Il s’appelle Daniel Shek, il fut ambassadeur d’Israël en France, et à l’écouter, on jurerait que son nom s’écrit Cheikh.
Je me suis rendu, un peu par hasard, à une conférence sur la démocratie israélienne, le 5 février dernier.
Le thème de la conférence était « la démocratie israélienne en danger ? ».
Figuraient parmi les invités Richard Darmon, journaliste et éditorialiste, Pascale Zonshein, journaliste, Daniel Shek, ancien ambassadeur de Syrie, pardon, d’Israël, en France, et le modérateur, Dror Even-Sapir, journaliste.
Je me suis rapidement aperçu que j’assistais à une conférence pour et avec un public majoritairement de gauche, mais ce public était, à l’exception de quelques personnes, cohérent et lucide, peu amateur d’idéologie fantaisiste sur l’état réel de la démocratie israélienne.
Il n’en fut pas de même pour tous les intervenants.
Les thèses soutenues par Darmon étaient claires et documentées, difficiles à contester, celle de Zonshein que je crois bien avoir entendu sur BFM il y a quelques années, pleines de bon sens, même si on aurait aimé qu’elle laissât au placard cette prudence journalistique qui frisait par moment le politiquement correct, et Sapir était parfait dans son rôle de modérateur, jetant de l’huile sur le feu aux bons moments pour relancer le débat.
En revanche l’ambassadeur …
Tantôt idéologue ou idéaliste, mystique ou méprisant la réalité, manipulateur employant les mots lissés du diplomate, il est la caricature parfaite de l’élite propagandiste d’extrême gauche. Comment Israël a pu élever le masochisme jusqu’à se faire représenter en France par un ennemi du peuple israélien est un mystère. Le Quai d’Orsay devait bien l’aimer.
Bille en tête, l’homme attaque le gouvernement israélien de Netanyahu, en le comparant au régime syrien d’Assad : « il est plus confortable de gouverner selon des méthodes autoritaires, d’entraver la liberté de la presse, d’écraser l’opposition politique un peu comme le fait Assad, que de gouverner de façon démocratique, et l’on comprend cette tentation ». Froid glacial dans la salle.
Puis il livra quelques clichés douteux : « la démocratie n’est pas une valeur avec laquelle on peut faire des arrangements, c’est un tout ». Re-froid glacial dans la salle. N’étant nullement embarrassé de se contredire, il dira lui-même plus tard que la démocratie est une notion qui se cultive, s’aménage, s’améliore et se dégrade sans cesse au gré des rapports de forces politiques.
Pour exemple, il cita le projet de loi qui veut interdire le financement étranger des ONG israéliennes.
Pour ceux qui l’ignorent, de nombreuses ONG d’extrême gauche israélienne sont financées par des capitaux européens pour travailler sans relâche à la diabolisation d’Israël, pour faire poursuivre ses soldats devant les tribunaux internationaux, établir de faux rapports (c’est une de ces ONG qui a fourni les données mensongères à Goldstone, que ce dernier annula lorsqu’il l’apprit, ou celles du député Glavany sur l’eau). Ce sont également ces ONG subventionnées par des organisations étrangères qui cherchent à délégitimer Israël qui incitent au boycott académique et économique. Shek, en toute mauvaise foi, affirma que le projet de loi visait à censurer ces ONG – alors qu’il ne vise qu’à couper leurs financements par l’étranger, et nullement leurs financements locaux.
Avec ma grande gueule, je n’ai pas résisté, et j’ai hurlé « menteur ! ». J’ai eu tort car j’ai heurté plusieurs personnes qui m’ont à juste raison remis à ma place.
Mais le menteur s’est enfoncé, car il a décidé de me répondre.
Chaque idée ou presque qu’il exprimait étant un mensonge de plus – j’avais l’impression d’entendre un Stéphane Hessel ou un Charles Enderlin – il me répondit que ces ONG ne gênent personne car elles sont minuscules : minuscules en nombre de membres oui, mais justement, là se situe le problème, car elles reçoivent des millions de dollars par an de machines antijuives comme celle de George Soros, ce qui leur donne une portée et une part de voix démesurée – l’opposé de la démocratie.
Il ajouta que si l’on veut interdire le financement étranger de ces ONG, alors il faut aussi interdire celui des organisations étrangères qui achètent des terrains à Jérusalem Est.
Je lui répondit qu’il mélange tout, car les achats de terrain relèvent de la liberté de contrat, de la liberté individuelle de propriétaires consentants. Pris en défaut, il ne trouva pas mieux que hausser les épaules ! La liberté individuelle semble vraiment lui poser problème, mais ce qui lui pose encore plus de problème, c’est la présence juive à Jérusalem, qu’il veut éradiquer.
D’ailleurs lorsqu’il s’exprima sur le besoin de protéger les minorités, quelqu’un dans la salle, passablement irrité par le bonhomme, l’invectiva : « quelles minorités exactement ? »
Sa réponse, sans surprise, fut : les minorités arabes bien entendu. Quoi ? Il n’existe pas de minorités juives assez dignes des attentions du grand humaniste ? Cet homme emplit de mépris pour les Juifs israéliens ne sait plus quelles courbettes inventer pour se faire aimer des arabes, et il est prêt, lui-même né en Israël, à tout donner pour un peu d’amour en retour. Pathétique.
Certes, et vu la présence de quelques rares excités dans la salle, il se trouvera naturellement un ou deux « témoins » pour nier les faits que je rapporte.
Nous eûmes aussi droit, de sa part, a une sortie totalement hors sujet, une attaque ad hominem contre les candidats à l'élection présidentielle américaine : « un pays qui compte tant d’habitant n’a rien de mieux à proposer comme candidat républicain ? » demanda t-il. Et moi je me demandais : que viennent faire les américains dans la démocratie israélienne ? Sa haine l'aveugle à ce point ?
Finalement, une personne lança : « je suis un nouvel immigrant, je viens de France, et vous osez parler des dangers que courent la démocratie israélienne ? ». Rires et applaudissements.
La conférence terminée, plusieurs personnes vinrent me voir pour me féliciter d’avoir fermé le bec à ce type, et m’expliquer que des idéalistes dangereux comme lui, il y en a hélas de trop, dans la société israélienne.
J’appris par la suite, et cela ne vous étonnera pas, que lorsque Daniel Shek était ambassadeur à Paris, il a été confronté à l’affaire al Dura qui battait son plein. Eh bien, que croyez-vous qu’il fit ? Il prit la défense de France 2 et de Charles Enderlin, son bon ami, traitant de conspirationniste ceux qui osaient s’opposer à France 2. »
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
J’ai apprécié votre phrase :
« Comment Israël a pu élever le masochisme jusqu’à se faire représenter en France par un ennemi du peuple israélien est un mystère. »
Comment Israel peut générer autant d’ennemis juifs qui délégitimisent Israel à travers le monde ?
Et à l’intérieur du pays c’est la même chose !
C’est qu’il y a vraiment quelque chose qui cloche dans la société israelienne.
Je pense que cela vient de trop de démocratie, manque de lois protéctrices, le je m’enfoutisme, la corruption, etc…. qui mine les fondements même de ce pays, fragilise beaucoup son existance.
et peut être aussi de ce syndrome qui fit changer de nom de famille à de nombreux juifs après guerre.
Bravo !
the ennemy inside vous l’avez demasqué
Merci d’avoir le courage de s’opposer à ce brainwashing autoflagelationniste!
Si je ne m’abuse, il s’agit là du second ambassadeur d’Israël en France qui professe une sorte d’anti-israélisme larvé ou même virulent comme dans le cas présent.
Si l’on tient compte de la médiocrité de la communication israélienne face à la submersion de la communication islamique, pro-palestinienne et ant-juive, l’on se dit que c’est à la tête que se trouve le vrai problème !
Comment de tels zozos ont-ils pu représenter un état qu’ils critiquent au point d’encourir sa disparition et surtout de servir la propagande adverse de délégitimation ?
Le pays n’a t-il pas assez de « personnalités » susceptibles de remplir de telles fonctions que l’on soit obligé de se contenter du « moins pire » ?
Veut-on montrer qu’Israël peut être représenté sans crainte même par ses pires détracteurs tant il est indemne de toute critique ?
Les hommes politiques israéliens pratiquent-ils une sorte de « pantouflage » à la fin de leurs activités officielles, pantouflage qui serait politico ou argento-orienté ?
La recherche du « pur » est-il un défaut israélien consistant par perfectionnisme à ne rien passer à son pays que l’on voudrait irréprochable mais en oubliant que le mieux est souvent l’ennemi du bien ?
Est-ce alors un pêché d’orgueil ?
L’autre éventualité étant qu’il s’agisse d’un médiocre masochisme de crétin patenté !
Ce genre de personnage coupe la branche sur laquelle il sont assis, après il se plaigne d’être méprisé par les uns et les autres
Qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis, permettez-moi de dire : on s’en fout ! C’est qu’ils coupent les branches sur lesquelles sont assis les Israéliens qui importe.
Votre réaction – qualifiée d’indélicate – était une réaction du coeur et de l’honnêteté. Bravo !
Les manières feutrées de Monsieur l’Ambassadeur, son langage policé, sont ceux de l’esprit retord, de la manipulation et de la malhonnêteté.
Il reste bien difficile de comprendre le calcul diplomatique fait par le gouvernement israéliens pour mettre en place de telles personnes !
Quand aux ONG, il faudrait les appeler des OND : organisations non-démocratiques. En effet, personnes ne les a jamais élues. Là aussi, il est incompréhensible d’accepter par une représentation permanente sur place celles qui viennent uniquement pour nuire politiquement aux pays d’accueil ; Israël est en état de siège et doit se défendre. Je ne parle pas de celle qui viennent aider les miséreux, sauver les chiens errants ou donner des cours d’alphabétisation pour combattre l’illettrisme. Brefs celles qui ont un projet social mais pas politique. Ces ONG (OND) n’ont l’impartialité que de ceux qui les financent ! Cela ne leur donne pas la qualité d’observateur neutre bien évidemment. Seuls des financements internes à Israël seraient en droit de mettre pareilles organisations sur pied.
Je n’ai pas le plaisir de connaitre Israël, sinon par l’image et le texte. Mais il me répugne au plus haut point d’imaginer ce « profil » de diplomate jouant un double jeu. Qui donc commis la bêtise de le désigner?
L’excellence? Image historique du fourbe, du Judas qui poignarde dans le dos celui à qui il fait une accolade que l’on croirait fraternelle! Quel porc.
[ces ONG ne gênent personne car elles sont minuscules ] dites-vous?
Elles sont comme les fourmis : certaines peuvent contribuer à un mieux naturel; d’autres appartiennent à la variété guerrière. Seules ou en grand nombre, rien ne subsiste alors après leur passage; la mort est leur dessein, cela les apaise.
Une conférencière nous fit naguère un briefing sur ces (plus de) 14.000 ONG qui gravitent alentour de causes dites « humanitaires ». Ceci ne concernant que celles connue en occident. A côté d’action fort louables, beaucoup d’entre elles se repaissent du fric distribué par l’ONU et ses agences. Un procédé de délégation (de moyens et de pouvoirs d’agir), sans autre contrôle que des « rapports d’activités » lus par des bureaucrates fort distants. Autant dire : ne faisant même pas l’objet de contrôles/audits sérieux! Pas étonnant de conclure à la gabegie de ressources publiques, doublée d’actions propagandistes assez douteuses! Les mêmes se faisant encenser par les médias imbéciles.
En europe il y a les alter juifs. En Israel les alter Israeliens, la liste est malheureusement longue, les médias, les bobos, les inconsciens, les idiots, les perroquets, les ignares, les aveugles, les traitres. Où veulent-ils en venir ? A leur disparition après celle d’Israel ? Qu’ils aillent au diable, si le diable veut encore d’eux.
Israël a aussi son quai d’Orsay…Quelle tristesse ! L’hypocrisie, la lâcheté et l’incompétence rassemblées ça fait des ravages dans les démocraties, mais davantage dans un pays qui n’en a pas besoin, car il a suffisamment d’ennemis.
La Pathologie dont souffre la démocratie Israélienne c’est cette volonté
de démocratie HYPERTROPHIEE et qui ouvre la voie à des dérives, ces
renégats nous jettent à la vindicte haineuse de la populace.
La gauche Israélienne, cette faune dévoyée sert de référence à nos
ennemis les plus irréductibles, n’oublions pas dans ce lot d’égarés
le triste barnavi qui était également féroce dans ses critiques contre
son pays, ceci expliquant cela, il était le chouchou de toutes les
rédactions, les agissements de ces post-sionistes, bien qu’inquiétants,
restent minoritaires.
Israël devrait punir pénalement – ou au moins civilement – le fait que quelqu’un ayant eu des fonctions officielles de représentation se permette de dénigrer son pays à ce point. C’est de la haute trahison.
Dans certains pays présentés comme « modèles » par l’UE, au hasard pour exemple la Turquie, il croupirait en geôles humides jusqu’à la fin de ses jours pour s’être comporté de la sorte (et en général, la prison à vie signifie la peine de mort officieuse en Turquie, sauf médiatisation extrême).
Absolument vomitif comme personnage.
Ce serait complètement stupide. Si Israël se met à punir des personnes de haute trahison pour leurs opinions cela ne fera encore une fois qu’alimenter les discours rangeant Israël du côté des pays démocratiquement sous développés. Libre à vous de penser qu’être mis dans le même panier que la Turquie est une bonne idée.
Il devrait ecrire pour haaretz meme merde!
Chaque pays a ses » Quisling » Israël comme les autres.
Je partage en gros le fond de votre article,sauf sur les points suivants.
Après tout ce que l’on peut trouver à redire sur les propos qu’a tenu Daniel Shek- selon votre article-,il a malgré tout été un ardent défenseur d’Israël lorsqu’il fut Ambassadeur,et la tâche ne fut pas facile durant la guerre du Liban.Un peu de rappel ne fait pas de mal.Quoique l’on pense de la manière-pour moi désastreuse-dont fut menée cette guerre et du gouvernement Olmert-Livni qui le nomma à ce poste-,il ne fut pas en reste sur les médias pour être aux avants postes.Ce fut son rôle,me direz-vous? Oui,mais il ne faut pas l’oublier.
Même s’il se se contredit sur la démocratie,je trouve qu’il a raison de soutenir que la démocratie n’est pas un concept avec lequel on peut transiger.En quoi est-ce un « cliché douteux »? Mettriez-vous en doute ses principes fondamentaux? Lesquels?Et pourquoi? Sur lesquels on pourrait faire des « arrangements »? La séparation des pouvoirs?La liberté de la presse?L’indépendance de la Justice? etc etc…
Vous dites que « hélas il y a des idéalistes dangereux de trop dans la société israélienne « ? Même ,et je me répète, que je ne partage en aucun cas leurs points de vue ni leurs actions mensongères,cela veut-il dire qu’ils n’ont pas droit au chapitre et qu’on doit en limiter le nombre,leur influence, et un jour interdire ……leur existence?
Enfin vous critiquez D.Shek pour ce que vous appelez son attaque ad hominem,vous ne faites pas moins en trainant dans la boue son nom de famille en l’assimilant à ces personnages libidineux,réactionnaires,antisémites que sont les sheikhs arabes?
Admettriez vous que l’on se moque de votre nom de famille,Monsieur Grumberg ? Moi non.
« il a malgré tout été un ardent défenseur d’Israël lorsqu’il fut Ambassadeur » : c’est le minimum qu’on puisse attendre de lui. A t-il été efficace, permettez moi d’en douter, car il ne me semble pas qu’il tienne bien la route.
« La séparation des pouvoirs?La liberté de la presse?L’indépendance de la Justice? etc etc… » : soyons pragmatiques. La séparation des pouvoirs peut être plus ou moins bien assurée sans que l’on quitte la démocratie. La liberté de la presse peut être plus ou moins bien protégée tout en étant en démocratie. L’indépendance de la justice peut être assurée de plusieurs façons, qui ne donnent pas toutes le même degré d’indépendance, et ne donne pas à tous ses échelons la même indépendance – et l’on ne sort toujours pas de la démocratie.
Et je garde le meilleur pour la fin : le référendum populaire. Il garantit les conditions d’une meilleure démocratie. L’absence de référendum fait-il basculer la France en dehors de la démocratie ? Mais elle en réduit sa mise en œuvre. Oublier le monde réel est un cliché douteux.
« cela veut-il dire qu’ils n’ont pas droit au chapitre et qu’on doit en limiter le nombre » : non, cela veut dire que ça fait dépenser à certains beaucoup d’énergie qui serait mieux employer ailleurs.
« vous ne faites pas moins en trainant dans la boue son nom » : oui mais moi, je suis le good guy qui combat les bad boys : j’ai tous les droits 😉
« Admettriez vous que l’on se moque de votre nom de famille,Monsieur Grumberg ? » : vous pensez que je n’ai pas eu ma dose de Grumberg camembert ? Est ce que j’ai l’air traumatisé ?
–A t-il été efficace,permettez moi d’en douter,car il ne me semble pas qu’il tienne bien la route ». Alors il ne fut pas le seul en terme d’efficacité,à en juger par le tsunami de sentiments anti-israéliens que cela déclencha dans le monde.C’est toute la diplomatie israélienne qui fut défaillante en termes de résultats à ce moment là.Ma remarque était un juste rééquilibrage de l’action intense qu’il développa.
–Pour la démocratie,soyons effectivement pragmatique.La liberté de la presse,puisqu’elle nous concerne tous.Doit-on la limiter,hormis les cas d’atteinte à la dignité des personnes ou assimilés?
Où doit-on mettre le curseur pour que l’exercice démocratie ne soit pas entravé? Je pense, comme D.Shek,que tout arrangement (au nom d’une idéologie dominante)doit être proscrit.De plus cela ferait beau jeu des ennemis d’Israël,qui n’a pas besoin de cela pour que sa démocratie se voit taxer de tous les noms d’oiseaux.
–« non, cela veut dire que ça fait dépenser à certains beaucoup d’énergie qui serait mieux employer ailleurs ». Qui désignez vous par certains? Argument,pardonnez moi,un peu limite.Seriez vous pour la notion « tout le monde le doigt sur la couture du pantalon », « je ne veux voir qu’une seule tête »? Rien n’est pire que l’unanimisme,et je ne crois pas que Dreuz en soit l’adepte.
— Pour le nom de famille.Tant mieux pour vous.Blague de niveau de potaches. Mais il y a des comparaisons douteuses,car admettez que le terme de sheikh renvoie l’ambassadeur dans le camp des ennemis d’Israël,et ce au tout début de votre article. Ce qu’il est loin d’être.Donc qui n’est pas avec moi, est contre moi ?
–Pour conclure,je dirais que D.Shek est parfaitement dans son droit de prendre ses distances avec le gouvernement de son pays( n’étant plus en fonction.Par contre,nous Juifs de la diaspora,nous devons apporter un soutien sans faille à Israël,à ses gouvernements en place.
La diplomatie israélienne a d’énormes progrès à faire, et j’ai bien peur que ses assurances d’en avoir pris conscience ne soit que rideau de fumée. Pour le reste, vous ne comprenez vraiment pas ce que je dis, ou vous faites de la rhétorique par plaisir ?
L’énergie mieux employée ailleurs veut dire que notre temps n’est pas extensible, et qu’au lieu de lutter contre les radicaux qui luttent contre Israël de l’intérieur, nous pourrions l’employer à nos ennemis de l’extérieur.
Quand à la liberté de la presse, elle n’est pas ma priorité : internet est là. Surtout, je défends une valeur qui lui est supérieure, et qui est la vérité.
Concernant Sheikh, tout israélien qui souhaite la destruction de la barrière de sécurité est un ennemi d’Israël.
– Pour la diplomatie israélienne, d’accord pour les progrès à faire,quant au « rideau de fumée »,dont vous parlez,je vous renvoie à l’excellent article de Jean-Pierre Bensimon du site Convergences.
http://fim13.over-blog.com/article-les-succes-retentissants-du-combat-pour-la-legitimite-d-israel-en-2011-97879372.html.
Et là ce n’est pas de la rhétorique. Du concret.
-Ok, donc pas de pilpoul inutile sur la démocratie. Débat sans fin,mais que j’ai parfaitement compris,rassurez-vous.
– La barrière.Je suis pour son maintien,pour éviter tout amalgame.
Si je vous suis bien,c’est bien Bibi qui a décidé de détruire le mur de protection anti-assassin à Gilo(j’en parle car je suis concerné de par ma famille)?Bibi ennemi d’Israël?Rassurez-moi,ou alors ce n’est qu’une formule à l’emporte pièce?
C’EST VOIX AU CHAPITRE ET NON DROIT AU CHAPITRE, PAR RÉFÉRENCE AU CHAPITRE DE L’ÉGLISE. Cela étant, Daniel Shek avait refusé ostensiblement de serrer la main de Philippe Karsenti parce que ce dernier avait démontré les mensonges de son grand ami Enderlin. Manifestement le lobby de gauche est bien incrusté en Israël, y compris dans les rouages de l’administration du ministère des affaires étrangères, pour permettre la nomination comme ambassadeur d’un tel personnage.De surcroit certains politiciens israëliens, comme Tsipi Livni, n’hésitent pas à utiliser des méthodes indignes contre leurs adversaires politiques et pour cela qualifient le négationniste Mahmoud Abbas de « palestinien modéré ».
Les symptomes de » suicide continu » sont assez nombreux en Israel comme en Occident. Mèpris de la valeur absolue de la vie qui commence par soi-meme,adulation de normes irrèalisables , renversement des valeurs de famille. En Israel cela se traduit par » shalom akhshav » qui a sciemment èrigè la dèsertion , la trahison , l’ abandon , la soumission à l’ ennemi comme » normes acceptables de comportement « .Les demi-sels de la pensèe de gauche , le marècage des professeurs, journalistes, artistes s’ en donnent depuis 1982 a coeur joie.Or le système politique israelien est proportionnel donc faible et divisè,il accentue les divisions ethniques du pays.Ce n’ est que très tardivment que la droite commence à proposer des rèformes politiques ( electorales et aussi portant au statut des ONG ) qui rectifient cette faiblesse congènitale.Ceci dit si vous ècoutez les propos des orthodoxes ( 10-12% de la population ) on a le meme discours anti-ètatique et anti-patriotique.
cela me rappelle étrangement un échange animé que j’avais eu à Lyon il y a quelques années avec Elie Barnavi alors ambassadeur d’Israël, on était dans les mêmes eaux que Shek…