J’offre ici aux lecteurs de dreuz. Toujours en exclusivité, un extrait d’un livre sur la présidence Obama que je suis en train d’achever, et qui paraîtra fin août 2012. Cet extrait porte sur un aspect crucial, la « crise » dans le contexte de laquelle Obama a été élu en 2008, « crise » sur laquelle quasiment toutes les analyses qui circulent en France sont fausses.
Guy Millière
« La crise » a reposé sur des techniques et procédés expliqués par deux autres disciples de Saul Alinsky, Richard Cloward et Frances Fox Piven dans un article appelé The Weight of the Poor, paru en 1966 dans le mensuel d’extrême-gauche The Nation.
Doit-on le souligner ?
Ce sont des agitateurs sociaux en tout point semblables à Obama qui ont œuvré pour que les engrenages se mettent en place. Dès 1977 sous Jimmy Carter, puisque c’est à l’époque qu’est adopté le Community Reinvestment Act, la loi qui allait tout enclencher. Plus tard en 1995, lorsque, sous Bill Clinton, des membres du Congrès ont décidé de réactiver la loi.
Il faut l’écrire : la stratégie était de pousser les banques à accorder des prêts immobiliers à des gens insolvables ou à la limite de l’insolvabilité, qui n’auraient jamais obtenu de prêts sans cela. Et c’est ainsi que sont nés les subprime. Le prétexte invoqué était l’accès de tous à la propriété. Les banques ont été menacées, et elles ont cédé aux menaces. Elles ont reçu des injonctions de la part de représentants et de sénateurs. Celles qui ne cédaient pas se faisaient accuser de discrimination raciale et sociale, et qui veut être accusé de discrimination raciale et sociale ?
Les banques, leur disait-on au Congrès, n’avaient rien à craindre: les prêts subprime étaient, de fait, rachetés par deux firmes adossées au gouvernement fédéral et garanties par celui-ci, la Federal National Mortgage Association (Fannie Mae) et la Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie Mac). Fannie Mae et Freddie Mac injectaient ensuite ces prêts dans des produits financiers que les banques revendaient en considérant qu’il n’y avait toujours rien à craindre puisque Fannie Mae et Freddie Mac bénéficiaient de la garantie gouvernementale. La demande immobilière a explosé, l’offre a suivi, les prix ont monté, le nombre de propriétaires insolvables aussi. Une bulle s’est constituée qui, comme toutes les bulles, a fini par crever. La chute a alors été brutale.
Il faut l’écrire : on a accusé et l’on accuse encore la finance et les financiers. On n’accuse jamais les politiciens qui ont placé le ver qui allait ronger le fruit alors que sans l’action des politiciens, rien ne se serait passé. On n’accuse jamais les agitateurs sociaux, alors que sans les pressions et les chantages qu’ils ont exercés, les politiciens n’auraient sans doute pas placé le ver qui allait ronger le fruit.
Comme l’a écrit Thomas Sowell dans un livre qui explique magistralement ce que je viens d’énoncer en quelques lignes, The Housing Boom and Bust : « Le prêt immobilier a été l’une des activités les plus sûres parmi toutes celles pratiquées par le secteur bancaire, jusqu’à ce que des intrusions politiques ne viennent y introduire les ferments de la destruction ».
Il faut l’ajouter : les produits financier qu’on persiste à appeler toxiques ont été en réalité des produits financiers intoxiqués par l’action des politiciens et les pressions des agitateurs sociaux qui ont contraint les banques à des pratiques dangereuses contre lesquelles elles ont tenté ensuite de se couvrir. En vain.
C’est un fait : la crise manufacturée a éclaté en 2008 et s’est accentuée à l’automne. Un très heureux hasard pour son principal bénéficiaire.
Elle a connu une accélération décisive avec le bank run, le mouvement de retrait massif de fonds survenu, ô providence, le 15 septembre, six semaines avant l’élection.
Cinq cent cinquante milliards de dollars retirés en deux heures du système financier américain. La faillite de Lehman Brothers puis, dans la panique, la décision, par Hank Paulson, dernier Secrétaire au Trésor de George Bush, de faire voter le Troubled Asset Relief Program (TARP) aux fins d’éviter l’effondrement du système financier. Les modalités du bank run n’étant pas élucidées, on dira, et je dirai : encore un très heureux hasard, puisque c’est à partir du bank run que les sondages placeront Barack Obama en tête, jusqu’au moment de l’élection.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
On peut remarquer
– que ce n’est pas BHO tout seul qui est nuisible mais que ce n’est que le dernier avatar et qu’il doit une partie de sa capacité de nuisance à ses prédecesseurs (Clinton, Carter)
– que c’est toujours l’autre camp qui tire les marrons du feu (au sens strict de cet expression : donc qui se brûle)
– et que quand bien même un nouveau Reagan arriverait, on ne serait pas à l’abri du retour d’un démocrate dans la tradition des 3 sus-cités
Vraiment, il n’y a pas grand chose à espérer. On comprend ceux qui prient (même si je ne partage pas leur foi)
Vous êtes le seul à ma connaissance à avoir parlé en français de ce mystérieux « bank run », ici même il y a quelques temps et je vous en remercie.
Nous n’aurions sinon, que la version des médias nationaux sur ces abominables- financiers -et l’échec- de-la –politique- de-G.Bush…
Tandis que cette étrange histoire nous évoque « the mandchourian president » d’aaron Klein. »
Si le Diable et ceux qui le servent a fait d’obama son homme de paille, il devrait être réélu.
Et parachever son œuvre de minage de l’Amérique et de promotion du monde islamique
Les premiers 42 mois de l’antéchrist se passèrent à peu près correctement, le monde abusé par ses ruses…
Les seconds 42 mois par contre….
Même si obama, muzz one, est bête, ignorant et fier comme Artaban la Bible ne dit pas que l’Antéchrist sera un génie du mal.
On attend seulement d’une puppet qu’elle lève le bras quand on tire les ficelles, not more..
Ceci n’étant je l’espère, qu’une hypothèse, à la vraisemblance envisageable mais fausse…
Doux Jésus…
A lire. Les choses sont claires :
http://www.jforum.fr/forum/international/article/les-ancrages-antisemites-d-obama?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter%20du%2027-02-2012
Le système de financiarisation est antérieur de plusieurs décennies et n’a jamais été expliqué par personne car dans un système économique en croissance et donc alimentant la roue selon un mécanisme à la Ponzi, personne ne sentait une quelconque urgence à tarir la source de ses revenus!
Gauche iou droite, tout le monde « investissait » de la même façon, et en connaissance de cause!!!!!
Je partage v/analyse. Elle a fait d’ailleurs fait l’objet, dès fin 2008 d’exposés-débats entre des hommes politiques libéraux (hors France).
Actes courageux de leur part puisqu’ils venaient d’éviter un jeu de dominos systémique entre banques, dans leur propre pays!
Les ânes et hypocrites habituels de nos gauches avaient pris le parti de leur cracher dessus (sur eux et tous les financiers; sinon même tous les économistes, sans aucun discernement). En cette matière de la critique imbécile, la France détient quelques grosses pointures à la langue de vipère et la cervelle en boulie… Des Lumières éteintes!
Oui les subprime résultaient d’une immixtion du « politicien dogmatique » dans une compétence qu’il ne maîtrise pas (ou pire, qu’il instrumentalise à des fins dites sociales … dont des millions d’américains paient les pots cassés et le monde avec eux.
Il ne s agit pas du systeme de financiarisation, mais de ce qui a cree un dysfonctionnement. A savoir les prets subprime et ce qui en a decoule. La finance n est pas coupable. Comme l a ecrit un economiste, la finance est le cerveau de l economie. Quand cerveau subit une injection de drogue, il ne fonctionne plus de facon normale. Une injection de drogue a eu lieu. On n en parle pas en France, car les marxistes de tout bord preferent incriminer la finance que le gouvernement.
Oui, oui, oui! C’est exactement ce qui s’est passé.
De plus, le détonateur que l’on ne veut pas dénoncer pour des raisons « politiquement correctes », est la montée brutale du pétrole à $ 150 le baril. Les propriétaires « à la limite » ont été étranglés par le cout des transports et de ce fait ont fait défaut tous en même temps (aux US ont fait normalement de longs trajets pour aller bosser). Mais on ne peut pas le dire sinon c’est dénoncer les « gentils » pays arabes et le si sympathique Hugo Chavez qui proclamais, à l’époque, vouloir faire monter le baril à $ 200. Il va falloir, un jour ou l’autre, « nettoyer » les médias comme il le faudrait pour les banlieues.
La pratique en France qui était peut-être générale (je ne sais pas) mais en revanche ce que je sais c’est que lorsque vous contractiez un prêt auprès d’un Organisme financier (type Crédit Foncier ou Comptoir des Entrepreneurs) Organismes dont l’Etat est fortement actionnaire, les propriétaires qui ne pouvaient plus honorer leurs traites et qui se retrouvaient de ce fait endettés jusqu’au cou, leur bien était saisi et vendu aux enchères, majoritairement racheté par une société (qui était l’antichambre en fait de l’Organisme prêteur sous un autre nom mais privé), qui faisait les frais d’une succinte remise en état et qui le remettait sur le marché avec un sacré bénéf. ! Le scandale c’est aussi que l’Organisme prêteur qui était assuré bien évidemment contre la carence de l’emprunteur, percevait « une somme » calculée au prorata du manque à gagner … imaginez le bénéfice Total !! Pendant ce temps, l’emprunteur saisi, qui n’avait pas touché un kopec de la vente aux enchères de sa maison, mais plutôt qui restait en devoir encore (frais, agios, …) était à la rue !!!! Bien plumé le nouvel SDF ! Génial non le système ?!!!
Un autre système scandaleux : le rachat de créances dans la même lignée … Vous rachetez des créances perdues titrées ou pas qui ont été assurées, donc « remboursement » et donc double bénéf. puis l’acheteur reprend la procédure de recouvrement et ainsi de suite jusqu’au plumage complet de l’emprunteur chômeur ou malade ou SDF ou en surrendettement … mais on peut attendre qu’il revienne à « meilleure forture » (jargon juridique)!!! Un titre est valable 30 ans ! C’est qui le RESPONSABLE, c’est l’ETAT je suis d’accord !!!
Point de vue sur les relations Israel/USA :
Objet: USA : Comment Israël nous maintient en sécurité et nous protège !
février 7th, 2012 Aschkel
Nous avons un président qui a un problème avec Israël.
Par Karin McQuillan Penseur américain
Dans une colonne à la mi-Janvier du New York Times titrée «Ne le faites pas, Bibi, » Obama a exigé de Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, une promesse qu’Israël ne bombarderait pas l’Iran dans les prochains mois.
Obama ne veut pas d’une flambée des prix du pétrole avant l’élection présidentielle.
La menace d’électeurs mécontents est plus importante pour Obama qu’un Iran nucléaire.
Il est plus préoccupé par sa réélection qu’une bombe sale dans les mains d’un terroriste qui pourrait s’attaquer à l’une de nos villes, qu’une déstabilisation du Moyen-Orient, ou qu’une attaque nucléaire sur Israël.
L’indifférence d’Obama à la sécurité d’Israël est un problème moral, mais c’est plus que cela. Il constitue une grave menace pour notre sécurité nationale.
Les Bénédictions d’Israël ne s’arrêtent pas avec les cadeaux que font individuellement des Juifs dans le développement de haute technologie ou l’inventivité médicale israélienne dans ces domaines et qui sont de la plus grande importance militaire pour nous.
En tant que pays, Israël fait plus que n’importe quel autre dans le monde pour garder les États-Unis en sécurité
Que fait pour nous Israël ?
Les deux domaines militaires les plus importants du 21e siècle sont l’électronique et le cyberespace.
Israël est le leader mondial dans ces deux domaines. Parce que nous sommes des alliés, Israël partage ses connaissances et son équipement avec nous.
Nous ne serions pas aussi avancés dans la technologie militaire, la sécurité, le renseignement, ou le contre-terrorisme, sans cette alliance stratégique cruciale.
Comparer les avantages de notre alliance avec Israël avec celle que nous recevons de nos alliés en Europe.
L’Europe a choisi de profiter de nous, pour sa protection. La Grande-Bretagne nous soutient, mais n’a pas de grand budget militaire. Leurs systèmes d’armes modernes dépendent de nous. Il n’y a pas de large contrepartie.
Notre alliance avec Israël est non seulement vaste et mutuelle, mais elle est essentielle.
Drones?
Israël est le leader mondial dans le développement de systèmes de drones, y compris les drones (inventé par un Israélien) pour la collecte du renseignement, et a partagé avec nous sa technologie militaire, sa doctrine et son expérience vitale.
Pensez aux guerres en Irak et en Afghanistan.
Nous utilisons un système de radar tactique israélo-américain pour améliorer la protection des forces.
Israël est le leader pour la protection des véhicules blindés, que nous utilisons pour sauver les vies de nos soldats.
Israël a inventé le système de missile de défense à courte portée, nous l’utilisons dans ces deux guerres.
Israël a fait part de ses avancées robotiques militaires avec nous.
Les armures de sauvetage installées sur des milliers de véhicules blindés MRAP utilisés en Irak et en Afghanistan sont connues pour être des innovations révolutionnaires, y compris les capteurs, la technologie de pilotage des véhicules aériens, l’équipement de surveillance et des dispositifs de détection pour rechercher des engins explosifs improvisés « chaîne israélienne. » – Tous en provenance d’Israël.
Les entreprises américaines et israéliennes travaillent ensemble pour produire conjointement un système de contre-missile.
Défense antimissile?
Israël est le partenaire le plus averti et le plus expérimenté en matière de défense antimissile, nous aidant pour l’innovqtion et pour programmer des déploiements et des exercices conjoints de formation.
Les Etats-Unis ont déployé un système de radar de pointe en bande X en Israël avec plus de 100 militaires américains stationnés là-bas, dans le cadre de notre structure de défense antimissile pour protéger les forces américaines et nos alliés en Europe, la Méditerranée orientale, et le golfe Persique.
Notre Marine la Force aérienne?
Israël nous a fourni un casque de vue révolutionnaire qui est aujourd’hui la norme dans presque toute la force de première ligne aérienne pour les avions de chasse.
Israël nous fournit un système de canon pour la défense des navires de guerre contre les dériveurs des terroristes et des essaims de petits bateaux.
Israël dispose d’un port d’escale pour la Sixième Flotte.
Israël fournit les nacelles que nous utilisons sur des centaines d’avions d’attaque maritime de l’US Air Force, et l’US Navy.
Les menaces nucléaires?
Il a été très utile qu’Israël ait empêché l’Irak de développer une capacité nucléaire par bombardement (Osirak en 1981).
En 2007, Israël a empêché la Syrie de développer une capacité nucléaire en bombardant l’installation nucléaire secrète d’al-Kibar.
Washington ne savait pas que la Corée du Nord construisait un réacteur jusqu’à ce que Meir Dagan, le chef du Mossad, le service de renseignement d’Israël, visite le conseiller du président George W. Bush pour la sécurité nationale et le lui dise.
Et nous nous appuyons évidemment sur Israël pour empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire – un travail difficile et dangereux que nous devons faire, mais que nous ne sommes pas disposés à faire nous-mêmes.
La guerre contre le terrorisme?
Israël fournit la partie formation sécuritaire pour les ministères américains de sécurité et de police des aéroports à travers le pays.
Ils ont travaillé pour nous et nous aident dans la planification anti-terroriste pour sauver des vies et préserver la sécurité nationale lors de catastrophes naturelles ou d’attaques terroristes.
Israël nous aide à lutter contre le terrorisme grâce aux renseignements et à la coopération pour faire échouer des opérations terroristes du Hamas, du Hezbollah, et d’al-Qaïda…
Nous avons en commun la formation et des exercices des forces spéciales, nous collaborons sur des objectifs partagés, la coopération est étroite entre la sécurité permanente des américains et israéliens pour les actions de prévention et de dissuasion.
Nous comptons sur les progrès israéliens pour renforcer nos capacités de défense de notre cyberespace contre le sabotage.
Les avancées israéliennes protègent nos services bancaires, les communications, les services publics, les transports et les infrastructures internet.
Israël n’est pas un cas de charité.
Les présidents américains ont juré de protéger et de défendre l’Amérique, pas Israël.
Soixante ans de coopération étroite ont été maintenus parce qu’elle est à notre avantage.
C’est le président Eisenhower qui, le premier a reconnu qu’Israël était un atout stratégique dans la guerre froide, puis a suivie ensuite la politique de Kissinger et Nixon. Après le 11/09, c’est encore plus vrai que jamais en ce qui concerne les nouvelles menaces auxquels sont confrontés nos citoyens.
La relation américano-israélienne facilite le travail de nos militaires.
Notre Département d’État n’est pas disposé à affronter les mensonges arabes au sujet d’Israël sur la cause de la violence islamique.
Il n’y a pas de coût réel d’être allié avec Israël, et les avantages sont incommensurables.
Malheureusement, notre Département d’Etat a peu de la vision de Kissinger qui peut voir au-delà de la propagande arabe et sur les réalités d’intérêt national.
Israël est un allié très efficace dans notre lutte pour défendre et protéger l’Amérique.
Les Israéliens font plus que n’importe quel autre pays au monde pour s’opposer à la vision djihadiste.
L’Europe succombe. Obama suivra.
Le reste d’entre nous savons que notre alliance avec Israël nous aide à rester en sécurité.
Adapté par Aschkel pour Israël-flash americanthinker
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