Hier soir samedi 18 février 2012, deux roquettes et des missiles anti-tank ont été tirés sur Israël, l’un ayant atteint la ville d’Ashkelon et l’autre la région d’Eshkol, au sud du pays. Les sirènes d'alarme ont averti les habitants de se rendre dans les safe rooms construites dans la plupart des appartements israéliens modernes, et il n'y a eu aucune victime.
Lors d’un autre incident, un missile anti-tank a été tiré sur des soldats israéliens, endommageant la barrière de sécurité. Quand les militaires sont arrivés sur les lieux, un explosif a détonné dans la bande de Gaza, auquel l’armée israélienne a répondu par des tirs de tank.
En réponse à ces attaques terroristes, l’aviation israélienne a détruit pendant la nuit de samedi à dimanche une fabrique d’armes et un site d’activité terroriste situé dans le nord de la bande de Gaza. La mission a été un succès.
J’ai questionné un porte parole de l’armée israélienne pour lui demander pourquoi Israël ne détruit pas une fois pour toutes les fabriques d’armes, et la réponse fut : « ils les reconstruisent en permanence ».
Dans le conflit Israëlo-arabe, Israël n'est jamais dans la position de l'agresseur, et il se contente de riposter aux attaques terroristes.
Plus de trente roquettes et missiles de différentes portées ont été tirés sur des innocents civils israéliens depuis le début de l’année, sans aucune condamnation des terroristes par la communauté internationale.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
La “communauté internationale”? ( C.I.)
Cette appellation est analogue à l’usage du pronom indéfini “ON”. C-à-d de désigner une cible aux contours flous; l’usage s’y prête à merveille pour la diplomatie. La C.I. s’applique bien à nos institutions agissant sous des schémas prétendument “démocratiques”. Elle couvre le sens de leur irresponsabilité : “ON” a décidé que, “ON” préconise de… trouvant un écho naturel dans l’expression Y-A-KA, si chère à certains penseurs et politiciens, dès lors qu’ils n’assument pas de RESPONSABILITE dans la mise en oeuvre de manière tangible.
Reste ceux qui endossent la responsabilité en leur nom personnel : les preneurs de décision clairement identifiables. Chacun de nous en connait. Ceux-là, courageux, savent qu’ils endosseront les critiques de tous ceux – pleutres, lâches, fourbes – qui jasent sans devoir faire!
De Gaulle les désignait la C.I. en tant que “grands machins”. Avec les ans, l’utopie d’une gouvernance mondiale s’étant enflée, les grands machins se sont multipliés. Souvent pour ajouter à la complexité et à la confusion dans un monde qui lui ne s’est pas simplifié!
D’où viennent les machines-outils ? d’où viennent les matériaux de construction ? d’où viennent les pièces sensibles dont la technologie n’est pas maitrisée par les palestiniens ?
Dans la guerre des images et de l’image, toujours perdue par Israël pourquoi ce dernier ne peut-il pas filmer les usines avant leur destruction, quitte à prendre le risque de déposer sur place un commando ? Opération très risquée mais qui aurait un retentissement sur l’opinion publique internationale.
Il devient urgent d’inverser la tendance dans l’opinion française -les média suivront- sinon lorsque la crise majeure éclatera nous courrons le risque que la révolte des banlieues musulmanes soit acceptée et sublimée, ce qui empêcherait un soutient de la France. Ce risque serait décuplé par l’élection de Hollande.
Bien que source irremplaçable d’informations un site comme DREUZ est trop marqué idéologiquement (ultra-libéral) pour aider à la prise de conscience qu’Israël est le rempart de la démocratie et de la civilisation occidentale contre la barbarie musulmane.
Ne faudrait-il pas que des juifs et non-juifs francophones, Israéliens ou pas, créent un site de promotion d’Israël en se bornant à des analyses et informations culturelles et politiques en dehors de toutes considérations économiques ?
“Il devient urgent d’inverser la tendance dans l’opinion française -les média suivront”-
Jamais les médias ne suivront.Quels médias? France2? AFP (P comme palestine),Le monde diplomatique, le Nouvel Obs ? Ne soyons pas naïf !
Solidarité pleine et entière avec la population civile. Honte à ceux qui commettent ces actes, à ceux qui les financent mais aussi à tous ceux qui cautionnent et répandent subtilement la haine des juifs et d’Israel:
les faux journalistes qui bidonnent des reportages pour faire accuser Israel, à Ashton et au quai d’Orsay qui harcèle diplomatiquement l’Etat Juif, les députés français qui cautionnent les campagnes de boycott (Guigou Boniface etc….), Monsieur Sarkozy et Monsieur Juppé qui remettent en cause le caractère Juif d’Israel…….
HONTE A VOUS
Quand donc vous decideré vous a faire un vrai pan pan cucu
a ce ramassis de tarés
Et voilà le titre que met la Tribune de Genève sur son site :
Raids meurtriers de l’aviation israélienne à Gaza
Certes il est indiqué dans le texte que c’est une riposte aux attaques, mais il faut donc lire l’article. De plus personne n’est mort suite aux raids, donc ils ne peuvent être considérés comme meurtriers
Pourriture de presse…
Et malgré ce matraquage, combien de Suisses sont anti-israéliens ? 25% si ma mémoire est juste.
Oui, belle pourriture… on sait
“Dans le conflit Israëlo-arabe, Israël n’est jamais dans la position de l’agresseur, et il se contente de riposter aux attaques terroristes.”
Et pourtant, à moins que je ne sois aveugle ou sourd je n’ai jamais lu ou entendu qu’il s’agissait de riposte de la part d’Israel, mais de “raids” ou de “raids meurtriers”.
Jusqu’à quand Israel va se contenter de riposter puisque dans tous les cas il sera culpabilisé ?
Ce qui est le plus affligeant c’est la paralysie occidentale. Tout, absolument tout, ce qui ce passe est aisément condamnable par le simple bon sens…et pourtant on dirait que l’occident prend plaisir à satisfaire ses pires ennemis. Est-ce cela la décadence ?
Il est plus que temps de se ressaisir et de défendre, tout bêtement, nos valeurs judéo-chrétiennes qui ont si remarquablement réussies.
Que D.ieu protège les enfants d’Israel et son peuple contre les force du mal.
J’ai voulu laisser un comm. sur Dreuz vendredi après l’alarme mais je me suis dit qu’il était inutile de vous en informer, vous alliez l’être par les médias … mais à la TV, cette information n’a pas été mentionnée bien évidemment ! En fait, vendredi dernier, il faisait un temps épouvantable sur Ashkélon (vent violent, pluie diluvienne) les rues étaient désertes de ce fait, quand soudain vers 17 h l’alarme stridente annonçant une ou plusieurs roquettes s’est déclenchée. Laissant tout en plan, nous avons rejoint rapidement notre chambre forte puis avons attendu, essayant d’entendre le “boum” que fait l’obus quand il tombe … Heureusement, ce dernier est tombé dans la zone industrielle, dans un terrain vague, n’endommageant aucun bâtiment, de toute manière déjà fermé en raison de chabat …. Nous savons que plusieurs roquettes sont lancées tous les jours depuis plusieurs mois maintenant sur Ashdod, Ashkélon, Sdérot, Beersheva et autres localités, les alarmes ne retentissent pas toujours car le bouclier anti-missiles est en place et est efficace.
Tsahal riposte bien sûr soit en tuant les lanceurs sur place (quand il y arrive …) soit en détruisant les usines de fabrication qui sont réinstallées 2 ou 3 jours après (!!!!) Je dois dire que nous avons été étonnés cette fois par la sirène car grâce au bouclier, celle-ci ne retentit plus. Les obus tombent sans que la population ne le sache et ne l’apprend que par les médias israéliens.
Ces attaques sont des casus belli et pourtant ISRAEL ne réagit que trés modérément … La guerre “plomb durci” n’a été déclarée qu’après avoir reçu sur Sdérot principalement, 8000 roquettes pendant 4 ou 5 ans ! Comment appeler cette position de la part d’une autorité gouvernementale ???! ISRAEL agresseur ???
🙄
¤ Aux Militaires, aux Gendarmes, aux Policiers, et à tous les individus de bonne volonté
http://r-sistons.over-blog.com/m/article-99644116.html
Je rêve ???????????????
Une analyse interessante sur le Moyen Orient :
FREEDOM AND DIGNITY IN THE MIDDLE EAST
Harold Rhode, moderator
Khaled abu Toameh
Nonie Darwish
Mordekhai Kedar
Notre dernier orateur est Moti Kedar qui, il y a très longtemps, soutenait le mouvement Peace Now [la Paix maintenant], avant de réaliser que les belles idées ne marchent pas toujours. Si vous allez sur YouTube vous pouvez voir la vidéo (en arabe, mais avec des sous-titres) d’une émission de Al-Jazira sur Jérusalem, dans laquelle M. Kedar expliquait [en 2008], de manière très convaincante, que Jérusalem n’a aucun lien avec l’Islam. C’est vraiment un must !
Dr Mordechai Kedar, maître de Conférences au Département d’Arabe de l’Université Bar Ilan, et chercheur associé au Centre Begin-Sadat de recherches stratégiques de l’Université Bar Ilan
Le titre de cette conférence est « Reconsidérer la fin de jeu. Améliorer la vie au Moyen-Orient ».
Puisqu’on parle de fin de jeu, il peut être utile d’en connaître le commencement. Si vous ne savez pas comment tout a commencé, quels sont les problèmes congénitaux du Moyen-Orient, la situation actuelle de dictature et de corruption qui est l’aboutissement de ce que beaucoup de gens dans cette partie du monde ignorent, prenez tous les États musulmans en commençant par le Bangladesh à l’est, puis le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Égypte, Israël – qui fait aussi partie de cette zone –, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Somalie : aucun de ces pays n’a été créé par sa population ; les frontières qui délimitent ces États, ont été dessinées par le colonialisme.
Quand ils ont tracé ces frontières, les Britanniques, les Français et les Italiens n’auraient pas pu agir avec plus d’indifférence à l’égard des autochtones, des groupes ethniques et religieux, des communautés, et des tribus. A l’instar de ce qu’ils ont fait en Afrique, ils ont défini des frontières dont le tracé correspondait à leurs intérêts, l’important à leurs yeux étant l’or, l’argent, le cuivre, le bois, les esclaves et, plus tard, le pétrole. Le colonialisme ne régit plus ces pays depuis des décennies, mais il est encore bien vivant, malheureusement, et cause des morts. La raison en est que l’agonie de tous ces malheureux États est le résultat du fait que chacun d’eux constitue une mosaïque de groupes ethniques et religieux, de différentes communautés et de différentes tribus, dont beaucoup n’ont jamais vécu en paix les uns avec les autres et qui continuent à se faire la guerre jusqu’à aujourd’hui.
La plupart de ces États sont gouvernés par une minorité qui a pris le pouvoir, avec, à leur tête, des dictateurs qui se servent de l’Islam comme d’un alibi en se basant sur un verset du Coran : « Obéis à Allah, obéis aux prophètes et obéis à ceux qui sont responsables de toi ». Il n’est donc pas surprenant que Hafez el Assad, le dictateur de la Syrie, ait fait graver ce verset sur sa tombe, alors qu’il n’était pas musulman. Cette instrumentalisation du Coran et de l’Islam par des non-Musulmans, a pour seul et unique but de légitimer leur dictature, en recourant à des versets du Coran.
Tous ces États sont un échec : pas de démocratie, pas de droits de l’homme, pas de liberté pour les femmes, pas de liberté politique, pas de liberté de la presse, une corruption omniprésente : tout cela parce que ce sont des États illégitimes, gouvernés par des groupes illégitimes, je ne parle pas d’élites parce que ce ne sont pas des élites ; dans trop de cas, en effet, ceux qui gouvernent sont assoiffés de sang.
Telle est l’origine du problème. Dans cet ensemble, il y a des pays qui n’ont pas ces problèmes congénitaux, à savoir, les Emirats du Golfe (à l’exclusion de Bahreïn), plus précisément, le Koweït, le Qatar et sept des Émirats Arabes Unis : Dubaï, Abou-Dhabi, Ras-al Haima, etc. – ce sont des États stables et non des dictatures, et ils sont prospères. Vous vous direz sûrement que c’est à cause du pétrole, mais c’est faux, il y a plus de pétrole en Irak que dans les États du Golfe, la Libye aussi a du pétrole.
Alors, pourquoi l’Irak et la Libye ont-ils eu des dictateurs alors que les Emirats Arabes du Golfe sont des États normaux ? Une fois encore, la raison est sociologique. L’Irak et la Libye sont un conglomérat de tribus et de religions ; en Irak, il y a dix religions différentes ; je peux les énumérer si vous le voulez : il existe différentes communautés comme les Chiites et les Sunnites et des groupes ethniques comme les Kurdes, les Arabes, les Turkmènes et autres. Par contre chaque émirat du Golfe est constitué d’une seule tribu ; c’est pour cela qu’il n’y a pas de luttes internes : ils peuvent s’asseoir et chanter en chœur autour d’un feu de camp. Une telle chose ne peut se produire dans un autre État arabe et cela ne se produira jamais tant que ces États resteront dans les frontières qui ont été fixées, il y a des siècles ou des décennies, par le colonialisme.
Tel est le problème de ces États, et c’est ce qui nous fait comprendre la fin de jeu. Le problème c’est que, historiquement, des Européens ont amalgamé des groupes de populations qui n’avaient jamais vécu ensemble en harmonie et en paix ; aussi continuent-ils à se battre. Il suffit de voir ce qui se passe entre Sunnites et Chiites, qui s’affrontent toujours, depuis près de quatorze siècles, et se battent pour savoir qui, de Ali ibn Abi T̩alib ou Muawiya ibn Abi Sufyan, était le calife légitime au VIIème siècle.
Ils continuent à se battre pour cela. Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé dans ce pays, en 2000, quand Georges Bush et Al Gore ont eu une dispute en Floride à propos de quelques centaines de bulletins de vote, ils sont allés devant la Cour suprême, puis la Cour suprême a rendu sa décision et l’Amérique a eu un président qui a été en charge pendant quatre ans, puis, a obtenu un nouveau mandat de quatre ans. Qui a songé à mettre en doute la légitimité de Georges W. Bush à cause de ces bulletins de vote en Floride après le verdict de la Cour suprême ? Alors, imaginez que l’Amérique se scinde en deux camps, un camp qui soutient George W. Bush et l’autre qui soutient Al Gore et que ces deux camps se combattent pendant 14 siècles ! C’est ce qui s’est passé entre les Musulmans sunnites et les Musulmans chiites, qui ont des cultures différentes, des manières de voir différentes.
Tel est, en fait, le problème du Moyen-Orient : unifier des groupes qui ne sont pas capables de vivre ensemble – ils sont capables de mourir ensemble mais pas de vivre ensemble. C’est le résultat de la création de ces États ratés du Moyen-Orient et d’Afrique aussi, je pense, parce que si l’on remonte aux sources – par exemple aux atrocités qui ont eu lieu au Biafra dans les années 70 et au Rwanda dans les années 90 –, je pense que le problème était identique.
Alors, quelle est la solution, quelle sera la fin de jeu ? La seule solution aux problèmes du Moyen-Orient – qui exporte aimablement ses problèmes ici, dans cette partie du monde –, c’est de reconsidérer le colonialisme, ou plutôt les résultats du colonialisme, ce qui implique de laisser ces gens, ou ces peuples, ces nations, ces groupes, redessiner eux-mêmes leurs frontières communes.
Que veux-je dire par là ? Savez-vous qu’il existe, en Afghanistan, neuf groupes ethniques qui ne parlent pas la même langue, qui pensent différemment, qui ont des lois différentes, qui ont des manières de voir différentes, des objectifs différents, des approches différentes sur tout. Qui donc peut imaginer qu’un jour ils soient capables de former ensemble un État solide et stable ? Quand la société est fragmentée, il ne peut y avoir de système politique qui marche, et quand il n’y a pas de système politique qui marche, il est vain de s’acharner sur un corps politique mort.
Malheureusement, la mort de garçons et de filles américains, et les milliards injectés dans ce corps politique mort qui se nomme Afghanistan, sont vains. Cela ne marchera jamais, cela n’a jamais marché, et chaque centime, chaque goutte de sang versés en Afghanistan sont un gaspillage total. Ce qu’il faudrait faire, c’est prendre un crayon bien taillé et diviser l’Afghanistan en États pour chaque groupe ethnique ou chaque tribu, exactement comme à Dubaï. Dubaï, comme vous le savez, n’a pas de pétrole, Dubaï fait du commerce, il n’a même pas besoin d’avoir du pétrole. Quand votre manière de voir les choses est normale, vous ne vous battez pas, et, comme chacun sait, les hautes clôtures favorisent les relations de bon voisinage.
Aujourd’hui nous approchons peut-être de l’échéance d’un nouvel État arabe raté, la Palestine est déjà divisée entre Gaza et la Cisjordanie et ceux qui pensent que le Hamas abandonnera ne serait-ce qu’un pourcent de son indépendance, – l’indépendance qu’il a dans la bande de Gaza – ne savent pas de quoi ils parlent. Gaza, d’un côté, et la Cisjordanie de l’autre, ne formeront jamais une entité, en raison des différences de culture et de société. Plus de 90 % des habitants de Gaza sont des Bédouins venus des déserts du Moyen-Orient, que ce soit du désert du Sinaï ou d’Arabie Saoudite, ou du Néguev israélien, ou de Jordanie ; ceux qui vivent en Cisjordanie sont des citadins et des villageois – madahim et fellahim. Ils viennent de cultures totalement différentes. C’est comme si vous essayiez de former un État commun aux Esquimaux et aux Aborigènes, ils sont si différents les uns des autres, ils ne peuvent pas se parler, ils ont des mentalités différentes, cela ne peut pas marcher ; et c’est exactement ce qui se passe entre Gaza et la Cisjordanie. Leurs dirigeants n’ont pas le même âge, les chefs de l’OLP ont en moyenne entre 60 et 70 ans ; les chefs du Hamas ont en moyenne entre 30 et 40 ans, peut-être un peu plus, et ils n’ont pas la même mentalité. À Gaza, ils représentent surtout ceux qui vivent dans des camps de réfugiés, alors que ceux de Cisjordanie ne veulent même pas entendre parler des réfugiés : ils les ignorent. Donc, encore une fois, les objectifs sont différents.
Quel est la fin de jeu pour les Palestiniens ? À Jérusalem, ville démocratique d’un État démocratique, vous pouvez très facilement acheter cela à Jérusalem-est [voir la photo], la petite écharpe qu’ils portent autour du cou dans les manifestations avec le drapeau palestinien et une carte sur laquelle on voit la Palestine qui s’étend de la Méditerranée au Jourdain, et ça, ce n’est que l’OLP, pas le Hamas, mais c’est ce qu’ils vendent, je l’ai acheté il y a deux semaines à Jérusalem, dans un État démocratique qui autorise la vente de ces choses ouvertement dans les rues de sa capitale.
Ici, quand les gens pensent à la paix au Moyen-Orient, c’est d’un point de vue américain, parce qu’en Amérique, la mentalité est telle que l’on pense pouvoir faire la paix avec n’importe qui. En réalité, l’Amérique a été bâtie sur un rêve par des gens qui sont venus de tous les coins du monde : d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Sud, etc., et ils ont le même rêve américain de vie, de liberté et de quête du bonheur. Au Moyen-Orient, les gens n’ont pas de rêves, ils vivent dans un environnement extrêmement rude : dans le désert ; et quand vous vivez dans le désert, si vous ne tuez pas, c’est vous qui êtes tué, et c’est l’essence du tribalisme. Une tribu ce n’est pas seulement un groupe de personnes de la même famille, une tribu est avant tout une milice combattante constituée de parents ; elle a ses propres intérêts, son drapeau, son dialecte, son hymne et dès que quelqu’un ouvre la bouche, tout le monde sait de quelle tribu il vient […] Telle est la partie qui se joue au Moyen-Orient : seuls les puissants survivent et seuls les invincibles peuvent accéder à la paix. Malheureusement, Israël n’est pas considéré comme un État invincible.
À propos d’invincibilité, je peux prouver ce que je dis : l’Égypte a fait la paix avec Israël – en fait, Sadate, pas l’Égypte –, Sadate a fait la paix avec Israël après l’échec de l’Égypte en 1948, en 1956, en 1967 et en 1973. En 1975, quand les pourparlers entre Touami, le Premier ministre égyptien et Dayan ont commencé au Maroc, c’était après que Sadate ait pris conscience qu’Israël était invincible. C’est la raison pour laquelle Israël a obtenu la paix avec l’Égypte, pas pour une autre raison. L’OLP a signé un accord avec Israël seulement après l’échec – l’échec total – de la première Intifada qui s’est terminée en 1992. Telle est, en fait, l’essence de la paix : celui qui veut paix – et c’est la raison pour laquelle j’ai quitté le mouvement Netivot Shalom (un petit mouvement religieux affilié à Shalom Akhshav) –, celui qui veut la paix (Salaam) est considéré comme quelqu’un qui capitule, car s’il demande la paix c’est qu’il a été vaincu et quémande la paix par crainte pour sa vie.
Il existe en Israël beaucoup de mouvements pacifistes et les Arabes interprètent cela comme la preuve d’une société faible, une société qui n’a pas de dignité, qui mérite un bon coup de pied et doit être jetée à la mer. C’est parce qu’Israël aspire à la paix que cet objectif n’a pas été atteint jusqu’à aujourd’hui. Israël aurait dû dire à ses voisins : « Messieurs, nous sommes ici et nous comptons bien y rester pour toujours, qu’est-ce que vous, vous nous donnez en échange de la paix ? Pourquoi sommes-nous les seuls à devoir payer pour la paix ? En fait nous n’avons pas besoin de vous parce que nous sommes un État démocratique, nous sommes à l’avant-garde de l’industrie mondiale, nous avons un PIB d’environ 35 000 dollars par an, par habitant, alors que vous n’atteignez pas 400 dollars et même moins dans beaucoup d’États arabes ; si la société Intel est installée en Israël ce n’est pas pour nos beaux yeux mais à cause de nos cerveaux ; c’est ça Israël ; que nous donnez-vous pour avoir la paix avec nous ? » Voilà quelle aurait dû être l’approche ! Malheureusement, Israël n’utilise pas le discours adéquat quand il discute avec ses voisins avec un langage qu’ils sont capables de comprendre.
J’ajoute une autre remarque – en fait, un reproche que je fais à mes concitoyens israéliens : ils ne parlent pas l’arabe, ils ne comprennent pas l’arabe, ils sont considérés comme des gens étranges et comme des étrangers au Moyen-Orient parce qu’ils se tournent vers l’Europe et l’Amérique au lieu d’essayer d’appartenir au Moyen-Orient. Le Moyen-Orient nous acceptera quand nous commencerons à lui parler en arabe. Je ne dis pas qu’il faut abandonner quoi que ce soit, je dis qu’il faut commencer à leur parler, et en premier lieu sur des chaînes satellitaires en langue arabe. Vous savez, l’Amérique a une chaîne en langue arabe, l’Allemagne de même, et France 24, et la BBC ; la Turquie, la Chine, l’Italie et bien d’autres pays ont des programmes en langue arabe, parce qu’ils sentent qu’ils ont des choses à dire au monde arabe. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, Israël n’éprouve pas le besoin de parler au monde arabe, et je n’ai aucune explication à cette étrange attitude.
Israël existera pour toujours quand ses voisins comprendront que la donne actuelle est terminée. Ils [les Arabes] doivent s’atteler à leurs problèmes spécifiques, redéfinir des frontières qui correspondent à leurs délimitations territoriales, et édifier leurs sociétés respectives comme l’ont fait les émirats du Golfe. Ce qui mènera à un nouvel évangile au Moyen-Orient : la paix entre eux, puis avec Israël, comme conséquence.
Je vous remercie.
© Mordechai Kedar
Adapté par Menahem Macina et Danilette
Mis en ligne sur le site http://www.debriefing.org/
Ce texte, que j’avais lu en anglais, mérite d’être publié, une partie s’applique à la France avec violence.
Il n’y a pas que cela. Nous pouvons lire aussi :
Olive Schreiner, romancier sud-africain et militant social
” De fait, il est difficile pour toutes les autres nations du monde de vivre en présence des Juifs. C’est irritant et très inconfortable. Les Juifs embarrassent le monde parce qu’ils ont fait des choses au-delà de l’imagination. Ils sont devenus des étrangers moraux depuis le jour où leur patriarche, Abraham, a introduit dans le monde les standards éthiques les plus élevés et la crainte de Dieu. Ils ont apporté au monde les Dix Commandements, que de nombreuses nations préfèrent défier.
Ils ont violé les règles de l’histoire en demeurant vivants,
contre les probabilités du bon sens et de l’évidence historique. Ils ont survécu à tous leurs anciens ennemis, dont de vastes empires tels que les Romains et les Grecs. Ils ont mis le monde en colère avec leur retour dans leur patrie après 2000 ans d’exil et après l’assassinat de six millions de leurs frères et sœurs.
Ils ont exaspéré le genre humain en construisant, en un clin
d’œil, un Etat démocratique que d’autres n’ont pas été capables de créer même en plusieurs centaines d’années. Ils ont construit des monuments vivants tels que le devoir d’être saints et le privilège de servir les fidèles de l’Un.
Ils ont participé dans tous les efforts du progrès humain, que ce
soit dans la science, la médecine, la psychologie ou toute autre discipline, et cela dans une disproportion totale avec leur nombre réel. Ils ont donné au monde la Bible et même leur “saveur “.
Les Juifs ont enseigné au monde à ne pas accepter le monde tel
qu’il est, mais à le transformer, et pourtant peu de nations ont voulu écouter. De plus, les Juifs ont introduit dans le monde le D.ieu unique, dont pourtant seule une minorité a accepté de tirer les conséquences morales. Ainsi les nations du monde réalisent qu’elles auraient été perdues sans les Juifs. Et pendant que leur subconscient essaie de leur rappeler combien la civilisation occidentale est encadrée en termes de concepts d’abord articulés par les Juifs, ils font tout leur possible pour les supprimer.
Ils nient que les Juifs leur rappellent un but plus élevé de la vie et la nécessité d’être honorable, et ils font tout leur possible pour échapper à ses conséquences. C’est simplement trop à gérer pour eux, trop embarrassant à admettre, et par-dessus tout, trop difficile de vivre avec.
Ainsi, les nations du monde ont décidé de nouveau de quitter
‘leur’ voie de manière à trouver un bâton pour frapper les Juifs.
Le but : prouver que les Juifs sont immoraux et coupables de massacre et de génocide, comme certains d’entre eux le sont.
Tout cela de façon à cacher et à justifier leur propre échec à
simplement protester quand six millions de Juifs furent conduits au massacre d’Auschwitz et de Dachau, pour effacer la conscience morale que les Juifs leur rappellent, et ils ont trouvé un bâton.
Rien ne pouvait être plus gratifiant pour eux que de trouver les
Juifs en lutte avec un autre peuple (complètement terrorisé par ses propres dirigeants) contre qui les Juifs, malgré leurs vœux les plus chers, doivent se défendre pour survivre. Avec grande satisfaction, le monde permet et initie la réécriture de l’histoire pour alimenter la rage d’un autre peuple contre les Juifs. Cela malgré le fait que les nations comprennent très bien que la paix entre les parties pourrait être intervenues depuis longtemps, si seulement les Juifs avaient disposé d’une chance équitable. Au lieu de cela, ils ont sauté avec joie dans le train de la haine pour justifier leur jalousie des juifs
et leur incompétence à prendre en charge leurs propres problèmes moraux.
Quand les juifs observent le jeu bizarre qui se tient à La Haye,
ils ne peuvent que sourire alors que ce jeu artificiel prouve une fois encore combien le monde admet paradoxalement le caractère unique des Juifs. C’est leur besoin de miner les Juifs qui les fait en réalité les élever.
L’étude de l’histoire de l’Europe au cours des siècles passés nous enseigne une leçon uniforme : que les nations qui ont reçu et d’une certaine manière ont traité avec justice et clémence les Juifs ont prospéré, et que les nations qui les ont torturés et opprimés ont tracé eux-mêmes leur propre fléau.