Publié par Jean-Patrick Grumberg le 2 février 2012
Les faux écologistes finissent toujours par se trahir.
 
De passage dans les Ardennes, Cecile Duflot a été confrontée à un phénomène que j’observe depuis un bout de temps : loin des connivences entre bobos, certains médias de province sont bien plus libres, bien plus indépendants, bien plus impertinents et décomplexés, et donc souvent bien plus intéressants, que les médias inféodés parisiens.
 
Cécile Duflot vient d’en faire les frais.
 
Gauchiste adulée à Paris, Duflot s’est fait traiter de « tête à claque », par Bruno Testa, journaliste à L’union (2), et il ne faut pas beaucoup d’imagination pour le croire.
 
Alors qu’Eva Joly, dans un sondage publié cette semaine, indispose 78% des français qui la trouvent incompétente et antipathique (1), voilà que la seconde en chef se fait refaire le portrait ! Manque plus que Dany le rose, pardon, le rouge (on ne sait plus trop)… 
 
Bruno Testa : « A voir en face de soi (Dulfot) ne pas lever le nez de ses deux téléphones, pire que Nicolas Sarkozy durant sa grande période, ignorer les journalistes qu'elle avait pourtant invités (…) j'ai senti comme une irritation monter »
 
Bruno Testa : « Pour dire les choses autrement, et employer une métaphore champêtre, Cécile Duflot commençait à me les brouter menu. » Note de JPG : ça c’est du journalisme de terrain.
 
Bruno Testa : « On avait beau (lui) faire remarquer que ses deux téléphones (…) ce n'était pas très écolo et même pour tout dire pas très poli, rien à faire. Nos remarques tombaient dans le puits sans fond de son regard bovin. »
 
Cette partie, à mon sens, bien qu’il s’agisse d’un procès d’intention, confirme l’idée qu’on se fait de la gauche caviar :
 
Bruno Testa : « Peut-être que Cécile habituée des télés, des grands journaux, des vedettes journalistes, s'ennuyait-elle à l'idée de commenter la campagne présidentielle d'Eva Joly tellement subtile que des esprits arriérés de la Marne ne pourront jamais comprendre. »
 
Bruno Testa : « j'ai préféré fuir et laisser notre autiste verte jouer avec ses téléphones comme d'autres jouent avec leur sex toy »
 
En réponse à l’article, Cécile Duflot tweetait : « regard bovin, sex toy ==> pas 1 journaliste mais 1 connard donc pas grave effectivement… »
 
Ce que ne racontent pas les médias, c’est que la menteuse avait déjà dévoilé son vice. 
 
Avant de prendre connaissance de l’article de l’Union, elle écrivait mielleuse « aimer la presse locale et régionale : je réponds toujours avec attention aux petites radios indépendantes et aux étudiants journalistes. »
 
Puis, plus tard, sur Twitter, condescendante : « plus la peine de m'insulter pour que je vous fasse de la pub comme une bêtasse » (note de JPG : bêtasse ou pétasse ?).
 
Monsieur le journaliste Bruno Testa, je ne connais pas votre bord politique ni vos penchants idéologiques, mais je vous tire mon chapeau : vous avez péché une sacré morue. Nos confrères parisiens n’ont votre courage que pour emplafonner la droite.  
 
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous : 
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
 
(1) http://www.dreuz.info/2012/01/eva-joly-en-chute-libre 
(2) http://www.lunion.presse.fr/cecile-duflot-a-cote-de-la-plaque

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