Publié par Guy Millière le 11 mars 2012
 
J’ai, comme on sait, placé un livre directement sur amazon.fr, sous le format eBook (note de JPG : disponible pour Ipad et Kindle), et j’ai dit que c’était une expérience. Je ne suis pas encore revenu sur le sujet. J’ai offert de dialoguer avec les lecteurs sur ce livre. Et j’ouvre ici cette opportunité.
 
En l’ouvrant, je tiens à dire ici que ce livre, Libre !*, n’est pas pour moi un livre mineur.
 
C’est effectivement, comme certains l’ont remarqué, un livre pour partie autobiographique. 
 
Je tenais à expliquer ma trajectoire : ne serait-ce que pour répondre à ceux qui parlent sans savoir et qui m’assimilent hâtivement à ce que je ne suis pas. Je n’ai, depuis mon adolescence, défendu que quelques valeurs essentielles : la liberté de parler et d’agir, le respect des droits naturels de l’être humain quel qu’il soit. Je ne me suis jamais reconnu dans le collectivisme de gauche ou dans le collectivisme de droite. Je ne suis pas de gauche. Je ne suis pas de droite. Je ne suis pas du centre. Je suis libéral, et j’explique dans Libre ! pourquoi et comment j’en suis venu à faire miennes les pensées qui ont guidé Adam Smith, Jean Baptiste Say, Friedrich Hayek. Je suis conservateur, mais au sens strict qu’Edmund Burke donnait à ce terme, et j’explique dans Libre ! comment j’ai découvert Edmund Burke.
 
J’explique aussi dans Libre ! comment j’ai découvert les Etats-Unis et pourquoi, depuis, je n’ai cessé de revenir vers ce pays qui reste, selon la belle expression de mon ami Yves Roucaute, la « puissance de la liberté ». 
 
L’amour que j’ai des Etats-Unis est un amour très raisonné, qui repose sur mille liens, mais aussi sur une connaissance précise et sans cesse approfondie. J’en connais toutes les villes bien mieux que je connais Paris aujourd’hui. J’y connais des gens de toutes conditions. Je ne puis dire que j’en connais toutes les routes et tous les chemins, mais si je mets bout à bout les parcours effectués outre Atlantique en plus de trente ans, je dois approcher les cinq cent mille kilomètres.
 
J’explique dans Libre ! comment j’ai découvert Israël et le peuple juif, pourquoi le combat contre l’antisémitisme est devenu un combat essentiel pour moi.
 
J’explique aussi comment j’ai découvert l’islam et la très frelatée « cause palestinienne ».
 
J’explique surtout la fécondité souveraine qu’apporte la connaissance, le respect de celle-ci qui est indissociable du respect pour l’être humain en général, et pourquoi la connaissance rend libre.
 
Et j’explique par là même ce qui fait la grandeur de la dissidence.
 
Je tenais tout particulièrement à parler du fait que la liberté de parler et d’agir en France et en Europe étaient en train de se trouver détruite.
 
Je tenais à parler des conséquences très graves de cette destruction.
 
Je voulais et je veux ouvrir les yeux de ceux qui me lisent, sur la société dans laquelle ils vivent, mais aussi sur le monde qui est le leur et qui est le mien.
 
Je voulais, fraternellement, contribuer, au travers de ma propre trajectoire, à leur indiquer ce que sont les chemins de la liberté et ce qui fait que, plus loin que les ostracismes et l’opprobre qui peuvent s’abattre sur quiconque entend prendre les chemins de la liberté, prendre ces chemins rend heureux, car rien n’est plus précieux que vivre les yeux ouvert, comprendre, échapper aux servitudes, être du côté de ce qui est fécond et discerner les pièges de la stérilité, être du côté de la vie, et discerner le ressentiment qui porte la mort, être du côté de ce qui ouvre, et jamais du côté de ce qui ferme.
 
Je voulais dire que ce que devient la France me consterne, parce que je suis né en France et parce que la langue française est ma langue maternelle : rien n’est plus effroyable pour un écrivain que d’avoir à se dire qu’en pratiquant sa propre langue, il court sans cesse le risque de se trouver plongé la tête sous l’eau par les détenteurs de l’air du temps qui, tout en parlant de « tolérance », pratiquent une intolérance digne des pires années de la Terreur.
 
Je voulais dire pourquoi on me voit de plus en plus rarement à la télévision, pourquoi, parce que j’ai refusé la relativisation de la Shoah, j’ai été expulsé d’une station de radio d’audience nationale, et donner par la même occasion quelques détails supplémentaires.
 
Je voulais dire cela parce que ce doit être dit, et parce que l’imposture a des limites.
 
Je ne regrette rien de mes décisions face à l’imposture, cela va de soi. J’aurais des regrets si je m’étais comporté comme un animal domestique et servile. Tel n’a jamais été le cas.
 
Je remercie ceux qui ont déjà lu Libre ! et qui, en se le procurant, m’ont incité à persévérer dans la direction du livre électronique.
 
Je remercie par avance ceux qui liront Libre ! Et je les avertis : lire Libre ! rend plus libre. 
 
Lire dreuz rend aussi plus libre, et c’est pour cela que j’incite ceux qui liront ces mots à continuer à lire et à faire lire dreuz.
 
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
 

Libre ! est disponible au format Kindle et Ipad. En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une remise de 5%.

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