Michel Garroté – La Syrie, c’est comme la Tchétchénie ? Selon la Russie, il semble que oui. « Il n'y a pas de forces spéciales russes en Syrie, mais uniquement des coopérants militaires envoyés par Moscou pour assurer la maintenance du matériel de guerre russe », raconte aujourd’hui mardi aux journalistes Anatoli Antonov, vice-ministre russe de la Défense. « Nous n'avons pas de troupes spéciales en Syrie. Aucun des militaires russes [présents dans ce pays] n'est armé de fusils d'assaut ni de lance-grenades », allègue Antonov à la question de savoir si la Russie a envoyé des unités spéciales et des conseillers militaires en Syrie. Antonov confirme dans le même temps la présence de coopérants militaires techniques.
« Quand nous livrons des chars à tel ou tel pays, nous y envoyons nécessairement des spécialistes techniques pour apprendre à nos collègues étrangers à se servir de ce matériel », ose Antonov (c’est si difficile que ça d’apprendre à tirer sur la foule avec un char ?). Et il en rajoute en expliquant que la Russie continue d'honorer (question d’honneur…) ses engagements relatifs à la livraison d'armements à la Syrie. « Ce n'est pas un secret que nous entretenons une coopération militaire et technique importante avec ce pays », se justifie Antonov. Et il va même jusqu’à ajouter que la Russie « ne voit aucune raison d'y renoncer ». Aucune ? Vraiment ?
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En principe pour apprendre à se servir du matériel placé dans une tourelle de char, il faut un mois de classe pour un engagé lambda.
Et deux mois pour former un équipage complet .
Les chars actuels n’ont rien de commun avec les FT de Renault utilisés en 1917 ! Les tourelles étant devenues assez sophistiquées, et engager un char en milieu urbain représente pas mal de dangers……aussi pour lui.
Il n’y a seulement que des specialistes de la Force
Afin de disposer d’une « force spéciale », le sens commun exige de lui donner des opportunités d’exercer sur terrain réel, de « driller » les hommes et leur matériel (en expérimentation). Les russes l’ont ici.
(écrit sans aucun cynisme).
L’effort servira ailleurs. Pas plus compliqué que ça, même si c’est une infamie que devoir le constater… Transportons-nous en une quelconque localisation du globe: c’est du pareil au même.