Michel Garroté – Il y a peu, dans l’émission « C dans l’air » sur France 5, un responsable d’un institut de sondage français prétendait qu’il n’y a pas dans son pays d’antisémites de gauche et d’extrême gauche, que l’antisémitisme français se trouve à l’extrême-droite et qu’être contre Israël n’est pas de l’antisémitisme. C’est peut-être pour nous une occasion nouvelle de rassembler des textes qui prouvent le contraire. Des textes qui démontrent que le soi-disant « antisionisme » français de gauche et d’extrême-gauche est très souvent une forme contemporaine d’antisémitisme et de judéophobie. Les commentaires, avec ou sans références, de nos lectrices et nos lecteurs, sont les bienvenus. Et, en temps voulu, nous adresserons nos analyses au responsable de l’institut de sondage qui s’est exprimé dans « C dans l’air ».
Michel Garroté
Winston Churchill.
« Certains aiment les Juifs, et d’autres non. Mais aucun homme de réflexion ne peut nier le fait qu’ils sont, au-delà de toute question, la ‘race’ la plus formidable et la plus remarquable qui soit apparue
dans le monde ».>
Leon Tolstoï
« Le Juif est cet être sacré qui a fait descendre des cieux le feu éternel, et a illumine avec lui le monde entier. Il est sa source religieuse, son printemps, et la fontaine d’où les autres peuples ont tiré leurs croyances et leurs religions. »
A. A. Leroy Beaulieu, publiciste français, 1842
C’est en vain que nous les avons enfermés pendant plusieurs centaines d’années derrières les murs du ghetto. Dès que les portes de leur prison furent ouvertes, ils nous ont facilement rattrapés, même dans les voies que nous avions ouvertes sans leur aide »
Thomas Cahill, Auteur irlandais
le Juif nous donne l’intérieur et l’extérieur – notre aspect et notre vie intérieure. Nous pouvons difficilement nous lever le matin ou traverser la rue sans être juifs. Nous rêvons des rêves juifs et espérons des espérances juives. La plupart de nos meilleurs mots, en fait – nouveau, aventure, surprise, unique, individuel, personne, vocation, temps, histoire, futur, liberté, progrès, esprit, foi, espoir, justice – sont des dons des Juifs »
William Rees-Mogg, ancien rédacteur en chef du journal « The Times »
» L’un des apports de la culture juive à la Chrétienté est qu’elle a enseigné aux Chrétiens à penser comme les Juifs, et tout homme moderne qui n’a pas appris à penser comme s’il était un Juif peut à peine être considéré comme ayant même appris à penser »
Blaise Pascal, écrivain et mathématicien français
« Il est certain que dans certaines parties du monde nous pouvons observer un peuple particulier, séparé des autres peuples du monde, et il est appelé le Peuple juif. Ce peuple remonte non seulement à une antiquité remarquable, mais il a aussi persisté pendant une durée> longue et singulière… Car alors que les Peuples de Grèce et d’Italie, de Sparte, d’Athènes et de Rome et d’autres venus bien plus tard, ont disparu depuis si longtemps, celui-là existe encore, malgré les efforts de nombreux rois si puissants, qui ont essayé des centaines de fois de les effacer, comme leurs historiens en attestent, et comme on peut facilement en juger par l’ordre naturel des choses sur de si longues périodes. Ils ont cependant toujours été préservés, et leur préservation était prédite… Ma rencontre avec ce peuple me stupéfie… »
Paul Johnson, historien américain contemporain
‘’La vision juive est devenue le prototype de nombreuses grandes conceptions identiques pour l’humanité, aussi bien divines qu’humaines. Les Juifs, donc, se tiennent au centre de la tentative perpétuelle de donner à la vie humaine la dignité d’un but « .
Matthew Arnold, poète et critique anglais
« Aussi longtemps que le monde durera, tous ceux qui veulent faire des progrès en droiture viendront vers Israël pour l’inspiration en tant que peuple qui le sens de la droiture le plus radieux et le plus puissant « .
à propos du dernier paragraphe, rien de surprenant car Dieu dit à Abraham : « Je bénirai ceux qui te bénissent et je maudirai ceux qui te maudissent »
BRAVO !
Mon sionisme est monté en température et a atteint un niveau record ! Il faut que je me calme !
Tout ce que vous dites est exact, Monsieur Garroté.
Si les goyim faisaient le recensement de l’apport des juifs à l’Humanité, ils n’en reviendraient pas.
Tout récemment, de passage à Vienne (ville dans laquelle j’ai vécu il y a quelques années), je suis allée voir une exposition au Musée Juif (dont la directrice Danielle Sperra est une « mentsch »). S’y donne en ce moment une exposition sur Hollywood et l’industrie du cinéma que je recommande chaudement. Ah si les goyim connaissaient un peu la formidable histoire d’Hollywood, il y aurait peut-être moins d’antisémites … (ici le lien de cette exposition http://www.jmw.at/bigger-life-100-years-hollywood-jewish-experience )
Ce qui me dérange dans votre commentaire Hannah, c’est que vous tombez dans l’écueil de la généralisation lorsque vous parlez des « goyim », comme si vous aussi, étiez incapable de penser l’autre en tant qu’individu, en tant que sujet de son propre discours auquel vous n’attribueriez pas les propriétés de l’ensemble auquel vous imaginez qu’il appartient.
Ce que l’on peut reprocher aux racistes et aux antisémites en particulier , attribuer à l’ensemble des caractéristiques de quelques uns, vous le faites avec les « goyim ».
De même qu’il y a autant de façons « d’être juif » qu’il y a de juifs, il y à autant de façon d’être un ‘goy » qu’il y a de « goyim », sauf à réduire les gens à un trait identitaire et en faire une prison où ils sont assignés à demeure et pour toujours.
Libre à ceux qui le souhaitent de procéder ainsi en ce qui les concerne, mais qu’ils ne parlent pas au lieu de l’autre, dont ils ne savent rien au fond, sauf à prétendre savoir mieux que lui ce qu’il est.
Vous marquez sans doute un point Philippe. Cela étant, j’abhorre l’amalgame. Serais-je moi-même tombée dans le piège de la dichotomie? Je ne le pense pas. Sachez que 1) le terme « goy » n’est pas péjoratif dans mes propos, 2) je connais très très peu d' »Amis d’Israël » (j’entends des personnes prosionistes et projuifs) qui ne sont pas juifs (et même parmi les juifs, il y a beaucoup d’antisionistes). Je requalifierai donc mon propos de la manière suivante: si le Monde faisait le recensement de l’apport des juifs à l’Humanité, Il n’en reviendrait pas. Merci Philippe de m’avoir empêchée de véhiculer une pensée unique. Cela dit, l’exposition à Vienne est vraiment géniale!
Superbe Compile
Merci
c’est magnifique ce que vous rapportez Mr Garroté et c’est assez rare de lire ce genre de résumé, c’est pour cela que je le signale.
Il n’y a rien à ajouter a ce texte de Mr Garroté….
Merci Monsieur….
Rien d’autre à ajouter….
Merci Mr Garroté…..
Le plaisir douteux de taper sur Israël.
http://www.samizdat.qc.ca/cosmos/sc_soc/antisem_pg.htm
Michel Dreyfus, historien, directeur de recherche au CNRS, auteur de « Lantisémitisme à gauche », répond à nos questions :
– Qu’est ce qui vous a conduit a choisir ce sujet pour cette étude historique?
– Vous distinguez l’antisémitisme de gauche et l’antisémitisme à gauche. Pouvez vous expliciter ceci ?
– Quels sont les racines de l’antisémitisme à gauche? Sont-elles différentes de l’antisémitisme « classique » ?
– L’accusation d’antisémitisme a récemment été portée contre des intellectuels qui critiquaient la politique israélienne. Comment faire la distinction entre critique d’un gouvernement et racisme à l’égard d’un peuple ?
– La France est-elle menacée par une nouvelle vague antisémite, comme dans les années 1930 ?
http://www.youtube.com/watch?v=OihXac1kAro
Faut il hurler de rire , ou fondre en sanglots, devant le peu de perspicacité de cet « historien », qui prétend traiter de l’antisémitisme de gauche , en ne citant pas une seule fois dans son discours le mot « islam ».
Plus politiquement correct, tu meurs. Ne comptons pas sur cet apparatchik du PS pour éclairer notre lanterne.
Le jour où un homme de gauche sera à nouveau capable de sortir de la « pensée automatique » des lobotomisés,je crois, n’est pas encore arrivé. Mais chut !!! ils sont tous persuadés de détenir la Vérité, et n’hésiteront pas à tenter de nous la faire rentrer dans le crâne à coups de battes da base-ball…
« C dans l’air » n’est pas à proprement parlé une émission objective. Ce sont toujours les mêmes et dans le même sens. Ils parlent entre eux.
Et pas que les textes …
http://membres.multimania.fr/wotraceafg/conflit_pal_isr_2bis.htm
http://membres.multimania.fr/wotraceafg/israel_assassin.jpg
http://membres.multimania.fr/wotraceafg/larmes.jpg
Exemple de texte où sont finement mélangés les termes juifs et Israéliens bien écrit en français pour les français …
http://web.archive.org/web/20031224174824/http://www.israelshamir.net/french/doubtfollowup.html
Vous avez la chance de disposer, dans votre équipe de rédacteurs, de l’une des meilleures références françaises dans le domaine de l’étude de la judéophobie. Je veux bien entendu parler de Pierre-André Taguieff qui a montré, dans son dernier ouvrage, Israël et la Question juive (éditions Les Provinciales, 2011), comment ont été réactivées à l’encontre d’Israël toutes les accusations diabolisantes formulées par la tradition antijuive (du « meurtre rituel » réactualisé en « trafic d’organes » à la « haine du genre humain » transformée en « racisme » ou « épuration ethnique »). Au terme de son brillant exposé, il parvient à la conclusion que l’antisionisme, dernier avatar de la judéophobie, est « la seule idéologie raciste auréolée de respectabilité ». Le récent essai de Jacques Tarnéro, Le Nom de trop (éditions Armand Colin, 2011), propose de son côté une analyse circonstanciée – et édifiante – des évolutions idéologiques de la gauche française à l’égard de la « question » juive puis israélienne de l’après-guerre à notre triste époque.
D’instinct il me semble que vous avez raison, tout comme d’instinct on « sent » que l’islam est un échec intellectuel irrémédiable ; mais cela ne suffit pas, et votre consultation est une bonne idée.
Bien que les gauchistes soient dans leur ensemble de fiéfés imbéciles il convient quand même de suivre leur logique ; et il me semble qu’elle trouve sa source dans l’idée que Israël est un état religieux, pour certains théocratique. Dés lors il devient arbitraire et exclusif.
Que ce pays soit une réelle démocratie ne change rien, pour eux tout usage de la force est d’ordre totalitaire (sauf lorsqu’il s’agit d’interdire les autres opinions), ils ne sont démocrates que si l’on pense comme eux ; en version PS cela devient nous sommes démocrates si le peuple vote comme pensons que c’est bien pour lui (UMP : le peuple est con sauf s’il vote Sarkozy).
Que cette démocratie abrite des individus, et citoyens, de toutes races et toutes religions, ne change rien pour eux, il est vrai que certaines lois Israéliennes sont un peu fermées et que l’état Israélien revendique se judéité constitutive et intrinsèque, et c’est là que les choses se pervertissent. Il y a des arabes -supposés musulmans- dans l’armée israélienne qui est un corps fondateur de l’esprit israélien, comment font-ils, je ne sais ; il y a une certaine détente de la société civile israélienne avec les chrétiens, mais comment font les citoyens catholique pour s’insérer véritablement dans un pays à ce point marqué par une religion intellectuellement marquante, je ne sais ; mais ce que je ressens comme éléments de tensions, mais que je cherche à comprendre, parce que ma bienveillance va vers Israël, ne peut-il pas suffire à rompre toute analyse objective de la part de français soumis à une propagande pro-palestinienne incessante ?
Il est déplorable de constater que la plupart de ces gauchistes-perruches-vertes sont fascinés par l’Iran des mollahs ! Pays qui n’est pas démocratique, ou l’usage de la force est constant dans tous les domaines de la vie sociale, et qui revendique son identité musulmane. Chrétiens, zoroastriens, juifs, athées sont pourchassés et malmenés en Iran, ils le savent, mais des juifs et des chrétiens assassinés, c’est normal « c’est à cause de ce qu’on leur à fait » ! Que les juifs et les chrétiens soient en Iran comme en Palestine chez eux, et depuis plus longtemps que les musulmans est du domaine de l’inconnaissable pour presque tous les gens de gauche.
Ma contribution est sans doute modeste, mais elle vient de quelqu’un d’éduqué dans le culte de la gauche phare du monde, et qui donc aurait du ne jamais vouloir défendre Israël.
Pensons à ce qui changerai si Israël était rayé de la carte, toutes les hypothèses conduisent à l’anti-sémitisme. CQFD ?
C dans l’air (La5 – Calvi): je regarde le débat lorsque je le peux (agenda).
Si ce sont « souvent les mêmes » (sansdieu 17:48), j’y note une rotation ponctuelle des panelists (mieux qu’ailleurs en TV d’amuseurs publics, clowns de service)
Ce soir cependant, le débat me paraissait biaisé pour raison de « conformité politicienne », d’un à-gauche qui masque son nom.
Discours Cl. Guéan et une référence ?malencontreuse? au terme « civilisations ». Toynbee en rigole.
Ah! Plutôt différence de cultures? Plutôt l’inobservance de nos valeurs républicaines par certains « milieux culturels » identifiés? Un terme un instant écarté du langage langue-de-bois hypocrite, cultivé par nombre de politiciens ordinaires? Légitimité ou non d’une expression libre? Manoeuvre politique ciblée? Confrontation de slogans (un « J’aime les gens » -populiste- de Hollande s’opposant au « Ils aiment les riches », dont le même taxe innocemment .. ses adversaires)?
Tout ce verbiage faisait très franco-français chez Calvi.
Je ne connais guère l’équipe. Son animateur premier est généralement redoutable et pose des questions impertinentes. Ce soir cependant, avec son panel composé d’une brochette dont l’homme à cravate rouge Pas-de-Calais JP Delevoye (président du CEPE = conseil éco-socio-environnemental), j’ai éprouvé le sentiment d’une habile manipulation d’audience estudiantine n’ayant rien à envier à celle dont on accuse Guéant ! Y ajoutant l’interview d’un habile président X de la LICRA à cette intervention du « progressite » PS antillais, puis enrichie de réactions copulatives des Sapin & Hollande, le décor était planté pour mener la campagne anti-droite plutôt qu’un acte présumé raciste par l’antillais de service!
Donc, débats typiques à la franco-française, on débouche sur le mutisme sourd d’une population lassée (*) et vers la réflexion sur l’IDENTITE (mentale) NATIONALE loin d’être éclaircie. Un peu comme nos voisins du nord voulurent débattre de l’INTERCULTURALITE pendant plus d’une année sous la houlette d’un parti ex-catholique qui projeta sa première députée turco-voilée au devant de la scène lors des prestations de serment en une rentrée parlementaire!
JP Delevoye? Ah oui, je trouve via google:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/11/97001-20120111FILWWW00294-les-francais-implosent-delevoye.php
C dans l’air (La5 – Calvi): je regarde le débat lorsque je le peux (agenda).
Si ce sont « souvent les mêmes »
Ce ne sont pas « souvent les mêmes », ce sont toujours les mêmes. Le carnet d’adresses d’Yves Calvi n’a qu’une quinzaine de noms, pour Yves Calvi il n’y a en France que 15 personnes qui sont intelligentes et compétentes, tous les autres ne pensent rien et n’ont rien à dire.
Je n’ai vu que quelques moments de cette émission. Tous les intervenants (dont bien sur l’inénarrable Barbier de l’express) pratiquaient une langue de bois néo-stalinienne de la pire espèce : hors de la pensée unique bobo, tous des fachos qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire (sic). Il n’y a plus aucune liberté d’expression en France où triomphe la pire des novlangues et le totalitarisme le plus total.
surtout, l’acharnement et le mensonge contre Israël, seul État juif, ne se retrouvent contre aucun autre État. Alors que certains le mériteraient amplement !
Le désir d’indépendance bien légitime des berbères va contre « les intérêts de la France », de l’Europe et des États-Unis. Même chose pour le Tibet, pour certaines régions indiennes de l’Est, pour la Mongolie inférieure, pour Chypre… Alors que Chypre est en Europe ! Mais c’est une bonne colonisation puisque elle est Turque
Même chose pour les kurdes, à qui l’armée turque fait la guerre à coups d’avions de chasse et de blindés sans oublier les incursions en Irak. Par comparaison, vous souvenez-vous quand l’armée colombienne à la demande du président colombien Uribe avait bombardé un camp de terroristes d’extrême gauche colombiens en Équateur ? Scandale ! Condamné vivement par l’Europe et Nicolas Sarkozy.
Quand Israël bombarde le hamas, c’est un usage disproportionné de la force, contrairement aux bombardements massifs de Sarkozy et l’OTAN en Libye.
Vous avez déjà vu des bombardements sur les villages kurdes? Avec les images des victimes, les bombes qui explosent ? Moi jamais. Et les exactions de l’armée indonésienne dans les zones papous ? Non plus.
Pourquoi ce monopole de la violence illégitime accordé à Israël ? On nous dit que c’est un état artificiel. Mais depuis la chute de l’empire ottoman, TOUS les états de la région ont des frontières qui ont été dessinées par les Européens. Excepté Israël qui a dessiné les siennes lui-même.
Comme expliquer cela sans passer par la judéité de l’État d’Israël ? La seule démocratie réelle où l’on respecte réellement les droits de l’homme. Bien sûr, la haine de l’État juif vient d’abord des Arabes de la région. Ceux-ci, ayant le soutien de la gauche européenne, cette dernière a épousé leur cause, a fait d’Israël la victime expiatoire, le signe de ralliement du camp du bien, des moralistes de tout poil. Or, beaucoup d’arabes sont également antisémites (lire le Coran et la charte du hamas), et leur vision d’Israël prend en compte cet antisémitisme qui affecte à son tour la pensée de la gauche et de l’extrême gauche.
Aucun autre État que le seul État juif est traité dans les médias comme Israël, quoi qu’il fasse. Excepté aujourd’hui la Syrie, nouveau point de ralliement de la conscience humaine, au service de l’islam radical, mais ce point de ralliement sera purement temporaire. Qui plus est, il ne vise pas le peuple syrien mais uniquement quelques dirigeants. Alors que la critique d’Israël vise l’ensemble des Israéliens, ce qui justifie aux yeux des européens et des occidentaux les roquettes tirées à l’aveugle pour tuer des civils israéliens, solidairement coupables. Là encore, il n’y a que les juifs israéliens qui dans les médias occidentaux ont ce triste monopole, qui paraîtrait abjecte pour n’importe qui d’autre. Exceptés peut-être contre les Américains, « l’autre peuple juif » aux yeux de l’extrême gauche, des islamistes et d’une partie de l’extrême droite, en plus de leur qualité de « croisés » chrétiens : des cumulards. Libération justifiait ainsi les attentats du 11 septembre par « l’arrogance » des Américains, sans que l’on sache précisément qui sont « les Américains ».
Et souvenez-vous des manifestations à Paris contre la guerre en Irak de la part de musulmans et de l’extrême gauche : il y avait des panneaux « mort aux juifs ». À la demande de Nicolas Sarkozy ministre de l’intérieur, la police fit enlever les panneaux, mais n’arrêta pas les porteurs. Une forme de légalisation de l’antisémitisme : ce n’était pas si grave. Quant à l’insulte « sale juif » très répandue dans les écoles « de la diversité », elle n’est pas punie : « c’est très répandu, et ils ne le pensent pas vraiment » nous expliquent les institutrices qui votent à gauche. Ben voyons.
Qui se souvient d’Olivier, petit garçon juif fils d’une mère gauchiste, en proie à la violence de jeunes musulmans, expulsé de son collège à Paris parce que le personnel « ne pouvait pas le protéger » ? Hors de question de virer les fauteurs de troubles musulmans : ils étaient trop nombreux à être tolérants. Dans une école de la république. Mais l’antisémitisme, c’est le monopole de l’extrême droite…
et comble de l’abject,c’est le seul peuple que l’on peut comparer à des nazis pour des crimes imaginaires. Voir le discours du Caire d’Obama comparant la Shoah au sort des palestiniens en zones palestiniennes libres.
Qui oserait parmi les chefs d’État ou les journalistes une telle comparaison pour l’État turc ou les monarchies du golfe antisémites ? Personne. Et toute cette peine développée sur des arguments artificiels inspire le comportement de beaucoup d’occidentaux contre les juifs chez eux
JEAN JACQUES ROUSSEAU et la Question Juive , il y a…..
C’était avant la Shoah…! C’était avant la création de l’Etat d’Israël, c’était entre 1772 et 1778…!
A méditer…..
« Mais un spectacle étonnant et vraiment unique est de voir un peuple expatrié n’ayant plus ni lieu ni terre depuis près de deux mille ans, un peuple altéré, chargé, mêlé d’étrangers depuis plus de temps encore, n’ayant plus peut-être un seul rejeton des premières races, un peuple épars, dispersé sur la terre, asservi, persécuté, méprisé de toutes les nations, conserver pourtant ses coutumes, ses lois, ses mœurs, son amour patriotique et sa première union sociale quand tous les liens en paraissent rompus. Les Juifs nous donnent cet étonnant spectacle, les lois de Solon, de Numa, de Lycurgue sont mortes, celles de Moïse bien plus antiques vivent toujours. Athènes, Sparte, Rome ont péri et n’ont plus laissé d’enfants sur la terre. Sion détruite n’a pas perdu les siens, ils se conservent, ils se multiplient, s’étendent par tout le monde et se reconnaissent toujours, ils se mêlent chez tous les peuples et ne s’y confondent jamais ; ils n’ont plus de chefs et sont toujours un peuple, ils n’ont plus de patrie et sont toujours citoyens »
Jean-Jacques Rousseau 1712-1718
L’israélophobie française est bien sur de l’antisémitisme puisqu’il s’agit d’une transposition en France de l’antisémitisme arabe basée, notamment mais pas seulement, sur les préjugés antijuifs d’une partie de la population française.
Si l’on parle de race, juive ou autres, peu importe, je ne suis ni pro, ni anti. Comme toutes personnes, les races sont toutes égales en dignité et en droit. (Et en devoir)
J’ai une tendresse particulière pour certaines parce qu’elles me sont proches, réflexe de survie sans doute inscrit dans nos gènes, mais surtout j’ai une tendresse particulière pour certaines parce qu’elles parlent à mon esprit et à mon cœur par leur culture ou par leur histoire.
les Juifs me touchent par leur culture et par leur histoire. Culturellement, ils ont apporté à l’humanité des valeurs universelles, de respect, d’humanisme, d’honnêteté, ils ont apportés des valeurs de courage, des valeurs d’exigences (pour eux-mêmes) et de responsabilité.
Ils ont apportés, plus que toute autre peuple, leur lot de penseurs, de savants, d’artistes qui ont marqué leur époque.
Ils ne sont bien sûr pas les seuls à avoir contribué au patrimoine commun de notre civilisation judéo-chrétienne.
Historiquement, je reste impressionné par la profondeur de leur identité qui remonte à si loin mais aussi par la difficulté de leur destin que les barbaries leur ont rendu si âpre et qu’ils ont poursuivi solidaires et fidèles à leur héritage.
En particulier je suis horrifié par le génocide entrepris par les nazis qui nous montre que même les pays les plus avancés peuvent verser dans la pire des ignominies mettant leur savoir faire au service du mal. Et je ne peux me défaire de l’idée que cette Allemagne là, c’était aussi l’Europe. Je ne peux me défaire de l’idée que même si ce n’était pas « moi » (mes parents, mes proches), c’était « mon » monde. Je ne peux me défaire de l’idée que nous avons été tous, collectivement, coupables. Nous sommes salis parce que nous les avons laissé faire.
Sachons-nous en souvenir. Pas par le travail de mémoire des Juifs qui pleurent leurs disparus : pères, mères, frères, hommes, femmes, enfants, tous assassinés. Mais par notre propre travail de mémoire, pour que jamais cela ne puisse se reproduire.
Hélas, le temps des génocideurs est toujours là et les mêmes lâchetés nous y ramènent à grands pas. Ce travail de mémoire n’est pas fait sinon superficiellement. Pour, peut-être, donner le change face aux regards des Juifs, posture pour nous redonner bonne conscience ?
Si ce travail de mémoire était fait, « nous » ne ferions pas le lit de l’Islam en Europe et tous les dirigeants de l’EU seraient aux côtés d’Israël. Force est de constaté qu’on est loin du compte !
Merci! merci de la façon dont vous formulez votre responsabilité et votre devoir de mémoire. Je dis « votre » car je suis plutôt hélas, dans « le travail de mémoire des Juifs qui pleurent leurs disparus : pères, mères, frères, hommes, femmes, enfants, tous assassinés ». Merci parce que ainsi formulée votre pensée fait tomber les murailles des différences pour nous ramener tous a notre solidarité et a l’humain .
Les extrémistes politiques français sont tous d’excellents antisémites… mais parfois, des hommes politiques modérés travaillent avec brio leur sujet, le dernier rapport sur l’eau en Israël de monsieur le député glavioty est une petite merveille dans son genre et dans les modérés du nouveau centre, il ne faut pas oublier le député monsieur de la charretée d’ordure pour l’ensemble de son oeuvre…
J’ai écouté hier soir le discours de Sarkozy à la soirée du CRIF.
Discours convenu, sans courage et fallacieux.
Verbatim : les peuples s’adorent et ont vécu en harmonie si longtemps !
Notes perso : depuis les premiers instants à la bataille du Fossé !
Ce sont d’après Nicolas les dirigeants qui diffusent la haine.
Ah le méchant Bibi mis sur le même pied que Mahmoud !
Sarko propose donc aux Juifs de faire comme les (si remarquables) Français avec les Allemands !!!? qui auraient abandonnées leurs querelles séculaires.
Parce qu’Israël – pourtant les Juifs, premières victimes du nazisme ! – n’a-t’elle pas aujourd’hui de relations normalisées et apaisées avec l’Allemagne peut-être ?
Notes perso : quel con décidément !
Force est de constater que Sarkozy ne sait pas ce qu’est l’Islam, il ne sait pas ce que sont les musulmans.
Si les relations avec l’Allemagne ont changé, c’est parce que les Allemands ne sont plus des nazis, parce qu’ils ont changés après avoir battu leur coulpe (ce qui n’est pas le cas de tous les pays qui ont mis la main au génocide et se permettent de donner en sus des leçons).
Ce serait évidemment pareil avec le nazislamisme, si… Le problème est là, c’est qu’eux, les nazislamistes, ne changent pas. Dieu le leur interdit ! Dieu leur commande de tuer les Juifs (entre autres). C’est ce qu’ils veulent, c’est ce qu’ils crient, c’est ce qu’ils font quand l’occasion leur en est donnée. c’est ce qui est écrit dans leur Holly Coran (comme dirait Obama), dans leur holly Mein-kampf arabe.
Je commence gentiment à être comme Garroté, à ne plus supporter cet homme, Sarkozy.
Suivi aussi son discours hier soir.
Passons les tics gesticulatoires désormais bien connus mais toujours aussi agaçants du monsieur. C’est tout pétri de suffisance et d’hypocrisie éhontée qu’il peut déclarer, dans le même temps, qu’Israël « est un miracle », d’une part, et « qu’il ne s’agit pas de donner des leçons, mais… (moi Président-de-la-France-arrogante-donneuse-de-leçons, je vais quand même le faire) Israël doit maintenant se faire aimer et plus seulement respecter » d’autre part !
Israël a déjà tout pour se faire aimer, non ? C’est au Monde de changer son regard, bon sang ! et non à Israël de changer (traduction : baisser son froc ??) pour que, miracle, tous ses ennemis deviennent de gentils bisounours débordant d’amour.
Son relativisme écœurant concernant la souffrance égale des « 2 voisins » n’est pas en reste. Sarko n’est pas plus gêné que cela de déclarer, sur un ton paternel et mielleux, qu’il est peut-être temps de vous entendre, les enfants ; cessez de vous chamailler et regardez au-delà de vos différends. L’amour, l’amour… va dire ça à cette civilisation qui cultive la mort et la haine comme on cultive les champignons : sur un tas de merde bien chaud. Ils ont dû se fendre la gueule, les (pros)-palestiniens devant leur télévision.
c’est parce que les Allemands ne sont plus des nazis.
Barakat, une partie des Allemands étaient des nazis (comme d’ailleurs une partie des Français, des Autrichiens, des Néerlandais, des Hongrois, des Croates…) et non pas les Allemands.
Bonne remarque. Dont acte.
Fausse manoeuvre ! Je n’ai pas fini ma réponse.
Il faut quand même considéré qu’Hitler est arrivé au pouvoir par le jeu démocratique. une majorité d’Allemand souscrivait au thèse national-socialiste.
Cette majorité devait être importante en 40 lors des victoires initiales de l’armée allemande à en juger par les rassemblements considérables pour acclamer les héros aryens de tout un peuple.
Il y avait bien sûr les communistes et sans doute quelques véritables démocrates humanistes ou chrétiens dans le vrai sens du terme (je ne suis pas un spécialiste de cette période et pas plus historien)à soustraire du chiffre.
Mais quand au nombre d’antisémites en Allemagne, outre l’ensemble des nazillons, il faut y ajouter une part encore du solde… Cela fait quand même beaucoup de monde.
de plus si l’on écoute bien son discours, depuis le printemps arabe on ne crie par mort aux juifs en tunisie, ou j’ai mal compris ce qu’il a dit ou il est mal renseigné
d’accord avec Barakat, ce diner du CRIF est une grosse merde, du passage de pommade, cette communaute juive francaise que j’appreciai, commence a me degouter. quand a Sarko, c’est le plus phenomenal faux cul de la 5ieme republique.
Besancenot n’a jugé utile d’envoyer ses frégates que pour Gaza,
mais la Libye, la Syrie ou l’Égypte rien aucun bateau en
vue……..l’antisémitisme est bien ancré à gauche.
mon defunt pere le martelait: « ON NE NOUS AIME PAS ! »
anti-sionisme, anti-israelien, ou autres qualificatifs….
tout ca est ramene a une et une seule chose, la haine du juif.combien j’en ai entendu dire, j’ai rien contre vous, mais vous piquez les terres aux palestiniens etc….
ppppftttttt….
Anti-Sémite, = contre les Sémites.
Qu’est ce que les Sémites?
La langue Sémitique dans le monde est essentiellement concentré au Moyen Orient, de 4000 à vers 2500 av l’an zéro Grégorien de Rome on parle de langue protosémitique disparu longtemps avant l’invention de l’écriture on ne possède donc pas de littérature. Les experts en linguistique, ont cependant réussi à reconstruire certains de ses éléments de base.
Le mot « SEMITIQUE » provient de « SHEM », un des fils de Noah (Noé) (Genèse13/12; Exode 2/11-13). SHEM était l’ancêtre des Assyriens, Araméens et Hébreux (Israëlites). Tous parlaient des langues parentes. Cette langue étaient pratiquée dans l’antiquité au Moyen Orient, par les peuples qui habitaient dans les régions où, aujourd’hui, se trouvent ISRAEL le LIBAN, la SYRIE, la JORDANIE, l’IRAK, la péninsule de l’ARABIE SAOUDITE.
Langue sémitiques de l’est. Plusieurs dialectes d’accadian Accad = ville principale en Mésopotamie, environ 2300 av l’an zéro de Grégoire. (Genèse 10/10)
LANGUES SEMITIQUE DU NORD
-Araméen (Daniel 2/4 & 7/28, Esdras 4/8-6/18, 7/12-26, Jérémie 10/11.
-Amoréen
LANGUES SEMITIQUE DU NORD OUEST
-Hébreu (très proche de l’Araméen. Comme le portugais et l’espagnole).
-Phénicien (premier alphabet)
-Edomite
-Moabite
« Ougaritique »
LANGUES SEMITES DU SUD
-Arabe (classique = le plus grand groupe linguistique ayant survécu au temps)
-Ethiopien.
Les égyptiens ne sont pas sémite car ils descendent de CHAM (ham) (genèse 10/1à6)
La captivité en Babylone (606-536 av l’an zéro de Grégoire) a coloré l’hébreu par l’araméen qui était la langue commune du Moyen Orient à l’époque.
Le peuple ordinaire continuait de parler hébreu jusqu’à la dynastie des Hasmonéens (Maccabéens) -166 -67 av l’an zéro. Vers l’an zéro de Grégoire XIII l’hébreu et l’Araméen étaient fort utilisés en Israël. Par Ailleurs, l’impact de l’héllénisation sur le peuple d’Israël mit en vedette le Grec, parlé surtout en Galilée, terre à la population hétéroclite (Matthieu26/73).
La Bible patrimoine de l’humanité reconnu par l’UNESCO est utile pour les historiens non agnostiques, c’est un livre Sémite racontant l’histoire de peuples Sémites et non Sémite.
« ASHEM » signifie « LE NOM » « LA CELEBRITE » Celui qui porte un NOM le SHEMITE est un personnage IMPORTANT RECONNU.
Ainsi être anti « SHEMITE » c’est être contre les descendants de SHEM fils de NOAH (Noé) nom qui signifie (repos-accomodant).
Le peuple d’ISRAEL fait partie de la famille de Shem, les Juifs font parties de la famille d’Israël, c’est une ethnie, et non un religion comme on essaye de le faire croire aujourd’hui dans les livre scolaires laïc de France afin de préparer la délégitimisation de l’existance du peuple Juif en tant qu’état et nation aux vues des jeunes cerveaux pour les remplacer par les Palestiniens du mot grec « PALESTINA » signifiant « APATRIDE »! Instauré par Hadrien en 135 pour les peuples déracinés par rome à cause de leur révolte contre la tyrannie romaine.
J’aime ce psaumes 83 très ancien de la Bible qui traduit exactement la situation actuelle;
1 O Dieu! ne garde pas le silence. Ne te tais pas, et ne te tiens pas tranquille, ô Dieu! 2 Car voici, tes ennemis s’agitent, et ceux qui te haïssent lèvent la tête. 3 Ils trament avec astuce des complots contre ton peuple, et ils consultent contre tes [fidèles] cachés. 4 Ils ont dit: Venez, et exterminons-les, de sorte qu’ils ne soient plus une nation et qu’on ne fasse plus mention du nom d’Israël. 5 Car ils ont consulté ensemble d’un cœur, ils ont fait une alliance contre toi: 6 Les tentes d’Edom, et les Israélites, Moab, et les Hagaréniens, 7 Guebal, et Ammon, et Amalek, la Philistie, avec les habitants de Tyr; 8 Assur aussi s’est joint à eux; ils servent de bras aux fils de Lot. Sélah. 9 Fais-leur comme à Madian, comme à Sisera, comme à Jabin au torrent de Kison, 10 Qui ont été détruits à En-Dor, qui sont devenus du fumier pour la terre. 11 Fais que leurs nobles soient comme Oreb et comme Zeëb, et tous leurs princes comme Zébakh et comme Tsalmunna; 12 Car ils ont dit: Prenons possession des habitations de Dieu. 13 Mon Dieu! rends-les semblables à un tourbillon, comme la balle devant le vent. 14 Comme le feu brûle la forêt, et comme la flamme embrase les montagnes, 15 Ainsi poursuis-les par ta tempête, et épouvante-les par ton ouragan. 16 Remplis leurs faces d’ignominie, afin qu’ils cherchent ton nom, ô Eternel! 17 soient honteux et épouvantés à jamais, qu’ils soient confondus et qu’ils périssent; 18 Et qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Eternel, tu es le Très-haut sur toute la terre.
Hébreu ▼
א שִׁיר מִזְמוֹר לְאָסָף׃ ב אֱלֹהִים אַל־דֳּמִי־לָךְ אַל־תֶּחֱרַשׁ וְאַל־תִּשְׁקֹט אֵל׃ ג כִּי־הִנֵּה אוֹיְבֶיךָ יֶהֱמָיוּן וּמְשַׂנְאֶיךָ נָשְׂאוּ רֹאשׁ׃ ד עַל־עַמְּךָ יַעֲרִימוּ סוֹד וְיִתְיָעֲצוּ עַל־צְפוּנֶיךָ׃ ה אָמְרוּ לְכוּ וְנַכְחִידֵם מִגּוֹי וְלֹא־יִזָּכֵר שֵׁם־יִשְׂרָאֵל עוֹד׃ ו כִּי נוֹעֲצוּ לֵב יַחְדָּו עָלֶיךָ בְּרִית יִכְרֹתוּ׃ ז אָהֳלֵי אֱדוֹם וְיִשְׁמְעֵאלִים מוֹאָב וְהַגְרִים׃ ח גְּבָל וְעַמּוֹן וַעֲמָלֵק פְּלֶשֶׁת עִם־יֹשְׁבֵי צוֹר׃ ט גַּם־אַשּׁוּר נִלְוָה עִמָּם הָיוּ זְרוֹעַ לִבְנֵי־לוֹט סֶלָה׃ י עֲשֵׂה־לָהֶם כְּמִדְיָן כְּסִיסְרָא כְיָבִין בְּנַחַל קִישׁוֹן׃ יא נִשְׁמְדוּ בְעֵין־דֹּאר הָיוּ דֹּמֶן לָאֲדָמָה׃ יב שִׁיתֵמוֹ נְדִיבֵמוֹ כְּעֹרֵב וְכִזְאֵב וּכְזֶבַח וּכְצַלְמֻנָּע כָּל־נְסִיכֵמוֹ׃ יג אֲשֶׁר אָמְרוּ נִירֲשָׁה לָּנוּ אֵת נְאוֹת אֱלֹהִים׃ יד אֶלֹהַי שִׁיתֵמוֹ כַגַּלְגַּל כְּקַשׁ לִפְנֵי־רוּחַ׃ טו כְּאֵשׁ תִּבְעַר־יָעַר וּכְלֶהָבָה תְּלַהֵט הָרִים׃ טז כֵּן תִּרְדְּפֵם בְּסַעֲרֶךָ וּבְסוּפָתְךָ תְבַהֲלֵם׃ יז מַלֵּא פְנֵיהֶם קָלוֹן וִיבַקְשׁוּ שִׁמְךָ יְהוָה׃ יח יֵבֹשׁוּ וְיִבָּהֲלוּ עֲדֵי־עַד וְיַחְפְּרוּ וְיֹאבֵדוּ׃ יט וְיֵדְעוּ כִּי־אַתָּה שִׁמְךָ יְהוָה לְבַדֶּךָ עֶלְיוֹן עַל־כָּל־הָאָרֶץ׃
Ca suffit la subversion sémantique. Un antisémite est un antijuif.
absolument, je suis d’accord et si vous le pouvez voir mon commentaire en réponse à ignotus
Tout à fait d’accord.
On est dans les étenelles contorsions linguistiques qui évitent d’appeler un chat un chat.
Quoiqu’ils placent dans leurs discours pour faire écran de fumée, ces gens sont voués à détruire Israël et chasser les juifs.
antisémite, adjectif
Sens 1 Hostile aux juifs [Religion].
antisémite, nom
Sens 1 Personne hostile aux juifs
« L’antisémitisme (originellement écrit anti-sémitisme) est le nom donné de nos jours à la discrimination, l’hostilité ou les préjugés à l’encontre des Juifs ainsi que l’ensemble des rumeurs malveillantes répandues à leur sujet[1]. Il s’agit donc d’une forme particulière de racisme. Selon le Trésor de la Langue Française, le mot « antisémite » est attesté depuis 1890[1].
En dépit de l’étymologie du terme qui suggère que l’antisémitisme est dirigé contre tous les peuples sémites[2], Juifs et Arabes, en pratique il est utilisé pour faire référence à l’hostilité envers les Juifs comme groupe « religieux », « racial » ou « ethnique »
Merci Wiki et une leçon pour vous Madec!
Souvenez-vous, jusqu’a la guerre des six jours, Israel etait defendu aussi par la gauche de France car Israel etait percu comme le petit pays faible.
Apres la victoire des six jours, la gauche ne pouvait plus etre du cote du vainqueur. C’est ca la gauche.
Les arabes de France etant les nouveaux mal-aimes des francais, la gauche n’avait d’autre choix que de se desolidariser d’Israel afin de defendre le nouveau faible qu’est l’arabe de France mais aussi du monde.
Sans oublier que la gauche s’est toujours sentie obligee de defendre les revoulutions(naires) donc « les pauvres palestiniens » (pure invention car uniquement tactique de la part des arabes) et puis le keffieh ca devenait un symbole sympa pour la gauche.
Mais la gauche francaise, ne connait pas les arabes.
Il y aurait beaucoup a dire mais je m’arrete la.
N’imaginez pas une seconde que je sois systematiquement anti-arabe, ca n’est vraiment pas le cas.
Euh, je suis ne au Maroc pour ceux qui penseraient que je ne connais pas mieux les arabes.
Ils pêchent des voix. Un point c’est tout !
Et pour en avoir ils prendraient tous les risques du monde.. pour nous et nos enfants. Seul le pouvoir compte. peu importe qui va les aider, très momentanément.
Dés que ce sera possible les socialistes gicleront au profit de groupes plus spécifiques.
Hamas ou similaire.
Jusqu’en 1967, la gauche se voulait du côté des juifs et contre le nazisme, du côté de la civilisation et du bien, faisant oublier le passé de collaboration de nombreux intellectuels de gauche (que faisait Sartre avant et pendant la guerre ? Et Heidegger, grandes icônes de la gauche ?) Ainsi que de nombreux politiciens de gauche. Et elle a réussi à incarner et à avoir le monopole de l’antinazisme, quand de nombreux nationalistes, parfois antisémites sans aller jusqu’à la volonté de meurtre, ont également résisté au nazisme alors qu’ils étaient classés à l’extrême droite. Elle a récupéré le mouvement de résistance, ainsi que le soutien de tous les anti nazis dont une grande majorité de juifs, comme elle a récupéré les « chrétiens sociaux » alors que son idéologie comme on s’en aperçoit aujourd’hui aux États-Unis est largement en contradiction avec les idéaux juifs et chrétiens.
Surtout, Israël est apparu comme l’allié des USA, ennemi juré de la gauche, alors que les régimes musulmans progressistes, qui entraînaient les terroristes de l’OLP, étaient alliés avec l’URSS, et donc avec la gauche.
Ensuite est venu s’ajouter l’anti occidentalisme (le livre de Glucksmann en parle très bien) / anti christianisme des philosophes de gauche, la gauche étant en conflit frontal avec le christianisme ainsi que le judaïsme classique sur les questions sexuelles ainsi que sur le communisme. Or l’islam est ce qui incarne le mieux l’anti occidentalisme et l’anti christianisme notamment contre ceux qui incarnent le plus l’Occident, le christianisme et depuis peu le judaïsme : les États-Unis, et son allié Israël.
Ajoutons en Europe des pays qui ne se sont toujours pas remis de n’être plus des grandes puissances et qui jalousent les États-Unis qui le sont devenu.
Et aujourd’hui, la gauche en Europe n’a plus besoin des juifs : il y a suffisamment d’électeurs musulmans pour pouvoir s’en passer. Les chrétiens eux ont quasiment disparu. Il reste les musulmans. C’était déjà la thèse de Pascal Boniface il y a de nombreuses années.
Ce qui me choque le plus est l’attitude des responsables de la communauté juive.
Arrêtons de nous ridiculiser avec les leaders politiques.
Qu’est ce qu’ils doivent s’amuser quand ils sont invités et raconter leurs débilités.
C’est un véritable scandale de la part du CRIF d’avoir interdit aux proches de Lee Zeitouni d’être présents.
Pour moi le CRIF ne recherche que le « Kavod ».
En tout cas je ne leur donne aucun crédit pour parler en mon nom.
Une interview de Serge July concernant le dîner du CRIF: http://2012etvous.fr.msn.com/video/default.aspx?cp-documentid=faffc477-d397-4c26-9671-f31de916d6d3
Comme l’indique Madec, l’antisémitisme est effectivement un abus de langage, puisque les arabes sont également des « sémites » au sens où ils parlent une langue sémite. Le terme d’anti-judaïsme est évidemment plus juste.
C Lévy Strauss avait démontré que les langues «structuraient» les civilisations et les cultures qui en découlaient en y imposant la même croyance. Ce sont ces croyances religieuses, plus que les langues, qui demeurent la cause principale des haines entre les hommes de civilisations différentes donc de cultures différentes.
Ce sont ces barrières religieuses qu’il faut faire tomber !
La fable biblique de la tour des babyloniens (Babel) a pour objet de condamner le paganisme afin de promouvoir son monothéisme mais elle s’égare lourdement lorsqu’elle n’évoque que les langues !
Ainsi de l’antisémitisme en France, objet de l’article de M Garotté. Ce nouvel anti-judaïsme est le fait majoritaire des musulmans et de l’islamocosme sous leur influence. Certes, on peut toujours ergoter que les zonards parlent verlan, rebeu, rap …ou zonard, mais cet anti-judaïsme s’est répandu à partir de l’intrusion du salafisme dans les banlieues. Ces militants de la haine anti-judaïque prennent appui sur la guerre menée contre Israël par les palestiniens qui refusent l’existence de l’État d’Israël. Avec la complicité des associations de gauche prétendument anti-racistes, Israël est criminalisé. Cette « diabolisation » islamisée, cette haine religieuse d’Israel, du sionisme, des Juifs, s’exerce contre tous les Citoyens Français de confession Juive et à ceux, dont je suis, qui les défendent !
La solution existe !
Réactiver les lois Laïques qui fondent notre Nation!
Abroger les iniques lois Gayssot et ces autres lois mémorielles qui ont réactivé le délit de BLASPHÈME.
Condamner sévèrement toutes les associations qui s’appuient sur le « délit de blasphème » pour encourager les « aménagements acceptables » à la loi de 1905 sur la séparation des religions et de l’État.
Condamner encore plus sévèrement les élus de la République qui transgressent ces lois, eux qui imposent le halal dans les cantines, qui cédent des terrains municipaux pour y construire des mosquées,qui laissent se myrrahiser les rues de nos villes…
bien dit. en ce qui concerne madec il a raison sur la forme, car combien y-a-t’il d’arabes parmi tous les antisémites, combien sont sémites ? il ne faut pas confondre arabes et musulmans. et puis je trouve que la formule : L’israélophobie est une forme d’antisémitisme, est trop restrictive. ce n’est pas une forme d’antisémitisme, c’est de l’antisémitisme pur et simple.
Habitant Strasbourg, nous avons ici une importante communauté juive. Les personnes qui la composent sont des citoyens présents chez nous de longue date (XIIe siècle), qui ont connu bien des heurts et aujourd’hui bien intégrés dans la vie quotidienne locale. Nous avons également une importante population de confession musulmane. Arrivés plus récemment, ces personnes revendiquent beaucoup plus. Elles ne semblent pas comprendre que les acquis des différents groupes de populations (laïcs, chrétiens, juifs) se sont établis lentement, par strates, par crises, par désir d’améliorer son sort, désir de vivre ensemble… Je suis pour la « diversitude » et pas pour la domination d’un groupe au motif qu’il crie plus fort que son voisin…
Tous ceux qui ont essayé la « diversitude » avec les musulmans sont devenus des dhimmis écrasés et esclavagisés.
Les lunettes roses ne sont plus de ce temps.
La laïcité propose le vide pour éviter la guerre des religions. Les religions sont affaires d’hommes et de conflits…. Mais il y a une dimension qui n’est jamais abordée c’est la dimension spirituelle, qui elle transcende les religions. Et éviter la guerre en lobotomisant l’homme du sacré, c’est aller vers le vide et la spirale de mort que génère notre société occidentale laïque…. voir le svastika.
D’ieu n’appartient pas aux religieux. D’ieu est en l’homme et est le guide essentiel pour mener à bien les affaires des hommes. Sans Lui quoique les laïques pensent, c’est le chaos. Et D’ieu est inscrit dans le coeur des hommes au plus profond. Il faut le checher. La religion est une piste. Mais il y an a d’autre. Et nier D’ieu conduit au néant. Nous y sommes.
Lire D’ieu en soi c’est avoir la méthode, la voie, le moyen de la vie, des vies….. Et cela n’a seulement que quelques milliers d’années voir plus de pratique. Le vide de D’ieu c’est assez contemporain. On voit le résultat. Les religions exterieures comme l’islam prennent la place des religions diminuées avec l’assentiment des laïcs européens. L’islam sera la religion européenne avant la fin du siècle. A bonne entendeur salut.
Vous vous trompez partiellement. Il y a nombre de laïcs et nombre d’athées qui vivent en paix avec les religions fréquentables.
Les problèmes ne viennent pas des athées qui n’imposent rien à personne.
Le problème vient d’une « religion » infréquentable parce que mortifère et à la volonté dominatrice. Elle se rapproche plus de la svastika (que vous citez) que les athées ou les laîcs.
Ce que je constate depuis des années et des années, c’est que la défense des intérêts de l’islam vient autant des responsables religieux de tous bords que des politiques (de tous bords aussi).
Le peuple, catholique, protestant, juif ou athée n’a pas son mot à dire : il DOIT accepter l’arabo-islamisation. Sinon il n’est qu’un vilain nazillon !
La « laïcisation athéiste historique » à laquelle vous faites -me semble-t-il- référence dans votre post est avant tout l’action anti judéo chrétienne des communistes qui ont pris le relais des nazis dans la destruction de notre société.
Maintenant, nous avons un ennemi unique qui est en passe de nous submerger, allions-nous plutot que nous jeter les hosties à la figure, nous allons bientôt cohabiter dans les mêmes maquis résistants… ou dans les mêmes prisons (voyez le procès fait à Riposte Laïque).
@David,
Vous vous trompez sur l’agnosticisme, voire l’athéisme, qui ne conduit pas au vide. Nombre de ces derniers, dont je fais partie, ont des valeurs aussi élevées que vous et s’y tiennent (du moins ils essaient de s’y tenir le mieux qu’ils peuvent).
Vous ne comprenez pas plus les non-croyants que certains de ceux-ci ne comprennent la croyance en Dieu et à une religion.
Dans mon propre entourage je dois me battre tous les jours contre des « chevaliers de la laïcité » qui ne comprennent rien à rien aux religions et font du combat contre celle-ci un combat personnel, les mettant toutes dans le même sac au prétexte que leurs différents thuriféraires « croient en Dieu », sorte de péché originel propre aux dogmatiques, aux sectaires, aux intégristes, aux crédules de tous poils, signe de faiblesse d’esprit ou de caractère.
Ils font une crise à chaque intervention du pape ou qu’ils aperçoivent une kippa !
Ne faites pas dans l’autre sens, le même genre de généralité en mettant tout et tout le monde dans le même panier en les prenant pour des ennemis : « salauds de laïcards qui ne pensez qu’à la jouissance égoïste et à l’existence matérielle ! »
Il en est des doctrines religieuses comme des doctrines athées : il y en a qui sont fondées sur des valeurs humanistes et d’autres qui sont de pures horreurs.
Aujourd’hui l’ennemi de l’humanité est bien l’Islam dont les représentants ont une foi aveugle et absolue en un Dieu d’épouvante et un prophète pire encore. Cette religion par sa violence, sa perversité, son totalitarisme, sa haine, surpasse le communisme et le nazisme.
Guéant vient encore de le rappeler, toutes les cultures ne se valent pas, provoquant à gauche essentiellement – l’avez-vous remarqué ? – un invraisemblable remue ménage comme si on avait marché sur la fourmilière.
Ne prenez pas ce billet comme une polémique que j’ouvre contre vous, mais au contraire voyez-y plutôt la main tendue vers un ami croyant.
« Vous vous trompez sur l’agnosticisme, voire l’athéisme, qui ne conduit pas au vide. »
Il conduit à l’antisémitisme et les plus virulents antisémites rencontrés sur le blog de la TdG sont de ceux-là!
« ….il y en a qui sont fondées sur des valeurs humanistes »
Dans celles des Athées, elles deviennent sélectives s’agissant des Juifs/Israël/sionistes, face aux « Palestiniens » – alors qu’ils vomissent l’Islam, selon le sujet du blogueur – leur choix est fait.
Ils se muent en propagandistes islamistes avec les éructations haineuses qui s’imposent!
Les islamistes: nier dieu ? Comme vous y allez! N’est-ce pas plutôt à force d’abrutissement dans les madrassas, les mosquées et les cafés interdits aux non musulmans qu’ils sont devenus les fous de dieu que l’on connait aujourd’hui ?
Hagdik, qui vous a répondu, a raison. L’athée ne croit pas à toutes ces fariboles, aux dieux et aux diables, aux anges et aux démons. Mais ce rationalisme lui permet de comprendre pourquoi d’autres croient, et de l’accepter, à condition que l’exercice des cultes reste du doamine privé et ne porte pas atteinte à l’ordre public et à la liberté citoyenne.
En 2012, ces limites sont largement dépassées par les dérives intégristes et fondamentalistes de islamiste.
L’expérience spirituelle, car il s’agit ici d’expérience n’est pas de l’ordre du mot ou de la philosophie ou autres dogmes. L’expérience spirituelle est une action, un événement concret vécu au plus profond de soi. Un agnostique ou un athée que je respecte à son niveau spirituel a une approche intellectuelle ou morale et parfois hautement morale des choses. Je n’en disconviens pas. Et je n’ai aucun souci à ce sujet. Je parle de l’Expérience de l’Esprit qui ne peut être vécue que par celui qui fait la démarche et qui est accessible à tous sans même l’apport de la religion, ou de quelque dogme que ce soit. Je veux parler de l’Expérience, je dis bien l’Expérience, concrète, vécue du phénomène transcendantal, que l’on peut d’ailleurs appeler, D’ieu, Bouddha, Shiva ou tous les noms sacrés. Là encore c’est une question de mots. Je veux attirer l’attention sur le fait spirituel, qu’un athée ou un agnostique ne peut vivre car il n’en fait pas la démarche. Car c’est là, le miracle a lieu. Et là plus de conflit religieux. C’est incompréhensible pour celui qui ne la vit pas, car il la vivra avec son mental. Mais c’est justement où le mental s’arrête, où les dogmes cessent que l’Expérience du sacré se fait et donne les réponses à tous les niveaux, qu’il soit personnel ou social ou autres. Je ne suis pas le seul à avoir vécu et tenté d’expliquer cela. Mais les mots ici sont incapables, limités de faire comprendre la Lumière à un aveugle et surtout qui veut le rester.
Sans polémique c’est sur. Et je suis content de pouvoir percevoir la vision des autres. Mais je m’excuse d’avoir pris la parole sur un sujet qui n’est pas de l’ordre du mental, de la parole mais de l’Expérience du Miracle de chaque seconde de chaque vie.
Avec tout l’Amour.
Bonjour,
Est-ce que quelqu’un peut me répondre à propos de ceci, on y lit le nom de Jean d’Ormesson….je suis très étonnée, à moins que j’ai râté un épisode ???
Ce texte n’est pas de Ormesson, c’est la propagande banale des antisémites.
Merci M.Grumberg, cela m’étonnait !!!!
De toute façon, d’où qu’il vienne, il y a bien des antisémites en France et en Europe….pffff….
> Vendredi 10 février 2012 à 13:59
Agression à Marseille d’un membre de la communauté juive
Jeudi soir à Marseille, vers 20h, dans un parking du 8e arrondissement un membre de la communauté juive s’est fait très brutalement molesté. Il se trouve actuellement actuellement à l’hôpital dans un état grave mais ses jours ne sont plus en danger. Les agresseurs n’ayant rien volé, il est permis de penser qu’il s’agit d’une action à caractère antisémite. Une enquête a été ouverte.
que l’antisémitisme soit d’extrême droite ou d’extrême gauche
il est tout aussi dangereux !
que l’antisémitisme soit de droite ou de gauche , il est
aussi virulent et dangereux
et du centre ?
« et qu’être contre Israël n’est pas de l’antisémitisme. »
C’est bien l’argument de l’antisémite notoire qui se sert d’Israël/sionisme – et donc des Juifs – comme couverture à son antisémitisme!
Je me permets cet article qui a retenu aussi toute mon attention:
Bon Shabbat
Séquences de l’antisémitisme-antisionisme 1/3
Posted on February 7, 2012 by Olivier YPSILANTIS
‘‘On ne construira pas le bien vivre ensemble en Europe sur la délégitimation de la noble idée du Sionisme et l’exigence faite aux Juifs de renier leur droit imprescriptible à disposer, eux aussi, d’un État. Mais on aura certainement contribué à construire le bien vivre ensemble quand, partout, de l’est à l’ouest et du nord au sud de notre espace européen, les synagogues et les écoles juives n’auront enfin plus besoin de cette protection policière qui, depuis que j’ai ouvert les yeux sur le monde, défigure leurs abords et marginalise ceux qui y prient ou y étudient.” Joël Rubinfeld
Il n’y a pas d’antisémitisme d’État en France. On peut toutefois noter que les médias y exercent une censure plus ou moins appuyée. Les émissions jugées trop en faveur d’Israël ne sont pas les bienvenues, je fais usage de l’euphémisme. Certes, les émissions et les compte-rendus de publications sur la Shoah sont nombreux, la victime juive est honorée ; mais le Juif bien vivant — l’Israélien — est poussé de côté lorsqu’il n’est pas tout bonnement dénoncé sur un mode tantôt explicite tantôt implicite. Les victimes palestiniennes ont maintenant droit à la compassion concédée aux victimes de la Shoah, ce qui permet un discret transfert de culpabilité. Ni vu ni connu !
Il n’est jamais question, ou si discrètement, des victimes juives du terrorisme palestinien, qu’elles soient déchiquetées par des explosifs ou poignardées, comme la famille Fogel, en mars 2011. Les médias français (pour ne citer qu’eux) ont abondamment fait usage du mot colon, laissant ainsi entendre que les assassinés n’avaient que ce qu’ils méritaient ou, tout au moins, qu’il fallait comprendre les assassins…
Israël est volontiers regardé comme une parenthèse dans l’Histoire, une erreur historique, une parenthèse qu’il s’agit de refermer au plus vite, une erreur qu’il s’agit de réparer au plus vite. Les médias se gardent de placer en perspective le conflit israélo-palestinien, d’expliquer ce qu’est le sionisme et d’en exposer l’histoire si riche. Ainsi le mot ‘‘sionisme’’ et ses dérivés sont-ils devenus pour beaucoup des injures. Ni plus ni moins !
La Fondation Roger Garaudy, Tour de la Calahorra, Cordoue. A l’arrière-plan, la Mosquée-Cathédrale.
Parmi les productions emblématiques de l’antisémitisme-antisionisme, on évoque généralement ‟Mein Kampf’’ ou les ‘‘Protocoles des Sages de Sion’’. On oublie trop souvent l’ouvrage de Roger Garaudy, ‟Les mythes fondateurs de la politique israélienne’’, traduit en arabe et très publié dans les pays du Moyen-Orient. Ce livre a joué et joue encore un rôle non négligeable dans la propagation de l’antisémitisme et du négationnisme dans cette région du monde. Roger Garaudy, ce puissant 4×4, catholique converti au protestantisme avant de rejoindre l’ouma, est toutefois resté fidèle à sa foi communiste. J’ai vécu plusieurs années à Cordoue qui, il y a peu, était la seule capitale de province avec une municipalité communiste (IU). Je me suis d’ailleurs promis d’écrire un article sur l’importance du communiste pro-musulman Roger Garaudy dans cette ville qui fut capitale d’un califat et de l’utilisation à des fins de propagande d’un passé rose bonbon parfumé au jasmin.
En France, l’antisémitisme — le nouvel antisémitisme — est peu cohérent, ce qui permet aux médias de le distiller. On est antifasciste… et antisioniste. L’extrême-gauche et l’extrême-droite se rejoignent lorsqu’il est question d’Israël. Elles s’accouplent et dans toutes des positions. Les arguments de l’extrême-gauche au sujet d’Israël sont décourageants : elle s’indigne au nom de l’anti-racisme, de l’anti-nationalisme et j’en passe. La solitude des Juifs est grande ; mais sitôt qu’ils en font part, on les accuse de ‘‘communautarisme’’, une accusation grave — l’air de rien — dans un pays où l’esprit républicain est chatouilleux, où le Juif est tout en tant qu’individu mais rien en tant que nation — que peuple. On craint d’importer le conflit israélo-palestinien dans notre bonne France. Soit ! Mais, à ce que je sache, il est déjà importé, et plus par le manque de courage des autorités nationales que par la communauté juive elle-même qui, jusqu’à présent, n’a jamais agressé un seul musulman.
Dans sa contribution au colloque “Le sionisme face à ses détracteurs”, Alain Finkielkraut que d’aucuns traitent de ‘’néo-réactionnaire’’ (à ce propos, le mot ‘‘réactionnaire’’ devrait être chargé d’une énergie positive, le réactionnaire est tout simplement celui qui réagit) a évoqué le caractère ‘‘épuisant’’ de toute discussion ayant trait à l’antisémitisme — un puits véritablement sans fond. Cette fatigue est en partie due au caractère volontiers ingénu de l’antisionisme, de ‘‘l’enthousiasme de l’innocence” qu’il véhicule, un enthousiasme qui fait le lit de la haine.
En 2000, Dyab Abou Jahjah fondait à Anvers l’Arab European League (AEL) dans le but de “promouvoir et défendre les intérêts des communautés immigrées arabes et islamiques en Europe, et d’établir avec les autres une interaction positive basée sur le respect mutuel et la tolérance”. Belle déclaration de principe derrière laquelle se tient un mouvement influencé par le panarabisme qui a organisé les manifestations les plus antisionistes et antisémites qu’ait connu la Belgique depuis le début de la seconde Intifada. Le site de l’AEL véhicule les pires poncifs sur les Juifs et Israël : Israël y est accusé d’apartheid, de génocide et de nettoyage ethnique. Dyab Abou Jahjah milite à Anvers car “Anvers est le bastion du sionisme, et c’est pourquoi cette ville doit devenir la Mecque de l’action pro-palestinienne”. Il y a beaucoup de drôles d’oiseaux en Belgique. Outre ce dernier, citons le fondateur, à Bruxelles, du Centre islamique belge (CIB), Bassam Abou Ata Ayachi. Le site Internet lié au CIB prône la haine du Juif et d’Israël ; on y trouve notamment ce jeu de mot vaseux, Israheil. Citons aussi Jean-François Bastin qui rejoignit le CIB en 1997. Converti à l’Islam depuis 1972, il avait ajouté à son nom : Abdullah Abu Abdulaziz. En 2003, il utilisa la plateforme du CIB pour lancer un parti islamiste, le Parti Citoyenneté Prospérité (PCP). Citons encore Pierre Galand, président de l’Association belgo-palestinienne (ABP) et de diverses ONG. Trop court en voix mais coopté par les instances socialistes aux élections législatives de 2003, il put siéger au Sénat. L’un de ses premiers actes politiques — grandiose ! — fut d’étiqueter dans un supermarché, sur des agrumes en provenance d’Israël : STOP – Fruits de l’occupation. En octobre 2001, Pierre Galand avait déclaré : ‟Je suis fils de terroriste. C’est sous ce mandat-là que mon père a été arrêté pendant la guerre par les nazis. Que veut dire terroriste quand on parle du peuple palestinien qui se bat contre une occupation ?” On sait que la rhétorique anti-israélienne aime comparer l’État juif — pardon Monsieur Juppé, je sais que vous n’aimez pas cette désignation ! — aux nazis. Quelques jours après l’assassinat de Rehavam Zeevi (le fondateur du Parti Moledet, abattu alors qu’il venait de démissionner de son poste de ministre du Tourisme du gouvernement Ariel Sharon), Pierre Galand rassembla quelque six cents personnes pour une manifestation anti-israélienne au cours de laquelle un invité, Michel Warschawski, rendit hommage au FPLP pour avoir débarrassé le monde de ‟ce pourri de Zeevi”. Et me faudrait-il évoquer le site Internet Indymedia, acteur online alter-mondialiste où la porosité entre l’antisémitisme et l’antisionisme est mise en évidence sur fond de négationnisme ? Pouah !
En novembre 2002, David Berman, enseignant à l’Athénée royal Marcel Tricot de Bruxelles, se fit insulter par quelques-uns de ses élèves de confession musulmane : ‘‘Toi et les tiens tuez nos frères palestiniens. Hitler n’a pas tué assez de Juifs. On te fera la peau…’’ David Berman avait pourtant donné des gages de ‟bonne conduite’’ en tant que membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique. Je rappelle qu’entre autres ‟bonnes” actions, cette association rendait des visites de courtoisie à Yasser Arafat et qualifiait Ariel Sharon de ‘‘criminel de guerre’’. Beurk !
On supporte le Juif lorsqu’il est faible, lorsqu’il se montre discret et qu’à l’occasion il donne des gages d’antisionisme. Lorsqu’il se montre discret, ai-je écrit… Mais on lui reprochera alors sa discrétion. Le Juif discret ne manœuvrerait-il pas ? Le Juif fort — l’Israélien — perturbe l’économie mentale de nombre de non-Juifs… et même de quelques Juifs qui servent à l’occasion de Juifs alibi aux antisémites-antisionistes non-juifs. Avant 1967, l’État juif — une fois encore, je vous demande pardon Monsieur Juppé, j’ai appris que cette désignation vous dérangeait — bénéficiait d’une certaine sympathie. Après la victoire israélienne contre sept armées arabes, changement de ton. Le Juif fort, victorieux, commença à sérieusement perturber les mécanismes mentaux de nombre de braves citoyens, à commencer par la gauche pantouflarde, style ‟Touche pas à mon pote”, succédané de ‟L’Internationale sera le genre humain.” Yasser Arafat devint l’une des figures de proue de la Révolution qui, cette même année, venait de perdre le Che. Bref, petit à petit, et par l’entremise d’idéologues, les opinions publiques en vinrent à considérer qu’Israël était un danger pour le monde entier et perturbait le quotidien du citoyen.
Observez donc la manière dont est annoncé le conflit à venir avec l’Iran ! Si les États-Unis et leurs alliés interviennent militairement, ce sera pour empêcher Israël de commettre l’irréparable (!?) Elles sont bizarrement préparées nos opinions publiques. Ne s’arrangerait-on pour faire retomber sur le dos d’Israël tout le poids moral d’une guerre annoncée ?
Étrange monde. Le conflit israélo-palestinien est de ‟basse intensité”, de ‟très basse intensité” même. Mais regardez l’espace qu’il occupe dans les médias, tant à l’écran que sur le papier ! Comparez l’espace que lui accordent les médias par rapport au génocide rwandais ou à la guerre civile au Soudan qui a fait plus de deux millions de victimes ! Et le Tibet ? Et le Sahara occidental ? L’omission, l’euphémisme, la périphrase, les gros titres, le courrier des lecteurs (entre autres trucs) sont mis en œuvre pour discréditer toujours plus Israël.
Sergio Romano, ancien ambassadeur d’Italie à Moscou et éditorialiste du plus important quotidien national, ‟Corriere della Sera”, refuse ce jugement selon lequel l’antisémitisme est l’activateur de l’opposition à la politique de l’État d’Israël. Sergio Romano est par ailleurs un opportuniste, il sait qu’un antisémitisme ‟décent”, recouvert d’un verni antisioniste, peut favoriser la réussite professionnelle. Son livre ‟Lettre à un ami juif” (‟Lettera a un amico ebreo”) doit être lu avec attention. Ce texte diffamatoire a connu un beau succès. C’est un texte superficiel et virulent, concocté à l’attention du grand public. Il offre une particularité : la religion juive y est explicitement ridiculisée. Sergio Romano présente les thèses fascistes comme ayant droit de cité. Il s’en réfère copieusement au livre de Paolo Orano, ‟Les Juifs d’Italie” (publié en 1937), dont la publication prépara le terrain à la promulgation des lois raciales. Avec Sergio Romano la mauvaise foi met les pleins gaz. Il évoque la place privilégiée qu’occupe l’État d’Israël, alors que n’importe quel observateur neutre peut noter que sur la cinquantaine de résolutions approuvées chaque année par l’Assemblée générale de l’ONU, toutes condamnent unilatéralement Israël. Sergio Romano laisse par ailleurs sous-entendre qu’il faut cesser toute allusion à la Shoah afin de ne pas exciter l’antisémitisme (?!) Au passage, il accuse l’État d’Israël d’utiliser la Shoah afin d’asseoir une ‟légitimité internationale”. La Shoah est pour Israël une ‟extraordinaire arme diplomatique” peut-on encore lire dans ‟Lettre à un ami juif”. Bref, on ne cesse de dire à Israël : ‟Tout ce que vous direz sera retenu contre vous”.
L’universitaire italien Alberto Asor Rosa partage avec Sergio Romano sa critique de l’État d’Israël. Ce sont des partis-pris sur fond d’ignorance. Plus généralement, les détracteurs d’Israël l’accusent de tout et de son contraire. Il est vrai qu’Israël est un pays à multiples facettes et que les amateurs d’idées simples sont amenés… à faire simple. Israël est un État-nation, une invention européenne fort récente dont les Juifs ont adopté la forme mais pas le fond pour l’interpréter d’une manière originale qui conjugue le respect de la tradition la plus ancienne au sein d’un État moderne.
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Ci-joint, un lien du site Iran-Resist intitulé ‟La main de Moscou a modelé la situation actuelle au Moyen-Orient”, publié le 6 septembre 2006. Il permet de prendre connaissance d’une certaine généalogie :
http://www.iran-resist.org/article2554
Un antisémitisme de gauche ne devrait pas nous choquer : dans « national socialisme » il y a socialisme. Relisez Marx et vous vous apercevrez qu’il a un problème avec les juifs inassimilables à sa nouvelle humanité à construire. Un gauchiste est avant tout un révolutionaire. Il l’est contre ses parents, contre tout ce qui lui impose des responsabilités ou de la gratitude. Le peuple juif est inassimilable et la religion (on peut contester ce terme) juive impose un oeil de caïn écrasant. Et puis être plus ou moins non violent c’est de la provocation.
L’anti-israelisme est de l’anti-sémitique primaire pour une simple raison, il prétend que les Juifs n’ont pas à avoir de pays. Le fait que les bases juridiques pour la création de l’état d’Israel ont étés définis dans le cadre du démentellement de l’empire Ottoman suite aux accords Sikes-Picot et que le mouvement sioniste avait fait valoir les accords signés avec l’empire Ottoman sur la création d’un foyer national Juif avec à la clef les achats des terres qui étaient le lieu de la fondation du Judaisme, que ces accords Sikes-Picot définissaient aussi la création de 21 pays Arabes qui ont eux aussit étés repris dans la convention de San Remo et ont étés entérinés par la Société des Nations, ancetre de l’ONU. Le fait de ne pas accepter cela sous entend de prétendre que la création des 21 pays Arabes était justifiée alors que l’état Juif ne l’était pas, et donc que les Juifs n’auraient pas du avoir le droit à un état sur la terre de leurs ancetres. C’est cela du racisme et de l’anti-sémitisme. De plus le terme Palestinien a été créé par Hadrien en 135 après JC après avoir expulsé les juifs du royaume de Judée, ce terme a défini les Juifs pendant toutes les périodes jusqu’à l’indépendance de l’état d’Israel en 1948. Pendant toute cette période y compris pendant l’Empire Ottoman seuls les Juifs étaient appelés Palestiniens car les autres peuples trouvaient ce terme infamant. En 1967 après la guerre des six jours les pays de la ligue arabe se sont rendu compte qu’ils n’arriveraient pas à détruire ce pays par la force alors ils ont envoyés Arafat, Abou Mazen etc.. à Moscou et le peuple Palestinnien Arabe en est sorti du fin fond d’un bureau du KGB. Un acte ayant pour seul but de ne pas laisser aux Juifs 28 mille KM carré alors que les 21 pays arabes en font 500 millions. Cela aussi c’est du racisme et de l’anti-sémitisme
Je peux aussi rajouter que mon grand-père est né à Jaffa en 1891 et ma grand-mère à Tsfat en 1903, eux étaient Palestinniens.
bonjour
je viens bien tardivement sur un billet ancien, mais j’espère que vous verrez tout de même mon message. Pourriez-vous me dire de quand date l’invention du mot « antisionisme » ? et de quand sa généralisation ? Pensez-vous que l’on puisse dire qu’il est une invention linguistique de l’extrême-gauche contemporaine ? Est-il employé -et depuis quand- par les Arabes ? Ceux-ci se disent-ils « antisionistes » ? Emploient-ils le mot dans leurs diatribes contre Israël et pour se désigner ?
merci