Publié par Guy Millière le 11 février 2012

Afghan university students shout anti-US slogans and hold a banner reading 'No Democracy; We want just Islam!' during a demonstration in Kabul on October 25,

Nombre de sujets ne seront pas abordés au cours des prochaines élections en France, ou ne le seront que très partiellement. L’un de ces sujets est la démographie et le vieillissement des populations, un autre de ces sujets est les flux migratoires complexes qui font fuir ceux qui sont porteur de capital humain et intellectuel, et arriver des gens sans capital humain et intellectuel. Un troisième sujet (dont j’ai traité ici voici peu) sera les conditions globales d’un dynamisme économique, qui impliquerait une réduction drastique des dépenses de l’Etat, une baisse tout aussi drastique des impôts et des charges, et une très vaste déréglementation.

Le choix sera entre socialistes et socialistes, entre étatistes et étatistes, entre gestionnaires du naufrage et gestionnaires du naufrage. C’est une affaire entendue. Et les débats auront lieu entre adeptes de l’analphabétisme économique et géopolitique, et autres adeptes de l’analphabétisme économique et géopolitique, c’est aussi une affaire entendue.

Un autre sujet sera sans aucun doute très absent : ce sera celui de l’islam et de la vague islamique radicale qui parcourt aujourd’hui le monde.

Ce sujet sera absent parce que les musulmans en France et ailleurs en Europe représentent désormais un électorat important qu’aucun candidat ne peut se permettre d’ignorer et de ne pas flatter. Ce sujet sera absent aussi parce que les liens d’interdépendance économique et financière entre la France, le reste de l’Europe et le monde musulman se sont intensifiés ces dernières années. Ce sujet sera absent, enfin, parce que tout homme politique en France et en Europe, sait qu’aborder ce sujet est dangereux : il existe d’une part une police de la pensée qui veille et qui est toujours prête à prononcer ses excommunications, et il existe d’autre part des risques, toujours présents, d’émeutes ou d’actes terroristes.

C’est pour faire la cour au monde musulman que les dirigeants français et européens se sont obstinés et s’obstinent encore parfois à parler de « printemps arabe » et se déclarent prêts à voir dans les islamistes qui arrivent au pouvoir dans les pays concernés, des interlocuteurs très acceptables.

C’est pour la même raison que les mêmes dirigeants se sont pris de passion pour la cause palestinienne, au point de subventionner massivement les dictateurs de Ramallah et leurs moyens de propagande, et au point d’alimenter financièrement l’UNRWA, dont l’existence même, comme le soulignait récemment Emmanuel Navon, est un obstacle à la paix au Proche-Orient, en ce que l’UNRWA permet l’existence de « réfugiés » de père en fils depuis quatre générations et rémunère des gens qui, par ailleurs, se livrent à des activités terroristes anti-juives.

C’est pour cette raison encore que les informations sur le Proche-Orient et le monde musulman sont traitées dans les grands médias d’une façon aussi scandaleusement biaisée.
C’est pour cette raison sans doute qu’on ne dit jamais ce qui devrait pourtant être flagrant : l’islam radical est une arme de destruction massive qui n’en finit pas d’exploser partout dans le monde occidental.

D’une part, les prix de l’énergie sont très élevés depuis trente cinq années et les « chocs pétroliers » : la majeure part des pays producteurs de pétrole sont musulmans. Les dirigeants de ces pays n’ont pas découvert le pétrole, ils ne l’extraient pas eux-mêmes.

Ils confient les tâches de découverte et d’extraction à des Occidentaux, exigent une rente exorbitante, ralentissent ainsi la croissance mondiale, et, en supplément, utilisent une part importante de l’argent de la rente pour financer des groupes voués à la destruction de l’Occident. Quand des sources d’énergie autres auront été trouvées et qu’on entrera dans l’après pétrole, un changement s’opèrera, mais nous n’en sommes pas là, et ce ne sont pas les éoliennes prônées par les écologistes de tous les partis qui seront la source adéquate, l’éthanol non plus. Le nucléaire est fustigé par les Verts qui sont aussi, mais c’est un hasard, les amis des islamistes.

D’autre part, les coûts de transport des marchandises sur la planète ont augmenté démesurément ces dernières années en raison des risques terroristes : ces coûts n’ont pas brisé le commerce international, mais ils ont freiné son plein essor. Et dois-je dire que le terrorisme est quasiment toujours islamique ?

Enfin, les coûts de déplacement des êtres humains, tout particulièrement par le biais du transport aérien, ont eux-mêmes considérablement augmenté, tout particulièrement si on ajoute au coût financier le coût en temps perdu.

Quiconque prend l’avion depuis les attentats du onze septembre 2001 (le processus avait commencé avant, il s’est exacerbé ensuite) sait qu’il lui faut passer au moins deux heures à l’aéroport avant de pouvoir embarquer, et doit subir des fouilles de plus en plus minutieuses.

Quiconque prend l’avion depuis les attentats du onze septembre 2001 peut voir sur son billet d’avion le prix réel du transport et les « taxes » qui sont ajoutées, et qui, pour l’essentiel, servent à payer les formalités de sécurité. Souvent, le prix des taxes est égal ou supérieur au prix du transport.

La vie de milliers d’hommes d’affaire, de créateurs, ou de simples voyageurs, se trouve ainsi empoisonnée par une poignée d’assassins potentiels.

Il est trop tard pour reprendre en main les sources d’énergie pétrolière et pour rappeler que le pétrole n’est une matière première que parce qu’il y a eu des inventions en Occident et parce que des Occidentaux ont découvert et découvrent du pétrole avant de le tirer du sous-sol.

Il faudra attendre l’après pétrole pour qu’une dépendance suicidaire prenne fin. Les coûts découlant du terrorisme pour le transport de marchandises pourraient se trouver amenuisés si, au lieu de financer le terrorisme, les Occidentaux s’employaient à l’éradiquer. Le monde ne prend pas le chemin de l’éradication du terrorisme : les Européens se font complices de l’islam radical, les Etats-Unis sous Obama aussi.

Les coûts découlant du terrorisme pour le transport d’êtres humains pourraient se trouver amenuisés, même si le terrorisme n’était pas éradiqué par le profilage ciblant les individus à risque. Dès lors que le profilage serait considéré comme « islamophobe », le monde ne prend pas ce chemin non plus.

Nous sommes dès lors condamnés à tout payer plus cher, à vivre avec le risque permanent d’attentats ou d’émeutes, à avoir des dirigeants politiques soumis, et à voyager à bord d’aéronefs qui peuvent, à chaque instant, en cas d’écart de vigilance, être transformés en instruments de meurtre de masse.

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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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