Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 avril 2012

 

Il y a des sujets graves que Dreuz ne peut passer sous silence. 
 
Vous savez, l’Union Européenne, les eurodéputés, des eurocrates non élus qui vivent comme des pachas, viennent faire valider leurs jetons de présence, encaissent les indemnités, et se sauvent en courant quand les caméras les prennent la main dans le sac.
 
Vous savez, l’Union Européenne, la crise de l’Euro, la faillite de la Grèce, les turbulences de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal.
 
Des sujets sérieux, graves, qui ont des répercutions sur la vie de centaines de millions d’Européens. De quoi occuper à temps plein ces messieurs dames.
 
Enfin… presque.
 
Car le Médiateur européen, P. Nikiforos Diamandouros, a jugé qu’il existe des sujets plus urgents que la crise, le pouvoir d’achat et le chômage, et il a « ouvert une enquête afin de déterminer si la Commission européenne a pris des mesures appropriées pour lutter contre la mortalité accrue des abeilles dans l'UE. »
 
« L’enquête fait suite à une plainte introduite par le Collège des Médiateurs autrichien, alléguant que la Commission a omis de prendre en compte de nouvelles preuves scientifiques plaidant en faveur de la limitation de l'utilisation de ces insecticides. Le Médiateur a demandé à la Commission de soumettre un avis pour le 30 juin 2012. »
 
L’heure est grave : « la Commission a autorisé l'utilisation d'un certain nombre d'insecticides, pour la protection des végétaux, connus sous le nom de néonicotinoïdes. La réglementation en vigueur prévoit un processus d'examen concernant l'autorisation de ces substances au cas où de nouvelles preuves scientifiques indiqueraient qu'elles ne remplissent plus les critères d'approbation comme, par exemple, si elles constituent une menace pour la santé animale. »
 
Le « Collège des Médiateurs autrichiens » n’est pas dupe, et « les observations des apiculteurs, ainsi que de nouvelles preuves scientifiques, suggèrent que certains néonicotinoïdes auraient conduit à une mortalité accrue des abeilles ces dernières années. »
 
Il y a donc danger immédiat.
 
« Le problème de l'augmentation de la mortalité des abeilles a également fait l'objet d'un certain nombre de questions parlementaires à la Commission européenne au cours des dernières années. En 2011, la Commission a déclaré qu'elle était consciente de la toxicité des néonicotinoïdes. Cependant, elle a fait valoir que leur utilisation devrait être possible si le traitement est limité à des niveaux non-nocifs. »
 
Et l’on soupçonne un grave manquement, des violations fondamentales du Droit européen, parce que « selon le plaignant, la Commission n'a pas pleinement traité la question de la mortalité des abeilles et de la probabilité qu'elle soit liée à l'utilisation de certains néonicotinoïdes. Selon lui, la Commission devrait tenir compte des nouvelles preuves scientifiques et prendre des mesures appropriées, telle que la révision de l'autorisation des substances concernées, afin de résoudre le problème. »
 
Des informations concernant l'ouverture de cette enquête sont disponibles au lien suivant : http://www.ombudsman.europa.eu/fr/cases/caseopened.faces/fr/11407/html.bookmark
 
Je vous fournis le contact presse, car je pense que chaque citoyen européen doit s’impliquer personnellement pour cette cause : Gundi Gadesmann, chargée des relations extérieures et médias, tél. : +32 2 284 26 09
 
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous : 
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
 
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=EO/12/6&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en

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