Publié par Jean-Patrick Grumberg le 8 février 2012
Caroline Fourest, qui ne s’attaque jamais aux dangers que représentent les extrémistes lorsqu’ils sont à gauche, était invitée à une conférence sur un sujet plan plan, tranquille et convenu : « L’extrême droite est-elle devenue fréquentable ? », à l’Université Libre de Bruxelles (qui y a laissé sa liberté).
Sa conférence a été interrompue et empêchée par un groupe de militants musulmans emmenés par un activiste, pro-palestinien (c’est son droit) et néo-nazi (c’est son droit encore), et ouvertement antisémite (c’est moins son droit) (1), Souhail Chichah, lui-même chercheur en économie de la discrimination à l’ULB, et leader du groupe qu’elle qualifie de militants d’extrême droite (à juste titre, mais elle aurait pu ajouter : extrême droite néo-nazie si elle avait regardé cette vidéo de Chichah (1))

Caroline Fourest oublie soigneusement – vous ne serez pas surpris – de mentionner que les extrémistes de droite qui ont interdit le débat étaient des musulmans (stigmatiser l’extrême droite oui, mais pas les musulmans) hostiles à toute forme de démocratie – c’est d’ailleurs pour cela qu’ils n’ont pas autorisé ce débat, ni d’autres par le passé, en commençant par le perturber par des multiples sonneries de téléphone, puis en scandant « burka blabla », pour terminer par des injures raciales. 
Parmi les agitateurs, était également présent un autre néo-nazi musulman, Nordine Saïdi, un raciste antisémite licencié par le MRAX (Mouvement contre le Racisme… sic) pour les propos antisémites qu’il tient sur son blog : du beau monde.
Est-ce que Caroline Fourest, qui se prend constamment les pieds dans le tapis pour protéger à la fois la chèvre (les femmes et les homosexuels), et le chou (gras qui vient de l’islam) a subitement découvert que les islamistes radicaux, depuis l’alliance formelle soudée entre Hitler et le grand Mufti de Jérusalem, n’ont jamais renoncé à l’idéologie néo-nazie (le Hezbollah et le Hamas en ont même conservé le salut, ce qu’aucune télé ne vous montrera) ? 
Nous ne le saurons jamais : sujet tabou.
Reproduction autorisée avec la mention suivante :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
(1) Souhail Chichah : « 90 à 95% selon les sources, des juifs en Belgique dans les années 40, étaient des immigrés, des exilés, des gens qui fuyaient certains le nazisme, qui venaient de Pologne, et donc vous vouez que c’était des gens qui parlaient pas bien le français, qui étaient pas très propres, c’était des gens qui étaient sales, c’était des gens qui étaient pauvres, c’était des gens qui posaient des problèmes à l’école. »
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=o4Ee0xjFZiI[/youtube]

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