Publié par Ftouh Souhail le 29 mars 2012
 
 
Philippe Karsenty se bat depuis 10 ans pour prouver que le reportage de France 2, réalisé par Charles Enderlin, sur la mort du petit palestinien Mohammed al-Dura en 2000 à Gaza avait été truqué. Il donnera une conférence, la semaine prochaine, 3 avril à 20h30, à la synagogue de la Roquette à Paris, sur l'incitation à la haine des médias français qui a abouti à la tuerie de Toulouse.
 
Le 19 mars 2012, le quadruple assassinat de l'école Ozar Hatorah de Toulouse, perpétré par Mohamed Merah, a mis en cause le rôle des médias qui prennent parfois le parti pris des assassins.
 
Nombre d’expressions utilisées aujourd’hui dans les milieux journalistiques français reprennent les termes abusifs de la propagande palestinienne, en l’occurrence les « colonies en Cisjordanie », « occupation » , « mur de séparation »…
 
Les accusations de colonisation et d’occupation, qui ont une longue histoire (De Gaulle lui-même les profère dans sa fameuse conférence de presse dès novembre 1967) ont pénétré les esprits d’une bonne part des français, et ont été longtemps un motif de haine de la part des arabes en France.
 
Il en résulte un état ou les valeurs sont inversées (l’agresseur devient victime, la victime devient coupable, l’intolérable devient acceptable) et les vrais fascistes sont présentés comme des victimes dans les médias.
 
Ces journalistes combien nombreux propagent l’ignorance, la manipulation, l’intoxication, la tromperie, la propagande, la mauvaise foi et la perversion. Ils font donc œuvre de désinformation qui est responsable des retombées non seulement sur Israël mais aussi sur les Juifs.
 
Ces accusations, qui sont le pain quotidien de l’ONU et de ses organes satellites, comme le Conseil des Droits de l’Homme, ont été reprises à leur compte par la plupart des pays européens depuis une dizaine d’années, et plus grave encore, elles ont servi de base à des actes extrêmement violentes contre les juifs de la diaspora. 
 
Les juifs en France subissent depuis des décennies le prix de cette guerre impitoyable avec la montée inéluctable de l’antisémitisme. L’agressivité est devenue si prononcée que les Juifs redoutent aujourd’hui de porter leur kippa en public. Il était prévisible qu’en France, dans les quartiers qui sont devenus des zones de non droit, un juif ne peut plus mettre les pieds. 
 
Les barbares arabo-islamiques maghrébins des banlieues françaises ont trouvé un soutien dans ces médias à la solde de la cause islamiste. Les arabes, qui disent agir au nom d’Allah, attaquent les synagogues, tirent sur des écoles juives, prennent les enfants juifs comme cibles, saccagent les commerces juifs… 
 
Le rapt et l’assassinat d’Ilan Halimi, ce jeune juif enlevé dans la région parisienne, puis séquestré et torturé, et dont le calvaire avait ému la France en 2006, était pourtant un signe alarmant pour que les médias assument leur rôle contre ce fléau de l’antisémitisme qui contamine bon nombre de journalistes et maisons de presse. 
 
Les médias, qui n'ont pas pris en considération l'aspect crapuleux de ce crime et son aspect antisémite à l'époque, se partagent aujourd'hui la responsabilité (au moins morale) de la tuerie du collège juif Ozar Hatora de Toulouse, qui a été durement touché, il y a quelques jours. 
 
Ce crime antisémite abominable a montré encore une fois le rôle néfaste des médias dans l'acharnement démesuré contre les juifs qui ne sont plus en sécurité en France. Les français en général veulent poser les bonnes questions : Comment responsabiliser ces médias, comment imposer les règles de l'éthique professionnelle au travail journalistique, comment équilibrer le message médiatique sur le Proche Orient envers des personnes très majoritairement religieuses et manipuler par la cause palestinienne ?
  
Très peu de députés, sénateurs, élus en général osent, comme Claude Goasguen, soutenir clairement les juifs de France contre le terrorisme, encouragé indirectement par certains médias qui ont adoptés les revendications palestiniennes. Ces médias « idéologisés », qui ne sont animés de nul souci d’objectivité, de nul devoir d’impartialité, et de nulle éthique, se retrouvent complices de crimes antisémites qui se produisent en France, au nom de la lutte pour la « Palestine ».
 
Philippe Karsenty, qui se bat depuis 10 ans contre le faux reportage de France 2 qui a provoqué des violences antijuives au nom du jeune « martyr » Mohammed al-Dura, est aujourd’hui (comme beaucoup de français) indigné par les tentatives de manipulation des médias, qui systématiquement diabolisent les Juifs et Israël, et font des Palestiniens des brebis affamées. Beaucoup de français ne sont pas dupes heureusement, devant les simplifications mensongères des faussaires de l'information, et du feu ravageur de leurs vocabulaires islamistes.
 
La France de Zola, d’Anatole France et de René Cassin doit lutter pour la vérité et la justice, pour une solidarité avec la communauté juive de France menacée et agressée.
 
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous : 
© Ftouh Souhail pour www.Dreuz.info
 
Note : Le Fondateur de l'agence de notation des médias Media-Ratings , Philippe Karsenty, est aussi candidat (indépendant, centre droit) aux élections législatives 2012 pour la 8e circonscription des Français de l'étranger résidant en Israël Italie, Grèce, à Chypre, Malte,en Turquie, au Vatican.

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