Michel Garroté – On peut lire dans l’hebdomadaire britannique ‘The Economist’ que (extraits adaptés ; lien en bas de page) « Les Irlandais ont quitté la zone sterling. Les Baltes ont échappé au rouble. Les Tchèques et les Slovaques se sont séparés. L'histoire est jonchée d'unions monétaires qui ont éclaté. Pourquoi pas l'euro ? Si ses pères avaient prévu la tourmente, ils n'auraient jamais entrepris l'union monétaire, du moins pas avec la conception erronée d'aujourd'hui. Jonathan Tepper répertorie soixante-neuf devises qui ont été rompues au cours du siècle passé. Dans presque tous les cas, la transition a été douce, dit-il. En fait, quitter la zone euro aiderait les pays en difficulté à récupérer rapidement. S'appuyant sur la chute de l'empire austro-hongrois, entre autres, J. Tepper esquisse le scénario du départ de la Grèce. Roger Bootle dit qu'il serait préférable de commencer avec le départ de l'Allemagne et d'autres pays forts. Quoi qu'il arrive, toute fragmentation créera des gagnants et des perdants, avec de nombreuses faillites et des cauchemars juridiques. Les gouvernements de la zone euro doivent donc penser à l'impensable » (fin des extraits adaptés ; ci-dessous, lien vers la source).
Michel Garroté
http://www.economist.com/node/21552250
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Peu importe, du moment que cela n’aille pas au fisc, càd. dans la poche de ces états providences faillis qui nous ont ruinés! Car c’est pas l’euro qui flenche, ce sont les états providences d’inspiration socialo-marxiste. La débâcle de l’euro n’est que la conséquence de la gabegie, certes prévisible puisqu’au main des états providences à la gestion irresponsable depuis des décennies. Le miracle, c’est que tout cet échaffaudage digne des pyramides de Bernard Madoff ait pu tenir si longtemps. Aujourd’hui, la coupe est pleine et les caisses sont vides.
Les pays du Sud sont des pays dévalueurs, c’est un fait. La France devra rattraper ce qui n’a pas été fait depuis 10-15 ans. Ce n’est que la logique économique française. Sans l’€ tout aurait été bien plus calme et sans douleur. L’UE et l’€ ne sont qu’une construction hétéroclite de têtes d’œufs et de politicards utopistes. Un jour viendra, ce n’est que Quand. Le plus tôt sera le mieux. Si HollanChon gagnent ce sera pour bientôt. Rien, absolument rien ne peut aller contre les forces du marché.
M.G., lorsque vous écrivez :
[…N..unions monétaires qui ont éclaté. Pourquoi pas l’euro?]
je m’étonne qu’un ex-PP expérimenté(?) de groupes financiaro-industriels ne réalise pas spontanément l’écart que présenterait (par sa masse, son impact financier endogène et international, plus celui PSY = cfr. le B-A-B de la finance comportementale) cette vaste dé-construction perspective de ce qui fut présenté comme le « ciment économique futur de l’U.E. ». Monnaie unique, à côté d’une fiscalité convergente que nous ne connaîtrons pas avant …longtemps! Bref, perspective d’un tsunami financier et de géopolitique, avec des chocs sociaux à la clé!
OK, les européens ont gaffé sur certains aspects (sur beaucoup d’ailleurs, mais ici n’est pas le propos). Le commissaire français de Silgy fut durant la fin des ’90s un des acteurs majeurs de cet esbroufe monétaire… décision plus politique que réaliste… J.Delors n’y fut pas pour rien, ni d’ailleurs les socialos des E-M, ni les industriels de E.R.T. (EuropeanRoundTable), à l’exception heureuse de nos amis de G-B. et scandinaves (Sweeds) dont la géo-économie et l’histoire leur suggérèrent de bien se tenir à l’écart du jeu de roulette continental.
Moi je ressens tous ces risques perspectifs, or que je suis d’une posture « euro sceptique »! Et le train des dévaluations compétitives foncera aveuglément dans un mur, en DIX-SEPT Etats, simultanément. Le réalisez-vous au moins en tant qu’auteur de ce fil, M.G. ?
Ayant personnellement une assez juste perception des choses « U.E. » ; autant que d’être aguerri en matière d’affaires internationales (et de quelques autres disciplines, dont la géopolitique), je reste surpris en chacun de mes échanges avec des économistes d’expérience certaine, de leur haute perplexité, des craintes qu’ils éprouvent au-delà des dogmes populaires!
Je sais aussi (par lecture de rapports financiers UBS et CS) que vos banquiers suisses sont sceptiques depuis longtemps sur l’€. Que l’incidence des malversation politiciennes grecques et l’intensité des dettes dans TOUS les Etats jadis « Providence des populos-gôchistes » ajoutent à l’anxiété. Que Japon – USA – ISL – IRL – GR – IT – ES – P – et FR sont autant de CAS scabreux, chacun d’eux spécifique en taille, en contexte, en interdépendances, en structures socio-économiques !!!
En finale de quoi, je vous saurai gré de ne pas jouer de simplisme en ces matières sensibles …
Sautons dans un autre domaine du futur hautement improbable?
Imagine t-on le CHF « devise de réf., éclatante de santé, devise de change international » s’éclatant entre vos cantons? Qu’en adviendrait-il à Zurich et à Genève ? ainsi qu’on Londres, NYC, H-K, etc.?
Restons sérieux, le temps n’est pas à l’humour grinçant,
sauf sur DREUZ ?
Marine Vite !
ceux qui le font avec un billet de 200€ sont des fauchés, personnellement je le fais avec un billet de 500€. je dois à la vérité de dire que j’ai quand même restreint mon train de vie (crise oblige)avant je fumais 4 cigares par jour, maintenant seulement 3