes par le rapporteur spécial de l’ONU insiste sur la nécessité de traiter la question de manière transversale : judiciaire, économique et sociale. Les outils ? Rendre l’éducation obligatoire pour tous les enfants, en allant bien au-delà de l’adoption formelle d’une loi dont on ne se donne pas les moyens légaux et matériels d’application ; interdire le travail des enfants ; renforcer les programmes socio-économiques en faveur de la promotion des victimes avec l’appui de tous les partenaires pour le développement. Au-delà d’un désolant tableau, une petite lueur d’espoir. Gulnara Shahinian note avec satisfaction la volonté des autorités gouvernementales d’aller dans le sens d’une éradication définitive du phénomène. Ce qui expliquerait la venue de la mission en Mauritanie. Une thèse à laquelle ne semblent pas adhérer les ONG de lutte contre l’esclavage, SOS Esclaves et Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA). Celles-ci relèvent notamment que, depuis l’adoption de la loi de 2007 et en dépit de nombreuses dénonciations de cas d’esclavage, “aucune jurisprudence condamnant les contrevenants n’existe”. Ce qui pose le problème de l’impunité des présumés auteurs de ces pratiques. Estimant que les victimes sont “faibles et incapables de défendre leurs droits”, ces associations réclament en vain depuis plusieurs années – on se demande bien pourquoi on ne leur reconnaît pas ce droit – une législation leur ouvrant un droit à constitution de partie civile chaque fois qu’une présomption d’esclavage est portée devant une juridiction.
En fait, la divergence fondamentale entre les autorités et les ONG est d’ordre sémantique. Pendant que le gouvernement parle d’éradication des séquelles, les associations exigent la fin de l’esclavage. Reste alors à savoir si les séquelles et la pratique actuelle, telles que développées dans les deux thèses, donnent des résultats similaires dans le quotidien des victimes… En tout cas, l’argutie sémantique ne peut justifier la carence des tribunaux. La loi existe et c’est bien sa stricte application, fût-elle occasionnelle, qui prouvera la volonté politique. Pas les discours.
JB
Wade veut criminaliser l’esclavage
04.03.2010
Cest une annonce historique que vient de faire le président Wade. Alors qu’il recevait en audience Karfa Diallo, président de DiversCités et ardent promoteur du travail de mémoire sur la traite négrière, le président sénégalais a déclaré vouloir soumettre à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à faire de l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Ce serait alors une grande première pour un pays africain : jusqu’à présent, seule la France est allée jusque-là avec la loi Taubira de 2001. Alors que le Sénégal fêtera le 4 avril le cinquantenaire de son indépendance, cette annonce n’est sans doute pas innocente. Elle pourrait bien faire tache d’huile, puisque d’autres anciennes colonies comme le Bénin et le Mali y seraient sensibles, croit savoir le quotidien sénégalais Le Soleil.
source courrier internationnal
Dormez en paix braves gens
Il suffit pour aujourd’hui !
Les musulmans ne laisseront pas faire, relire mon article sur l’esclavage de tous les jours en terre d’islam
ENCORE ET ENCORE ……………..
Samedi 21 janvier 2012
Hebdo n° 967 – Afrique
CONTINENTQuand le devoir de mémoire fait défaut
Tous les 10 mai, la France se souvient de l’esclavage, alors que les Africains s’intéressent fort peu à cette commémoration.
14.05.2009 | Dakar Soir
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Sur le continent, l’esclavage, dont les redoutables séquelles se font pourtant encore sentir, reste un sujet tabou. Méconnu du public, il n’intéresse qu’une poignée de chercheurs et d’historiens. Certes, dans quelques rares pays comme le Sénégal, l’histoire de la traite négrière est connue grâce au travail opiniâtre du conservateur de la fameuse “Maison des esclaves” de Gorée, Boubacar Joseph Ndiaye, qui a réussi à faire de cette petite île au large de Dakar un passage obligé pour les élèves et les Noirs de la diaspora. Qu’est-ce qui explique ce silence assourdissant des Africains face à l’esclavage ? Est-ce le sentiment d’avoir une responsabilité dans une tragédie à laquelle des Africains prirent part en vendant leurs propres frères aux négriers blancs ? Sans vouloir faire de la psychologie “de bazar”, cela semble témoigner d’une volonté de refouler ces actes honteux. Pis, si la traite atlantique est un peu connue grâce aux archives et aux travaux des historiens, il n’en est rien de la traite orientale, autrement dit du trafic des Noirs par les Arabes. D’ailleurs, en terre d’Islam, l’omerta règne encore sur l’esclavage. Car, au nom d’une interprétation très discutable du Coran, les docteurs de la foi ont longtemps cautionné cette pratique avilissante.