Gaspard Koenig, dans le Huffington version française écrit notamment (lien en bas de page) : Il semble y avoir au moins un point d'accord entre les principaux partis dans cette campagne électorale: le rejet du libéralisme. Dès son intervention télévisée de la fin janvier, Nicolas Sarkozy avait pris soin de condamner le "libéralisme sans frein et sans limite". François Bayrou, dans son livre-programme La France Solidaire, conspue à son tour le "libéralisme individualiste". Quant à François Hollande, il ne manque pas une occasion, comme encore à Nice il y a quelques jours, de dénoncer derrière la crise financière la "crise du libéralisme". Les autres candidats, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Nicolas Dupont-Aignan, se gardent bien de dire autre chose. Les libéraux n'ont qu'à bien se cacher. D'ailleurs, depuis l'échec retentissant d'Alain Madelin aux présidentielles de 2002, ils n'osent plus guère montrer le bout de leur nez. C'est dommage. Car s'il y a bien une chose dont la France a profondément besoin aujourd'hui, c'est de libéralisme. Notre Etat qui fut Providence est devenu Fatalité. Tout en prélevant chaque année près de 44% de la richesse nationale en impôts, l'Etat est incapable d'endiguer la spirale de la dette: la Cour des Comptes estime que, en l'absence de réformes drastiques, celle-ci devrait atteindre 100% du PIB d'ici 2015, soit un niveau proche de la banqueroute. Loin de promettre des coupes claires dans la dépense publique (qui culmine aujourd'hui à 56% du PIB, contre 45% en Allemagne par exemple), les candidats chipotent sans rire sur leurs prévisions respectives de "baisse de l'augmentation de la dépense publique".
Autant dire : avancer plus lentement vers le précipice, mais surtout ne pas changer de direction. A l'heure où le Royaume-Uni de David Cameron, puis l'Italie de Mario Monti, et tout récemment l'Espagne de Mariano Rajoy ont entamé des cures d'austérité sans précédent, les politiques français continuent à conter fleurette à leurs électeurs. Comment ne pas donner raison à The Economist, qui titrait la semaine dernière : "La France dans le déni". Les libéraux, parmi lesquels j'ose me compter, ne sont pas que des Cassandre. Ils proposent aussi des solutions, par exemple un modèle totalement alternatif pour la France, que je suggère à toutes les équipes de campagne d'étudier urgemment: l'économie de marché. Voilà qui supposerait, entre autres, de promouvoir par tous les moyens (y compris fiscaux) les entrepreneurs, d'ouvrir à la concurrence les professions réglementées (comme les taxis), et de simplifier un code du travail rigide et kafkaïen (passé de 2300 pages en 2000 à 3200 pages aujourd'hui!). Sans renoncer à s'attaquer à la cloison la plus épaisse, la plus imperméable, la plus rouillée de la société française: le statut de la fonction publique, qui enferme 20 % de la population active dans des procédures et des logiques administratives d'un autre temps. Autant de sujets cruciaux, sans doute ouverts à discussion, mais inexplicablement absents des débats actuels. N'oublions pas enfin que les libéraux marchent sur deux jambes: la libéralisation économique d'un côté, la protection des libertés individuelles de l'autre, pour rendre aux citoyens, maternés par l'Etat-nounou, le sens de la responsabilité individuelle.
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Alors là, il ne faut pas rêver! Il y a quelques années de cela, l’OCDE a fait une enquête au niveau mondial (pays développés et émergents): la question était « l’économie de marché a-t-elle plus d’avantages que d’inconvénients ? ». Seuls les pays en voie de développement n’ont pas été sondés pour des raisons évidentes.
Résultat : la totalité des pays, sauf un, a répondu « oui ». Et ceci à chaque fois avec une majorité absolue (la Chine communiste à 74% !) à l’exception de 4 pays ou la majorité était seulement relative. Et devinez quel était le seul pays à dire « non » ? La France, bien entendu ! Et avec une majorité absolue confortable s’il vous plait : 57% !
Que voulez-vous faire avec ça ?
Le pire c’est que si l’on avait interrogé les pays en voie de développement ils auraient probablement répondu comme nous… voilà dans quelle catégorie les français se trouvent. Le peuple français, dans son ensemble est profondément nul en économie, non pas par bêtise, mais par sa culture propre. C’est donc sans le moindre espoir.
Vive le socialisme, idéologie du loser, credo du jaloux !!!
Et donc vive la misère, l’échec, la bêtise et le monde à l’envers.
Et donc Mélenchon, nous vvvwwalàààà (sur l’air du bon Maréchal), pour 5 autres années encore plus pénibles.
A propos, je me suis fait livrer du mazout tout à l’heure. Et le livreur m’a dit que le litre passerait à 1 euro pour le fuel de chauffage avant la fin de l’année et à 2 euro pour le gasoil routier pour les grandes vacances. 60% est pour l’état, ce très grand ami qui nous veut tellement de bien. Solution: ben les gens vont rouler au rouge. Mwouais…mais comment les gens vont-ils faire? Moins rouler ok. Mais ne plus se chauffer l’hiver…Je doute que cela se passe bien. Va-t-on vers une guerre civile?
Ce qui suffirait à faire mon bonheur, c’est de voir l’autre andouille se faire éjecter de la MB et rentrer à Chicago, grand vivier et terroir authentique de la gauche américaine. Les solutions sont dans la droite américaine. Bon ok Romney, c’est pas ma tasse de thé, mais c’est toujours mieux que Barack XVI et Michelle-Antoinette.
Pardon, ma langue a fourché : lire “Non seulement je vous suis…”
Faudrait que vous vous entendiez sur les acceptions respectives (nuancées) que chaque courant politique cité ici attribue à ce terme (plutôt une DOCTRINE) “libéralisme”.
Y a comme de la con-fusion dans l’air parmi le monde journalistique !
Et à propos de SONDAGES, je relève cet article assez impertinent :
http://ripostelaique.com/90-des-francais-refusent-detre-sondes-et-ils-ont-raison.html
Quatre-vingt dix % de citoyens REFUSENT de déclarer leur opinion. Pendant le même temps où les institut$$$ de sondag€€€ vendent leur camelote quotidienne à toute nos gazettes et les “prospectivistes du lendemain” jargonnent sur nos écrans TV !
Intéressant tout ça, vous trouvez pas ?
“Ce qui suffirait à faire mon bonheur, c’est de voir l’autre andouille se faire éjecter de la MB et rentrer à Chicago, grand vivier et terroir authentique de la gauche américaine.”
Merci de m’avoir fait rire. Non seulement je vous suit dans cette pensée, mais je vous précède. Avec une petite modification : lorsque la vérité se fera jour, même Chicago ne voudra plus de “l’autre andouille”.
Vous avez de la chance Atikva, vous pouvez rêver de vous débarrasser d’une andouille.
Nous ici, on a une andouille à sortir et un chapelet d’andouilles qui sont candidats à la place !
Et je ne vous dis pas le parterre d’andouilles qui va faire le choix.
Non, sans rire, le socialisme est une maladie qu’on injecte aux français dès leur plus jeune page à l’école et peu s’en remettent.
La particularité de cette maladie, c’est aussi que celui qui est atteint ne veut pas qu’on le soigne …
@Hagdik
C’est exactement ça, refus total de la réalité.
Je me suis soigné 🙂 ce n’est pas sans espoir à condition d’être un peu lucide et ouvert.
Monsieur Garroté, vous vantiez pourtant les mérites économiques de Silvio Berlusconi, comment se fait-il qu’après son départ l’Italie se voit contrainte d’adopter une cure d’austérité sans précédent ?
libéralisme = moins et mieux d’Etat, c’est tres clair pour tous les libéraux.
Bonjour,
La collusion entre islamn et socialisme, c’est le socialislamisme : bonnet blanc et blanc bonnet. La montée de l’Islamisme est à lier à la chute du mur de Berlin.Un collectivisme peut en cacher un autre. N’oublions pas, non plus,les racines socialistes et du nazisme et du fascisme. L’islam est collectiviste et assistant (l’aumône obligatoire) comme l’est l’Etat-providence de Beveridge ou l’Etat socialo-communiste (de chacun ses capacités à chacun ses besoins) voilà pourquoi nous avons ce problème de société qui “rejette” ces assistés car nos valeurs judéo-chrétiennes sont : “aide-toi et le ciel t’aidera” ou “tu travailleras à la sueur de ton front”, pas d’assistanat mais de la liberté individuelle, de l’auto-discipline et du “libre-arbitre”. Forcément incompatible.
Le sociologue Weber en parle aussi dans “L’éthique du protestantisme”.
Voilà aussi pourquoi il y a cette violence (verbale ou physique) : le totalitarisme islamique rejoint le totalitarisme communiste car l’autre n’existe pas, l’autre doit être éliminé s’il n’est pas conforme. Voilà pourquoi les associations droitsdelhommistes sont les inquisiteurs du XXI siècle ni plus ni moins : pour nous éviter de retomber dans nos travers de “Liberté, égalité, Fraternité” choisis par nous et non imposés par d’autres.
De ce point de vue, la réaction des islamistes est conforme à leur dogme : puisqu’on n’a pas ce qu’on veut dans cette société, c’est qu’elle nous rejette ! CQFD !
Nous souhaitons qu’ils s’intègrent à notre société mais eux sont convaincus que c’est l’inverse, que nous devons nous soumettre à leur système : il est évident qu’on ne peut se comprendre sur de telles bases. Ils voient le verre à moitié vide quand nous le voyons à moitié plein.
Eric W.
Eric W,
oui mais la lutte contre l’assistanat est justement également incompatible avec le libéralisme économique. En encourageant que se perpétue la transmission patrimoniale des richesses et la direction des plus grosses entreprises aux mains d’héritiers il fabrique continuellement des assistés au coeur même des élites économiques.
@Sylvain: ce que vous dites est complètement faux car votre approche est socialiste, étatiste et redistributionniste voire même fascistoïde (vous sous-entendez que l’héritage pose problème). Vous raisonnez comme si le gâteau était et restait toujours de la même taille. Vous oubliez la croissance qui permet d’augmenter la taille du gâteau. Cette croissance ne peut venir que par la libération de l’esprit d’entreprise, de l’entreprenariat privé qui ne peut être dynamique qu’en révisant de fond en comble une fiscalité beaucoup trop lourde. On ne demande rien d’autre à l’état. C’est tellement élémentaire. Votre raisonnement est un raisonnement keynésianniste à la Jospin. Le problème est qu’il ne vaut absolument rien, vu qu’on a déjà donné dans ce rayon-là: l’état, la redistribution, etcétéri-etcétera. Cela ne marche pas DU TOUT. Que vous faut-il pour le comprendre? Plus de taxes et moins d’entreprises? La France a grand besoin d’une thérapie de choc, comme l’URSS il y a 20 ans.
http://4.bp.blogspot.com/-vz2DxUwsTqo/Tz_oqfQJV7I/AAAAAAAAF7Y/ILZODEiylys/s1600/carton%2Brouge%2B-%2B240X135.jpg
“Boules puantes” ou vrais boulets, les affaires de financement illégal s’invitent par intermittence dans la campagne de réélection de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat, qui bénéficie toujours de l’immunité judiciaire qui sied à son rang, n’a de cesse d’esquiver, dédramatiser, relativiser l’irruption de ces soupçons au calendrier électoral.
Pour rappel, le nom de Nicolas Sarkozy est cité dans quatre dossiers dont deux font actuellement l’objet d’une enquête judiciaire.
* L’affaire Bettencourt
* L’affaire Karachi
* Le dossier Kadhafi
* Le dossier de l’Ile de la Jatte
Alors que le volet judiciaire de l’affaire Bettencourt s’accélère, les questions se font de plus en plus pressantes, obligeant le candidat UMP à se défendre. Et, comme souvent chez le président sortant, la meilleure défense c’est l’attaque. A ce titre, l’interview de Nicolas Sarkozy par Jean-Michel Apathie, ce vendredi 06 avril sur RTL, a été un modèle du genre.
http://www.huffingtonpost.fr/2012/04/06/bettencourt-karachi-jatte-sarkozy_n_1407734.html?ref=mostpopular
AVIS à quelques commentateurs qui se croient futés (genre Edyann?) en énumérant des critiques sans fin à l’égard des “présumés scandales” dont se nourrissent les médias français travaillant pour ON SAIT QUI …
L’alchimie des eurocrates crée – en pire – ce que la France ne cesse de vivre jusqu’à s’enfoncer complètement. Pas convaincus ? Alors lisez cet article de Carles Gave , assorti de graphiques à faire réfléchir un mort :
http://institutdeslibertes.org…
= Les neuf réalités Ecomiques que chaque citoyen devrait connaître avant de voter = du 28 mars 2012
1. Le poids de l’Etat dans l’Economie Française:
2. Croissance structurelle de l’Economie Française
3. Croissance de l’Etat et croissance économique
4. Croissance de l’Etat et Chômage
5. Croissance de l’Etat et Endettement Public.
6. Taux d’Intérêts, Taux de Croissance et Trappe à Dettes
7. La France est en déficit primaire
8. La France n’est plus compétitive
9. Les Déficits extérieurs Français explosent.
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Dans tous les aspects de l’article, remplacez France socialiste par “EUROPE socialiste”. Que vous suggèrent alors ces neuf titres et les graphiques assortis ?
? Comprise, la raison pour laquelle des envahisseurs bourrés de réserves de change en € et de pétro-$ nous rachètent des fleurons industriels à vil prix?
? Comprises les raisons du président Sarkozy de créer rapidement des partenariats renforcés entre les grands groupes nationaux, afin d’enrayer la déglingue structurelle de l’économie, avant que les Hollande et Mélencon n’achèvent la bête dans une sonnerie de l’hallali final (à moins que le business halal fasse déjà l’affaire ?)
Alors Huffington ou autres sources “choisies”, moi je me rallie à des réalités moins passionnelles. Ciao !