Michel Garroté – Les attaques contre Sarkozy ne sont pas toujours honnêtes. Cela dit, l’actuel président-candidat français a tout fait, pendant cinq ans, pour prêter le flanc aux critiques. Je serais tenté de dire qu’il sera vaincu aux élections d’avril et mai à cause de lui-même ou vainqueur malgré lui. Car certains Français voteront Hollande par anti-sarkozysme et d’autres voteront Sarkozy par méfiance ou allergie à l’égard de Hollande. Les attaques contre Sarkozy, écrivais-je, ne sont pas toujours honnêtes. Mais elles comportent souvent des éléments de vérités.
Ainsi, Michel Winock – professeur émérite à Sciences-po et cofondateur de la revue L'Histoire – écrit sur le site francophone Le Huffington Post (extraits adaptés ; lien en bas de page) à propos du livre ‘L’Etat blessé’ : « l'ouvrage de Jean-Noël Jeanneney (…) est un livre sobre, descriptif et néanmoins accablant pour le président sortant. L'objet en est la manière dont celui-ci a abaissé l'État par des pratiques inconciliables avec les traditions républicaines, que nous ont léguées notamment Gambetta, Clémenceau, Jaurès et de Gaulle. Le "car tel est mon bon plaisir" du président s'est manifesté dans tous les domaines. Veut-il rendre hommage à Simone Veil? Il lui attribue d'emblée la grand-croix de la Légion d'honneur alors qu'elle n'en avait pas gravi le premier échelon (on n'a pas protesté parce que c'est une grande dame et tout le monde l'admire). Le pavillon de la Lanterne, réservé jusqu'à lui au Premier ministre, lui plaît-il? Il se l'annexe sans vergogne. Il entend s'occuper de tout, réduisant son Premier ministre aux fonctions d'un sous-ordre, au point que, décidant de réunir ses ministres favoris en conseil informel, il en exclut François Fillon. D'une manière générale, le court-circuitage des ministres a été de règle, même quand il s'agissait d'Alain Juppé : on se souvient de l'épisode de l'entrée en guerre en Libye.
Jean-Noël Jeanneney précise comment les contre-pouvoirs légaux, à commencer par les décisions du Conseil constitutionnel, ont été violentés, contournés, méprisés. Comment des nominations irrégulières se sont multipliées et comment le président s'est arrogé le choix des dirigeants de France Télévisions et de Radio France. Le mépris de la justice dans son indépendance, le manque total de considération pour les hauts fonctionnaires, l'arrogance avec laquelle il traite les principes des grands Corps de l'État, les propos insultants envers les diplomates. Jeanneney rappelle à ce sujet l'exclamation du chef de l'État, devant un groupe assez nombreux, au sujet d'un ambassadeur dans un pays voisin : "Je leur ai envoyé le plus con !". Cette phrase donne la mesure du "débraillé" élyséen. On prête à Nicolas Sarkozy cette affirmation datant de 2004 : "Savez-vous pourquoi je suis tellement populaire ? Parce que je parle comme les gens". Devenu entre-temps président de la République, il ne se doutait pas que "les gens" attendent de leur président un langage qui exclut la grossièreté ; qu'ils n'apprécient pas le tutoiement généralisé, aussi bien avec ses ministres qu'avec les journalistes.
Le vocabulaire, note notre auteur, est approximatif, la syntaxe souvent hésitante (devant des ouvriers d'Alstom, dans le Doubs, en mars 2009 : "Si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts…"), son style bling-bling et son impudeur sur sa vie privée ont provoqué un malaise chez nombre de ses électeurs. L'épisode de sa visite au Vatican avec son téléphone portable et Jean-Marie Bigard, et combien d'autres épisodes où l'enfantillage le dispute à la vulgarité, ont porté atteinte à la dignité de l'État. La boulimie d'action de Nicolas Sarkozy s'est traduite le plus souvent par des "coups" sans suite, dont l'intérêt recherché était l'effet d'annonce. Saisir un fait divers pour l'instrumentaliser, jouer sur l'émotion du public, faire des proclamations sur le mode du "plus jamais ça", lancer des promesses non tenues, défrayer la chronique par une agitation désordonnée… J.N. Jeanneney cite le mot de Georges Vigarello, examinant la manière d'être du chef d'État, et selon lequel Nicolas Sarkozy n'a pas su habiter sa fonction. Maître de l'instant, gestionnaire de l'immédiat, il fait preuve d'une inconstance allant de pair avec l'obsession des sondages, commandés du reste sur les fonds publics et restés secrets. On chercherait en vain dans sa conduite une idée-force, un point de fuite, une vision de la France et de son avenir.
Ses rapports avec l'argent méritent un chapitre du livre. On se souvient qu'une de ses premières préoccupations à son arrivée au pouvoir avait été de relever son traitement de président. La compagnie du Fouquet's le soir de son élection, l'invitation de Vincent Bolloré sur son yacht: des images restées indélébiles dans la mémoire des Français, révélant sa dilection pour les grands patrons. "Une société égalitaire, proclame-t-il le 24 mars 2009, c'est le contraire d'une société de responsabilité et de liberté." Le bouclier fiscal a été la traduction législative de cette profession de foi… jusqu'au moment où il a dû y renoncer. L'annulation de l'épreuve de culture générale aux concours administratifs des catégories B et C est le signe d'un mépris de la culture, dont l'épisode sur la Princesse de Clèves a provoqué la risée: "La possibilité pour quelqu'un d'assumer sa promotion professionnelle sans passer un concours ou faire réciter par cœur (sic) La Princesse de Clèves". Cette incartade eut du moins l'heureux effet de porter Mme de La Fayette dans la liste des best-sellers.
Jean-Noël Jeanneney consacre un chapitre aux manquements de Nicolas Sarkozy aux principes de la laïcité. Le pire étant atteint par l'accord du 18 décembre 2008 entre le Saint-Siège et le gouvernement français, – accord ratifié par décret du 16 avril 2009, et qui confère à l'Église catholique le pouvoir de délivrer des grades et des diplômes universitaires sur le territoire français, rompant ainsi avec la loi du 18 mars 1880 réservant à l'État le monopole de la délivrance des grades et diplômes nationaux (Note de Michel Garroté – c’est donc « le pire » selon Michel Winock ; si la loi en question date du 19e siècle, concrètement de 1880, il était temps de l’assouplir ; si l’islam a presque tous les droits en France, alors pourquoi la France ne daignerait-elle pas reconnaître un diplôme délivré par une université pontificale ou par une université israélienne ?). Le dernier chapitre de l'ouvrage est réservé aux "humiliations françaises" devant l'étranger. L'auteur rappelle le triste discours de Grenoble de 2010, la décision de Claude Guéant de limiter l'accès à des activités professionnelles pour les étudiants étrangers formés en France, le débat sur l'identité nationale visant l'immigration, le stupide discours de Dakar du 26 juillet 2007, selon lequel "l'homme africain" n'était pas entré dans l'Histoire, l'extravagante réception de Kadhafi à Paris, l'annulation de l'année du Mexique en France, la brouille avec la Turquie, etc.
Jeanneney achève son bilan en souhaitant la défaite à la prochaine élection présidentielle de celui qui a rabaissé l'État : "Si par malheur les circonstances des élections présidentielle et législatives du printemps 2012 et une gauche inégale à son destin aboutissaient à un nouveau succès, dans les urnes, du président de la République sortant, de surcroît libéré du souci d'être réélu, craignons de rudes lendemains. L'État serait comme un arbre dont sont rongées les racines". Cet ouvrage, dont je n'ai donné qu'un rapide aperçu, n'est pas dû à l'esprit militant (Note de Michel Garroté – Sur la laïcité Jeanneney est pourtant un militant ultra-laïcard inspiré du 19e siècle…). Il nous vient d'un homme qui a exercé de nombreuses fonctions de responsabilité dans la vie politique, culturelle et universitaire (ancien Secrétaire d'État, ancien président de Radio France, ancien président de la Bibliothèque nationale de France, professeur émérite à Sciences po), et qui nous rappelle, avec la précision de l'historien qu'il est, les manquements à la dignité de l'État et de la fonction présidentielle de 2007 à 2012. On pourra le juger injuste, muet sur les décisions positives qui ont pu être prises par le président de la République. De fait, il ne s'agit pas d'un exercice d'évaluation impartial en deux colonnes, mais d'un réquisitoire qui a pour ressort la sourde révolte d'un homme qui a servi l'État, qui aime la République, et qui s'apitoie devant la dégradation de l'un et de la trahison de l'autre par celui auquel les Français avaient donné leur confiance en 2007 », conclut Michel Winock (fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous le lien vers la source).
http://www.huffingtonpost.fr/michel-winock/etat-blesse-jeanneney_b_1315876.html?ref=france
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Entre la peste et le choléra, Sarko sortira vainqueur à son corps défendant. Ce sera un vote contre, à défaut d’un vote pour. Mais aveugle comme il est, il va en tirer une gloire, ce qui sera une erreur fondamentale, rectifiée je l’espère par des législatives grandement faussées.
Je suis toutes les parutions de dreuz.
Lorsque je lis à juste titre les reproches, il me semblerai utile, voire necessaire que les intellectuels ( malheureusement de goche, j’ai la double punition d’etre de droite et en conséquence con ) journaleux, et autres se penchent sur un petit sujet.
Il n’est que la continuité de ce grand homme et menteur Mitterand.
Souvenez vous sa fille cachée.
Aujourd’hui dans un pays cato ( de moins en moins ) de moins en moins morale, un homme qui a fait 4 enfants à une femme hors mariage, vit à » la colle » je sais c’est d’un autre age, mais j’adore, avec une journaliste, alors que le meme goche avait réclamé haut et fort le départ d’une journaliste qui se marié à un ministre. C’est vrai à droite on se marie, à gauche, on copule.
Si Hollande est élu que vas t on faire de sa maitresse journaliste, la porte parole de l’élysée? wouarfffffff je me gausse
Je me tape sur les cuisses et saute sur ma chaise à m’en mettre le cul par terre.
Hollande veut me donner des leçons? Montebourg?
Il vaut mieux salir l’autre pour se montrer plus blanc.
Allez Messieurs arretez de nous prendre pour des cons, à ce sujet nous en avons tellement marre de votre superbe que lors d’enquete nous disons, oui, oui bien sur nous votons Hollande, ( voire les sondages à 58 %) la j’arrete de me taper le cul par terre j’en peux plus.
Je vous dis Sarko élu à plus de 53%
À 56,5 = Sarko 31 + Bayrou 11 + MLP 11 + le reste 3,5. Peste ou Choléra ? Le choix est difficile.
Un excellent article qui a le mérite de présenter un ouvrage indispensable. Dés le début de son mandat ce petit homme (non seulement par la taille) a désacralisé la fonction de président d’une République déjà bien mal en point, il n’a cessé de violer impunément cette vieille dame sans remords ni regrets, je dirai même avec une jouissance que lui confère son manque de tout. Car à vouloir combler ce manque immense et pas seulement de culture, il a tout entrainé au bord du gouffre, fait de ce pays, un vide immense ! C’est vrai, le vote de mai sera un vote contre, contre ce président guignolesque dont plus personne ne veut, Nicolas le mal aimé, contre sa boy’sbande d’arsouilles mal élevées, ou contre FH qui n’inspire ni la confiance, ni le désir, ni l’envie. Un vote par défaut, à défaut d’autres candidat !
@JPG merci de changer ma précédente réponse par celle-ci:
Avec comme tout traitement mon pauvre bulletin de vote, entre la peste et le choléra, je choisis…. l’exil.
A encore un bon article bien senti. J’attends le prochain. Une éloge de la gauche, qui dans le fond si on vous suit a bien raison de s’en être pris avec la telle violence et acharnement sur le Président de la République.
C’est marrant sur votre site, je n’ai encore jamais lu un seul article de fond sur les réformes entreprises depuis 2007 en France. On surfe en permanence avec les opinions des uns qui n’ont vraiment rien d’originales puisqu’elles ne font qu’aller dans le sens du vent de l’opinion médiatique.
Bon en même temps je vous comprends, vous faites comme nos journaleux…vous essayez d’exister.
Lorsque l’on aime quelqu’un, on ne voit pas ses défauts.
Lorsque l’on déteste quelqu’un, on se refuse à reconnaitre ses qualités. (Sacha Guitry)
C’est facile la critique bien pensante sur des critères de bienséance surtout si, aux frais des contribuables, on se prélasse dans une fonction sans astreintes ni objectifs de rentabilité.
Jeanneney précise la façon dont les contre-pouvoirs légaux, à commencer par les décisions du Conseil constitutionnel, ont été violentés, contournés, méprisés ? Mais qui sont les dirigeant de cet autorité ?
Deux ex-Présidents impliqués en leur temps dans tellement de situations ou d’affaires foireuses, un ex-juge d’instruction n’hésitant pas jadis à violer la Loi pour protéger des amis politiques. Les trois se méprisant benoîtement mais s’entendant comme larrons en foire pour démolir Sarkozy.
Sarkozy attribue la grand-croix de la Légion d’honneur à Simone Veil alors qu’elle n’en a pas gravi le premier échelon ? Moi j’estime honteux qu’aucune éminence de notre République n’ait jamais estimé indispensable de lui octroyer cette breloque. En revanche j’en déplore l’attribution à Charles Enderlin.
Sarkozy s’est arrogé le choix des dirigeants de France Télévisions et de Radio France ? Cette affirmation est un raccourci mensonger. Mais en pratique, quelle différence par rapport à l’antériorité ?
Son mépris de l’indépendance de la Justice? La plupart des gens sensés sont morts de rire à l’évocation de cette autonomie.
Son manque total de considération pour les hauts fonctionnaires ? Ces indéboulonnables quelle que soient leurs erreurs fussent-elles tragiques ?
L’arrogance avec laquelle il traite les principes des grands Corps de l’État, ses propos insultants envers les diplomates ? Je ne pleurerai pas pour ces antisémites notoires défenseurs de la rue arabe lesquels se sont félicités du vote en faveur de la Palestine à l’Unesco.
Même si je désapprouve les accords sur les diplômes avec le roitelet du Vatican (pardon Michel Garroté), l’épisode du portable et Jean-Marie Bigard est assez cocasse. Cependant je reconnais volontiers que cette gent est d’un rustique !!
Cessons d’accabler Sarkozy; certes il est sans-façon en comparaison de ses prédécesseurs mais juge-t-on la forme ou le fond ?
A quand un papier sur ses actions positives ?
Que penserai-je de Sarko si j’étais Grec, Espagnol, Portugais ou Italien ?
A vrai dire, j’angoisse de voir débarquer la clique de bras cassés-éternels donneurs de leçons.
Aussi je voterai pour le plus mieux, le mieux plus, bref pour le moins pire.
D’autant que si j’en crois Guy Millière, Obama est en passe de rempiler et je trouve cela tragique.
J’ai lu votre commentaire avec attention et intérêt.
S’exprimer sur Sarkozy est tellement difficile tant il est à la fois insupportable et en même temps le seul qui puisse nous sauver quelque peu la mise en préservant l’essentiel.
Ne pouvant envisager de voter pour le parti « national-socialiste », le FN, (à prendre littéralement dans l’acceptation des deux termes utilisés mais sans pour autant y voir une allusion lourde ou un cousinage avéré avec le parti d’Adolf), j’espère toutefois que ce parti fera le meilleur score possible tant l’arrêt de l’immigration et l’application radicale des lois de la république – française ! – aux communautés immigrées est de la première importance. Le calcul espéré est bien sûr que Sarko, réélu, sorte enfin le kascher, promesse de 2007 non tenue.
Avec Hollande, je crains que l’erreur ne soit fatale.
Jeanneney n’est pas qu’un ultra laïcard, c’est aussi un historien gauchiste !! Dreuz info est tellement dans l’anti-sarkozisme que ses rédacteurs ne se rendent pas compte (ou font semblant, ce qui est encore plus honteux) qu’ils ne font que préparer la victoire d’Hollande !!
Et après le 7 mai, vous ferez quoi ? Vous viendrez jouer les pleureuses ? Il est vrai qu’une bonne partie de la rédaction vit en Suisse…
Radio-OPDA (ou Radio-Socialiste comme vous voulez, l’ex-France-Culture)avait ce matin pour invité M. Jeanneney dont l’ouvrage était présenté par M. Voinchet (qui aime beaucoup Hessel, comme on sait) comme une sorte de nouvelle Bible sur ce qu’il faut penser de Sarkozy. Il a beaucoup insisté sur le discours du Latran et la trahison de la laïcité : personne pour lui objecter (puisqu’il évoquait les actes), pas même Brice Couturier (qui avait été très bien récemment lors d’une invitation à l’horrible et omniprésent Hessel, qu’il avait ramené à son absence de dimension, à la grande fureur des bienpensants socialos) que les actes de ses amis socialistes (on entendait récemment sur la même antenne l’inénarrable Peillon parler de laïcité) étaient bien pire que des discours puisque, partout, ils financent directement ou indirectement le financement de lieux de culte mahométans (dont l’architecture est, d’ailleurs, contraire à toutes les règles d’urbanisme des lieux où ils bâtissent).
Sarkozy, tout nul qu’il soit, reste, hélas, le moins dangereux d’une bande de dhimmis qui bradent les valeurs de la République et organisent l’invasion par les va-nu-pieds des pays islamiques.
Huffington Post, n’est-ce pas le journal où travaille Anne Sinclair, l’épouse complaisante de DSK ?
Jeanneney attaque le style et oublie de parler des réformes faites, même si mon avis elles auraient dù être plus nombreuses : loi qui libère les transmissions d’héritage , l’autonomie des universités, la réforme des retraites, l’autonomie pédagogique redonnée à l’école primaire, et d’autres encore.
Style discutable qui a heurté une droite-gauche finalement assez conservatrice dans ses modus vivendi . Mais aussi le courage d’entreprendre des reformes impopulaires comme celle des retraites.
Si Hollande passe, la France s’effondrera très vite et l’islam s’affichera ostensiblement au mépris de la laicité. Nous aurons un pays d’assistés.
Jeanneney est un pseudo laïcard, et un historien gauchiste sans mémoire.
D’accord avec Zalman. Sarkozy, c’est Mitterrand II, en moins pire !
« il ne se doutait pas que « les gens » attendent de leur président un langage qui exclut la grossièreté ; qu’ils n’apprécient pas le tutoiement généralisé, aussi bien avec ses ministres qu’avec les journalistes.
Le vocabulaire, note notre auteur, est approximatif, la syntaxe souvent hésitante (devant des ouvriers d’Alstom, dans le Doubs, en mars 2009 : « Si y en a que ça les démange d’augmenter les impôts… »), son style bling-bling et son impudeur sur sa vie privée ont provoqué un malaise chez nombre de ses électeurs. L’épisode de sa visite au Vatican avec son téléphone portable et Jean-Marie Bigard, et combien d’autres épisodes où l’enfantillage le dispute à la vulgarité, ont porté atteinte à la dignité de l’État. ».
On s’en fout. Il a menti et il n’a pas fait le boulot, obsédé par sa réélection. La crise n’y est pour rien.
Jeanneney est un fonctionnaire de gauche : quelle objectivité !
Il sera elu, mais le drame, il fera pire que pendant son premier mandat, c’est un schyzophrene.