Par Rachel Franco depuis Jérusalem, le 23/02/2012
Il y a des histoires remarquables qui méritent d'être entendues ; je ne sais pourquoi ces histoires justement viennent à moi, que j'en sois actrice malgré moi ou qu'elles touchent de près ceux que j'aime. Mais c'est un fait, je ne vis pas une vie ordinaire.
Celle que je vais vous confier est remarquable et je suis en train de la vivre ici à Jérusalem. Mon intention en vous racontant cette histoire est double : ouvrir notre regard à un « possible », qui semble à la plupart d'entre nous totalement éloigné d'une réalité qui chaque jour menace davantage nos libertés les plus élémentaires, et réveiller les hommes et les femmes d'honneur qui appartiennent à l'islam et refusent catégoriquement les dogmes totalitaires de leur religion.
Cette histoire de vie est la preuve que la chose est possible et si vous en doutiez encore, je rappellerai l'histoire de Mustafa Hardaga, de sa femme et du père de celle-ci, Ahmed Sadik, qui ont recueilli Joseph Kabilio et sa famille, défiant les ordres nazis affichés sur les murs de la ville. Six mois durant, la famille entière a été cachée à la barbe des nazis, jusqu'au jour où ils ont réussi à fuir dans la zone italienne.
C'est un fait historique, c'est une réalité et Mustafa Hardaga a reçu la reconnaissance de Juste des Nations par Yad Vashem.
Bien sûr, je sais aussi le mal qu'engendre l'islamisme, doctrine génocidaire qui fait des Juifs, des chrétiens et de tous ceux qui n'embrassent pas la religion musulmane de leur plein gré, des parias qu'il faut assassiner ; j’entends les prêches de la haine dans les mosquées, et je souffre de voir toutes ces femmes lapidées, torturées, défigurées ou encore enterrées vivantes pour crimes d'honneur et autres dictats de ces musulmans esclavagistes.
Bien-sûr, les pendus qui se balancent du haut des grues dans les rues iraniennes, les charniers humains des chrétiens en terre d'islam, tant d'hommes, de femmes et d'enfants égorgés, lapidés, mutilés au nom d'Allah ont eu raison de mon idéalisme d'antan et me donnent l'énergie de la lutte contre ce nazisme vert qui fleurit sur les cendres de mon peuple.
Entendez-moi bien ! Il ne s'agit pas de ramollir les Veilleurs de la nuit qui s'annonce si profonde ; ce combat ne saurait souffrir aucun ralentissement, car il en va de la survie de nos enfants et de la paix du monde. Il s'agit simplement de ne pas oublier que des femmes et des hommes qui appartiennent à cette religion peuvent aussi se joindre à ce combat de la lumière contre les forces obscures qui font d'une religion, un outil de haine et de mort. Ils peuvent simplement forcer les barrières de l'éducation et de la peur et regarder le monde qui vit dans chaque être humain.
Voici donc mon histoire, pas comme les autres :
L'une de mes filles, Sophie-Noah, a vécu près de deux années en Belgique ou elle était représentante de produits de beauté de la Mer Morte.
Elle partageait un appartement avec d'autres jeunes israéliens qui faisaient le même travail pour la même compagnie et, à un moment donné, les relations se sont envenimées entre les jeunes.
À côté de sa boutique, il y avait une jeune femme musulmane qui tenait un magasin de friandises et Sophie-Noah s'est liée d'amitié avec Soraya, se confiant à elle et recevant de Soraya les conseils et le soutien qui lui manquaient.
L'une et l'autre ont fait un chemin qui les a conduits à se regarder, à se respecter et à s'aimer. Sophie me parlait de Soraya et Soraya parlait à son époux de Sophie.
Lorsque Soraya a proposé à Sophie-Noah de venir s'installer chez elle, des méfiances et des oppositions se sont réveillées. Le mari de Soraya n'avait jamais rencontré de Juifs et portait sur eux le regard de ceux qui n'entendent que des sornettes sur mon peuple, et moi-même, proche de considérer que tous les musulmans portent en eux les germes du terrorisme, je craignais sérieusement pour ma fille.
Je ne sais ce que disait le mari de Soraya, mais je sais ce que je disais : « il est possible que Soraya soit une jeune femme très bien et même son époux, mais tu ne connais ni leur famille, ni leurs amis et si on sait qu'une jeune israélienne vit chez eux, tu seras en danger ».
Je n'étais pas tranquille et je savais aussi que Sophie-Noah accepterait cette proposition. J'ai demandé à l'un de mes frères vivant en France de téléphoner à Soraya et de discuter longuement avec elle afin de me dire ce qu'il en pense.
Mon frère a tenu à être rassurant et c'est ainsi que durant des jours, des semaines et des mois, ma fille a vécu, hébergée par un couple de jeunes musulmans et de leur petit Rayan.
Sophie-Noah a eu, vous vous en doutez, des démêlés avec ceux qui haïssent l'étoile du Roi David qu'elle portait à son cou, mais aussi en raison de son refus de mentir sur sa nationalité israélienne.
C'est Soraya et son mari qui l'ont protégée chaque fois, interdisant aux Arabes qui s'accrochaient avec elle de s'en approcher, et ils disaient nettement à ma fille idéaliste de ne pas aller dans tel quartier, etc.
Osman, le mari de Soraya est un musulman albanais, croyant et respectueux des interdits de l'Islam, comme le fait de boire du vin. Mais, pour le Shabbat, c'est lui qui accompagnait Sophie-Noah à la recherche d'un magasin cachère pour qu'elle achète du vin pour la bénédiction du Kidoush et le vin entrait dans sa maison pour que Sophie-Noah puisse faire la prière.
Sophie-Noah est revenue en Israël et a fondé sa maison, mais leurs liens d'amitié sont restés très forts.
Soraya lit tout ce que j'écris sur Dreuz et ailleurs et réagit avec forte conviction contre les exclusions et la haine. Elle partage les convictions de mon combat contre la folie islamiste.
Et voici que Soraya nous contacte et nous demande si nous pouvons la recevoir en Israël avec ses deux enfants, Rayan et Adam, et aussi avec Sarya, la fille de son mari, âgée de vingt ans.
La joie de ma fille et de Soraya de se retrouver est authentique et mon plaisir de la connaitre enfin, est entier.
J'ai prévenu Soraya des désagréments qui l'attendent lors de son embarquement ou de son arrivée en Israël. Son père est pakistanais et fatalement, ce n'est pas le Gan Eden ! Et effectivement, ce ne fut pas agréable, sécurité oblige !
Et nous avons parlé et parlé et parlé encore, essayant de nous connaitre, et essayant de percer le mystère de la haine qui sépare les peuples et les nations.
Lors d'un voyage au Pakistan, Soraya a été mariée de force. Elle avait 16 ans et son père l'a abandonnée entre les mains de sa famille au Pakistan. Elle a été battue, otage de la famille de son père et violentée, car elle refusait ce mariage.
Elle ne doit sa liberté qu'au fait qu'elle portait le nom de sa mère et que celle-ci était belge. Le père, qui était revenu en Belgique, a été jugé, condamné et incarcéré, jusqu’à ce que sa fille se présente libre avec son passeport aux autorités belges de son lieu de détention.
Elle est restée prisonnière près d'un an et demi. En Belgique, le mariage a été annulé et elle a épousé le père de son enfant qui a su si bien prendre soin de ma fille.
Soraya disait que Sophie-Noah est sa sœur et qu'elle ne sait pas expliquer la chose et ce rapprochement incroyable. Je lui répondais que si Sophie-Noah est sa sœur, alors je suis comme sa maman et que je reste étonnée et ravie qu'elles aient su dépasser chacune leurs préjugés, et moi mes craintes.
Je sais que leur histoire n'est pas habituelle et je sais aussi que la main divine a voulu cela, cette rencontre d'âmes de cette jeune fille et de cette jeune femme.
Je le sais aussi parce que le plaisir de Soraya, de Rayan comme celui de Sarya d'assister à un shabbat dépassait tout entendement. Nous entendre prier et chanter comme nous le faisons tous les vendredis soirs, et comprendre les explications que j'ai données sur la symbolique de ce rite millénaire les a comblés de joie.
Soraya m'a offert deux livres dont les titres sont à eux seuls un roman que nous devons écrire sur les pages de notre vie. L'un est « Nous nous retrouverons – L'amour au-delà de l'enfer » de Madeleine Goldstein et le second est « La couleur des sentiments » de Kathryn Stockett.
Le premier est l'histoire vraie d'un mari et d'une femme juifs, résistants et déportés pendant la Shoah et qui survivent au gouffre de la mort robotisée, et le second est l'histoire vraie des relations des femmes noires, bonnes à tout faire des Blancs, dans le Mississippi des années 1960.
Je viens de terminer la lecture de ces deux livres dans la petite semaine qui se termine ; Soraya ne connait pas le secret des âmes ni ceux de l'Univers. Mais elle est croyante au Dieu Un, ouverte et aimante. Elle n'a sans doute pas prêté attention aux titres choisis de ces deux livres qu'elle nous a offerts. Moi, je sais qu'il n'y a pas de hasard et que cette histoire qui se vit devant moi a un dessein.
La vie s'offre comme un chemin de rencontre. Il faut marcher l'un vers l'autre et ne pas se perdre du regard. Ce que l'on trouve alors dans le miroir de l'Autre n'est autre que la lumière divine qui brille dans nos cœurs.
Je ne doute pas que la rencontre de Soraya et de Sophie-Noah soit une véritable rencontre d'âmes jumelles. Elles se sont retrouvées pour un dessein que j'ignore, parce que les sentiments ne sauraient être noirs chez l'un et blancs chez l'autre.
Je salue ici avec respect et reconnaissance son époux qui malheureusement n'a pu se joindre au voyage et qui — je ne l'oublierai jamais — a couru les rues de Bruxelles pour permettre à Sophie-Noah de faire un shabbat comme il se doit, dans le respect des traditions juives de Sophie-Noah.
L'impossible est à nos portes quand le cœur est ouvert à l'altérité.
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superbe histoire , qui nous rappelle que les hommes et les femmes naissent bien partout égaux en humanité
Les idéologies sont les seules choses à combattre
Très belle histoire ! ! malheureusement, une hirondelle ne fait pas le printemps !!! Mais l’espoir fait vivre n’est-ce pas ! ! !
Merci Rachel pour cette belle et vraie histoire.
Je ne peux m’empêcher de penser que c’est une histoire de femmes. Femmes qui savent souvent mieux que les hommes s’affranchir des préjugés et aller à la rencontre des autres, qui ont plus confiance dans les forces du coeur et des sentiments.
Que ferions nous sans vous ?
Sur Dreuz, Rachel, tu es notre jolie hirondelle.
En realite, je crois qu’il ne faut pas confondre les relations personnelles et les relations entre groupes humains.
Un israelien sioniste peut parfaitement etre ami avec un patriote iranien car ce sont les valeurs et interets au niveau personnel qui guident leur relation (partage de la generosite, de l’honnetete, de certains hobbies, ou faire du business, etc).
Lorsqu’il s’agit de groupes humains, tout devient different car ce sont des facteurs transcendants (les interets strategiques, politiques, ideologiques) qui entrent en jeu.
Vous avez raison.
Mais le problème est précisément que les adeptes de Momo n’arrivent pas à se sortir de leur communautarisme et d’envisager les relations humaines sur un plan personnel et libre. Ils ne s’appartiennent pas. Ce qui est la remarquable exception de ce couple rencontré par la fille de Rachel.
Je ne pense pas que les cas d’amitie entre des personnes de differentes nations ou religions “antagonistes”, meme lorsqu’il s’agit des musulmans pieux, soient si rares que ca.
Je pense que c’est une très belle histoire, car c’est la mienne…. Le fait que Sophie est juive ne me concerne pas, c’est personnel.. La religion est une chose personnelle. Aimons nous les uns les autres, soyez bons, aidez votre prochain, ce sont des choses comme ceci qu’il faut retenir… Je suis une maman, et j’ai réagi avec Sophie, comme j’aimerai que l’on réagisse avec mon fils… Voilà, maintenant je tiens à remercier Rachel et sa famille de s’être si bien occupé de nous, durant notre merveilleux voyage en terre sainte… Merci merci…
“Moi, je sais qu’il n’y a pas de hasard et que cette histoire qui se vit devant moi a un dessein.”
Vous en savez des choses. Il y a des gens qui donnent du sens à n’importe quoi, même à ce qui n’en a pas, comme une feuille tombée d’un arbre gisant sur le trottoir ou un regard croisé furtivement, ou bien une lettre, un chiffre, une marque de ponctuation, ça peut aller jusqu’au délire d’interprétation.
En même temps, ça a une fonction d’apaisement face à l’angoisse du vide de sens que d’en mettre partout, du sens, surtout là où il n’y en a pas, c’est à ça que dieu sert, à boucher un trou et d’ailleurs, il rempli tellement bien sa fonction que malgré des milliers d’années d’horreur, commises parfois sur son ordre, les croyants qui sont encore très nombreux, pour ne pas dire majoritaire parmi la population mondiale, sont prêt à déployer des trésors de subtilité rhétorique pour lui trouver toutes les excuses, en allant jusqu’à s’accuser à sa place de ce qu’il à laisser commettre, ou bien à justifier des horreurs en affirmant qu’elles entreraient dans ses desseins, plutôt que de s’en passer.
Mieux vaut encore, pour certains, des décrets incompréhensibles et inhumains que rien, le néant physique et spirituel.
Même la science des nations arrogantes ne pourra jamais faire aussi bien que dieu, car lui n’a pas à faire la preuve de ce qu’il affirme et a contrario, ce qu’il affirme est pour les croyants la preuve de son existence. La lutte est inégale.
A Philippe,
Je ne peux ici demarrer une discussion theologique, car ce n est pas le lieu et je ne suis pas grand chose pour parler au nom de ….;
Mais je veux tout de meme repondre : Quand on parle de religion, on se situe fatalement sur un plan qui n’est pas de l ordre de la rhetorique, du sophisme et de tout argumentaire qui tente à convaincre.
On ne peut ni ne doit convaincre ou avoir raison en matiere religieuse. La chose est si intime qu elle releve de l interiorite la plus profonde et si chacun voit toujours midi à sa porte ( c est une expression francaise, je crois ) , en matiere de relation avec le monde de l Invisible, on ne peut entrevoir du sens que selon l ouverture de sa porte.
Plus j’etudie les textes hebreux et la Thora, et plus je me sens silencieuse devant cet infini qui parle une Parole autre. Plus j’apprends, et plus je realise que les mots pour dire me lâchent et refusent de pieger un murmure qui ne se lasse pas de chuchoter sans me laisser le temps de fixer pour transmettre.
Lorsque je disais que cette histoire a un dessein, je le dis , en vertu d une conviction interieure qui ne cherche surtout pas à s’imposer au dehors mais seulement à se partager.
Je ne peux rien prouver et il n y a rien à prouver. Il est possible que cette histoire ne revele pas son sens du temps de notre vie mais dans une ou deux generations, qui sait ?
Fraternellement,
Rachel
Rachel,
Je ne me situe pas sur le plan de la théologie, car je ne suis pas théologien; je n’en ai pas les connaissances et d’ailleurs, cela ne m’intéresse plus vraiment.
Quant à la rationalité, j’ai appris à accepter ses limites qui sont aussi les miennes. J’ai donc renoncer à prétendre savoir à la place de l’autre, de vous en l’occurrence, ce qu’il ignore de lui-même, contrairement au discours religieux, qui prétend à la maîtrise et affirme sans complexe, au nom du Père qui lui saurait.
Cependant, je comprends votre démarche, du lieu d’où je parle, autant que cela est est possible pour moi de saisir ce que vous exprimez, en tant que, comme vous l’avez dit de très belle manière, les mots vous lâchent.
Car comment pourrais-je saisir pleinement de vous ce que les mots qui vous représentent ne peuvent saisir,sauf à adopter une imposture?
Mais il y a une différence entre la spiritualité d’un sujet et la religion. L’une étant personnelle, l’autre étant collective. L’une relevant d’une dynamique personnelle, l’autre prétendant, par la force si besoin, imposer sa vérité aux autres.
Ceci dit,je respecte votre désir de cet Autre lieu de la parole, comme je respecte votre choix de baigner dans l’infini de la Torah, même si, n’étant pas à votre place je ne puis en témoigner.
Je vous respecte d’autant que, n’étant pas juif, j’ai eu la chance de passer un an à la yeshiva des étudiants auprès du rav Zyzek, ce qui m’a permis de découvrir cet univers de la Torah, auquel, je reste attaché.
Chavoua tov Rachel,
Philippe
A Philippe,
Le mot ” religion ” est en verité un mot qui ne veut plus du tout dire ce qu’il devrait évoquer, c’est à dire Relier , attacher ensemble, faire le lien, créer le pont qui noue deux mondes, le monde de la matérialité et celui de la spiritualité, si tant est qu’ils soient vraiment séparés.
Aujourdh’hui, le mot Religion évoque consciemment ou non, des guerres, des luttes, des massacres au nom d’un Dieu qui se tait.
Je ne parlais pas de cela et l’usage du mot Religion par moi est une faute de vocabulaire, sauf à en preciser le sens au prealable car le fait est que les hommes ont fait de la science du Lien, une ideologie de mort, de pouvoir hegemonique.
Je ne sais pas grand chose de profond des discours religieux des autres traditions, mais je sais que le dogme religieux est la source de la terreur, des lors qu on en fait son maitre à penser et que cette verite merite qu’on tue pour elle.
Les religieux, au sens negatif que j’ai developpé, ne sauraient prétendre maitriser le monde et posseder les reponses aux mystères de la vie. Comment des hommes qui ne sont que finitude pourraient ils expliquer le Divin ? le saisir? le transmettre? L’infini se laisserait-il enfermer dans l’esprit humain?
Je vous rejoins donc, et je devrai faire davantage attention aux termes que j’utilise. Spiritualité est le mot, je crois.
Nulle contrainte en matière de spiritualité car le libre arbitre est le propre de l’Adam.
Fraternellement,
Rachel
Au fait, shabbat shalom rachel.
Merci Rachel pour le récit de cette magnifique amitié entre votre fille et Soraya.
Vos écrits sont de merveilleux rayons de soleil, des sources d’espoir en la nature humaine, des semences des fleurs du Bien ; ils apaisent et vont au-delà de simples faits. Cela ne vous empêche pas d’être consciente de la triste et dure réalité, mais grâce à votre force intérieure, basée sur la foi en l’Eternel, vous gardez toujours cette espérance qui transcende dans la beauté de vos écrits.
Quand le cœur humain est ouvert à l’amour de l’autre, tous les préjugés s’écroulent et l’inconcevable devient une réalité, un avant-goût de ce que pourrait être la vie sur terre, si l’Homme acceptait d’être guidé par ce sentiment fraternel.
« Ce que l’on trouve alors dans le miroir de l’Autre n’est autre que la lumière divine qui brille dans nos cœurs »
Oh combien belle et juste est cette réflexion ! Celui dont le cœur est inondé par la lumière éclatante du Bien ne peut qu’être réceptif à la lumière divine qui brille dans le cœur de l’Autre et cela explique l’inexplicable, ce que la raison seule est incapable de le faire.
Merci Rosaly,
Je ne pouvais pas taire cette histoire, et surtout pas sur Dreuz qui est le site ou chacun s’efforce de dire, de denoncer mais aussi de rapprocher les femmes et les hommes de bien quel que soient leurs horizons.
Amities,
Rachel