Michel Garroté – Le photojournaliste Paul Conroy et la journaliste française Edith Bouvier, blessés par un bombardement à Homs la semaine dernière, ont été évacué de Syrie au Liban. A ce sujet, on peut lire sur Immédias, à propos de la journaliste française Edith Bouvier, blessée et bloquée en Syrie (extraits) que la "situation de cette consœur retenue par les autorités syriennes a vu l’ensemble des médias écrits et audiovisuels se mobiliser et pilonner le régime de Hafez-al-Assad. Or cette mobilisation, outre le fait qu’elle a fini par braquer Damas et politiser l’affaire, semble avoir compliquée les négociations en cours, Edith Bouvier devenant l’enjeu d’un bras-fer entre français et syriens. S’il n’est pas ici question de reprocher aux médias de se mobiliser fortement pour venir en aide à cette journaliste pigiste du Figaro, dont on souhaite ardemment le retour, on est en droit de s’interroger sur cette démarche qui voit une corporation tout entière se mettre en branle comme un seul homme, en actionnant tous les leviers dont elle dispose, afin de sauver l’une des leurs.
Cet emballement médiatique, constitutif de la culture d’une profession qui n’abandonne pas les siens, a ainsi son revers et ses limites. Car la question qui se pose, en effet, et qui divise certaines rédactions, est celle-ci: Au nom d’un esprit de corps, d’un corporatisme affiché, doit-on rameuter l’opinion et l’appareil d’Etat, par médias interposés, dès lors qu’il s’agit d’un confère ou d’une consœur, quand croupissent au Mali ou ailleurs, en Afrique ou au Sahel, des otages oubliés ? Enlevés par l’organisation clandestine Al-Qaida au Maghreb Islamique, cette mouvance active au Sahel, cinq Européens, dont deux Français sont ainsi toujours détenus dans la quasi-indifférence de ces mêmes médias. Il y a ainsi quelque chose d’éminemment dérangeant à voir des médias, – notamment audiovisuels – déclencher l’artillerie lourde pour l’un des leurs, quand d’autres, sans liens aucuns avec le métier de journaliste, disparaissent dans les geôles de l’oubli".
Que Madame Bouvier soit actuellement au Liban ou ne le soit pas, cela ne change rien – sur le fond – à l'analyse parue sur Immédias. Depuis 1975, les journalistes français au Liban soutiennent les clans arabo-musulmans et non les communautés chrétiennes. Et maintenant, il semblerait que Madame Bouvier se trouve au Liban. Tant mieux pour elle si c'est vrai. Les privilèges de la caste journaleuse perdurent. Et ils continuent de nous agacer prodigieusement.
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On peut dire que dans son malheur elle a une sacrée chance celle-là !
Passée clandestinement en Syrie, elle aurait pu se faire décapiter toute journaliste qu’elle est ! et française par dessus le marché !
Les otages non encore libérés, eux, ne sont pas assez importants … mais c’est qu’il y a des « protocoles », des « échelons d’importances » selon qui on est, suivant où on travaille !! Quel monde pourri !
Et oui ce cooporatisme étroit fatigue énormément à partir du moment ou ils utilisent leurs outils à des fins médiatisées personnelles. Que dirait-t’on du médecin malade qui demanderait ipso-facto tous les moyens urgentistes sanitaires pour le soigner plus vite et mieux que les autres ? On hurlerait au loup !
Quand un VRP, c’est son métier, se tue sur la route, personne en parle. Un journaliste, c’est son métier, et il en connaît les risques. Que l’on en parle, d’accord, mais pas de quoi en faire un feuilleton comme ces deux C*** pendant 2 ans, sans compter ceux qui vont suivre. Bon, on n’est pas tenu de regarder les TV.
Et puis on peut toujours demander aux VRP ce qui se passe dans le monde.
Je partage complètement votre reflexion .
À propos de
corporative, le syndicat de journalistes SNJ-CGT a renouvelé aujourd’hui, sur son site Internet, son appel à soutenir Charles Enderlin. Le communiqué indique :
. Quand le réflexe conditionné
supplante l’examen des faits, on en arriverait à rééditer l’affaire Dreyfus (dont les fragiles
avaient été, rappelons-le, étayées par l’usage de faux…) à l’aube du XXIe siècle. Je profite de ce message pour féliciter Philippe Karsenty pour son courage et sa détermination à établir toute la vérité quant au reportage de l’envoyé spécial de France 2.
À propos de « solidarité » corporative, le syndicat de journalistes SNJ-CGT a renouvelé aujourd’hui, sur son site Internet, son appel à soutenir Charles Enderlin. Le communiqué indique : « notre confrère n’a eu qu’un défaut : celui de faire honnêtement son métier (sic) et de traiter complètement l’information (re-sic), même celle qui dérange certains milieux proches du gouvernement israélien (rere-sic) ». Quand le réflexe conditionné supplante l’examen des faits, on en arriverait à rééditer l’affaire Dreyfus (dont les fragiles « preuves » avaient été, rappelons-le, étayées par l’usage de faux) à l’aube du XXIe siècle. Je profite de ce message pour féliciter Philippe Karsenty pour son courage et sa détermination à établir toute la vérité quant au reportage de l’envoyé spécial de France 2.
A t-on des nouvelles de l’Arrêt ?
Et tous les mercredis (ou tous les jeudis), les journaleux de France-télévisions se donnent bonne conscience et se refont une virginité en nous serinant « il y a encore x otages… »’les oublions pas « .
Mais pas de meeting au Trocadéro, pas de pleines pages dans la presse, pas de blog truc machin.
Comme vous le dites, ils nous agacent ces journaleux.
Par contre quand un des leurs est retenu quelque part, parfois après s’être introduit clandestinement ou contre l’avis des autorités locales ou françaises, ils font tout ce qu’il faut pour « qu’on oublie pas Monsieur Machin », quitte à ce que l’état (cad nous, les contribuables) engage et dépense des sommes très importantes pour les récupérer.
Nul à chier !!
Vous avez mille fois raison!
Ce corporatisme n’est pas à leur honneur!
la caste journaleuse , n’est qu’une emanation de la grande bourgeoisie qui domine la monarchie française de 2012 , il suffit pour s’en convaincre de lire les patronymes qui s’affichent avec de nouveaux prenoms , la france s’effondre car il y regne le corporatisme et le nepotisme d’une petite classe qui protege ses privileges en brassant de grandes idées creuses
On apprend aux news que la journaliste blessée est toujours en Syrie.
Je disais ci-dessus qu’elle avait eu de la chance d’échapper aux clans arabo-musulmans … eh bien non, il va lui falloir des complicités pour sortir de ce bourbier sans dommages, sinon sa vie est en danger !
Dans une K7 vidéo enresgistrée cette journaliste demandait un cesser le feu à la syrie (lol) et pourquoi pas un corridor humanitaire spécilament mis en place pour elle et l’exfilter..??
tiens, pour rigoler
sur les journaleux, la pire engence loin devant les politiques
Charte d’éthique des journalistes. Extrait « droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste »
mort de rire !
J’espère qu’on récupérera cette courageuse journaliste.
Ce qui n’enlève rien à l’article de Michel, dont l’impertinence est… tout-à-fait pertinente !
Après ce génocide syrien et profanation de coran en Afghanistan .pour éviter la vengeance d’ALLAH par un cataclysme a l’échelle planétaire l’application de la charia islamique immédiatement dans le monde surtout après ces multiplie séismes et ces inondations ces catastrophes la colère d’ALLAH sur ces crimes merci
Vous avez appris à lire ?
je crois avoir déjà lu le com de ce mehdi posté sur un autre sujet… sûrement un texte prêt à être copier coller en toute circonstance, de la grande magalomanie hystérique comme savent si bien le faire certains…
c’est pas la première fois, souvenez-vous de ces 2 journaleux accuillis par un tonnerre d’applaudissements à france télévision … était-ce mérité ???
Edith Bouvier est au journalisme, ce que votre resto-bar du coin est a la gastronomie.
les messages de mehdi assem a l’échelle planétaire pour sauver les humains des catastrophes des punitions d’ALLAH j’avertis avant après trop tard je ne menace pas je ne suis pas un terroriste je ne prèvois comme madame soleil j’avertis en nom d’ALLAH et ALLAH me donne raison salome je ne surveille pas ce que écrit les gens